Cette page concerne l'année 1097 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !
DE
LA DIFFICULTÉ A RESPECTER LA PAROLE DONNÉE
CONSEIL DE LOUBECH |
Vladimir
Monomaque reçoit Pereïaslav Smolensk et Belezersk. Son fils
Mstislav Novgorod. Petit-fils de Iaroslav le Sage par son père
(Vsevolod) et de Constantin IX Monomaque (d'où le surnom du prince)
par sa mère, Vladimir reçoit, en 1078, de son père, devenu
Grand-Prince de Kiev, la principauté de Tchernigov, mais doit, après
la mort de Vsevolod et plusieurs années de luttes dynastiques, céder
cette principauté à son cousin Oleg (de 1093 à 1097) et se
contenter de la principauté de Pereïaslavl, située à la limite de
la steppe et du pays de Rostov à la pointe nord-est de l'État
kiévien. Il se partage entre la protection de sa principauté
méridionale (victoires sur les Polovtsy en 1094 et en 1096) et
l'organisation politico-militaire de la principauté du Nord
Oleg
et David Sviatoslavitch reçoivent Vladimir-Volinsky et Loustk.
Vasilko
Rostislavitch obtient Terebovlia.
La
guerre civile reprend entre les princes immédiatement après le
congrès. Vassilko Rostislavitch, prince de Terebovlia est aveuglé
le 6 novembre sur ordre de David Igorovitch...La guerre civile qui dure de 1015 à 1019 est marquée par deux événements importants : d'une part, l'assassinat en 1015 des deux fils de Vladimir le Grand, les princes Boris et Gleb, d'autre part, l'invasion Polonaise conduite en 1018 par Boleslas le Vaillant, qui entend placer son gendre Sviatopolk sur le trône de Kiev. Cette intervention souligne tout l'intérêt que la Pologne porte à ces régions de la Russie du Sud... Néanmoins, ce retour est éphémère et, dès 1019, Iaroslav le Sage retrouve son trône Kiévien et règne sur la rive droite du Dniepr et sur Novgorod, laissant à son frère, Mstislav, la rive gauche du fleuve...
En 1036, la mort de ce dernier permet à Iaroslav le Sage de réunir sous son autorité l'ensemble de la terre Russe. Iaroslav le Sage a également à lutter pour le pouvoir contre ses frères... Il établi sa domination sur Kiev en 1019, il n'a qu'un contrôle incontesté de l'ensemble de la Rus' à partir de 1036,
Comme Vladimir, Iaroslav le Sage est désireux d'améliorer les relations avec le reste de l'Europe, en particulier l'Empire Byzantin...
Iaroslav entreprend de conduire une active politique matrimoniale qui unit la dynastie des Rurikides aux plus grandes familles royales d'Occident...
La fille de son fils Vsevolod Ier, Eupraxie, est mariée à Henri III, empereur Romain Germanique. Iaroslav Le Sage a épousé Ingigerd, la fille du roi Olof de Suède...
Son fils aîné Iziaslav Ier, épouse Gertrude, fille du roi de Pologne Mieszko II Lamber...
Son second fils, Sviatoslav II, épouse Olga, fille du comte de Babenberg.
CONSEIL ENTRE PRINCES |
Quant aux filles, elles connaissent un destin semblable.
Anastasia épouse le roi André Ier de Hongrie.
Élisabeth de Kiev, le roi Harald III de Norvège.
Anne de Kiev, le roi Henri Ier de France.
La cour de Kiev est alors apparentée aux plus grandes familles princières du temps, signe visible de l'importance partout reconnue de la puissance de la jeune dynastie Russe.
Iaroslav le Sage promulgue le premier code juridique Slave, « la Rousskaïa Pravda », et construit la cathédrale Sainte-Sophie à Kiev et celles des deux monastères de Saint-Georges et de Sainte-Hélène qui sont au cœur de ce que l'on appelle la « Ville de Iaroslav ». Sa dédicace est assurée en 1050 par le métropolite Hilarion, fin lettré, son Sermon sur la loi et la Grâce, est un hymne à la gloire du prince russe Vladimir, il participe à la construction de la cathédrale Sainte-Sophie de Novgorod, encourage le clergé local et les moines à enseigner lecture et écriture aux paroissiens... Ses fils développent notamment la Laure des Grottes de Kiev. Ainsi le droit, l'éducation, l'architecture, dont des expérimentations, comme l'utilisation des tambours percés de fenêtres et surmontés de bulles... L'art Ruthène connaîtra un renouveau impressionnant sous son règne, l'époque innove enfin sur le plan musical. En effet, l'usage de la langue Slovonne pour la liturgie ne permet pas d'utiliser les mélodies des psaumes Grecs, (le chant Byzantin est asmatique, c'est-à-dire qu'à chaque syllabe correspond une note musicale), les mélodies Grecques ne sont pas transposables en Slavon car les mots Slavons n'ont pas le même nombre de syllabes que les mots Grecs...
