dimanche 25 octobre 2015

EN REMONTANT LE TEMPS... 582

10 OCTOBRE 2015...

Cette page concerne l'année 582 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

UN GRAND CONSPIRATEUR : GONTRAN BOSON



Gontran Boson rencontre Gondovald/Gondebaud, exilé à Constantinople, qui se prétend bâtard de Clotaire Ier, pour qu’il fasse valoir ses droits sur l’héritage Mérovingien.
Gondovald arrive à Marseille à la fin de l’année, alors que Chilpéric Ier vient d’avoir un fils. Perdant tout soutien, le prétendant doit rembarquer. Gontran Boson fait arrêter l’évêque Théodore de Marseille afin de détourner l’attention sur le rôle qu’il a joué dans la tentative d’usurpation...

En 575, le roi d'Austrasie Sigebert est en guerre contre Chilpéric Ier. Les ducs Gontran Boson et Godegisèle battent les troupes Neustrienne de Thibert, fils de Chilpéric, en Angoumois et le tuent.

Au printemps 576, Chilpéric veut récupérer les territoires qu'il a perdus lors de la guerre civile et il envoie le comte Roccolène conquérir Tours.
Gontran Boson se réfugie avec sa famille dans la basilique Saint-Martin de Tours.
Le fils de Chilpéric, Mérovée, en rupture avec son père après son mariage avec Brunehilde, le rejoint dans ce lieu d'asile après s'être évadé de son monastère de Soissons. Poursuivis par Chilpéric, les deux hommes rejoignent Brunehilde en Austrasie par la Bourgogne. Mérovée, mal accueilli par les Grands d'Austrasie, trouve la mort à Thérouanne.

Le régent Gogon meurt en 581, son successeur Wandelin laisse les Grands d’Austrasie maîtres du gouvernement. Gontran Boson rejoint la faction conduite par Aegidius, évêque de Reims, avec Ursion et Berthefried. Ils s'allient avec Chilpéric au détriment de Gontran de Burgondie son frère.

Gontran Boson se rend à Constantinople en 582 où il a rencontré Gondovald, qui se prétend bâtard de Clotaire Ier, et le convainc de faire valoir ses droits sur l’héritage Mérovingien. Gondovald arrive à Marseille à la fin de l’année, et est reçu par Eunius Mummolus à Avignon. Gontran Boson trahit alors Gondovald et s'empare de son trésor.

Gontran Boson se rend alors en Auvergne pour rendre compte à Childebert de sa mission à Constantinople. Il est arrêté à son passage à la cour du roi Gontran de Bourgogne, qui lui reproche d'avoir introduit Gondovald en Gaule.
Mais Boson rejette la responsabilité sur Mummolus et offre d'aller l'assiéger dans Avignon, laissant son fils en otage... Il lève une armée en Auvergne et dans le Velay, puis marche sur Avignon (583).

Mummolus met Avignon en état de défense et fait saboter les bateaux que Boson utilise pour faire passer le Rhône à ses troupes.
De nombreux hommes sont emportés par le courant.
Parvenu devant Avignon, Boson assiège la ville. Mummolus l'invite à une conférence sur le bord d'un fossé entourant la ville, Boson qui en ignore la profondeur, tente de le passer pour aller trouver Mummolus de l'autre côté, sur l'assurance que celui-ci lui donne qu'il peut le faire sans danger, mais manque de se noyer...
Plus tard, Childebert informé que Gontran Boson a entrepris d'assiéger Avignon sans son ordre, fait marcher contre lui le général Gondulfe qui l'oblige à abandonner le siège... Il se retire en Austrasie.

En 585, il commet une violation de sépulture par cupidité. Cité devant l'assemblée des Francs par le roi Childebert à Bulson, dans les Ardennes, il ne comparait pas et s'enfuit discrètement.
Une partie de ses biens lui sont confisqués. Brunehilde, parvenu au pouvoir, fait ressortir l'affaire en 587...
Gontran Boson se réfugie auprès de l'évêque de Verdun Agéric. Ce dernier se rend auprès de Childebert pour le prier de pardonner Boson. Le roi décide que le prisonnier doit comparaître devant son oncle Gontran et demande à l'évêque de s'en porter garant.

Gontran Boson est jugé à Andelot en 587 lors de l'assemblée réunie par les rois Childebert et Gontran. Il est reconnu coupable de plusieurs crimes et trahisons puis condamné à mort. Le condamné se réfugie à Trèves chez l’évêque Magneric qu'il menace afin qu'il intercède pour lui.
Childebert, mal informé des intentions de Magneric, fait mettre le feu à la maison de l'évêque, qui parvient à fuir. Gontran Boson est tué par les hommes du roi qui le prennent alors qu'il s'enfuit.

