Cette
page concerne l'année 1100
du
calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année
considérée il ne peut s'agir que d'un survol !
PREMIER
ROI DE JERUSALEM, GODREFROY DE BOUILLON HEROS CHRETIEN.
GODEFROY DE BOUILLON VU PAR LES POÈTES |
Fils
de l’héritière des ducs de Brabant et d’Eustache II, comte de
Boulogne, appartenant à une famille de haute noblesse qui prétend
compter Charlemagne parmi ses ancêtres, et qui possède des biens de
la mer du Nord au Rhin, l’essentiel de sa puissance s’établit en
pays Wallon, en Belgique actuelle, avec, en particulier, le château
de Bouillon, dont Godefroy IV prend le nom.
En
1076, son oncle Godefroy III le Bossu, duc de Basse Lorraine, sans
héritier, lui lègue le comté de Verdun et la Marche d’Anvers.
Godefroy de Bouillon a soutenu le parti de l’empereur contre le
pape Grégoire III, en 1084, il participe à l’expédition
Italienne d’Henri IV , touché par le comportement du jeune homme
et pour le récompenser de ses fidèles et loyaux services,
l’empereur Germanique le reconnaît en 1089 duc de Basse Lorraine
laquelle s’étend sur la rive gauche du Rhin, et comprend
l’Ardenne, le Hainaut, le Brabant, le pays de Liège.
Godefroy
de Bouillon possède :
Toutes
les perfections chevaleresques, la générosité, la loyauté, la
douceur.
Toutes
les vertus chrétiennes, la modestie, la pureté, la foi.
Toutes
les qualités guerrières, le courage et la force, l’audace et la
prudence.
Il
est la première et la plus belle gloire des Croisades, son nom seul
est resté sans tache... Godefroy IV de Boulogne, dit Godefroy de
Bouillon (1061 – 1100) Duc
de Basse Lorraine (1089-1095), Avoué
du Saint-Sépulcre (1099-1100)...
Godefroy
est jeune encore, lorsqu’il défend bravement son duché de
Lorraine contre les prétentions de l’empereur Henri IV.
Néanmoins, oubliant ses injures, lors des fameuses querelles du Pape
Grégoire III et de l'Empereur Henri IV, il prend parti pour ce
dernier, et il a un commandement dans les troupes impériales qui
s’emparent de Rome. Mais, atteint bientôt après d’une maladie
grave, il croit que le Ciel le châtie d’avoir porté les armes
contre le pape, et promet à Dieu de consacrer sa vie à la défense
des Chrétiens d’Orient...
En
1095, il est l’un des premiers à répondre à l’appel d’Urbain
II. Avec ses frères Baudouin et Eustache, il rassemble ses vassaux,
vend une partie de ses biens, dont la seigneurie de Bouillon, et part
à la tête d’une armée de chevaliers des Pays-Bas et du nord de
la France. Parti de Vézelay avec une suite nombreuse, il passe par
Ratisbonne, Vienne, Belgrade et Sofia, arrive à Constantinople, et
se heurte aussitôt à Alexis Comnène.
Son arrivée à Constantinople délivre quelques chevaliers, retenus captifs par l’empereur Alexis Comnène, qui, voyant bien, après quelques hésitations, qu’il ne peut raisonnablement rien refuser à 600 000 hommes, fait succéder des démonstrations d’amitié à des actes d’hostilité...
Il comble les principaux chefs de présents magnifiques, de promesses et de protestations, et obtient d’eux qu’ils lui rendent hommage pour toutes leurs conquêtes. L’habile empereur espère tirer bon parti de son alliance avec les Croisés, et il ne se trompe pas.
C'est pour lui que les Chrétiens font le siège de Nicée : au moment où ils vont s’en emparer, après de nombreux assauts, l’étendard d’Alexis, flottant sur les remparts, leur apprend que la ville appartient à leur allié, et qu’ils n’ont en conséquence plus rien à faire contre elle. Les Turcs, à l’instigation des agents secrets d’Alexis, ont préféré lui rendre leur ville que de la laisser prendre par les Croisés...
