jeudi 8 mai 2014

1104... EN REMONTANT LE TEMPS

07/05/2014
Cette page concerne l'année 1104 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

L'ESSOR FORMIDABLE DE VENISE GRÂCE A SON ARSENAL.
VENISE

L’Arsenal de Venise se trouve en plein quartier du Castello dont il occupe une grande partie. Aussi connu sous le nom de arsenal de la République Sérénissime, ce chantier naval joue un rôle déterminant dans la construction de l’empire marin Vénitien et sa domination sur le commerce en méditerranée.
L'Arsenal est aujourd'hui encore, en partie, une zone militaire à l'accès restreint... Les ouvriers de l'Arsenal ont constitué le corps de l'Arsenal, le plus apprécié, surtout sous la République, à tel point qu'on lui accorde des privilèges spéciaux, tels que de monter la garde au Palais Ducal et de ramer sur le Bucintoro à l'occasion de la fête annuelle pour le mariage de la mer. Ces inscrits se prêtent aussi à l'extinction des incendies et sont à l'origine du Corps des pompiers...
Il connaît une incroyable expansion au XIVe siècle grâce à l’invention du système « Incanto des galées du marché » « système des carats » ( enchères), l’ancêtre de la société par action, et l’établissement de la « Bourse du Rialto ». La création de ce système d’échange de parts de navires a contribué à faire affluer les capitaux nécessaires à la construction de nouveaux navires, en particulier des galères de transport de marchandises. Pour faire face à la demande, les autorités de la ville ont entrepris en 1325 de lancer les travaux d’agrandissement de l’arsenal qui devaient lui permettre de quadrupler sa superficie. Il connaîtra une nouvelle expansion un siècle plus tard. C’est au XIVe siècle que l’Arsenal prend son essor avec un quadruplement de sa surface avant de connaître un nouvel agrandissement un siècle plus tard.
L’Arsenal a été pendant des siècles le cœur de la puissance militaire et économique. A l’époque où Venise s’appelait encore « la Dominante », l’arsenal est une grande entreprise industrielle. On trouve également, l’entrée côté canal bordée de deux tours du XVIe siècle, servant à protéger l’entrée de l’arsenal. C’est par cet accès que l'on peut passer en vaporetto pour traverser la zone. Site aujourd’hui occupé par la marine nationale, et ouvert au public uniquement lors des biennales.
ENTRÉE DE L'ARSENAL
Dès le milieu du XIVe siècle, seuls les navires armés par la commune, galères marchandes ou unités de combat, sont construits à l'intérieur de son enceinte. C'est une entreprise gérée par l'État, dont les 6 administrateurs sont nommés par le gouvernement parmi les nobles du Grand Conseil, et, assistés dans leur tache par une vingtaine de comptables, greffiers et caissiers.
Le recrutement de l'abondante main-d'œuvre qualifiée n'est pas laissé au hasard et l'organisation interne est strictement hiérarchisée.
L'amiral, directeur technique de l'entreprise, est nommé sur concours parmi les maîtres artisans les plus réputés.
Les employés (arsenalotti) sont les meilleurs ouvriers de la lagune, tous hommes libres et salariés. Ils sont formés sur place dans une école, et passent régulièrement des épreuves de qualification, tout comme les apprentis.
A la fin du Moyen Age, ils sont 866 à être inscrits sur les listes d'embauchés, encadrés par une trentaine de responsables techniques.
Les contremaîtres répartissent le travail quotidien des hommes de métier selon leur spécialité, et contrôlent leur présence sur le chantier.
Certaines familles d'ouvriers sont logées à proximité, dans des logements modestes donnant sur des ruelles aux noms évocateurs : rues de la Poix, des Voiles, des Ancres, au sein des paroisses de San Biagio et San Martino. Quand la cloche sonne au lever du soleil, tout le quartier s'anime.
L'Arsenal est d'abord une active manufacture d'armes, avec ses 12 Forges et ses 3 fonderies. Toutes les pièces d'artillerie sont testées avant utilisation. Le regroupement dans un lieu clos et surveillé autorise le perfectionnement des innovations techniques. C'est aussi un vaste chantier naval équipé d'immenses cales couvertes où l'on peut construire simultanément une cinquantaine de galères. Là se pressent les talentueux charpentiers de marine, aristocratie ouvrière jalouse de ses privilèges, côtoyant les fabricants de rames et les scieurs de long, mais aussi des cordiers expérimentés (bénéficiant de 7 ans d'apprentissage), qui tordent le chanvre mieux que personne. Tout ce monde bénéficie d'un extraordinaire savoir-faire.
En 1574, Henri III, émerveillé, assiste au montage d'un navire en une seule journée... Une grande part de l'activité est également consacrée à l'entretien de la flotte : la réparation et le calfatage des coques emploient des dizaines d'ouvriers spécialisés triés sur le volet et travaillant à tour de rôle.
PORTE TERRESTRE DE L'ARSENAL