L’affaire de Marseille cause une rupture entre l'oncle et le neveu : Childebert qui la désire, attaque aussitôt les terres de Gontran, et le Duc Didier par son ordre, envahit le Périgord et Agenais, sans rencontrer beaucoup de résistance...
Un autre de ses Ducs, nommé Bladaste, n'est pas si heureux contre les Gascons... Ayant entrepris de les aller chercher dans leur pays pour les châtier des irruptions qu'ils font à toute heure dans la 3e Aquitaine, il y est enveloppé, et ses troupes taillées en pièces... Les Gascons habitent aux confins de la Cantabrie, entre les terres des Wisigoths et des Francs,

Les Provinces souffrent horriblement de la cruelle discorde des Rois, les troupes qui marchent de tous côtés, ravagent, brûlent et tuent... il n'y a plus de discipline, mais une si furieuse licence. A ces cruelles désolations le ciel ajoute une cruelle maladie qui a couru par tout le Pays.

Au milieu de ces incertitudes et malgré le silence qu’il affecte, j"ai cru trouver dans Grégoire de Tours lui-même, cet Historien si fidèle et si instruit des traces de la vérité, et des motifs de croire que le meurtre de Chilpéric est l'ouvrage d’un parti formé en faveur de Gondebaud qui se prétend fils de Clotaires Ier, et qui, à ce titre, demande sa part de l'héritage de son père...

« On sait que, de tout temps, Gondebald, que nous écrivons Gondebaud, s'est prétendu fils de Clotaire, affirmant que Childebert Ier, roi d’Austrasie, l'a élevé quelque temps comme son neveu, mais Clotaire ne l’a jamais reconnu, et, à la mort de ce prince il ne s'est point présenté pour partager ses états ».

Gondebaud, persécuté en France, plusieurs fois enfermé dans des monastères, s'est enfui en Italie auprès de Narsès, qui y commande, et de là est passé à Constantinople, où l’Empereur l'a reçu avec bonté ; des raisons de politique en peuvent être les motifs Gondebaud demeure à la Cour de Byzance jusqu'en 582... C'est à ce moment que Gontran Boson passe à Constantinople sous prétexte d’aller visiter les Lieux Saints, mais surtout dans l'intention de s'entendre avec Gondebaud, qui, persuadé par ce seigneur, rentre en Francie, débarque à Marseille avec tout l'argent qu'il a pu ramasser... Il y est reçu avec distinction par quelques chefs du parti formé, en particulier par Théodore , évêque de cette ville, qui a été déterminé à se conduire ainsi par les seigneurs d’Austrasie.

Les principaux chefs de ce parti sont Didier, Bladaste , Vardo , du royaume de Soissons, Nummol, du royaume de Bourgogne, et l’un des meilleurs généraux de son temps, beaucoup d’évêques, qui, mécontents de Gontran, de Frédégonde et de Childebert, vont se servir de Gondebaud pour l'exécution de leurs desseins : Brunehault n'y est pas étrangère..

En réclamant une partie des états de Clotaire Ier, le projet de Gondebaud et de son parti n'est pas de faire tort à Childebert.
Chilpéric et Gontran doivent seuls fournir leur contingent. Gondebaud, ainsi que Précise Grégoire de Tours, doit se rendre maître de Paris et en faire sa capitale. Le projet est abandonné. Gondebaud disparaît, mais le projet n'en demeure pas moins...

Vers ce même temps, le mariage depuis longtemps projeté de Rigonde, fille de Chilpéric et de Frédégonde, avec Recarède, fils du roi des Wisigoths, est conclu.
La princesse part en 584 avec des richesses immenses. Une armée entière, commandée par Didier, l'escorte elle et ses trésors, Vardo est son majordome, et ces deux seigneurs sont des principaux partisans de Gondebaud,

Lorsqu'ils arrivent à Toulouse, ils s’y arrêtent longtemps sous divers prétextes, et c'est dans ces circonstances que Chilpéric est assassiné à Chelles... Didier se rend maître de Toulouse, met Rigonde dans un monastère, se saisit de ses trésors et se rend en toute diligence à Avignon.
Gondebaud y est déjà arrivé. Bientôt tous ses partisans sont rassemblés. Ils entrent la main armée dans le Limousin, et proclament Gondebaud, à Brive-la-Gaillarde.

Revenons à la mort de Chilpéric et aux raisons qui font croire que la faction de Gondebaud y a la plus grande part.

Le roi laisse pour tout héritier un bébé de 4 mois, ses faibles ressource sont un rempart bien impuissant contre des sujets mécontents et des voisins jaloux. Cette situation paraît suffisante à l'un de nos plus judicieux écrivains assez décisive pour disculper Frédégonde, et Gontran ne la croît jamais coupable, quelques efforts qu'on fasse pour l'en persuader. La mort de Chilpéric, malheureuse pour Frédégonde, devient l'événement le plus avantageux pour Gondebaud : Elle le débarrasse d’un ennemi brave et actif, et lui livre un royaume défendu que par un enfant au berceau. Il n'a rien à craindre de la cour d'Austrasie, avec laquelle il est en intelligence, Gontran aime la paix, et il est possible à Gondebaud de se l'attacher de nouveau par la cession de quelque portion de ses nouveaux états.