Parmi les détails de ce siège de Nicée, on raconte, comme chose merveilleuse, les prouesses de Godefroy :
Il perce d’une flèche le cœur d’un géant, devant qui tout fuit.
On parle aussi avec admiration d’un combat qu’il livre à un ours énorme.
De chameaux dont il fait voler la tête d’un seul coup de sabre.
Et surtout d’un cavalier qu’il frappe avec une si vigoureuse dextérité qu’il sépare son corps en deux parties, dont l’une tombe à terre, tandis que l’autre continue à courir à cheval.
Après la prise de Nicée, les Chrétiens, pour se procurer plus facilement des vivres, marchent divisés en deux corps, dont l’un est commandé par Bohémond de Tarente, fils de Robert Guiscard d'Hauteville, et l’autre par Godefroy de Bouillon. La première division, attaquée par l’actif Kilidge-Arsan, dans les plaines de Dorylée, va succomber, malgré son héroïque résistance, lorsque Godefroy deBouillon survient et arrache par sa bravoure et son habileté la victoire aux Infidèles...
Dans sa route de Nicée à Antioche, à travers les campagnes arides et brûlées de la Phrygie et de l’Isaurie, l’armée chrétienne souffre les horreurs de la faim et de la soif. Le généreux Godefroy, non seulement ranime les Croisés par sa piété, son courage et sa douce éloquence, mais il épuise ses provisions pour nourrir les femmes et les enfants.
Antioche est tombée ; mais les Chrétiens, assiégés dans leur camp, et dévorés par la famine et la maladie, sont réduits à la dernière extrémité. Un miracle peut seul les sauver :
« Un prêtre, nommé Pierre Barthélemy, publie que Jésus-Christ lui a révélé que, si les Chrétiens passent 3 jours dans le jeûne et la prière, ils trouveront le fer de la lance qui lui a percé le côté, et que par ce fer ils seront vainqueurs de leurs ennemis... Les Croisés, qui manquent de vivres, n’ont pas de peine à jeûner, et Barthélemy n’en a pas davantage à leur faire trouver un fer... Cependant, les chefs profitant de la confiance que cette fraude pieuse rend aux soldats, battent impitoyablement les Sarrasins .»
LE PARCOURS DE GODEFROY DE BOUILLON |
Blessés,
les Sarrasins reviennent disputer leur conquête aux Chrétiens.
Godefroy de Bouillon marche à leur rencontre, et la glorieuse
victoire d’Ascalon, décisive pour l’avenir de l’État Latin,
contre les Égyptiens. remportée le jour même de l’Assomption,
met fin à la guerre.
Le
roi de Jérusalem profite de la paix pour assurer le bonheur et la
prospérité intérieures de son nouveau royaume.
Il
meurt le 18 Juillet 1100 (41 ans), d’une flèche empoisonnée,
pendant qu’il dirige les opérations du siège d’Acre. Il est
inhumé au Saint-Sépulcre. Ses vassaux font appel pour lui succéder
à son frère Baudouin de Boulogne, qui a conquis le comté d’Édesse,
et l’imposent comme roi de Jérusalem malgré les prétentions
théocratiques du légat du pape, Daimbert, et l’opposition des
Croisés Normands. vient interrompre ses travaux législatifs et
détruire l’avenir de la Palestine.
« Godefroy
de Bouillon, dit l’historien des Croisades, surpasse tous les
capitaines de son siècle par son habileté dans la guerre :
s’il avait régné plus longtemps, il aurait été placé parmi les
grands rois. »
Il est fait roi du royaume Latin de Jérusalem, au lendemain de la
prise de la ville en 1099 ».
En
Août 1100 c'est le prince d'Antioche « Bohémond de Tarente »
qui est fait prisonnier par les Syriens, alors qu'il est venu
délivrer la ville assiégée de Malatya. Lorsque Bohémond de
Tarente et ses 500 cavaliers s'engagent dans un étroit défilé, il
se rend compte que les Syriens de Damas lui ont tendu une véritable
souricière et qu'il ne peut même pas se mettre à l'abri de la
pluie de flèches... Un grand nombre de francs sont tués et quelques
uns sont emmenés enchaînés avec leur prince Bohémond de Tarente,
(le grand blond) jusqu'à Niksar, au nord de l'Anatolie.
