dimanche 11 mai 2014

1100... EN REMONTANT LE TEMPS

Cette page concerne l'année 1100 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

PREMIER ROI DE JERUSALEM, GODREFROY DE BOUILLON HEROS CHRETIEN.

GODEFROY DE BOUILLON VU PAR LES POÈTES
Fils de l’héritière des ducs de Brabant et d’Eustache II, comte de Boulogne, appartenant à une famille de haute noblesse qui prétend compter Charlemagne parmi ses ancêtres, et qui possède des biens de la mer du Nord au Rhin, l’essentiel de sa puissance s’établit en pays Wallon, en Belgique actuelle, avec, en particulier, le château de Bouillon, dont Godefroy IV prend le nom.

En 1076, son oncle Godefroy III le Bossu, duc de Basse Lorraine, sans héritier, lui lègue le comté de Verdun et la Marche d’Anvers. Godefroy de Bouillon a soutenu le parti de l’empereur contre le pape Grégoire III, en 1084, il participe à l’expédition Italienne d’Henri IV , touché par le comportement du jeune homme et pour le récompenser de ses fidèles et loyaux services, l’empereur Germanique le reconnaît en 1089 duc de Basse Lorraine laquelle s’étend sur la rive gauche du Rhin, et comprend l’Ardenne, le Hainaut, le Brabant, le pays de Liège.

Godefroy de Bouillon possède :
Toutes les perfections chevaleresques, la générosité, la loyauté, la douceur.

Toutes les vertus chrétiennes, la modestie, la pureté, la foi.
Toutes les qualités guerrières, le courage et la force, l’audace et la prudence.

Il est la première et la plus belle gloire des Croisades, son nom seul est resté sans tache... Godefroy IV de Boulogne, dit Godefroy de Bouillon (1061 – 1100) Duc de Basse Lorraine (1089-1095), Avoué du Saint-Sépulcre (1099-1100)...

Godefroy est jeune encore, lorsqu’il défend bravement son duché de Lorraine contre les prétentions de l’empereur Henri IV. Néanmoins, oubliant ses injures, lors des fameuses querelles du Pape Grégoire III et de l'Empereur Henri IV, il prend parti pour ce dernier, et il a un commandement dans les troupes impériales qui s’emparent de Rome. Mais, atteint bientôt après d’une maladie grave, il croit que le Ciel le châtie d’avoir porté les armes contre le pape, et promet à Dieu de consacrer sa vie à la défense des Chrétiens d’Orient...
Les pieuses fureurs de Pierre l’Ermite lui ayant offert l’occasion d’accomplir son vœu, Godefroy prend la Croix. Pour subvenir aux frais de sa sainte entreprise, il est obligé, comme la plupart des autres seigneurs, d’affranchir, moyennant rançon, la ville de Metz, dont il est suzerain, et de vendre ses cités et ses terres aux évêques, qui, bien que des plus intéressés dans ces querelles du ciel, ne se font aucun scrupule d’abuser du fol enthousiasme des Croisés pour les dépouiller à bon marché de leurs domaines.
En 1095, il est l’un des premiers à répondre à l’appel d’Urbain II. Avec ses frères Baudouin et Eustache, il rassemble ses vassaux, vend une partie de ses biens, dont la seigneurie de Bouillon, et part à la tête d’une armée de chevaliers des Pays-Bas et du nord de la France. Parti de Vézelay avec une suite nombreuse, il passe par Ratisbonne, Vienne, Belgrade et Sofia, arrive à Constantinople, et se heurte aussitôt à Alexis Comnène.