Gondebaud, dont on ignore la retraite, reparaît au moment où sa présence se trouve nécessaire. Il faut de l'argent pour lever une armée, la dot immense de Rigonde vient les enrichir en un instant.

Enfin , le séjour de cette princesse à Toulouse prolongé sans aucun motif décisif, fait naître plus que des soupçons sur les intentions de ceux qui
l'y retiennent sous de faibles prétextes.
Si quelqu'un est bien instruit des secrets de la faction de Gondebaud , c'est Gontran : Il intercepte les lettres de Gondebaud même celles écrite à ceux de
son parti, et sans doute il y lit la révélation de bien des mystères. Il fait mettre à la question de prétendus ambassadeurs que Gondebaud lui envoie : Ils avouent les motifs du voyage à Constantinople de Gontran Boson. Sans doute qu'il apprend la part que Brunehault a dans toute cette affaire, puisqu'il recommande à Childebert d'empêcher que cette princesse Neustrienne ait un commerce de lettres avec Gondebaud... Or, Gontran, si bien instruit des menées de Gondebaud, ne doute pas qu’il a fait assassiner le roi

Un jour à dîner à la table de Gontran avec plusieurs évêques, peu de temps après la mort de Gondebaud, Gontran reproche à quelques-uns de ces prélats d'être entrés dans le parti de Gondebaud et de s'être ouvertement déclarés pour lui.
Brunehault n'est pas oubliée dans les plaintes du roi de Bourgogne, mais son ressentiment éclate de la manière la plus marquée contre Théodore, évêque de Marseille , qui a reçu Gondebaud à son arrivée en France.
Il ajoute, en parlant du même Théodore : Je sais que, pour servir les gens de son parti, il a fait tuer mon frère Chilpéric. «  quod horum causâ german num meum Chilpericum interjîci fecit ».

Voici un témoignage porté par un auteur :
Lorsqu'ils sont entrés, l'évêque dit : « Nous rendons grâce au Dieu tout-puissant, ô roi très pieux, de ce qu'après bien des fatigues il t'a remis en possession des pays qui dépendent de ton royaume. »
Le roi lui dit :
PEUT-ÊTRE L’ÉPOUSE DE GONDRAN BOSON
« On doit rendre de dignes actions de grâces au Roi des rois, au Seigneur des seigneurs dont la miséricorde a daigné accomplir ces choses, car on ne t'en doit aucune à toi qui, par tes perfides conseils et tes parjures, as fait incendier l'année passée tous mes états, toi qui n'as jamais tenu ta foi à aucun homme, toi, dont l'astuce est partout fameuse, et qui te conduis partout, non en évêque, mais en ennemi de notre royaume ! »

A ces paroles, l'évêque, outré de colère, se tait. Un des députés dit :
« Ton neveu Childebert te supplie de lui faire rendre les cités dont son père était en possession. »

Gontran répond à celui-ci :
« Je vous ai déjà dit que nos traités me confèrent ces villes, c'est pourquoi je ne veux point les rendre. »

Un autre député lui dit : « Ton neveu te prie de lui faire remettre cette sorcière de Frédégonde, qui a fait périr un grand nombre de rois, pour qu'il venge sur elle la mort de son père, de son oncle et de ses cousins. »

Le roi lui répondit :
« Elle ne pourra être remise en son pouvoir, parce qu'elle a un fils qui est roi, mais tout ce que vous dites contre elle, je ne le crois pas vrai. »

Ensuite Gontran-Boson s'approche du roi comme pour lui rappeler quelque chose, et, comme le bruit s'est répandu que Gondebaud vient d'être proclamé roi, Gontran, prévenant ses paroles, lui dit :
«  Ennemi de notre pays et de notre trône, qui précédemment es allé en Orient exprès pour placer sur notre trône un Ballomer (le roi appelait ainsi Gondovaud), homme toujours perfide et qui ne tiens rien de ce que tu promets ! »

Boson lui répondit : « Toi, seigneur et roi, tu es assis sur le trône royal, et personne n'a osé répondre à ce que tu dis, je soutiens que je suis innocent de cette affaire. S'il y a quelqu'un, égal à moi, qui m'impute en secret ce crime, qu'il vienne publiquement et qu'il parle. Pour toi, très pieux roi, remets le tout au jugement de Dieu, qu'il décide, lorsqu'il nous aura vu combattre en champ clos. »
A ces paroles, comme tout le monde garde le silence, le roi dit :
« Cette affaire doit exciter tous les guerriers à repousser de nos frontières un étranger dont le père a tourné la meule, et, pour dire vrai, son père a manié la carde et peigné la laine. »