Septembre
1100 : Baudouin de Boulogne, frère du défunt Godefroy est nommé
roi de Jérusalem sous le nom de Baudouin 1er.
Le
24 Octobre Baudouin de Boulogne se dirige sur Jérusalem avec 500
cavaliers mais Doukak l'attend à Nahr el Kalb, mais comme le nouveau
cadi de Tripoli Fakhr el-Moulk a un compte à régler avec Doukak, il
averti Baudouin du piège qui l'attend ! Le nouveau roi peut ainsi
facilement échapper avec ses hommes : au guet-apens.... Un des
participant raconte ainsi cet épisode :
« Le
premier jour de l'année 1100 (avril) depuis l'incarnation du
Seigneur, nous avons coupé des branches de palmier dans Jéricho, et
les avons rangé soigneusement pour les emporter avec nous... Le
second jour de cette même année commence notre retour... Nos chefs
nous font passer par la ville de Tibériade, près la mer de
Galilée...
Nous traversons ensuite Césarée, nommée Paneas en langue Syriaque, et située au pied du mont Liban. Là jaillissent deux sources qui donnent naissance au fleuve Jourdain, lequel coupe en deux la mer de Galilée, et va ensuite se jeter dans la mer Morte... Nous arrivons ensuite au château qu'on nomme Balbec, bâti dans une forte position... en cet endroit, des Turcs de Damas, au nombre d'environ 300 hommes d'armes viennent à notre rencontre, comme on leur a dit que nous étions sans armes et épuisés par la fatigue d'une longue route, ils espèrent pouvoir nous nuire d'une manière ou d'une autre... De fait, si par hasard ce jour-là le seigneur Baudouin de Boulogne (Frère de Godefroy) n'avait pas veillé avec sollicitude à la garde de nos derniers rangs, ces mécréants auraient certainement tué beaucoup de nos gens, se trouvant sans aucun moyen de se défendre, faute d'arcs et de flèches, qui, fabriqués à l'aide de colle, ont été détruits par les pluies... Quant à Bohémond de Tarente, il marche en tête de la première ligne de notre armée, mais Dieu aidant, les mécréants n'obtiennent sur nous aucun avantage, et nous campons devant le château fort dont j'ai parlé ci-dessus.... Le lendemain reprenant notre chemin, nous passons sous les murs de Tortose ou Tartous et de Laodicée... Dans cette ville nous trouvons le comte Raymond de Saint-Gilles, que nous regrettions tant de n'avoir pas eu avec nous lorsque nous allions à Jérusalem... Cette ville au surplus, n'a que peu de vivres, nous ne pouvons acheter aucun approvisionnement pour la route, et nous sommes forcés de gagner en toute hâte la cité d'Edesse sans nous arrêter... Avant notre passage Bohémond de Tarente arrive à Antioche, où les siens le reçoivent avec grande joie. Il en occupe le trône pendant 6 mois encore, mais au mois de juillet suivant, comme il se rend avec une suite fort peu nombreuse dans une ville nommée Mélitène, qu'a promis de lui remettre un certain Arménien nommé Gabriel, qui en est le chef, et avec lequel il a conclu, un traité d'amitié réciproque.. ; un émir, appelé Danisman, vient à sa rencontre avec une immense multitude de Turcs.... Celui-ci a formé le projet d'intercepter Bohémond de Tarente... Au moment donc où ce dernier marche si imprudemment, la gent scélérate des Infidèles, s'élançant de toutes parts, hors des embuscades où elle se tient cachée, fond tout à coup sur les Francs et les habitant de la Pouilles... les nôtres, qui n'ont pas cru aller au combat, et sont en petit nombre, sont bien vite mis en fuite et dispersés, Les Turcs en tuent cependant beaucoup, et les dépouillent. Pour Bohémond de Tarente, ils le prennent et l'emmenent en captivité... Ceux qui s'échappent du guet-apens répandent promptement au loin la nouvelle de ce malheur, et la désolation est grande parmi les nôtres... Alors Baudouin de Boulogne, duc de la ville d'Edesse, rassemble tout ce qu'il peut de Francs ainsi que d'hommes d'Edesse et d'Antioche, et ne perd pas un instant pour aller chercher les ennemis... Déjà Bohémond de Tarente, ayant coupé une boucle des ses cheveux, a envoyé à Baudouin de Boulogne ce signe convenu d'avance pour lui inspirer confiance dans son messager.