Autre trait typique du quartier : la foule des manœuvres, portefaix et débardeurs cherchant à bavarder avec les femmes regroupées dans les ateliers de tissage des toiles à voile en chanvre. La fourniture de cette matière première recherchée est d'ailleurs sous le contrôle direct des représentants de l'État, et les sacs sont remisés dans la Maison du chanvre, gardée jour et nuit.
L'Arsenal et ses abords immédiats font en effet l'objet d'une étroite surveillance : il faut éviter par tous les moyens le gaspillage, et, le vol dans un établissement qui dévore jusqu'à 7% du budget de Venise au début du XVIe siècle.
Pour s attacher cette précieuse main-d'œuvre, le gouvernement accorde des avantages substantiels aux arsenalotti. Un salaire fixe versé chaque samedi, une distribution quotidienne et gratuite de vin de qualité, le droit d'emporter les chutes de bois d'œuvre et la participation à une société de secours mutuel sont des facteurs très motivants. En retour, le prestige et la loyauté des ouvriers sont tels qu'ils constituent une milice d'État chargée de la garde du Trésor public et de la protection du palais des Doges - ils sont les seuls à pouvoir porter les armes distribuées à l'occasion par les « proviseurs » de l'Arsenal.
L'Arsenal est bien au cœur de la vie de la République : le jour de l'élection du doge, c'est l'amiral qui brandit l'étendard de la Sérénissime et qui choisit l'équipage du Bucentaure, la magnifique galère ducale, parmi les ouvriers méritants...
L’arsenal de Venise a été fondé en 1104, en raison de la nécessité pour la République, longtemps impliquée dans des conflits avec les puissances voisines, de posséder un entrepôt naval et un dépôt d’armes et de munitions...on dit que cette même année le chantier naval construit une galère par jour. C'est à la fois un port fortifié en même temps qu'un énorme chantier naval, au sein de l'Arsenal se trouvent les « Darsene », les darses... l'Arsenal de Venise a tellement impressionné les autres pays par son organisation et sa taille, que pas moins de 14 pays ont adopté le mot Arsenal dans leur propre langue.
LES LIONS DE L’ENTRÉE
Le doge Ordelafo Falier a-t-il réellement fondé l’Arsenal de Venise en 1104 ? En vérité, nul ne le sait. Cette date a été avancée par l’ingénieur Casoni, auteur en 1829 du « Guide de l’Arsenal de Venise », mais il n’en donne pas la moindre preuve. L’hypothèse de Casoni est cependant plausible
L'origine du terme « arsenal » proviendrait de l'arabe « Dar-al sina » qui signifie « atelier ». Un chantier naval existe sur ce site depuis le VIIIe siècle alors que Venise est un fournisseur de l'Empire Byzantin. L'arsenal actuel est l'un de ceux qui à cette époque réparent et entretiennent les vaisseaux civils et militaires de la flotte Vénitienne
Dès 840 l’État Vénitien a obtenu de l‘Empire Gréco-Romain de Byzance la reconnaissance de son unité politique et ducale. Venise n’a cessé, par conflit ou par alliance de consolider sa puissance, soutenue en temps de paix comme en temps de guerre par sa flotte militaire permanente, la flotte du Golfe (la Squadra del Golfo).
Elle a obtenu des deux Empires des privilèges maritimes et commerciaux considérables en Orient, et entretient aussi une flotte commerciale que ses ambitieux marchands utilisent notamment pour le commerce des épices, dont Venise a le monopole. S’impose, dès lors, l’avantage d’avoir un arsenal d’État, construisant ses propres navires, fabricant ses armes, entreposant ses munitions et abritant sa flotte.
A partir du XIVe siècle, l’hégémonie de l’ennemi Turc, qui a affaibli l’Empire Byzantin, oblige Venise à une production encore plus soutenue de son armement naval de guerre.
LE MUR ENTOURANT L'ARSENAL
De plus, la mainmise de la République sur la construction des flottes marchandes a nécessité l’extension de l’arsenal qui, en 1304, en 1325, en 1473, en 1539... Plus tard on y construit les deux grands bassins de radoub dont l'un a 125 mètres, l'autre 90 mètres de long, quadruplant ainsi sa superficie de fabrication et d’amarrage, dans la topographie de l’est de la ville.
L'Arsenal, qui se trouve à l'Est de la ville, couvre une superficie de 332.000 mètres carrés et embrasse un périmètre de presque 4 kilomètres. Il est entouré et protégé sur tous ses flancs par une muraille crénelée avec des tours aux angles et contient ou a contenu des bassins, d'anciens chantiers de construction, une ancienne corderie, une ancienne fonderie de canons, etc...
La porte d'entrée, érigée en 1460 par un auteur inconnu, est réputé le premier exemple de l'architecture classique Venitienne. Elle est surmontée de la statue de Sainte Justine (Jérôme Campagna 1460) et flanquée de 4 gros lions en marbre pentélique, qui proviennent de l'Attique et sont apportés à Venise d’Athènes par François Morosini en 1683. L'un d'eux, le plus grand à gauche, porte sur son dos une incision en caractères runiques, incision demeurée indéchiffrable, ce qui fait qu'on ne sait rien sur leur compte.
