mardi 6 mai 2014

1105... EN REMONTANT LE TEMPS

Cette page concerne l'année 1105 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

LA DAME BLANCHE ET LE SAINT CIERGE...
NOTRE DAME DES ARDENTS

V
ers la fin du XIe siècle, sous la connétablie de Roger en 1105, une collégiale est installée sur le site du château : la collégiale Saint Sauveur... 144 malades souffrent d'un mal qui ravage Arras et tout l'Artois, le « Mal des Ardents » et sont recueillis dans la cathédrale d'Arras. La maladie des Ardents fait à Arras de terribles ravages, pas une famille n'est à l'abri de ses atteintes. Aussi, de toute part, les Arrageois lèvent les yeux au ciel et implorent le secours de la Vierge Marie. La cathédrale et son vaste cloître sont encombrés de cette multitude que la mort vient frapper jusque dans ce saint lieu, et les prêtres, continuellement occupés à les secourir, ne peuvent plus suffire à tant de peines.
Dans la nuit du mercredi 24 au jeudi 25 mai de l'année 1105, Itier deTirlemont est visité d'une apparition merveilleuse : une femme toute vêtue de blanc lui apparaît en songe et l’invite à se rendre à Arras, auprès du premier évêque Lambert, d’entrer en prière, et de faire confiance à la Dame qui lui confiera un cierge, dans la nuit de la vigile de Pentecôte. L’eau purifiée par quelques gouttes de cire de ce cierge guérira les malades. La Belle Dame demande à Itier d’associer un autre ménestrel, Pierre Norman du comté de Saint Pol. Or une haine mortelle sépare les deux hommes.... Au cours d'un tournois alors que la jalousie et la haine se sont un jour glissées entre eux, Norman a tué le frère d'Itier ! Une inimitié profonde s'est donc établie entre ces deux ménestrels et fait craindre une nouvelle effusion de sang, s'ils se retrouvent ensemble... La Belle Dame apparaît aussi à Norman et lui demande la même chose qu’à Itier. Le 28 mai 1105, retrouvant les deux hommes dans l’église d’Arras, où se sont réfugiés 144 malades, l’évêque les incite à se réconcilier et à se dépouiller de la haine qui parasite leur cœur... Ils obéissent aussitôt et, s'étant réconciliés, passent en prières la nuit du 27 au 28 mai, en compagnie de l'évêque. Lambert de Guînes, au matin, la Sainte Vierge leur apparaît de nouveau et, leur ayant donné un cierge, leur enjoint d'en distiller quelques gouttes dans une eau qu'ils feront boire ensuite aux malades : quand cet ordre est exécuté, tous les hospitalisés de la Sainte-Sion se trouvent guéris, à l'exception d'un seul qui meurt pour avoir manqué de foi...
En 1105 en effet, la peste brûlante sème la terreur parmi les populations d’Europe. Les malades souffrent d’atroces douleurs et leurs membres ont un aspect carbonisé... On y voit là le feu de l’enfer... La chapelle Notre-Dame des Ardents est construite par la suite pour recevoir le reliquaire en argent niellé de la Sainte Chandelle, don de la comtesse Mathilde d'Artois. Celui-ci est maintenant au Musée, parmi les « trésors de la Cathédrale ». A l’intérieur de la cathédrale, 4 des douze vitraux illustrant le passé d’Arras sont placés à l’endroit même où les deux ménestrels ont reçu un cierge miraculeux des mains de la Vierge.
Ce feu sacré a déferlé en Europe  à partir du Xe siècle, semant la terreur parmi les populations, connu également sous le nom « d'Ignis sacer », la peste de feu, le feu infernal, le feu de Saint Antoine, le mal des ardents (arder: brûler).
Né à Valenciennes, en 1886, A. Mabille de Poncheville est un poète, un essayiste, un critique, un historien et un romancier... Il écrit, entre autres, une « Histoire d'Artois » faisant partie de la collection « Les vieilles provinces de France » et publiée en 1935 par les éditions Boivin et Cie (Paris)...
« ...Partout au Moyen-Âge, on le sait, mais surtout dans la ville où Jean Bodel et Adam de la Halle vont se manifester, les circonstances notables de la ville sont embellies par le concours des trouvères et des ménétriers, leurs frères plus modestes. Ceux-ci, aux festins des riches, à tous les banquets et à toutes les noces, chantent, en s'accompagnant sur leur rebec, les antiques histoires de notre mythologie nationale, Charlemagne et ses 12 pairs, les 4 fils Aymon qui osèrent lui résister, et comment meurt Roland à Roncevaux »...
[... Les successeurs des deux ménétriers disent une vieille chanson du XIIIe siècle, de celles souvent accompagnées sur leurs violes : « Mais droict à l'heure de myenuict, Celle qui sur les anges luict  Se est apparue sans séjour   En sa main le chierge maiour   Que paravant leur eut promis.   Ce digne chierge fut espris   De vraie lumière éternelle... »]. En vérité, ceux-ci ne méritent-ils pas aussi d'être nommés « les jongleurs de Notre-Dame » ?