Nous traversons ensuite Césarée, nommée Paneas en langue Syriaque, et située au pied du mont Liban. Là jaillissent deux sources qui donnent naissance au fleuve Jourdain, lequel coupe en deux la mer de Galilée, et va ensuite se jeter dans la mer Morte... Nous arrivons ensuite au château qu'on nomme Balbec, bâti dans une forte position... en cet endroit, des Turcs de Damas, au nombre d'environ 300 hommes d'armes viennent à notre rencontre, comme on leur a dit que nous étions sans armes et épuisés par la fatigue d'une longue route, ils espèrent pouvoir nous nuire d'une manière ou d'une autre... De fait, si par hasard ce jour-là le seigneur Baudouin de Boulogne (Frère de Godefroy) n'avait pas veillé avec sollicitude à la garde de nos derniers rangs, ces mécréants auraient certainement tué beaucoup de nos gens, se trouvant sans aucun moyen de se défendre, faute d'arcs et de flèches, qui, fabriqués à l'aide de colle, ont été détruits par les pluies... Quant à Bohémond de Tarente, il marche en tête de la première ligne de notre armée, mais Dieu aidant, les mécréants n'obtiennent sur nous aucun avantage, et nous campons devant le château fort dont j'ai parlé ci-dessus.... Le lendemain reprenant notre chemin, nous passons sous les murs de Tortose ou Tartous et de Laodicée... Dans cette ville nous trouvons le comte Raymond de Saint-Gilles, que nous regrettions tant de n'avoir pas eu avec nous lorsque nous allions à Jérusalem... Cette ville au surplus, n'a que peu de vivres, nous ne pouvons acheter aucun approvisionnement pour la route, et nous sommes forcés de gagner en toute hâte la cité d'Edesse sans nous arrêter... Avant notre passage Bohémond de Tarente arrive à Antioche, où les siens le reçoivent avec grande joie. Il en occupe le trône pendant 6 mois encore, mais au mois de juillet suivant, comme il se rend avec une suite fort peu nombreuse dans une ville nommée Mélitène, qu'a promis de lui remettre un certain Arménien nommé Gabriel, qui en est le chef, et avec lequel il a conclu, un traité d'amitié réciproque.. ; un émir, appelé Danisman, vient à sa rencontre avec une immense multitude de Turcs.... Celui-ci a formé le projet d'intercepter Bohémond de Tarente... Au moment donc où ce dernier marche si imprudemment, la gent scélérate des Infidèles, s'élançant de toutes parts, hors des embuscades où elle se tient cachée, fond tout à coup sur les Francs et les habitant de la Pouilles... les nôtres, qui n'ont pas cru aller au combat, et sont en petit nombre, sont bien vite mis en fuite et dispersés, Les Turcs en tuent cependant beaucoup, et les dépouillent. Pour Bohémond de Tarente, ils le prennent et l'emmenent en captivité... Ceux qui s'échappent du guet-apens répandent promptement au loin la nouvelle de ce malheur, et la désolation est grande parmi les nôtres... Alors Baudouin de Boulogne, duc de la ville d'Edesse, rassemble tout ce qu'il peut de Francs ainsi que d'hommes d'Edesse et d'Antioche, et ne perd pas un instant pour aller chercher les ennemis... Déjà Bohémond de Tarente, ayant coupé une boucle des ses cheveux, a envoyé à Baudouin de Boulogne ce signe convenu d'avance pour lui inspirer confiance dans son messager.