L'arc de triomphe, sur la porte, est construit après 1571 en souvenir de la bataille de Lépante
La Porte est précédée d'un vestibule ou grillage monumental avec 8 piliers en marbre, qui y sont ajoutés en 1682. Les statues supportant les piliers sont un ouvrage médiocre de François Penso dit Cà Bianca et de Jean Comini.
TOUR DE LA DARSE D'ALBERA
La statue de la Vierge, qu'on voit sur le vestibule, est de Sansovino.
Sur la piazzetta, outre le buste du roi Humbert, il y a des piliers avec des lions, des écussons et des bas-reliefs ainsi que le monument du général Jean Schulemburg, travail de Morlaiter.  
Aux derniers temps du XVe siècle, les dimensions de l’arsenal sont à nouveau doublées (1473) en bassins, en cales sèches, en fonderies, en entrepôts, du fait des évolutions techniques et du fait, également, qu’il faut tenir tête à la flotte Turque avançant en mer Égée.
L’Empire Romano-Byzantin ayant définitivement sombré en 1453 par la prise de sa capitale Constantinople par les Turcs, l’arsenal Novissimo de Venise se trouve seul à rivaliser avec l’arsenal Ottoman qui peut aligner jusqu’à 400 navires.
16 000 ouvriers, répartis sur les chantiers et bassins de 25 hectares, assurent l’activité des fonderies, des fabriques de fusils, de rames et de mats, des entrepôts de bois, de charbon, de poudre, l’entretien des hangars d’artillerie, des cales sèches, la surveillance des résines... Le rendement est exceptionnel et les constructions extrêmement rapides, aucune activité industrielle en Europe ne peut lui être comparée. Par un système de passage devant les ouvertures des ateliers, on peut charger successivement tous les équipements à embarquer : les cordages, les balistes, les mortiers, les rames, les réserves alimentaires ainsi que les hommes...
Une galère s’équipe en une seule journée. Pour défendre la colonie de Chypre, l’arsenal équipe et arme 150 navires de guerre en 2 mois.
De toute façon, l’arsenal maintient toujours sur pied de guerre une réserve de 100 galères en état de fonctionnement immédiat. Jusqu’au XVIIe siècle, en s’adaptant à toutes les techniques, Venise a en charge 50 000 marins.
Les galères avancent soit par la force des vents, grâce à leurs 2 ou 3 mats au gréement carré, soit par temps calme, grâce à l’énergie et à la force physique des rameurs qui deviennent rapidement des soldats combattants au moment des assauts, des abordages et des affrontements. Leurs armes déposées dans les cales sont à portée de main (arquebuses et arbalètes). Les plus grandes galères trirèmes contiennent 200 rameurs. Il s’agit de « forteresses mobiles ».
Une flotte spécialisée comprenait des « galères subtiles » (sottile) d’une dizaine d’unités, pour patrouiller constamment dans le golfe de l’Adriatique où se trouvent les possessions de Venise en Dalmatie.
LE CANAL DE L'ARSENAL
La flotte Vénitienne assure aussi la protection de l’empire colonial. Les territoires qui appartiennent à la République sérénissime sont solidement défendus... Principalement en mer Égée, les galères et les vaisseaux font la chasse aux pirates et aux corsaires qui opèrent en Méditerranée. Les arsenaux des colonies de Corfou et de Candie, fournissent des vaisseaux de renfort.
Au XVIe siècle, les concepteurs proposent des prototypes de 4 et de 5 rangs de rames pour ne pas se laisser distancer, mais c’est surtout le problème des équipages qui conduit la République à se replier progressivement des mers du Levant.
Les galères du Grand Turc proposent de meilleurs salaires, les enrôlements des traditionnels équipages Grecs restent incomplets, l’interdiction de recruter des corsaires capturés est respectée, ce qui oblige Venise à employer, pour une grande part, des chiourmes de forçats, ce qui, au XVIIe siècle les a conduit aux défaites navales au profit des Turcs... Et pourtant l’arsenal n’a fait que progresser dans sa puissance stratégique, passant de 50 galères à 95 tonneaux au XIIIe siècle à 50 galères de 350 tonneaux au XVe siècle.
Les marchands, conscients que le commerce est pour eux le tremplin de la richesse, sont actifs sur toutes les places de Grèce, de Crète, d’Arménie et même d’Afrique du Nord. La navigation maritime, ils le savent, permet à moindres frais et à une vitesse relative, des échanges fructueux qui, dès le XIIe siècle, assurent l’essor triomphal du commerce et enrichissent la ville...
L’Empire Mongol offre des marchés prospères. La soie brute, les épices, les produits exotiques y sont disponibles en abondance. Les négociants s’y rendent pour établir des monopoles. C’est également l’époque où la 4e croisade (1204) aboutit à la prise de Constantinople avec la participation de Venise qui devient ainsi une des plus grandes places de commerce de l’Occident.
