samedi 3 mai 2014

1109... EN REMONTANT LE TEMPS

01/05/2014,

Cette page concerne l'année 1109 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

LE CID CAMPEADOR S'ILLUSTRE AU MILIEU DE GUERRES FRATRICIDES


ALPHONSE VI
Avant de mourir, Fernando Magno, Ferdinand Ier le Grand partage ses États entre ses 3 fils et ses 2 filles, ouvrant une lutte fratricide, Ferdinand Ier le Grand meurt le 2 novembre 1065.
En 1065 Alphonse VI, le Vaillant (né en 1030, mort à Tolède le 30 juin 1109), roi de Léon, il devient 1er roi de Castille et de Galice en 1073... Deuxième fils de Ferdinand 1er, il n'obtient dans le partage des États de son père que le royaume de Léon, et une partie de l’Estrémadure.
Sanche II le Fort, soutenu par le bras armé de Rodrigo Díaz de Bibar, écrase l'armée d'Alphonse VI de Castille, son frère, qui trouve refuge auprès du roi musulman de Tolède.
En 1065, Sanche II le Fort devient roi de León, et veut dépouiller ses frères et ses sœurs de leur héritage.
En 1065, Garcia II de Castille devient Roi de Galice et Comte de Portugal
Un Royaume de Galice et de Portugal est constitué en 1065 par le comte de Portugal Nuno II Menéndez, qui déclare son indépendance profitant des dissensions provoquées par les guerres entre les fils de Ferdinand Magno.
19 juillet 1068 attaqué par son frère aîné Don Sanche, roi de Castille, il perd la bataille du Pisuerga, puis détrôné le 14 juillet 1070 et, après avoir perdu le combat du Carrion (juillet 1071), il s'enfuit chez les Maures de Tolède,
En 1069 Alphonse VI de Castille épouse Agnès de Poitou, (1052-1078) fille de Guillaume VIII d'Aquitaine.
4 octobre 1072 Don Sanche, ayant voulu s'emparer de Zamora qui appartient à sa sœur Urraca, il est assassiné, sans doute par un traître sur ordre de son frère... Alphonse VI rentre à Léon... se rétabli sur le trône (5 octobre 1072), devient roi de Castille et du León... Son frère cadet, Don. Garcia, roi de Galice, essaie à son tour de le dépouiller il est fait prisonnier et enfermé au château de Luna pour le reste de ses jours... Enfin, les Ricos hommes de Castille acceptent Alphonse VI comme roi, après lui avoir fait jurer devant le Cid Campéador qu'il est innocent de la mort de Don. Sanche... À compter de cette époque, la Galice entre dans le royaume de Castille et du León et le reste, bien que bénéficiant de divers degrés d'autonomie de gouvernement.
En Castille, Alphonse devrait s'appeler Alphonse IV mais comme Roi de León (antérieur) il est et reste Alphonse VI... Il se fiance avec Agathe, fille de Guillaume le Conquérant...(un doute plane sur cette affirmation il pourrait s'agir d'Adélaïde autre fille du Conquérant, le mariage ne semble pas avoir été conclu)... Rodrigo Díaz de Bivar se met au service d'Alphonse VI de Castille, qui le charge de recouvrer pour lui les parias (le tribut) dues par Abbad III, Roi Maure de Séville... En récompense, Alphonse VI de Castille donne à Rodrigo Díaz de Bivar en mariage sa nièce, qu'il épouse le 19 juillet 1074 Chimène ou Jimena ou Xiemna Díaz de las Asturias, fille de Diègo, Comte d'Oviédo, et de Cristina Fernandez des Asturies.
Le 8 mai 1081 Alphonse VI de Castille épouse Constance de Bourgogne (1046/1092), fille de Robert Ier de Bourgogne et d'Hélia de Sémur-en-Brionnais.
Maître de toute la monarchie Castillane, Alphonse s'allie avec l'émir de Séville contre celui de Tolède, fils de son hôte. Tolède, attaquée dès 1078, ouvre ses portes le 25 mai 1085, et Alphonse y établit des chrétiens du nord de l'Espagne et du sud de la France.
REMPARTS D'AVILA
L'invasion des Almoravides fait alors courir à l'Espagne un grand danger, Alphonse s'allie contre les Maures avec Sancho Ramirez, roi d'Aragon, et Raymond Bérenger, comte de Barcelone. Il perd néanmoins, le vendredi 23 octobre 1086, la bataille de Zélaka, à 14 km au nord de Badajoz, sans se laisser décourager, il continue à se fortifier par des alliances pendant que l'Almoravide Yousouf fait la conquête de l'Espagne musulmane...
Il marie sa fille Urraca à Raymond de Bourgogne, sa fille Theresa à Henri de Besançon, qu'il fait comte de Portugal avec Lisbonne et Santarem pour places principales.
En 1088, il est assez fort pour repousser devant la forteresse d'Alid une seconde invasion de Yousouf.
En 1092, le Cid s'empare de Valence qui reste chrétienne jusqu'en 1102. Il ne peut malheureusement éviter une troisième fois la guerre avec Ali et Temim, successeurs de Yousouf ; comme son grand âge ne lui permet pas de prendre part en personne à la campagne, il met à la tête des troupes son fils unique Don Sancho, âgé de 11 ans. La défaite de l'armée Castillane à Uclès (29 mai 1108) et la mort de Don. Sanche, tué dans la retraite, accablent Alphonse VI, qui meurt l'année suivante, laissant pour héritier de son trône Urraca, déjà veuve, et son jeune fils Alphonse Raymondez.
