samedi 17 mai 2014

1095... EN REMONTANT LE TEMPS

Cette page concerne l'année 1095 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

LA VIE ÉDIFIANTE DE SAINT LADISLAS Ier ROI DE HONGRIE

László, Lazlo ou Lancelot... Saint-Ladislas Ier Árpád (hongrois né vers 1040 en Pologne) roi de Hongrie de 1077 à 1095 (couronné d'abord en 1077, puis en 1081 avec la Sainte Couronne)... Canonisé par l'Église Catholique sous le nom de Saint-Ladislas de Hongrie durant le règne de Béla III.

Sa famille règne sur la Hongrie du Xe au XIVe siècle, fils de Béla et frère de Geysa ; André, son oncle qui a la couronne royale, n'a pas d'enfants. Il fait de Ladislas son héritier.... Plus tard, André a un fils inattendu, Salomon, la Hongrie connaît alors 5 rois en 17 ans : André, Béla, Salomon, Geysa et enfin Ladislas. Vont succéder sur le trône, son oncle, son père, son cousin et son frère.
Saint Ladislas est appelé sur le trône de Hongrie, en l'an 1080, par la libre volonté du peuple. Bien différent de la plupart des puissants de ce monde, qui n'aspirent qu'aux grandeurs passagères, Ladislas ne recherche que la vraie grandeur, celle que l'on acquiert par la vertu. Dès sa jeunesse il est admiré de tout le monde pour sa chasteté, sa modestie, sa piété, sa tendresse envers les pauvres.
Son règne est relativement calme, en 19 ans, il ajoute à ses États, la  Dalmatie et la Croatie, il fonde des monastères et se montre le père de son peuple, ami des pauvres, protecteur des malheureux...
Sage et vertueux, juste et magnanime. Il meurt à Waradin le 30 juillet 1095, à 44 ans. Tant aimé de son peuple, qu' il devient, après sa mort, une figure légendaire... Les miracles sur son tombeau le font canoniser en 1198/1199. Le 27 juin est l'anniversaire de la translation de ses reliques....


Durant son règne en rétablissant dans ses États les lois chrétiennes édictées par Saint Étienne, il corrige les mœurs, donnant lui-même l’exemple des vertus et, faisant de même pour la Croatie lorsqu'elle est réunie à la Hongrie... Il disparaît alors qu’il va réprimer une révolte des Bohèmes...
Ladislas termine la christianisation de la Hongrie (loi contre le paganisme, persécution des táltos, ou chaman). Il reste fidèle au pape pendant la querelle des Investitures, (conflit contre l'empereur Henri IV).
Il mène une politique de grandeur et d'expansion territoriale en Croatie. Victorieux contre les Petchenègues et les Coumans (en hongrois : kunok), la Slavonie et la Croatie sont conquises et l’évêché de Zagreb est fondé (la Hongrie obtient un accès à l’Adriatique)... Ce grand législateur, promulgue des lois particulièrement sévères contre le vol, (puni de mort)., loi qui seront seront adoucies par son successeur Koloman. De plus, ses lois dirigent le peuple vers les droits Européens, dans la mesure où elles gardent et défendent la propriété privée. Grâce à cette tendance, une migration commence dans le pays vers les territoires moins peuplés... C'est l'un des souverains Hongrois les plus célèbres, avec son ancêtre Saint Étienne Ier... Ce grand roi, Dieu l'a rendu plus illustre encore par d'insignes miracles. On sait peu de chose des vertus chrétiennes qu'il a pratiquées pendant sa vie, suffisamment cependant pour dire que relevé devant Dieu par sa sainteté, il l'a été devant les hommes par le gouvernement exemplaire de ses États.

Bien qu'il ne descend pas en ligne directe de Saint Étienne, roi et apôtre de Hongrie, mais de Ladislas, dit le Chauve, (son cousin-germain), père de Béla, lui même père de Ladislas Ier le Pieux... Béla quelque temps fugitif en Pologne, pour éviter la cruauté de Pierre le Germanique, gendre de Saint Étienne, que les Hongrois ont nommé roi... André, son frère aîné et oncle de Saint Ladislas, étant monté sur le trône, son père rentre au pays, et reprend son titre de duc... En Pologne Béla a épousé, la fille de Mesco, duc de ce royaume, dont il a 2 fils : Geiza, l'aîné, et Ladislas. L'éducation de ces 2 princes, tant en Pologne qu'en Hongrie, est si accomplie, qu'ils donnent, de grands présages des vertus qu'ils auront toute leur vie.