Danisman,
instruit de cette démarche, et redoutant la valeur éprouvée de
Baudouin de Tarente, ainsi que la vengeance des Francs, n'ose
demeurer plus longtemps sous les murs de Mélitène dont il a formé
le siège... il se retire lentement devant nous, et retourne dans son
propre pays... Vivement affligés de sa retraite, et brûlant du
désir de le combattre, nous le poursuivons par delà cette cité
pendant 3 jours entiers, comme nous revenons sans avoir pu
l'atteindre l'Arménien Gabriel nous remet sa ville... C'est à ce
moment que nous parvient l'annonce que Godefroy Bouillon a terminé
ses jours à Jérusalem le 17 juillet, la seconde année depuis la
prise de la Cité Sainte... et que tout le peuple de cette ville
attend Baudouin de Boulogne attend pour le mettre à la tête du
royaume comme successeur et héritier de son frère mort... Baudouin
de Boulogne rassemble sa petite armée composée d'environ 700 hommes
d'armes et autant de fantassins, et se met en route pour Jérusalem
le deuxième jour d'octobre...
Quelques uns s'étonnent qu'avec un corps si peu nombreux il ose parcourir tant de régions remplies d'ennemis, aussi plusieurs, tremblants et effrayés, quittent notre armée secrètement... Les Turcs et les Sarrasins, ayant
Quelques uns s'étonnent qu'avec un corps si peu nombreux il ose parcourir tant de régions remplies d'ennemis, aussi plusieurs, tremblants et effrayés, quittent notre armée secrètement... Les Turcs et les Sarrasins, ayant
SON LIT DE MORT |
appris que
nous marchons en si petite troupe, se réunissent tous en grand
nombre et viennent en armes pour nous couper la route à l'endroit ou
ils espèrent nous attaquer avec plus d'avantages, nous traversons
Antioche, et continuons notre chemin en passant devant Laodicée,
Gibel, Méraclée, Tortose ou Tartous, le fort d'Archas et la cité
de Tripoli.... Alors que Baudouin de Boulogne est établi sous sa
tente, le roi de Tripoli envoie du pain, du vin, du miel sauvage, des
moutons, et lui apprend que Ducac, roi de ceux de Damas, et un
certain émir le Ginahaldole, prince d'Alep, nous attendent avec des
Turcs, des Sarrasins et des Arabes, sur la route par laquelle ils
savent que nous devons passer... se disposant à tomber sur nous...
Non loin de la ville de Béryte (Beyrouth), est un chemin qui côtoie
la mer, inévitable pour nous comme pour tous ceux qui vont de ce
côté, et beaucoup trop resserré pour le passage d'une armée...
C'est là que les Infidèles se flattent de nous arrêter, et de nous
égorger tous... Lorsque en effet les coureurs qui nous précédent
approchent dudit passage, ils aperçoivent plusieurs de ces Turcs
séparés de leurs compagnons, qui s'avancent contre nous, et
attendent notre arrivée... A cette vue, nos éclaireurs, persuadés
que derrière ces Païens se cachent des troupes beaucoup plus
nombreuses, envoient un courrier instruire le seigneur Baudouin de
Boulogne de ce qu'ils ont découvert... Retourner sur nos pas est
difficile, aller en avant est plus difficile encore... de toutes
parts l'ennemi nous tient assiégés, d'un côté, ceux-là du haut
de leurs vaisseaux, de l'autre, ceux-ci du sommet des montagnes nous
pressent sans relâche... Ce jour-là, nos hommes et nos bêtes de
somme ne goûtent ni nourriture ni repos... Quant à moi, j'aurais
mieux aimé être à Chartres ou à Orléans que dans ce lieu...
SA STATUE A INSBRUCK |
En
1830, la Belgique se cherche ardemment des racines, c’est ainsi que
l’État nouvellement créé est saisi par la frénésie d’exalter
« ses » gloires passées. Ainsi, les historiens belges du
XIXe siècle vont s’approprier Godefroy de Bouillon, au même titre
notamment qu'Ambiorix, en exaltant sa naissance improbable à
Baisy-Thy, village qui se situe actuellement dans le Brabant Wallon .
Les hagiographes Belges vont glorifier ce supposé « ancêtre »
pour ses qualités martiales et sa foi envers Dieu, mais aussi parce
que, né aux confins des mondes Latins et germaniques, il préfigure
la « civilisation Belge » supposée être un mélange
équilibré entre l’âme Latine et les qualités Germaniques
propres au peuple Belge. Godefroy devient le modèle idéal du Belge
pieux et brave.