Des hordes de Chrétiens ont déjà pris les devants, et marqué leur route par des brigandages et des cruautés, lorsque Godefroy part (1096) à la tête de l’armée Croisée. Reconnu unanimement pour chef, il agit, non pas en fanatique insensé, mais en général habile et prudent, il prépare par des précautions purement humaines le succès de l’expédition, et, sans refroidir le zèle ardent de ses troupes, il les soumet à une sévère discipline.
Son arrivée à Constantinople délivre quelques chevaliers, retenus captifs par l’empereur Alexis Comnène, qui, voyant bien, après quelques hésitations, qu’il ne peut raisonnablement rien refuser à 600 000 hommes, fait succéder des démonstrations d’amitié à des actes d’hostilité...
Il comble les principaux chefs de présents magnifiques, de promesses et de protestations, et obtient d’eux qu’ils lui rendent hommage pour toutes leurs conquêtes. L’habile empereur espère tirer bon parti de son alliance avec les Croisés, et il ne se trompe pas.
C'est pour lui que les Chrétiens font le siège de Nicée : au moment où ils vont s’en emparer, après de nombreux assauts, l’étendard d’Alexis, flottant sur les remparts, leur apprend que la ville appartient à leur allié, et qu’ils n’ont en conséquence plus rien à faire contre elle. Les Turcs, à l’instigation des agents secrets d’Alexis, ont préféré lui rendre leur ville que de la laisser prendre par les Croisés...
Parmi les détails de ce siège de Nicée, on raconte, comme chose merveilleuse, les prouesses de Godefroy :
Il perce d’une flèche le cœur d’un géant, devant qui tout fuit.
On parle aussi avec admiration d’un combat qu’il livre à un ours énorme.
De chameaux dont il fait voler la tête d’un seul coup de sabre.
Et surtout d’un cavalier qu’il frappe avec une si vigoureuse dextérité qu’il sépare son corps en deux parties, dont l’une tombe à terre, tandis que l’autre continue à courir à cheval.
Après la prise de Nicée, les Chrétiens, pour se procurer plus facilement des vivres, marchent divisés en deux corps, dont l’un est commandé par Bohémond de Tarente, fils de Robert Guiscard d'Hauteville, et l’autre par Godefroy de Bouillon. La première division, attaquée par l’actif Kilidge-Arsan, dans les plaines de Dorylée, va succomber, malgré son héroïque résistance, lorsque Godefroy deBouillon survient et arrache par sa bravoure et son habileté la victoire aux Infidèles...
Dans sa route de Nicée à Antioche, à travers les campagnes arides et brûlées de la Phrygie et de l’Isaurie, l’armée chrétienne souffre les horreurs de la faim et de la soif. Le généreux Godefroy, non seulement ranime les Croisés par sa piété, son courage et sa douce éloquence, mais il épuise ses provisions pour nourrir les femmes et les enfants.
Antioche est tombée ; mais les Chrétiens, assiégés dans leur camp, et dévorés par la famine et la maladie, sont réduits à la dernière extrémité. Un miracle peut seul les sauver :
« Un prêtre, nommé Pierre Barthélemy, publie que Jésus-Christ lui a révélé que, si les Chrétiens passent 3 jours dans le jeûne et la prière, ils trouveront le fer de la lance qui lui a percé le côté, et que par ce fer ils seront vainqueurs de leurs ennemis... Les Croisés, qui manquent de vivres, n’ont pas de peine à jeûner, et Barthélemy n’en a pas davantage à leur faire trouver un fer... Cependant, les chefs profitant de la confiance que cette fraude pieuse rend aux soldats, battent impitoyablement les Sarrasins .»
LE PARCOURS DE GODEFROY DE BOUILLON
Dans cette journée mémorable, Godefroy de Bouillon se couvre encore d’une nouvelle gloire... La route de Jérusalem est libre, on l’érige en royaume, et on s’occupe de lui donner un chef. Comme plusieurs chevaliers se mettent sur les rangs, on choisit 10 électeurs, qui doivent nommer le plus digne et le mieux méritant... Godefroy de Bouillon est proclamé à la satisfaction générale : mais le modeste héros refuse les insignes de la royauté, disant qu’il ne portera jamais une couronne d’or dans une ville où le Sauveur a été couronné d’épines...
Blessés, les Sarrasins reviennent disputer leur conquête aux Chrétiens. Godefroy de Bouillon marche à leur rencontre, et la glorieuse victoire d’Ascalon, décisive pour l’avenir de l’État Latin, contre les Égyptiens. remportée le jour même de l’Assomption, met fin à la guerre.
Le roi de Jérusalem profite de la paix pour assurer le bonheur et la prospérité intérieures de son nouveau royaume.
Il meurt le 18 Juillet 1100 (41 ans), d’une flèche empoisonnée, pendant qu’il dirige les opérations du siège d’Acre. Il est inhumé au Saint-Sépulcre. Ses vassaux font appel pour lui succéder à son frère Baudouin de Boulogne, qui a conquis le comté d’Édesse, et l’imposent comme roi de Jérusalem malgré les prétentions théocratiques du légat du pape, Daimbert, et l’opposition des Croisés Normands. vient interrompre ses travaux législatifs et détruire l’avenir de la Palestine.
« Godefroy de Bouillon, dit l’historien des Croisades, surpasse tous les capitaines de son siècle par son habileté dans la guerre : s’il avait régné plus longtemps, il aurait été placé parmi les grands rois. » Il est fait roi du royaume Latin de Jérusalem, au lendemain de la prise de la ville en 1099 ».