Ce sera l’apogée à la fin du XIIIe siècle et le maintien de sa position éminente jusqu’au XVIe siècle : 3 siècles de richesses et de gloire. Sa position intermédiaire est avantageuse entre le monde occidental, le monde Byzantin, la mer Noire, la Syrie, l’Égypte, l’Extrême Orient et les Mongols...
L’occident fournit le bois de l’Apennin, le fer de Carinthie, le cuivre de Bohême, l’or de Silésie, la laine et les draps, les toiles de lin et de chanvre.
L’Orient envoie les épices, les parfums, les matières premières que l’Europe demande pour ses manufactures : soie, coton, colorants, ambre.
LES DARSES
Les Slaves fournissent du miel, de la cire, des fourrures.
Byzance (Constantinople) vend des soieries tissées, de l’or filé, des vins.
Le monde islamique échange ses cotons, ses cuirs contre blé, draps, corail, articles de fer.
Venise elle-même exporte le sel de sa lagune, ses miroirs, ses verres, le sucre, le blé, la laine, les peaux de ses colonies. Elle vend aussi ses propres constructions navales. La plus grosse entreprise est évidemment la constitution navale que les marchands assument.
Mais l’État Vénitien, vigilant, contrôle ces activités maritimes pour renforcer le rôle de son propre arsenal au détriment des chantiers privés. Il organise des convois, dans toutes les directions, il crée des lignes de navigations pour Constantinople, la mer Égée, la Syrie, Alexandrie, et à l’Ouest sur Barcelone, les Baléares, Valence, Séville, Lisbonne, Bruges et Londres... Ces convois de protection dispensent les acheteurs de coûteuses assurances. L’État prévoit aussi la protection de ces convois par ses galères qui deviendront célèbres du XIIe au XVIIe siècle, représentant la Sérénissime sur les mers et dans de nombreux ports d’Occident et d’Orient.
Les galères de l’État participent également au commerce... Leur capacité étant réduite du fait de la place occupée par les rameurs, elles ne transportent que des denrées précieuses de grande valeur. L’organisation en convois protégés a pour heureuse conséquence la régulation des transports de marchandises en évitant les disproportions de tonnages entre les importations et les exportations et en maîtrisant l’engorgement du trafic. La République fournit aux marchands intéressés par ce type de convois surveillés, un calendrier des époques favorables à la navigation... Pour inciter l’adhésion aux mude (convois), des prêts et des primes leur sont alloués.
Les comptes rendus qui émanent du Palais des Doges au début du XVe siècle, donnent du commerce maritime une image impressionnante. Il est question de 300 navires employant 17.000 marins.
Le fameux Jean-Baptiste Antoine Colbert, Seigneur de Seignelay, consacre près de 50 pages à l'Arsenal de Venise dans son livre sur l'Italie en 1671. C'est dire s'il a été impressionné :
« Il est tout enfermé ; on y peut entrer par mer et par terre, mais ces deux portes sont si près l'une de l'autre qu'on peut dire que ce n'est qu'une même entrée. Celle de mer aboutit à un canal qui est de la largeur nécessaire pour passer des galères, qui sont les plus grand bâtiments qui se fassent dans l'arsenal, et celle de terre est une espèce de vestibule où se tiennent tous les officiers qui ont vue sur les ouvriers et sur tout, ce qui entre et sort dans l'arsenal… »
La plupart des marchands résident pour leurs affaires à l’étranger, à Bruges, à Raguse, à Constantinople. Leurs avoirs sont considérables car ils peuvent faire de 10 à 30 % de bénéfices par voyage, dans les deux sens...
Dans son jeune âge, l’aspirant au commerce étudie la comptabilité, et accompagne un membre de sa famille pour son initiation.
On lui confie un lot de marchandises dont il a la responsabilité et qu’il vend à son propre bénéfice.
Il réside quelques temps à l’étranger et devient correspondant.
Sa culture pragmatique est fondée sur l’art des chiffres.
Les marchands vénitiens ont inventé les comptes courants. Les sommes sont déposées chez des changeurs et les négociants les retirent sur un simple écrit.
S’ils ont le même changeur, ils peuvent ainsi se régler par un jeu d’écritures.
Ils développent la tenue de la comptabilité par grands livres, ainsi que la technique de la lettre de change...
La seule vue de l'Arsenal, ce magnifique édifice de Venise suffit pour rappeler au souvenir la grandeur et puissance navale de la Sérénissime.
L'ARSENAL
C'est d'ici que partent, dans les siècles passés, les superbes galères se dirigeant aux glorieuses conquêtes dans les mers de l'Orient, et c'est dans cet arsenal que, grâce aux travaux importants qu'y fait exécuter le gouvernement on construit encore au début du XXe siècle... sans parler de ceux de moindre importance, les navires de guerre de première classe appelés : Morosini, Sicilia, Saint-Bon et ou encore le Francesco Ferruccio, lancé en 1911.