Il
s’agit alors pour les historiographes du Royaume, de faire croire
aux citoyens Belges que leur peuple est à l’œuvre depuis l’aube
de l’humanité et qu’une nation Belge existe en germe à l’époque
de Godefroy...
En France, François-René de Châteaubriand écrivait dans ses Carnets de voyage, après avoir été nommé Chevalier du Saint Sépultre
« Cette cérémonie ne pouvait être tout à fait vaine, j'étais Français, Godefroid était Français ; ses vieilles armes en me touchant, m'avaient communiqué un nouvel amour pour la gloire et l'honneur de ma patrie »...
Jérusalem : les règnes de Godefroi de Bouillon et ... - Historel
www.historel.net/moyenage/12e/jerusalem.html
1100
- Godefroi
de Bouillon,
qui a été élu roi aux 1ères Assises de Jérusalem (tenues en
1099) a préféré prendre le titre d' Avoué du Saint Sépulcre. Son
règne ...
Godefroy de Bouillon (1061 - 1100) - France-Spiritualités
www.france-spiritualites.fr/biographies.../G/godefroy-de-bouillon.html
Godefroy
de Bouillon,
duc de Lorraine, et premier roi chrétien de Jérusalem, naquit au
village de Bézy, près de Nivelle, dans un château dont on
montrait ...
C'est une très belle page que vous nous proposez Chantal!
RépondreSupprimerDans le poème "Jérusalem délivrée" de Torquato Tasso, dit Le Tasse, Godefroy est sollicité par un ange, et non par le Pape, l’auteur introduisant une part de fiction sans doute destinée à auréoler encore davantage une personnalité déjà remarquable.. Un vibrant hommage lui est rendu au début de l’ouvrage:
« Je chante les pieuses armes et le capitaine qui délivra le grand tombeau du Christ. Il fit beaucoup par son génie et sa valeur ; il eut beaucoup à souffrir dans cette glorieuse conquête. En vain l’enfer se déchaina contre lui ; en vain s’armèrent les peuples d’Asie ligués avec ceux d’Afrique : le ciel lui accorda ses faveurs, et ramena sous les saints drapeaux ses compagnons d’arme dispersés ».
Amitiés
Bonjour ma chère Lisa, je savez que vous seriez au fait de ce sujet... Godefroy de Bouillon à bercé mon enfance au même titre que Sainte Jeanne ou Charlemagne...
RépondreSupprimerma famille étant très ancrée dans le Pas-de-Calais et le Nord ce prince en est une des grandes figures... Pour les poètes et leur idéaux c'est en leur honneur et en celui de ce grand homme que j'ai mis comme première image, celle le représentant tout transcendé, par eux.
Bonjour les amies, quels jeunes de nos jours connaissent Godefroy de Bouillon ? Je ne crois pas qu' en histoire dans les collèges il soit mentionné !
RépondreSupprimerIls sont tellement au-dessus de cela qu'ils sont plus nulle part... c'est vrai que certains professeurs ont baissés les bras et qu'il y a tellement mieux que l'histoire à leur apprendre...
RépondreSupprimerBonjour mes amies,
RépondreSupprimerCharlemagne
En effet, aujourd'hui, on peut dire : " Il était une fois l'école ! " .
Où sont passés les principes et les valeurs fondamentales de la République : enseignement de l'histoire, de la morale et de l'instruction civique ?
Nous vivons un autre siècle, le siècle des Lumières est dépassée par l'obscurantisme !
Amitiés
Bonjour SJ SD, heureuse de vous lire. Certains ont fait leur devise de: " Du passé faisons table rase" sauf que sans passé nous ne sommes plus rien... c'est peut-être ce qu'il cherche...
RépondreSupprimerBonjour Chantal,
SupprimerEn effet, le Passé, l'histoire de la France, ( ce n'est pas l'histoire de notre petite vie personnelle ! ) n'est plus d'actualité...Les défenseurs des "Léonarda " et Cie s'emploient à vouloir changer notre pensée et notre mode de vie. Dans la vie, il y a plusieurs stades, tout comme dans la maladie, le jour où nous serons résignés, ça sera trop tard !
Amitiés.
Sylvie