Le responsable de ce mal, l'ergot du seigle, est un petit champignon parasite des graminées, le grain parasité est hypertrophié et recourbé en ergot, d'où son nom, sous forme de minces bâtonnets de 2 à 3 centimètres de long accolés à la tige de l'épi. Il peut se trouver mêlé au grain et moulu avec lui. Les paysans ne se méfient pas de ce seigle parasité, il s'agit pour eux d'une variété nommée le seigle cornu... Cet ergot contient de nombreux alcaloïdes dont les effets toxiques vont expliquer les diverses formes de la maladie... Certains malades verront leurs membres se gangrener (circulation du sang bloquée), devenir noirs et secs, comme brûlés par le feu, d'autres souffrent de crises de contractures impossibles à contrôler, les membres révulsés, ils crient, rongés par le feu intérieur... Le malade succombe dans les premiers jours à une intoxication majeure, par contre, la guérison peut être très rapide s'il cesse de manger du pain infecté... Le Feu-Saint-Antoine, le Feu Sacré, le Mal des Ardents :  noms divers donnés à des épidémies dues à l'ingestion, le plus souvent en temps de disette, de farines contaminées par l'ergot du seigle.
La légende du Saint-Cierge commence en 1105, alors que le feu de Saint Antoine, également appelé « le mal des ardents », ravage la population d’Arras. Cette terrible épidémie provient d’un empoisonnement du pain et se caractérise par des vomissements, diarrhées, hallucinations pouvant aller jusqu’à la mort. Afin de contrer ce mal, la population implore et prie la Vierge Marie... C'est un toxique responsable au cours des temps de nombreuses épidémies. 
Le « mal des ardents » a sévi à plusieurs reprises sous forme épidémique dans certaines provinces de France, en Allemagne, en Espagne et en Sicile, du Xe au XIIe siècle. La dernière en France a eu lieu voici une trentaine d'années, à Pont Saint Esprit dans le Gard, en plein XXe siècle. 
Maux de ventre, convulsions, frissons suivis de chaleurs, délire, prostration, douleurs violentes à la tête et aux reins, indurations et abcès des glandes axillaires et inguinales, gangrène des extrémités brûlures internes, se succèdent tandis que se produit une élévation ou, au contraire, une baisse de tension artérielle...... Il n'existe pas d'antidote...
L'ordre religieux des Antonins s'est fait une spécialité de soigner les malades qui en sont atteints.
RELIQUAIRE
Le cierge est d'abord placé sur l'autel de Saint Séverin, sous la garde des deux ménétriers qui l'ont reçu du ciel, et pour perpétuer le souvenir de cet événement, une confrérie se forme aussitôt, sous le titre de confrérie de Notre-Dame-des-Ardents, elle est approuvée par les bulles du pape Gélase, en 1119, et de Robert en 1120. Là, se font inscrire papes, cardinaux, archevêques, évêques , abbés, rois de France et d'Angleterre, comtes et comtesses d'Artois, ducs et duchesses de Bourgogne, princes, seigneurs, chevaliers, et une foule de citoyens nobles et bourgeois, riches et pauvres. Le reliquaire de la Sainte-Chandelle, également connu sous le nom du « Joyel », renferme les restes du Saint-Cierge donné par la Vierge à la population d’Arras au XIIe siècle.
Cette confrérie qui subsiste encore de nos jours, a perdu son éclat primitif ; elle garde en souvenir un cartulaire manuscrit bien ancien et presque indéchiffrable, qui contient les noms d'un grand nombre de confrères depuis plusieurs siècles. Afin de se remémorer le miracle du Saint-Cierge, une grande procession a lieu chaque année, au cours de laquelle un cierge est rallumé.
On ne tarde pas à appeler le cierge miraculeux de Sainte Chandelle ou « Joyel ». Quelques gouttes de sa cire, répandues dans l'eau, donnent à celle-ci des vertus curatives merveilleuses qui arrêtent l'épidémie du « mal des ardents » Au XIIIe siècle, afin de protéger et de conserver les restes du Saint-Cierge, la confrérie des jongleurs de Notre-Dame-des-Ardents commande un reliquaire... Celui-ci évoque la forme de l’objet qu’il contient, en l’occurrence ici un cierge. La custode est composée du bas vers le haut : d’un socle, d’une première frise représentant des animaux fantastiques, de petites baies permettant d’apercevoir le Saint-Cierge et d’une seconde frise composée d’animaux fantastiques et de végétaux. Vient ensuite la représentation de la Vierge, de l’évêque Lambert de Guînes et des deux ménestrels. Des frises d’argent niellé et d’argent sculpté s’embrassent pour se terminer par le bouton et le nœud.