Les mille petits métiers de l'arsenal | L'Histoire

www.histoire.presse.fr/.../venise/mille-petits-metiers-arsenal-01-03-1997-...
1 mars 1997 - Pour conquérir puis conserver la maîtrise des mers, Venise a tôt fait de la construction navale une priorité. Fondé en 1104, l'Arsenal*, alors un ...

Venise fut le premier port à se doter d'un arsenal en 1104 ...

www.sylvie-tribut-astrologue.com/.../venise-fut-le-premier-port-a-se-dot...
13 avr. 2014 - Dans le sens premier du terme, un arsenal est un établissement militaire, pouvant être « royal » ou « national », un lieu où l'on construit, ...

lexique vénitien Venise mots vénitiens e-Venise.com

www.e-venise.com/lexique-glossaire-lieux-venise.htm
Bâti en l'an 1104, l'Arsenal de Venise a tellement impressionné les autres pays par son organisation et sa taille, que pas moins de 14 pays ont adopté le mot …

L'Arsenal, à Venise.

www.cosmovisions.com/monuVenise-Arsenal.htm
Monuments de Venise : l'Arsenal de mer. ... La fondation de l'Arsenal remonte à 1104 et est due au doge Ordelafo Falier, mais à l'origine il n'avait certainement ...










2 commentaires:

  1. Toujours bravo, chère Monique, pour votre travail. Vous savez trouver chaque jour des sujets très intéressants.
    Toute mon amitié.

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  2. Merci mon ami, Je fais ce que je peux, et en même temps je me régale en assouvissant ma passion pour l'Histoire.

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