VLADIMIR MONOMAQUE |
A la veille de sa mort survenue en 1054, Iaroslav le Sage tente bien de réguler le système successoral, en établissant ses fils dans une ville :
Vladimir Monomaque reçoit Pereïaslav Smolensk et Belezersk. Son fils Mstislav Novgorod. Petit-fils de Iaroslav le Sage par son père (Vsevolod) et de Constantin IX Monomaque (d'où le surnom du prince) par sa mère, Vladimir reçoit, en 1078, de son père, devenu Grand-Prince de Kiev, la principauté de Tchernigov, mais doit, après la mort de Vsevolod et plusieurs années de luttes dynastiques, céder cette principauté à son cousin Oleg (de 1093 à 1097) et se contenter de la principauté de Pereïaslavl, située à la limite de la steppe et du pays de Rostov à la pointe nord-est de l'État kiévien. Il se partage entre la protection de sa principauté méridionale (victoires sur les Polovtsy en 1094 et en 1096) et l'organisation politico-militaire de celle du Nord
Iziaslav Ier reçoit Kiev.
Sviatoslav II, Tchernihiv.
Vsevolod Ier, Pereïaslav-Khmelnytskyï.
Viatcheslav, Smolensk.
Igor, Vladimir de Volhynie.
Ce qui préfigure la formation d'entités patrimoniales princières et confère au prince de Kiev un pouvoir plus nominal qu'effectif. Cette transformation de la Rus' en principautés dynastiques sera officialisée en 1097 au Congrès de Lioubetch.
Le congrès de Lioubetch est une assemblée des princes russes réunie à Lioubetch, sur le Dniepr, vers le 5 novembre 1097. À l'issue d'une guerre civile, et dans le but de s'unir contre les déprédations des Coumans, ils décident la formation de principautés autonomes en Russie, réunies sous l’autorité du prince de Kiev. La passation des pouvoirs de père en fils est systématiquement adoptée sauf pour le titre de Grand-Prince de Kiev qui sera toujours attribué selon l’ancienne règle...
Sviatopolk II obtient Kiev, Tourov, Pinsk, et le titre de Grand-Prince.
Vladimir Monomaque reçoit Pereïaslav, Souzdal, Smolensk et Belozersk. Son fils Mstislav Novgorod.
Oleg et David Sviatoslavitch reçoivent Vladimir-Volinsky et Loutsk.
David Igorovitch obtient Vladimir- Volinsky.
Vasilko Rostislavitch obtient Terbovlia.
« Sviatopolk, Vladimir, David Igorovitch, Vasilko Rastislavitch, David Sviatoslavitch et son frère Oleg se réunissent à Loubetch pour préparer la paix et disent : « Pourquoi ruinons-nous la terre Russe par nos querelles mutuelles ? Les Polovtses ravagent le pays de diverses manières et se réjouissent en nous voyant combattre les uns contre les autres. Unissons-nous donc maintenant comme un seul homme et défendons la terre Russe. Que chacun garde son héritage, Sviatopolk, Kiev à la place d'Iziaslav, Vladimir [Péréïaslav] à la place de Vsévolo, David, Oleg et Iaroslav [Tchernigov] à la place de Sviatoslav II et que les autres gardent aussi les villes que Vsévolod leur a donnée, Vladimir a été donné à David, quant aux fils de Rostislav, Prémysl a été donné à Volodar, Térébovl à Vasilko. »
Et ils conviennent de cela en baisant la croix. « Si quelqu'un, disent-ils, s'élève contre un autre arrangement, nous serons tous contre lui et la Sainte Croix aussi. » puis « Que la Croix et toute la Russie soient contre le transgresseur. » Ils s'embrassent et vont chez eux... Sviatopolk II vient avec David à Kiev et tout le peuple se réjouit.
La guerre civile reprend entre les princes immédiatement après le congrès.
Vasilko Rostislavitch, prince de Terebovlia est aveuglé le 6 novembre sur ordre de David Igorovitch...