Ladislas voit avec douleur son père monter sur le trône... Celui-ci obtient la couronne en faisant la guerre au roi, son frère... Il est vrai qu'André a attenté à la vie de Béla, pour mieux assurer la couronne de Salomon, son fils, âgé de 12 ans, mais, Ladislas ne pense pas que ce soit un sujet suffisant pour que son prenne les armes contre son souverain... et il croit qu'en cette rencontre il doit faire seulement comme David qui, poursuivi par Saùl, s'est contenté de fuir et de se cacher, sans jamais attenter ni à sa couronne ni à sa vie...
Après la mort de son père, il ne se laisse nullement aller à l'ambition de régner, au contraire, il cède très volontiers cet honneur, premièrement à Salomon, fils d'André, son cousin-germain, et en second lieu à Geiza II, son frère aîné... l’accession à la tête du royaume étant élective, il peut y prétendre par la faveur de tous les gens de bien qui ont une grande affection pour lui... Geiza ayant chassé Salomon, prince cruel et sanguinaire, qui a mis tout à feu et à sang dans ses États, et lui-même étant mort, après à peine 3 ans de règne tous les prélats, les seigneurs et les magistrats des principales villes de Hongrie, assemblés pour lui donner un successeur, supplient unanimement Ladislas d'accepter la couronne et de prendre le gouvernement du royaume... Il a en effet toutes les qualités du corps et de l'esprit que l'on peut souhaiter dans un grand prince. Personne dans toute la Hongrie, n'est plus grand,et n'a un port plus majestueux que lui, il est capable de régler n'importe quelle affaire, en temps de paix ou en temps de guerre, et il en supporte aisément toutes les fatigues... Il reçoit tout le monde avec affabilité, le moindre de ses vassaux à la liberté de l'approcher et de lui représenter son droit. Il montre tant de modération dans ses jugements, qu'on le regarde plutôt comme un père qui accommode quelque différend entre ses enfants, que comme un prince qui juge souverainement les causes de ses sujets, ce qui lui a fait donner le surnom de Pieux... La qualité de fils et de frère de rois, ni celle de duc du premier duché du royaume, ne l'empêchent pas de se rendre familier avec les moins considérables de ses sujets, et de donner en toute occasion des marques d'une humilité vraiment chrétienne...

Dans tous les besoins de l’État, qui est souvent attaqué par les barbares, on le voit toujours le premier à cheval pour le défendre, et, allant lui-même à la tête des armées sans rien craindre, il y remplit le devoir du plus brave soldat et du plus intrépide capitaine... Pour épargner le sang humain, il convoque les généraux des armées ennemies en combats singuliers dont il est toujours sorti victorieux... Il demeure chaste, malgré les dangers auxquels sa vertu est exposée dans les cours... pour lui la sobriété est la compagne inséparable de la continence, et, si sa qualité de prince l'oblige d'avoir une table bien servie, il n'y prend que ce qui lui est absolument nécessaire pour vivre. Il jeûne même souvent, couche sur la dure et fait d'autres mortifications pour dompter son corps et l'empêcher de se révolter contre son esprit... S'il est si sévère à l'égard de lui-même, personne n'est plus doux et plus charitable que lui envers les nécessiteux.

Sa maison passe pour l'asile commun de tous les misérables, et, en effet, pas un n'en sort sans y avoir reçu quelque soulagement à sa misère... Les pauvres montrent de tous côtés les habits dont il les a revêtus et l'argent qu'il leur a donné.
Il prend soin de la subsistance des veuves, des pupilles et des orphelins, et leur fait distribuer de grandes aumônes.
Il marie les pauvres filles qu'il voit en danger de perdre leur honneur.
Il relève les familles ruinées par de fâcheux accidents.
En un mot, on trouve auprès de lui secours et réconfort. Les églises magnifiques qu'il a fait construire après la défaite de Salomon, sont une marque évidente de sa piété envers Dieu, mais il l'a fait paraître encore davantage en soutenant constamment par toute la Hongrie la religion chrétienne, pour laquelle la plus grande partie du peuple, et surtout des paysans accoutumés à leurs idoles, n'avaient pas grande inclination...