Le 8 mai 1081 Alphonse VI de Castille épouse Constance de Bourgogne (née vers 1046), fille de Robert Ier de Bourgogne et d'Hélia de Sémur-en-Brionnais.
Pour avoir enfreint la paix du roi, Alphonse VI de Castille accuse Rodrigo Díaz de Bivar plus ou moins directement d'avoir participé à l'assassinat de Sanche II le Fort... Il parcourt l'Espagne orientale, offrant ses services aux princes chrétiens ou musulmans.
En 1086 les princes musulmans appellent à leur secours les Almoravides qui franchissent le détroit de Gibraltar et mettent en déroute Alphonse VI à Zallaka. Mais les Almoravides ne réussissent pas à tirer avantage de leurs victoires militaires, comme celles de Consuegra (1097) et de Malagón (1100). Le Cid Campeador, au service d’Alphonse, symbolise cette résistance chrétienne à l’Islam.
Alphonse VI de Castille rapproche aussi l'Espagne de la papauté et décide de remplacer le vieux rite de saint Isidore, le rite mozarabique par le rite romain. D'un autre côté, Alphonse VI de Castille est très ouvert à l'influence arabe. Alphonse VI de Castille protège ses sujets maures et bat monnaie avec des inscriptions en lettres arabes.
En 1092, excédé, Alphonse VI de Castille s'allie avec Sanche Ier Ramirez, Roi d'Aragon, et Bérenger-Raymond II de Barcelone contre Rodrigo Díaz de Bivar, mais l'attaque navale échoue contre Tortosa.
Alphonse VI de Castille épouse en 1093 Berthe de Bourgogne ou de Toscane (1081/1098) fille de Comte palatin Guillaume Ier de Bourgogne et d’Étiennette de Longwy-Metz
Henri de Bourgogne (Borgonha), l'oncle de Raymond Ier de Bourgogne, épouse en 1093 Dona Teresa ou Thérèse de León, fille illégitime d'Alphonse VI de Castille et demi-sœur d'Urraca I de Castille. Parmi leurs nombreux enfants Par cette alliance, Henri devient Comte de Portugal, un fief difficile dans le nord de la Castille où les attaques et les incursions des Maures sont fréquentes. Le comté de Portugal fait partie du royaume de Galice. Le comté est aussi connu sous le nom d'Oporto ou encore de Porto.
ABBAYE DE LEON
En 1094 Rodrigo Díaz de Bivar fait inonder la huerta pour éloigner les troupes en campagne, et reprend le siège de Valence, qui tombe en juin. Il se proclame roi de Valence et continue de mener une politique opportuniste, se souciant peu des accords passés avec Alphonse VI de Castille, ou avec Raymond-Bérenger III de Barcelone.
Fort de ce succès, il se lance dans la reconquête de l’Espagne musulmane (ou Reconquista), divisée depuis l’effondrement du califat de Cordoue en principautés indépendantes (reyes de taifa). Soutenu par les moines de Cluny et le pape Grégoire VII, Alphonse, marié à Constance de Bourgogne, fait appel aux chevaliers Bourguignons. après un siège de quatre années, Tolède est prise.
Le 29 juillet 1109 Alphonse VI de Castille meurt, sa fille Urraca I de Castille de Castille, devient Reine de León, de Galice et de Castille. Alphonse Ier le Batailleur épouse en 1109 Urraca Ide Castille, et devient par contrat, co-souverain de toutes leurs propriétés...
Du fait de la crise dynastique ouverte par la mort d'Alphonse VI (1109), la royauté Castillane a cessé pendant quelques années de tenir le rôle directeur qu'elle a jusque là assumé dans la lutte contre l'Islam. Abandonnés à eux-mêmes, les habitants des villes, récemment fondées ou repeuplées, entre Duero et Tage, ont agi de façon indépendante dans le domaine militaire. A partir de 1133, date de la première campagne d'Alphonse VII en Andalousie, le souverain est redevenu le chef naturel de la guerre contre les Musulmans. Les milices urbaines prennent rang dans son ost à côté de sa troupe personnelle et des contingents nobiliaires. Les villes, cependant, ont continué de monter, en toute autonomie, des opérations pour leur propre compte...
Lors de la disparition d'Alphonse VI, la limite entre le royaume de Castille et l'Espagne musulmane suit grosso modo le cours moyen du Tage. L'espace compris entre ce fleuve et le Duero a été de façon quasi-permanente théâtre de guerre pendant les 4 premières décennies du XIIe siècle. On y distingue 2 régions que sépare la Cordillère Centrale de la Péninsule : la Transierra au sud, l'Estrémadure au nord. Après leur victoire à Ucles (1108), les Musulmans ont passé le Tage et occupé Talavera, où ils ne demeurent pas, et Alcala de Henares, qu'ils conservent jusqu'en 1118. La Transierra est à partir de ce moment-là soumise à des attaques de grande envergure qui partent des bases adverses de Séville, Cordoue et Calatrava. Dans l'intervalle, elle subisse ainsi que l’Estrémadure des harcèlements quasi-permanents.
En 1109, Alphonse Ier le Batailleur reprend le titre arboré par son beau-père, empereur de toute(s) l(es) Espagne(s) (en latin, imperator totius Hispaniae)...
ALPHONSE VI