En Août 1100 c'est le prince d'Antioche « Bohémond de Tarente » qui est fait prisonnier par les Syriens, alors qu'il est venu délivrer la ville assiégée de Malatya. Lorsque Bohémond de Tarente et ses 500 cavaliers s'engagent dans un étroit défilé, il se rend compte que les Syriens de Damas lui ont tendu une véritable souricière et qu'il ne peut même pas se mettre à l'abri de la pluie de flèches... Un grand nombre de francs sont tués et quelques uns sont emmenés enchaînés avec leur prince Bohémond de Tarente, (le grand blond) jusqu'à Niksar, au nord de l'Anatolie.
Septembre 1100 : Baudouin de Boulogne, frère du défunt Godefroy est nommé roi de Jérusalem sous le nom de Baudouin 1er.
Le 24 Octobre Baudouin de Boulogne se dirige sur Jérusalem avec 500 cavaliers mais Doukak l'attend à Nahr el Kalb, mais comme le nouveau cadi de Tripoli Fakhr el-Moulk a un compte à régler avec Doukak, il averti Baudouin du piège qui l'attend ! Le nouveau roi peut ainsi facilement échapper avec ses hommes : au guet-apens.... Un des participant raconte ainsi cet épisode :
« Le premier jour de l'année 1100 (avril) depuis l'incarnation du Seigneur, nous avons coupé des branches de palmier dans Jéricho, et les avons rangé soigneusement pour les emporter avec nous... Le second jour de cette même année commence notre retour... Nos chefs nous font passer par la ville de Tibériade, près la mer de Galilée...
Nous traversons ensuite Césarée, nommée Paneas en langue Syriaque, et située au pied du mont Liban. Là jaillissent deux sources qui donnent naissance au fleuve Jourdain, lequel coupe en deux la mer de Galilée, et va ensuite se jeter dans la mer Morte... Nous arrivons ensuite au château qu'on nomme Balbec, bâti dans une forte position... en cet endroit, des Turcs de Damas, au nombre d'environ 300 hommes d'armes viennent à notre rencontre, comme on leur a dit que nous étions sans armes et épuisés par la fatigue d'une longue route, ils espèrent pouvoir nous nuire d'une manière ou d'une autre... De fait, si par hasard ce jour-là le seigneur Baudouin de Boulogne (Frère de Godefroy) n'avait pas veillé avec sollicitude à la garde de nos derniers rangs, ces mécréants auraient certainement tué beaucoup de nos gens, se trouvant sans aucun moyen de se défendre, faute d'arcs et de flèches, qui, fabriqués à l'aide de colle, ont été détruits par les pluies... Quant à Bohémond de Tarente, il marche en tête de la première ligne de notre armée, mais Dieu aidant, les mécréants n'obtiennent sur nous aucun avantage, et nous campons devant le château fort dont j'ai parlé ci-dessus.... Le lendemain reprenant notre chemin, nous passons sous les murs de Tortose ou Tartous et de Laodicée... Dans cette ville nous trouvons le comte Raymond de Saint-Gilles, que nous regrettions tant de n'avoir pas eu avec nous lorsque nous allions à Jérusalem... Cette ville au surplus, n'a que peu de vivres, nous ne pouvons acheter aucun approvisionnement pour la route, et nous sommes forcés de gagner en toute hâte la cité d'Edesse sans nous arrêter... Avant notre passage Bohémond de Tarente arrive à Antioche, où les siens le reçoivent avec grande joie. Il en occupe le trône pendant 6 mois encore, mais au mois de juillet suivant, comme il se rend avec une suite fort peu nombreuse dans une ville nommée Mélitène, qu'a promis de lui remettre un certain Arménien nommé Gabriel, qui en est le chef, et avec lequel il a conclu, un traité d'amitié réciproque.. ; un émir, appelé Danisman, vient à sa rencontre avec une immense multitude de Turcs.... Celui-ci a formé le projet d'intercepter Bohémond de Tarente... Au moment donc où ce dernier marche si imprudemment, la gent scélérate des Infidèles, s'élançant de toutes parts, hors des embuscades où elle se tient cachée, fond tout à coup sur les Francs et les habitant de la Pouilles... les nôtres, qui n'ont pas cru aller au combat, et sont en petit nombre, sont bien vite mis en fuite et dispersés, Les Turcs en tuent cependant beaucoup, et les dépouillent. Pour Bohémond de Tarente, ils le prennent et l'emmenent en captivité... Ceux qui s'échappent du guet-apens répandent promptement au loin la nouvelle de ce malheur, et la désolation est grande parmi les nôtres... Alors Baudouin de Boulogne, duc de la ville d'Edesse, rassemble tout ce qu'il peut de Francs ainsi que d'hommes d'Edesse et d'Antioche, et ne perd pas un instant pour aller chercher les ennemis... Déjà Bohémond de Tarente, ayant coupé une boucle des ses cheveux, a envoyé à Baudouin de Boulogne ce signe convenu d'avance pour lui inspirer confiance dans son messager.