Au XIIe siècle, les conflits entre les différentes principautés issues de la Rus' menent à son déclin... La Rus' de Kiev se divise à cause du système de succession : de plus en plus de membres de la famille royale se taillent des principautés séparées et bientôt antagonistes, passant parfois alliance avec des états extérieurs tels que les Coumans, les Polonais ou les Hongrois. Entre 1054 et 1224, pas moins de 64 principautés plus ou moins éphémères évoluent et se succèdent. En raison de son prestige, le trône de Kiev devient l'enjeu permanent de guerres entre plusieurs dynasties, avant que celui de Novgorod ne devienne, de par sa prospérité, très convoité à son tour... La cité de Volkhov acquière une certaine indépendance en élisant ses propres magistrats et en nommant son propre archevêque. Les autres principautés se développent également, notamment la Volhynie, la Galicie, Tourov-Pinsk, Polotsk, Smolensk, Tchernigov, Riazan et Mourom...
La principauté de Vladimir-Souzdal est l'une des principales rivales de Kiev au XIIe siècle... La principauté de Moscou naît en 1276 de la partition de la principauté de Vladimir-Souzdal, suite à la succession de Alexandre Nevski. En 1204, les forces de la quatrième croisade prennent Constantinople. Les Croisades, en coupant les routes commerciales vers Byzance, accélèrent le déclin de Kiev, qui est par la suite saccagée par les Tchernigoviens, les Volhyniens, les Coumans et les Mongols au XIIe et au XIIIe siècle. Les principautés Ruthènes doivent reconnaître la souveraineté des Tatars...
Dans sa Chronique Nestor, raconte ceci :
Le diable qui veille s'afflige de cette concorde, s'insinue dans le cœur de quelques hommes... David Igorovitch et Sviatopolk II complotent contre Vasilko Rostislavitch, qui vient à Vydobychl, il se rend au monastère pour prier Saint Michel, soupe et établit son camp sur la Rouditsa. Le lendemain matin Sviatopolk son cousin vient lui dire : « Ne t'en va pas avant ma fête. »
SVIATOPOLK II |
David lui envoie dire : « Ne t'en va pas, mon frère, ne refuse pas à ton frère aîné ce qu'il te demande. »
Vasilko ne veut pas faire cela ni l'écouter...
David Igorovitch dit à Sviatopolk II : « Tu vois, il ne fait nul cas de toi, quoiqu'il soit entre tes mains, qu'il s'en aille maintenant dans ses États et tu verras s'il ne prend pas tes villes de Tourov et de Pinsk et tes autres villes, alors tu te rappelleras mes paroles... Invite-le donc maintenant, saisis-le et livre-le moi. »
Sviatopolk II l'écoute et envoie chercher Vasilko disant :
« Puisque tu ne veux pas attendre jusqu'à ma fête, viens maintenant m'embrasser. Nous nous rencontrerons avec David, Vasilko promet de venir ne sachant pas le piège que lui tend David...
Vasilko monte à cheval et part, un de ses serviteurs lui dit : « Prince, n'y va pas. Ils veulent te prendre. »
Vasilko ne l'écoute pas, se disant :
« Comment voudraient-ils me prendre? Ils ont avec moi baisé la Croix en disant : Si quelqu'un se met contre un autre, tous les autres et la Sainte Croix seront contre lui. »
Il se signe et dit : « Que la volonté de Dieu soit faite. »
Et il vient à la tête d'une petite « droujina » (troupe) à la cour du prince... Sviatopolk II sort au-devant de lui et ils entrent dans la salle, David entre et s'assoie... Sviatopolk commence à dire :
« Reste pour ma fête. »
« Je ne puis rester, mon frère. J'ai déjà ordonné à mes soldats de partir. »
Sviatopolk II dit : « Alors, mon frère, déjeune avec nous. »
Vasilko accepte de le faire. Sviatopolk II dit:
« Restez assis ici, je vais et je fais préparer le repas. »
David reste avec Vasilko. Qui se met à parler à David, celui-ci ne répond ni n'entent... il a peur et son artifice lui pèse sur le cœur... David après être resté assis quelques instants, dit : « Où est mon frère ? »
On lui dit : « Il est dans le vestibule. »
David se lève et dit : « J'irai le trouver, frère reste assis. »
David se lève et sort, dès qu'il est sorti on enferme Vasilko, on lui met des chaînes doubles et on lui donne des gardes pour la nuit...
Le lendemain Sviatopolk II convoque les boïars et les habitants de Kiev et leur rappelle ce que David lui a dit: « Vasilko a tué son frère et il a comploté contre toi avec Vladimir, et ils veulent te tuer et prendre tes villes...