« Cependant, dit la tradition, la Sainte Chandelle, loin de se consumer et de diminuer de volume par l'usage si fréquent que l'on en fait pour bénir l'eau destinée aux malades, semble, au contraire, comme autrefois l'huile dans les vaisseaux d’Élisée, s'accroître en volume, et de toutes les gouttes versées dans l'eau, ou de celles que l'on a fait tomber à dessein, ont été formés plusieurs cierges dont les villes voisines ont été dotées.
D'ailleurs, d'anciens auteurs prétendent que parfois l'eau sur laquelle sont répandues des gouttes de cette cire se coagule aussi toute entière et, qu'ajoutée à d'autre cire étrangère, elle forme de belles chandelles qui, elles aussi, jouissent souvent des mêmes propriétés que celle d'Arras.
« C'est ainsi que vers 1115, l'évêque Lambert, ancien chantre de Saint-Pierre à Lille, envoie à cette église un des précieux joyaux qui donne bientôt naissance à une Confrérie qui prend un grand développement.
La Sainte Chandelle est ensuite déposée dans l'église Saint-Aubert pendant deux ans, de là on la transfère dans la chapelle de l'hôpital Saint-Nicolas.
En l'an 1215 on construit sur une petite place une célèbre pyramide, par ordre, soins, libéralité, et munificence des comtes d'Artois.
Presqu'en même temps, cette faveur est accordée aux églises de Desvres, de Ruisseauville, de Blandecque, de Fleurbaix et de Bruges. Un siècle plus tard, en 1226, un avènement extraordinaire donne naissance au « Cierge des Petits Ardents d'Arras ». En 1285, un autre est accordé au monastère de Groningue à Courtray, à la prière de Béatrix, duchesse de Brabant.
LA CHAPELLE DU SAINT CIERGE
A la suite du miracle, une confrérie des jongleurs de Notre-Dame des Ardents s'organise à Arras et des gouttes de la chandelle miraculeuse sont distribuées et conservées dans des « custodes » (reliquaires en argent, en forme de cierge), véritables « joyaux » ; c' est pourquoi Notre-Dame des Ardents est aussi surnommée Notre-Dame du Joyel. Le Ternois possède plusieurs de ces custodes, à Saint-Pol, à Moncheaux, Œuf, Oblingem, Aire, Pecquencourt, l'Hôtel-de-Ville et le monastère de Sainte-Catherine de Douai, Zeninghem, Fauquembergue, Thienne, Wambercourt, Melun, Sangin, etc., etc., obtiennent plus tard, et successivement, le bonheur d'en posséder, et partout se forment de pieuses associations, partout s’élèvent de riches oratoires qui deviennent célèbres par les nombreux pèlerinages auxquels ils donnent lieu, et aussi, s'il faut en croire les chroniques, par les miracles qui s'y opèrent ».
C'est dans cette pyramide si belle, chef-d'œuvre d'architecture gothique, et qui, jusqu'à sa démolition en 1791, a toujours fait l'admiration des étrangers, qu'a été déposé le cierge merveilleux.
En 1130, Saint Bernard est venu exprès à Arras pour voir le Saint Cierge, une croix de fer érigée par les religieux de l'abbaye où il est logé, en mémoire de la joie et satisfaction qu'il a ressenties à l'aspect de ce flambeau céleste, se voit près du mur qui renferme le terrain de l'abbaye de Saint-Waast.
Vers l'an 1320, la comtesse de Bourgogne et d'Artois Mahaut, fait présent d'une riche châsse en argent émaillé, dans laquelle est renfermée la Sainte Chandelle, et, en 1420, Jean Sasquépée fait couvrir cette châsse d'une riche custode de cuivre chargée de sculptures. Le même Sasquépée, mayeur d'Arras, conseiller des ducs de Bourgogne et seigneur de Beaudimont, fait ajouter, en 1422, à cette pyramide, une belle chapelle gothique dans laquelle il fonde une messe quotidienne à perpétuité. Ce monument est remplacé à cause de sa vétusté par un autre tout-à-fait semblable, en 1447...
Cette chapelle, ruinée par une bombe pendant le siège d'Arras, en 1640, est rebâtie en 1656...
Arras (Robespierre en est issu) est une des villes de France qui ont le plus souffert de la révolution de 1793 le torrent dévastateur qui passe sur notre patrie, impose principalement sur elle son cachet destructeur... Elle voit s'écrouler ses plus beaux monuments, elle perd toutes ses églises, une seule exceptée, et la moins belle peut-être... Sa cathédrale avec ses immenses richesses en objets d'art et sculptures est renversée, les monuments même qui par leur magnificence et l'antiquité de leur origine, semblent être doublement intéressants, ne sont pas respectés. La chapelle de la Sainte Chandelle d'Arras, érigée au XIIe siècle, afin de conserver le cierge miraculeux que la « Vierge avait apporté aux Atrébates (tribu Gauloise d'Artois) pour les guérir d'une contagion qui faisait au milieu d'eux un grand nombre de victimes.
En 1789, les révolutionnaires souhaitent fondre le reliquaire mais celui-ci est caché puis retrouvé dans un puits par les révolutionnaires. Un Arrageois le sauve de nouveau en le cachant dans une fausse porte...