Pour être reconnus en tant que tels, les rois du Moyen Âge se doivent d’être vus en leur royaume. Certes la personne royale peut se montrer indirectement par des signes et des emblèmes, mais sa fonction qui la situe au centre d’un espace dit « inclus » l’oblige à une itinérance permanente pour marquer et délimiter son territoire. C’est donc lorsque l’édifice bâti n'est plus seul en mesure d’assurer au souverain un rayonnement politique solide qu’il faut diversifier les pratiques de la représentation, dont celle de la déambulation invariablement liée à l’expansion territoriale. Il va de soi qu’une telle attitude n’est possible que du vivant des rois. Mais, dans la mesure où à cette époque les souverains sont très préoccupés du sort de leur destinée après leur mort, qu’ils sont singulièrement entreprenants pour mettre en scène leurs funérailles et pour agencer leur sépulture. C’est dans ce contexte que prend place le besoin de fixité contre celui d’itinérance, comme pour mieux durer pour la postérité à travers les siècles.
Malgré une constante mobilité territoriale, la figure de ce monarque est indéniablement liée au monastère de Sahagún en raison de son enterrement à cet endroit, et parce que c’est dans cette enceinte abbatiale qu’il aime se ressourcer. Les motifs pour ce souverain de se trouver prioritairement loin des rivages du Cea ne manquent pourtant pas. C’est en effet à la fin du XIe siècle que les Chrétiens ont définitivement franchi la cordillère centrale, et qu’Alphonse est entré triomphalement dans Tolède, la vieille capitale Wisigothique enfin recouvrée et dans laquelle il meurt. Cependant, hormis cette spectaculaire expansion territoriale, d’autres changements tout aussi importants se produisirent à cette période, et, sur lesquels il nous faut insister. La culture, l’écriture, le rite liturgique…, toutes ces vieilles pratiques subissent un bouleversement à la charnière des XIe, XIIe siècles, et l’abbaye de Sahagún se trouve au cœur de cette profonde mutation...
FORTIFICATION LE LONG DU DUERO
La vieille abbaye bénédictine, qui est le véritable pivot de la politique d’aggiornamento Alphonsine, a su tirer profit des nombreux séjours prolongés du monarque et de sa cour à l’intérieur de ses murs. Le roi, suivant en cela l’exemple qu’avait donné son père Ferdinand  Ier réside dans les dépendances du monastère de façon pour ainsi dire continue. La raison de cette singulière affection du souverain pour l’institution de Domnos Sanctos nous est fournie par le roi lui-même, à travers le préambule du droit qu’il concède à la ville en 1085 dans lequel il déclare qu’il s’est occupé de l’état des églises de son royaume depuis son accession sur le trône : « super omnes, ecclesiam Sanctorum Facundi et Primitiui, quem antiquitus Dompnis Sanctis uocitant, amaui ». Elle confirme un attachement prolongé pour l’institution qu’Alphonse a déjà affiché en 1080 lorsqu’il a choisi cette enceinte sacrée comme lieu de sépulture pour lui et les siens. Et c’est sans doute ce même « amour » qui explique les généreuses donations royales que le monastère reçoit du roi, lesquelles contribuent à la consolidation de la domination de Domnos Sanctos sur la région pour les siècles à venir... L’attrait qu’exerce la vallée de Sahagún sur Alphonse VI n’est pas un fait nouveau.
Pour justifier le choix du roi, en apparence curieux, de se faire enterrer à Sahagún, et non point à Saint-Isidore comme l’ont fait jusque-là ses prédécesseurs. Dès son accession au trône de León, qui a lieu en 1065, le jeune monarque manifeste un intérêt singulier pour la vallée de la rivière Cea. On l'y trouve déjà au printemps de l’année 1066, et c’est à cet endroit qu’il passe la plupart des hivers de son existence jusqu’à sa mort, survenue en 1109.
À l’occasion de leurs fréquents déplacements, les rois Hispaniques résident peu dans les châteaux, préférant de loin les monastères (plus tard les couvents) pour y naître et mourir. De par sa position centrale dans le royaume par rapport à deux axes majeurs, l’un horizontal, le chemin de Saint-Jacques, l’autre vertical, situé à proximité de ce que l’on entrevoie alors comme étant la ligne de démarcation, si souvent disputée, entre les royaumes de León et de Castille, Sahagún parvient à tirer profit de cette situation géographique relativement favorable pour accueillir la curia royale à de nombreuses reprises...