Les boïars et le peuple disent : « Il t'appartient, prince, de veiller sur ta vie. Si David a dit la vérité, que Vasilko soit puni, si David a menti, qu'il en soit châtié par Dieu et réponde à Dieu de son mensonge. »
Les hégoumènes (partisans) apprennent ce qui s'est passé et se mettent à demander à Sviatopolk II la grâce de Vasilko.
Et Sviatopolk II leur dit : « C'est David qui l'a voulu ».
David informé de ce qui se passe, insiste pour qu'on crève les yeux de Vasilko.
Sviatopolk II veut le relâcher, mais David ne le veut pas, il le gardent, pendant la nuit puis le conduisent à Zvénigorod. C'est une petite ville à 10 verstes de Kiev. « Si tu ne fais pas cela et si lu le relâches, ni toi ni moi ne pourrons régner. »
TIMBRE COMMÉMORANT LES 900 ANS DE LA RUSSIE |
On lui dit: « Dans la ville de Zdvijen. » Il demande de l'eau, l'esprit lui revient, il se rappelle tâte sa chemise et dit : « Pourquoi me l'avez-vous ôtée? J'aurais voulu mourir et paraître devant Dieu dans cette chemise ensanglantée. »
Les gardiens et leur prisonnier partent à la hâte dans un froid glacial, c'est le mois de Grouden (novembre). Ils arrivent le sixième jour à Vladimir... David vient avec eux, comme un chasseur qui a pris quelque bête féroce, et l'enferme dans le palais de Vakii le laissant à la garde de 30 hommes et 2 officiers, Oulan et Koltcha....
Lorsque Vladimir Monomaque, apprend que Vasilko a les yeux crevés, il prend peur, pleure et dit :
« Il n'y a jamais eu de tel méfait en Russie, ni du temps de nos aïeux, ni du temps de nos pères. », aussitôt il envoie dire à David et à Oleg, les deux fils de Sviatoslav II.
« Venez à Gorodets réparer le mal qui s'est accompli en Russie, un glaive a été jeté entre nous. Si nous ne réparons ce méfait, un plus grand mal s'élèvera chez nous... le frère se mettra à égorger son frère, la Russie périra, nos ennemis les Polovtses viendront s'en emparer. »
David et Oleg entendant cela s'affligent, et pleurent, disant : « Cela n'est pas encore arrivé dans notre famille. », rassemblant leur armée, ils se rendent auprès de Vladimir Monomaque. Qui se tient avec son armée dans une forêt...
Vladimir, Oleg et David envoient leurs hommes auprès de Sviatopolk II, disant.
« Quel crime as-tu commis sur la terre Russe? »
« Quel glaive as-tu jeté parmi nous? »
« Pourquoi as-tu aveuglé ton frère? »
« S'il t'avait fait tort, il fallait l'accuser devant nous. Après l'avoir convaincu, tu pouvais le punir... »
« Maintenant, dis-nous pour quelle faute tu l'as ainsi maltraité. »
Sviatopolk II dit:
David Igorovitch m'a dit : « Vasilko a tué ton frère Iaropolk, il veut te tuer et s'emparer de tes villes, Tourov, Pinsk, Bérestié et Pogorina, il a juré, que lui et Vladimir Monomaque, s'établiront à Kiev »,
Vasilko à Vladimir Monomaque :
« J'ai dû malgré moi défendre ma vie. Du reste, ce n'est pas moi, mais David qui l'a aveuglé et emmené avec lui. »
Alors les hommes de Vladimir Monomaque, de David et d'Oleg lui disent: « Ne t'excuse pas en déclarant que c'est David qui l'a aveuglé. Ce n'est pas dans une ville de David, mais dans la tienne qu'il a été privé de la vue. »
A ces mots ils se dispersent... le lendemain ils veulent passer le Dniepr pour marcher contre Sviatopolk II, lequel veut s'enfuir de Kiev. Les habitants de Kiev ne le permettant pas envoient la femme de Vsévolod et le métropolitain Nicolas à Vladimir, disant :
« Nous te prions, prince, toi et tes frères de ne pas désoler la terre Russe, car, si vous vous mettez à vous faire la guerre entre vous, les païens se réjouiront et envahiront cette terre conquise par les travaux et la vaillance de vos pères et vos ancêtres... Ils ont en défendant la terre Russe acquis d'autres pays, et vous voulez ruiner la terre Russe ! »
La femme de Vsévolod et le métropolitain viennent auprès de Vladimir Monomaque, le prient et lui remettent la supplique par laquelle les habitants de Kiev l'engagent à conclure la paix, à défendre la terre Russe et à faire la guerre aux païens...