L'église Notre Dame des Ardents est reconstruite sur le site de l'ancien Arsenal et achevée en 1876. l’architecte en est Clovis Normand... Mgr Lequette (évêque d'Arras de 1866 à 1882) souhaite un lieu digne de recevoir de façon définitive le reliquaire de la Sainte Chandelle...
Depuis la veille du saint-sacrement jusqu'au dimanche suivant, la ville d'Arras célèbre une fête consacrée au souvenir de cet événement, le conseil et la cour d'Artois, les établissements et bureaux publics prennent vacance, chaque jour on transporte en procession la Sainte Chandelle. On la porte en pompe à la cathédrale, et un vieux tableau peint sur bois nous montre encore l'ordonnance de cette solennité. Pendant ces fêtes, la Sainte Chandelle est allumée deux heures...
Cette histoire de la Sainte Chandelle qui est gravée dans l'église Notre-Dame, près de l'autel où la Vierge l'a remise en présence de l'évêque Lambert de Guînes, a été publiée dès l'an 1153, par Aluise, évêque d'Arras, Asson, autre évêque, en fait une nouvelle rédaction en 1341. En 1349, le pape Clément V la fait enregistrer par les notaires du Saint Siège. Ainsi que Gazet, curé de la Madeleine, à Arras, vers la fin du XVIIe siècle Tous les chroniqueurs, tous les auteurs contemporains en font mention. Enfin, les souverains pontifes Innocent VIII, Clément VIII, Paul V, et plus tard Innocent X, accordent de nombreuses indulgences aux « confrères des Ardents » et aux fidèles qui vont visiter la Sainte Relique. Plusieurs de ces bulles ont été conservées dans de vieux manuscrits.
La statue de Notre Dame des Ardents qui surplombe la Ville de Saint Pol sur Ternoise n'est érigée qu’au XXe siècle, le 17 novembre 1963. Son auteur est le sculpteur De Coëtlogon... Au bas de l’autel, une pierre du XVIIe siècle provient de l’ancienne église paroissiale située place Lebel.
Saint-Pol a toujours gardé le souvenir de ce fait, de cet insigne honneur fait à l'un de ses enfants. Autour de 1900, dit-on, une neuvaine très suivie se célèbre chaque année.  Cette attention délicate, maternelle de Marie pour un enfant de Saint-Pol mérite de frapper tous les regards. C'est ainsi que naît, vers la fin des années 50, l'idée d'ériger une statue à l'emplacement de la chapelle de l'ancien château de Sant-Pol, sur la motte du Mont...
NOTRE DAME DES ARDENTS
En 1959, le conseil paroissial donne son accord à cette édification et, en 1960, une souscription est lancée. Le chantier est ouvert au cours de l'hiver 1961/1962 et la pièce d'art, haute de cinq mètres et posée sur un socle en béton de 9 mètres, peut être le témoin de la délicate attention de Notre-Dame et aussi de la confiance filiale et sincère du peuple Saintpolitain, envers sa Mère au ciel. Ce fruit de nombreux petits sacrifices accumulés pendant plusieurs années est l’œuvre de l'artiste Jacques de Coëtlogon. On peut citer aussi le nom de l'Abbé Pentel, artiste dessinateur, dont les conseils ont été précieux pour la réalisation d'un tel travail.
C'est sous le signe de Notre-Dame des Ardents que sera placée la grande solennité du 15 août 1963 revêtant une ampleur exceptionnelle et attirant à Sant-Pol de nombreux visiteurs. Voilà ce qu'annonçait notre journal. Continuons... « Cette manifestation religieuse débutera à 20 h 30 par une procession aux flambeaux qui parcourra le quartier de la place du Général-Leclerc et de la rue d'Arras. Puis se déroulera, sur la place de l'église, brillamment illuminée et magnifiquement décorée, un grandiose « Son et Lumière » dont les acteurs évolueront sur un vaste podium disposé sur le parvis même de l'église. Une troupe féminine de Saint-Omer interprétera un grand jeu scénique et chorégraphique intitulé « De la Pentecôte à Vatican II ». Ce jeu met en relief la présence de la Reine des Apôtres dans cette nouvelle Pentecôte qu'est le concile œcuménique Vatican II, il tend à contribuer à faire entendre le message adressé au monde par les pères du Concile, message de paix et d'amour destiné à tous les hommes...
La bénédiction de la statue de Notre-Dame des Ardents qui, des hauteurs du Mont, domine toute la ville, donne lieu, le dimanche 17 novembre 1963, à une cérémonie d'une grande simplicité mais émouvante. Une courte procession est organisée de l'église au piédestal de la statue où la cérémonie ne prend que quelques minutes à cause du temps. Auparavant, la grand-messe de 11 h 30 a attiré, pour la circonstance, une foule très nombreuse dont une partie doit prendre place dans les tribunes. L'office est chanté par M. l'abbé Pentel, architecte de la Commission diocésaine d'art sacré. Après l'évangile, les fidèles entendent le sermon de M. le vicaire général Wecxsteen, archidiacre de Saint-Pol, qui met en lumière la signification profonde de l'érection de la statue. Dans le chœur, on note la présence du Révérend Père. Dom Alexis, en résidence à l'Abbaye de Belval, M. le chanoine Mesmacre, archiprêtre de Saint-Pol, M. le chanoine Bridoux, M. l'abbé Bellangez, supérieur de Saint-Louis, M. l'abbé Leleu, vicaire de la paroisse...
LA VIERGE MARIE L’ÉVÊQUE ET LES MÉNESTRELS
Le monument est en pierre de Baincthun, et a été sculpté, au bas du socle sur lequel repose la statue a été édifié un petit autel dont les colonnes à chapiteaux qui en soutiennent la pierre, de même que la croix qui le surmonte, rappelleront les anciennes églises et chapelles de la ville. La croix, qui a été retrouvée à Saint-Pol même, date de 1471. L'une des pierres apportées là provient de la chapelle du Saint-Esprit, on y relève la date de 1610. Une autre (1676) a appartenu à l'ancienne église paroissiale, c'est-à-dire la chapelle des Carmes.
Le Miracle des Ardents - Saint Pol sur Ternoise
huclb.free.fr/ardents.html
Cette statue de Notre Dame des Ardents, située sur le côté du site du ... Au temps où Lambert était évêque d'Arras, vers l' an 1105, les habitants de cette ville et ...
    www.patrimoine-histoire.fr/.../Arras/Arras-Notre-Dame-des-Ardents.htm
    Notre-Dame des Ardents a été achevée en 1876. Elle est en style ... En 1105, 144 malades souffrent du Mal des Ardents dans la cathédrale d'Arras.