Danisman, instruit de cette démarche, et redoutant la valeur éprouvée de Baudouin de Tarente, ainsi que la vengeance des Francs, n'ose demeurer plus longtemps sous les murs de Mélitène dont il a formé le siège... il se retire lentement devant nous, et retourne dans son propre pays... Vivement affligés de sa retraite, et brûlant du désir de le combattre, nous le poursuivons par delà cette cité pendant 3 jours entiers, comme nous revenons sans avoir pu l'atteindre l'Arménien Gabriel nous remet sa ville... C'est à ce moment que nous parvient l'annonce que Godefroy Bouillon a terminé ses jours à Jérusalem le 17 juillet, la seconde année depuis la prise de la Cité Sainte... et que tout le peuple de cette ville attend Baudouin de Boulogne attend pour le mettre à la tête du royaume comme successeur et héritier de son frère mort... Baudouin de Boulogne rassemble sa petite armée composée d'environ 700 hommes d'armes et autant de fantassins, et se met en route pour Jérusalem le deuxième jour d'octobre...
Quelques uns s'étonnent qu'avec un corps si peu nombreux il ose parcourir tant de régions remplies d'ennemis, aussi plusieurs, tremblants et effrayés, quittent notre armée secrètement... Les Turcs et les Sarrasins, ayant
 SON LIT DE MORT
appris que nous marchons en si petite troupe, se réunissent tous en grand nombre et viennent en armes pour nous couper la route à l'endroit ou ils espèrent nous attaquer avec plus d'avantages, nous traversons Antioche, et continuons notre chemin en passant devant Laodicée, Gibel, Méraclée, Tortose ou Tartous, le fort d'Archas et la cité de Tripoli.... Alors que Baudouin de Boulogne est établi sous sa tente, le roi de Tripoli envoie du pain, du vin, du miel sauvage, des moutons, et lui apprend que Ducac, roi de ceux de Damas, et un certain émir le Ginahaldole, prince d'Alep, nous attendent avec des Turcs, des Sarrasins et des Arabes, sur la route par laquelle ils savent que nous devons passer... se disposant à tomber sur nous... Non loin de la ville de Béryte (Beyrouth), est un chemin qui côtoie la mer, inévitable pour nous comme pour tous ceux qui vont de ce côté, et beaucoup trop resserré pour le passage d'une armée... C'est là que les Infidèles se flattent de nous arrêter, et de nous égorger tous... Lorsque en effet les coureurs qui nous précédent approchent dudit passage, ils aperçoivent plusieurs de ces Turcs séparés de leurs compagnons, qui s'avancent contre nous, et attendent notre arrivée... A cette vue, nos éclaireurs, persuadés que derrière ces Païens se cachent des troupes beaucoup plus nombreuses, envoient un courrier instruire le seigneur Baudouin de Boulogne de ce qu'ils ont découvert... Retourner sur nos pas est difficile, aller en avant est plus difficile encore... de toutes parts l'ennemi nous tient assiégés, d'un côté, ceux-là du haut de leurs vaisseaux, de l'autre, ceux-ci du sommet des montagnes nous pressent sans relâche... Ce jour-là, nos hommes et nos bêtes de somme ne goûtent ni nourriture ni repos... Quant à moi, j'aurais mieux aimé être à Chartres ou à Orléans que dans ce lieu...
SA STATUE A INSBRUCK
En 1830, la Belgique se cherche ardemment des racines, c’est ainsi que l’État nouvellement créé est saisi par la frénésie d’exalter « ses » gloires passées. Ainsi, les historiens belges du XIXe siècle vont s’approprier Godefroy de Bouillon, au même titre notamment qu'Ambiorix, en exaltant sa naissance improbable à Baisy-Thy, village qui se situe actuellement dans le Brabant Wallon . Les hagiographes Belges vont glorifier ce supposé « ancêtre » pour ses qualités martiales et sa foi envers Dieu, mais aussi parce que, né aux confins des mondes Latins et germaniques, il préfigure la « civilisation Belge » supposée être un mélange équilibré entre l’âme Latine et les qualités Germaniques propres au peuple Belge. Godefroy devient le modèle idéal du Belge pieux et brave.
Il s’agit alors pour les historiographes du Royaume, de faire croire aux citoyens Belges que leur peuple est à l’œuvre depuis l’aube de l’humanité et qu’une nation Belge existe en germe à l’époque de Godefroy...
En France, François-René de Châteaubriand écrivait dans ses Carnets de voyage, après avoir été nommé Chevalier du Saint Sépultre
« Cette cérémonie ne pouvait être tout à fait vaine, j'étais Français, Godefroid était Français ; ses vieilles armes en me touchant, m'avaient communiqué un nouvel amour pour la gloire et l'honneur de ma patrie »...
Jérusalem : les règnes de Godefroi de Bouillon et ... - Historel
www.historel.net/moyenage/12e/jerusalem.html
1100 - Godefroi de Bouillon, qui a été élu roi aux 1ères Assises de Jérusalem (tenues en 1099) a préféré prendre le titre d' Avoué du Saint Sépulcre. Son règne ...