Vladimir entendant cela, pleure et dit : « Il est vrai ! nos pères et nos aïeux ont défendu la terre Russe, et nous, nous voulons la ruiner. » La princesse, après avoir été chez Vladimir, vient à Kiev et dit à Sviatopolk II et aux habitants de Kiev tout ce qui a été dit et qu'il y aurait la paix. Ils s'envoient réciproquement un délégué et s'accordent pour dire à Sviatopolk II :
MANUSCRIT D'EPOQUE |
Une nuit le prince David Igorovitch m'envoie chercher... Je viens, sa droujina est assise autour de lui.
Il me fait asseoir et me dit : « Vasilko a parlé cette nuit à Oulan et à Koltcha »
« J'apprends que Sviatopolk II et Vladimir Monomaque vont marcher contre David :
Si David veut m'écouter j'enverrais un officier à Vladimir pour le faire renoncer, il abandonnera l'expédition...
Va Basile trouver Vasilko ton homonyme avec ces serviteurs et dis-lui : « Si tu veux envoyer un de tes hommes et si Vladimir retourne sur ses pas, je te donnerai la ville que tu voudras, Vsévlajd, Térébovlia ou Prémysl. »...
J'allai donc trouver Vasilko et lui rapportai tout ce qu'avait dit David Igorovitch.
Il répond : « Je n'ai pas dit cela, mais j'ai bon espoir en Dieu. J'enverrai auprès de Vladimir Monomaque, le prier de ne pas verser de sang à cause de moi... Une chose m'étonne: c'est que David me donne une de ses villes, quant à Térébovlia, elle m'appartient maintenant et à jamais ».
C'est en effet ce qui arriva, il est bientôt remis en possession de ses biens.
Il me dit: « Va trouver David et dis-lui de m'envoyer Koulmieï, je l'enverrai à Vladimir. »
David ne l'écoute point, mais il me renvoie de nouveau, disant: « Koulmieï n'est point ici. »
Et Vasilko me dit : « Assieds-toi un instant. »
Il ordonne à son serviteur de sortir, s’assoit auprès de moi et me dit : « J'apprends que David veut me livrer aux Lekhs. Ne s'est-il donc pas assez rassasié de mon sang, et veut-il encore s'en rassasier en me livrant à eux? J'ai fait aux Lekhs beaucoup de mal, et j'avais le dessein de leur en faire beaucoup encore et de venger la terre Russe. S'il me livre aux Lekhs, c'est que Dieu aura voulu me punir de mon orgueil...
Quand m'est arrivée la nouvelle que les Bérenditches, les Petchénègues et les Torks marchaient contre moi, je me suis dit en moi-même : je dirai à mon frère Volodar et à David : « Donnez-moi vos plus jeunes soldats et vous-mêmes, buvez et réjouissez-vous. »
Je pensais encore : Hiver comme été j'envahirai le pays des Lekhs, je l'écraserai et je vengerai la Russie.
Ensuite je comptais envahir le pays des Bulgares du Danube et les soumettre.
Enfin j'aurais prié Sviatopolk II de me laisser marcher contre les Polovtses. J'irai, pensai-je contre les Polovtses acquérir de la gloire ou sacrifier ma vie pour la terre Russe.
Je ne nourrit aucun dessein ni contre Sviatopolk II ni contre David Igorovitch.
Je jure par Dieu et son jugement suprême que je ne médite rien contre mes frères : mais à cause de mon orgueil, parce que je me suis trop réjoui à l'arrivée des Bérenditches et que je me suis trop exalté dans ma superbe, Dieu m'a humilié et rabaissé. » …
RUS4 DE KIEV |
Chronique de Nestor - Remacle
remacle.org/bloodwolf/historiens/nestor/chronique.htm
Je
réunis
de nombreux matériaux pour le commentaire dont je songeais à ...
après ma second»; mission en Russie
(congrès
archéologique de Kiev, 1874) je fus chargé de ..... Et ces Slaves
s'étant fixés près du Dniepr
s'appelèrent aussi Polanes et d'autres ..... Les Kozares encore
aujourd'hui obéissent aux princes
russes.
David Igorevitch.
www.cosmovisions.com/DavidIgorevitch.htm
Il
prit part au congrès
des princes russes.
En 1097,
il fit emprisonner et aveugler le prince
de Terebovl Vasilko. Il prit part à diverses expéditions contre
les …
Vasil′ko Rostislavich - Rusian genealogy - obdurodon.org
Kniaz′
of Terebovl: PVL s.a. 1097.;
Vasil′ko is recognized as ruling in Terebovl in 1097,
but it is likely that he was ruling there before this date as well.;
PVL ...
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