21 mai - France. Arras, Notre Dame des Ardents (1105 ...

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21 mai - France. Arras, Notre Dame des Ardents (1105) - Notre Dame de Vladimir. 21 mai 2012, 00:08. L'icône de Vladimir protège la Russie. Trésor de la ...
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Le Miracle des Ardents - Saint Pol sur Ternoise

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Cette statue de Notre Dame des Ardents, située sur le côté du site du ... Au temps où Lambert était évêque d'Arras, vers l' an 1105, les habitants de cette ville et ...

Le Magasin universel

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1839
La maladie des Ardents (1) faisait à Arras de terribles ravages ; pas une famille ... Le 21 mai 1105, Itier vit en songe une femme d'éclatante beauté, qui lui ... de Notre-Dame-des- Ardents ; elle fut approuvée par les bulles du pape Gélase, ...






3 commentaires:

  1. Ma chère Chantal, je lis avec plaisir les nombreux et très intéressants approfondissements que vous avez soigneusement rassemblés sur cette apparition de Notre Dame des Ardents évoquée aussi par Mireille..

    Amitiés

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  2. Bonjour Lisa, en effet les hasard de l'histoire m' a fait croiser le récit du notre amie, et j'ai pensé que cela serait complémentaire.

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  3. et voilà encore une sottise "m'ont fait croiser"

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