Le penchant d’Alphonse VI pour cette enclave favorise le développement de la ville, et surtout celui du monastère. En effet, comme par un mouvement d’entraînement, les riches donations royales incitent la noblesse à en faire autant. La profusion de cette généreuse politique aboutit, comme on pouvait s’y attendre, à placer l’abbaye bénédictine à la tête d’un fabuleux réseau de propriétés foncières, de prieurés et de droits de toute nature qui s’étendent depuis la région enclavée de la Liébana, dans les monts Cantabriques, jusqu’aux limites méridionales de la Tierra de Campos... De la même manière, la proximité des liens qui unissent le monarque aux bénédictins de Saint-Facond ne manque pas de rejaillir à son tour sur le prestige politico-culturel de l’institution. En effet, n’oublions pas qu’Alphonse VI porte et revendique haut et fort le titre d’empereur des Espagnes, face aux prétentions de la papauté sur ses territoires. Autrement dit, c’est vers la cour du roi, qui se trouve à Sahagún plus souvent qu’ailleurs, que se tournent les yeux, et parfois les pas, des rois et des comtes péninsulaires qui reconnaissent la primauté politique et honorifique du cadet de Ferdinand Ier.
À quoi ressemble la cour itinérante d’Alphonse VI à Sahagún ?
Est-il possible d’en percer l’intimité ?
Malgré les descriptions édifiantes que les Chroniques anonymes dressent de la vie courante dans la cité, il est peu probable que la cour d’Alphonse VI ait ressemblé à celle, très érudite et raffinée, d’Alphonse X. Dans l’un des principaux textes qui sont rédigés par ce dernier monarque, celui de la Segunda Partida...
Dans le premier cercle se trouvent les membres de la famille royale les plus proches du monarque ; viennent ensuite les magnates, à la fois clercs et laïcs qui détiennent les principales charges du royaume, les hommes de confiance du roi responsables des tâches administratives comme les notaires, puis, enfin, le reste des domestiques qui font partie de la suite royale et du service palatin. Outre le grand aumônier, un bouffon, un médecin, un jongleur, un fauconnier, un maître-chien et une quinzaine de domestiques dont la tâche consiste à servir les autres membres de la curia regis... Ce premier groupe représente environ une quarantaine d’individus, auxquels il faut ajouter les 120 soldats de l’escorte militaire.
SAHAGUN
Au nombre des membres qui apparaissent régulièrement dans les actes de l’itinérante curia regis, terme apparu pour la première fois à ce moment en remplacement de palatium regis, nous avons relevé la présence des parents du roi.
L’assiduité des épouses successives d’Alphonse Ier : Agnès, Constance, Berthe, Isabelle et Béatrice est relativement discrète comparée à celle des sœurs du monarque : Urraca et Elvire.
En dehors de la famille du roi, l’armiger et le maiordomus regis étaient les deux officiers clés de la cour. Le premier commande la troupe militaire permanente, quant au second, il est chargé de la collecte des impôts. Au nombre de ceux qui accompagnent le roi lors de ses pérégrinations, on trouve en bonne place les hauts prélats : évêques et archevêques, dont l’un d’eux était le chancelier, (responsable du service des écritures).
Pour Alphonse VI, c’est donc la tension permanente entre l’impératif symbolique de la mobilité d’une part, et l’exercice de la puissance royale dans des lieux précis d’autre part.
Le Cid Campéador :
Rodrigue Diaz (le Cid) est né à Vivar (une dizaine de kilomètres au Nord de Burgos) en 1026, il est mort en 1099. Il est le plus brillant des chefs militaires de la Castille pendant la seconde partie du XIe siècle. Commençant sa carrière au service du roi Sanche II de Castille, quand celui-ci est assassiné il sert le nouveau roi Alphonse VI mais avec méfiance car il le soupçonne d'avoir trempé dans l'assassinat de Sanche II. Il épouse une cousine du roi, Chimène, fille du comte d'Oviedo...
Finalement Alphonse VI le bannit du royaume de Castille en 1081 et Rodrigue passe au service du roi Maure de Saragosse qui combat les royaumes Chrétiens qui l'entourent, Rodrigue remporte des victoire sur les armées de ceux-ci...
Rodrigue finit par se réconcilier avec Alphonse et participe alors à la lutte contre les Musulmans. Il s'empare de Valence en 1094 où il se constitue une véritable principauté. Il y meurt en 1099, sa femme Chimène organise alors la résistance de la ville qui est assiégée par les Musulmans, quand celle-ci tombe, Chimène se réfugie en Castille. Ils sont inhumés au Monastère San Pedro de la Cardena, à une dizaine de kilomètres à l'Est de Burgos. En 1921, leurs restes ont été transportés dans la Cathédrale de Burgos...
RODRIGUE DIAZ DE BIVAR
Un récit assez complet de la carrière de Alphons VI, en particulier les épisodes impliquant le Cid, est dans « Ramón Menéndez Pidal », Le Cid et son Espagne (trad. 1934).
William M. Watt, Une histoire de l'Espagne islamique (1967), est recommandé pour les documents d'information générale.
En Castille pendant la première moitié du XIIe siècle : « Les combattants des villes d'entre Duero et Tage »
par Jean Gautier Dalché - Université de Nice
La vie de Rodrigue (le Cid Campeador) a suscité des œuvres littéraires valorisant le rôle de la Castille médiévale, le premier poème racontant ses exploits est de la fin du XIIe siècle.
En France, l'auteur du XVIIe siècle, Corneille, a raconté sa vie dans une pièce de théâtre intitulée Le Cid.