Ce sont toutes ces précieuses qualités qui obligent les seigneurs Hongrois à lui présenter la couronne avec tant d'insistance... Cependant il leur résiste autant qu'il lui est possible... Il considère, d'un côté, que les rois sont exposés à une infinité de dangers... leurs obligations sont très grandes et les tentations importantes... De plus, il regrette d'avoir à prendre la charge de roi alors que S
alomon, son cousin, souverain légitime, est en vie...

Cependant les Hongrois lui démontrent que, ce royaume étant électif ils ont eu le droit de le donner à qui ils veulent et qu'ils ont encore le droit de le préférer à ce prince cruel... Lequel ne peut gouverner sans mettre la Hongrie en combustion...et décident qu'ils n'auront pas d'autre roi que lui, il est donc enfin contraint de se rendre et d'accepter la couronne... gardant toute la modération digne d'un grand prince...

Durant le reste de la vie de son cousin, il ne veut pas être couronné montrant par là que, s'il est chargé de l'administration de l’État, il n'en est pas encore le roi... Dès qu'il a rétabli la paix et la piété dans le royaume, il n'épargne aucun moyen, ni divin, ni humain, pour gagner l'esprit de Salomon, et pour lui faire quitter cette humeur farouche et cruelle qui le fait redouter de tout le monde ; des pensions suffisantes lui sont allouées pour son entretient, il lui envoie souvent des prélats et des hommes d’État qui doivent avoir du crédit sur son esprit, pour essayer de l'adoucir et de lui faire prendre des inclinations de père pour les peuples... étant prêt à lui rendre la couronne, à condition qu'il accepte de changer de mœurs.
Hélas ce prince, bien loin de correspondre aux saintes inclinations de Ladislas, fait ce qu'il peut pour le détruire et lui dresse même des embuscades où, sous prétexte d'un pourparler, il se propose de le tuer... Cela oblige le roi Ladislas, averti de ses perfidies, de s'assurer de sa personne... de le mettre en prison à Vizzegrad, place forte de Hongrie. Mais sur le conseil d'une sainte religieuse concernant sa décision peu chrétienne il lui rend sa liberté... En effet celle-ci lui avait déclaré que c'était pour cela que la pierre du tombeau de Saint Étienne renfermant son corps sacré était demeurée immobile malgré son désir de faire transférer ses reliques...

Malgré tant de bonté ce roi destitué fomente des guerres contre les princes voisins, se comportant plus en bandit qu'en grand capitaine... Ayant été défait, il se voit contraint de s'enfuir tout seul dans une épaisse forêt, d'où il ne revient point.... Les historiens racontent que touché de l'esprit saint, il y passe plusieurs années de solitude dans les larmes et les lamentations, sans avoir d'autre lit que les feuilles, d'autre vêtement qu'un cilice, quelques peaux de bêtes sauvages, et d'autre nourriture que des herbes trouvées dans les bois, ou quelques pommes sauvages avec l'eau croupie des marais... il y meurt dévotement... on l'enterre à Pola, ville de l'Istrie.

Salomon étant disparu de cette manière, Ladislas peut gouverner ses États et promulguer de bons règlements... Ainsi il fait assembler un synode, où on fait en sa présence plusieurs belles ordonnances pour contenir ses sujets dans la justice et dans l'observance de la loi divine, elles sont rédigées en 3 livres par Bonfinius... Son exemple montre en toutes choses un encouragement aux Hongrois dans leur devoir, il n'ordonne rien qu'il ne fasse le premier, et il est si fidèle observateur de tous les commandements de Dieu et de l’Église, qu'on peut l'appeler « Loi Vivante »... Dans son palais ni jurement, ni blasphème, ni paroles déshonnêtes... les jeûnes ecclésiastiques y sont exactement observés, la vertu et la retenue y règne tant qu'il ressemble plus à une maison religieuse qu'à la cour d'un roi...