Et, quoiqu'il se puisse bien faire qu'un homme ait à la fois ces deux métiers, un des députés répondit à ce reproche du roi :
« Tu prétends donc que cet homme a eu deux pères, un cardeur et un meunier. Cesse, ô roi, de parler si mal, car on n'a point ouï dire qu'un seul homme, si ce n'est en matière spirituelle, puisse avoir deux pères. »

Comme ces paroles excitent le rire d'un grand nombre, un autre député dit :
« Nous te disons adieu, ô roi, puisque tu ne veux pas rendre les cités de ton neveu, nous savons que la hache est entière qui a tranché la tête à tes frères, elle te fera bientôt sauter la cervelle » et ils se retirent ainsi avec scandale.

A ces mots le roi, enflammé de colère, ordonne qu'on leur jette à la tête pendant qu'ils se retirent du fumier de cheval, des herbes pourries, de la paille, du foin pourri et la boue puante de la ville. Couverts d'ordures, les députés se retirent non sans essuyer un grand nombre d'injures et d'outrages.

Il se voit bientôt maître de Toulouse, de Bordeaux, de Périgueux, d'Angoulême. Il reçoit au nom du roi d'Ostrasie le serment des villes qui ont appartenu à Sigebert. Le danger devient grand pour le vieux roi de Bourgogne.
Il sait que Brunehaut, Childebert et les grands d'Ostrasie favorisent Gondebaud, que Frédégonde elle-même est tentée de traiter avec lui, que l'évêque de Reims est secrètement dans son parti, tous ceux du midi y sont ouvertement.

La défection du parti Romain ecclésiastique, dont il s'est cru si sûr, oblige Gontran de se rapprocher des Ostrasiens, il adopte son neveu Childebert, et le nomme son héritier, lui rend tout ce qu'il réclame, et promet à Brunehaut de lui laisser 5 des principales cités d'Aquitaine, que sa sœur avait apportées en dot, comme ancienne possession des Goths.

La réconciliation des rois de Bourgogne et d'Ostrasie décourage le parti de Gondebaud. Les Aquitains montrent autant d'empressement à l'abandonner qu'ils en ont mis à l'accueillir. Il est obligé de s'enfermer dans la ville de Comminges, avec les grands qui se sont le plus compromis.
Ceux-ci épient le moment de livrer le malheureux, et de faire leur paix à ses dépens. L'un d'eux n'attend pas même l'occasion il s'enfuit avec les trésors de Gondobaud.

« Un grand nombre montent sur la colline, et parlent souvent avec Gondebaud, lui prodiguant les injures et lui disant :
GONDRAN DE BURGONDIE
« Es-tu ce peintre qui, dans le temps du roi Clotaire, barbouillait dans les oratoires les murs et les voûtes ?
Es-tu celui que les habitants des Gaules ont coutume d'appeler du nom de Ballomer ?
Es-tu celui qui, à cause de ses prétentions, a si souvent été tondu et exilé par les rois des Francs ?
Dis-nous au moins, ô le plus misérable des hommes, qui t'a conduit en ces lieux ?
Qui t'a donné l'audace extraordinaire d'approcher des frontières de nos seigneurs et rois ? Si quelqu'un t'a appelé, dis-le à haute voix.
Voilà la mort présente devant tes yeux, voilà la fosse que tu as cherchée long-temps, et dans laquelle tu viens te précipiter.
Dénombre-nous tes satellites, déclare-nous ceux qui t'ont appelé.

Gontran Boson — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Gontran_Boson
Gontran Boson se rend à Constantinople en 582 où il aurait rencontré Gondovald, qui ... Gondovald arrive à M582-5 de rapides progrès.

Précis analytique des travaux de l'Académie des sciences, ...
https://books.google.fr/books?id=l9dIt4ZF6cwC
Académie des sciences, belles-lettres et arts - 1814
pendant l'année. ... vaieut être les motifs; Gondëbalde detneuraà la Cour de Byzance jusqu'en 582. ' ' . n Vers ce tetnps , Gontran Boson passa à Cünstànë tinople sous prétexte d'aller visiter leslieux saints, mais dans l'inténtioti de yalmoucher …

Histoire de France
https://books.google.fr/books?id=P3JfzZD3HBwC
Jules Michelet - 1835 - ‎France
Lorsqu'ils furent entrés , l'évêque dit : « Nous ren- 582-5 dons grâce au Dieu ... as fait incendier l'année passée tous mes états ; toi qui n'as jamais tenu ta foi à ... Ensuite Gontran-Boson s'approcha du roi comme pour lui rappeler quelque ...

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