Alphonse VI et sa cour à Sahagún

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  • 6  Patrick HENRIET, « Un bouleversement culturel. Rôle et sens de la présence cléricale française dan (...)

7  Sur ce sujet, nous renvoyons aux résultats du colloque organisé par Thomas Deswarte qui s’est tenu (...) Alphonse VI le Vaillant de Castille - Geneanet

gw.geneanet.org/zardoz?lang=fr;p=alphonse;n=de+castille
Alphonse VI le Vaillant - Arbre généalogique Louis BRUN. ... Né en juin 1039; Décédé le 30 juin 1109 - Tolède,Castille-La Manche,Espagne , à l'âge de 70 ans ...

Alphonse VI de Castille - Histoire de l'Europe

www.histoireeurope.fr/RechercheLocution.php?...Alphonse+VI...Castille
Événements historiques concernant -Alphonse VI de Castille- extrait d'une base ... 30 événements affichés, le premier en 1032 - le dernier en 1120 ... Alfonso ou Alphonse VI de Castille (1039-1er ou le 29 juillet 1109), Roi de Castille, .... les troupes en campagne, et reprend le siège de Valence, qui tombe en juin 1094.

Sahagún (Castille-et-León) - cyclopaedia.net

fr.cyclopaedia.net/wiki/Sahagún_(Castille-et-León)
Itinérance de la cour et attaches sédentaires sous Alphonse VI et ... Qui plus est, et alors ... VI de León et Castille (1065/1073-1109), comme le démontre la décision prise en 1080, . .... SAHAGUN>>>>EL BURGO RANERO Jeudi 30 juin 2011.


1 commentaire:

  1. On peut admirer à la cathédrale de Burgos, le magnifique mausolée en albâtre (si je m'en souviens bien) du Cid (Don Rodrigue) et de Chimène. L'Espagne comme la France a vécu des turbulences pour arriver à construire le pays que nous connaissons aujourd'hui ! Malheureusement, les héritages sont toujours des sujets de conflits et de convoitises ! Merci pour cette belle page d'histoire.

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