Godefroy de Bouillon (1061 - 1100) - France-Spiritualités

www.france-spiritualites.fr/biographies.../G/godefroy-de-bouillon.html
Godefroy de Bouillon, duc de Lorraine, et premier roi chrétien de Jérusalem, naquit au village de Bézy, près de Nivelle, dans un château dont on montrait ...











7 commentaires:

  1. C'est une très belle page que vous nous proposez Chantal!

    Dans le poème "Jérusalem délivrée" de Torquato Tasso, dit Le Tasse, Godefroy est sollicité par un ange, et non par le Pape, l’auteur introduisant une part de fiction sans doute destinée à auréoler encore davantage une personnalité déjà remarquable.. Un vibrant hommage lui est rendu au début de l’ouvrage:

    « Je chante les pieuses armes et le capitaine qui délivra le grand tombeau du Christ. Il fit beaucoup par son génie et sa valeur ; il eut beaucoup à souffrir dans cette glorieuse conquête. En vain l’enfer se déchaina contre lui ; en vain s’armèrent les peuples d’Asie ligués avec ceux d’Afrique : le ciel lui accorda ses faveurs, et ramena sous les saints drapeaux ses compagnons d’arme dispersés ».

    Amitiés

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  2. Bonjour ma chère Lisa, je savez que vous seriez au fait de ce sujet... Godefroy de Bouillon à bercé mon enfance au même titre que Sainte Jeanne ou Charlemagne...
    ma famille étant très ancrée dans le Pas-de-Calais et le Nord ce prince en est une des grandes figures... Pour les poètes et leur idéaux c'est en leur honneur et en celui de ce grand homme que j'ai mis comme première image, celle le représentant tout transcendé, par eux.

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  3. Bonjour les amies, quels jeunes de nos jours connaissent Godefroy de Bouillon ? Je ne crois pas qu' en histoire dans les collèges il soit mentionné !

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  4. Ils sont tellement au-dessus de cela qu'ils sont plus nulle part... c'est vrai que certains professeurs ont baissés les bras et qu'il y a tellement mieux que l'histoire à leur apprendre...

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  5. Bonjour mes amies,

    Charlemagne

    En effet, aujourd'hui, on peut dire : " Il était une fois l'école ! " .
    Où sont passés les principes et les valeurs fondamentales de la République : enseignement de l'histoire, de la morale et de l'instruction civique ?
    Nous vivons un autre siècle, le siècle des Lumières est dépassée par l'obscurantisme !

    Amitiés

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  6. Bonjour SJ SD, heureuse de vous lire. Certains ont fait leur devise de: " Du passé faisons table rase" sauf que sans passé nous ne sommes plus rien... c'est peut-être ce qu'il cherche...

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    1. Bonjour Chantal,
      En effet, le Passé, l'histoire de la France, ( ce n'est pas l'histoire de notre petite vie personnelle ! ) n'est plus d'actualité...Les défenseurs des "Léonarda " et Cie s'emploient à vouloir changer notre pensée et notre mode de vie. Dans la vie, il y a plusieurs stades, tout comme dans la maladie, le jour où nous serons résignés, ça sera trop tard !
      Amitiés.
      Sylvie

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