Il avait a fait bâtir des églises, où les louanges de Dieu sont chantées... La plus célèbre la basilique de Notre-Dame de Varadin, érigée en évêché... Sa miséricorde pour les nécessiteux, augmentant en même temps que son gouvernement il s'ingénie a ne pas en faire de nouveaux par la multiplication des impôts et des subsides... s'appliquant aussi de tout son pouvoir à soulager ceux qui le sont ou qui le deviennent par le malheur de leurs affaires...
Lors de sont règne il a à faire face à de nombreux conflits dont les attaques par : les Huns, les Russes, les Polonais, les Bohémiens, et d'autres peuples voisins... il parvient à les repousser et à remporter sur eux de belles victoires, principalement sur les Huns qu'il défait deux fois, et sur les Polonais, à qui il prend Cracovie. Avant de partir pour la guerre, il fait faire des prières publiques et un jeûne de 3 jours, et, malgré la valeur de ses troupes, il marche en tête et se jette lui-même courageusement dans la mêlée...

Après tant de généreux exploits, son plus grand désir sera de conduire une armée contre les infidèles, pour leur reprendre la Terre Sainte, et délivrer le tombeau de Notre Seigneur Jésus-Christ... L'espérance qu'il a de répandre son sang pour la gloire de son Maître, et de devenir martyr le pousse à cette expédition.... L'occasion se présente par les prêches du célèbre Pierre l'Ermite et par l'ordre du pape Urbain II... Les princes de France, d'Espagne et d'Angleterre, s'étant croisés, envoient une célèbre ambassade au saint roi, pour le prier d'être le chef de l'armée en préparation, et qui doit compter au moins 300 000 mille hommes... Ladislas reçoit cette offre avec une joie incroyable, et, ayant aussi le duc de Bohême, son neveu, dans une si noble entreprise, il s'y prépare avec toute la diligence possible... mais Sur le point de partir il est rappelé à Dieu... On ne peut exprimer la douleur qui frappe la Hongrie, lorsque la nouvelle de sa mort est connue, chacun le regrette comme le père des pauvres, comme le soutien de l’État, comme le restaurateur de la piété et de la justice, comme le défenseur de la virginité, comme l'appui de l’Église et comme le modèle de toute sainteté... Les Hongrois portent son deuil 3 ans, et, durant tout ce temps, nulle réjouissance ni publique ni particulière n'est célébrée dans le royaume.

Son corps est porté solennellement à Varadin, pour y être enterré dans l'église Notre-Dame, qu'il a fondée... Deux miracles rendent le convoi fort célèbre...
Ceux qui le conduisent le convoi mortuaire s'endorment si profondément dans le dernier gîte, qu'il ne se réveille à 3 heures de l’après-midi alors que le corps du roi est arrivé à Varadin, sans être traîné par aucun cheval …

Un participant au cortège ayant menti il est pris d'une déformation de la mâchoire et d'une paralysie qui ne cesse, que lorsqu'il avoue la vérité et demande pardon au roi défunt...

Ensuite il se fit tant de miracles près de son tombeau, que, personne ne pouvant douter de sa sainteté, le pape Célestin III, ou Innocent III, son successeur, le canonise l'an 1198/1199... la même année, Saint Ladislas donne des pieds et des mains à un petit enfant qui est venu au monde sans avoir aucun de ces membres.... On le représente avec deux anges à ses côtés ce sont les deux anges protecteurs que Salomon, (parent du jeune prince), a vu auprès de Ladislas quand il lui faisait la guerre... On le voit parfois tenant de la même main son chapelet et son sabre, c'est ainsi qu'il chargeait l'ennemi... Assez ordinairement on le peint avec l'étendard Hongrois, pour montrer que sa charité, ses prières et ses fondations pieuses ne l'empêchent pas d'être un redoutable et vaillant prince... Des estampes Hongroises le présentent également faisant jaillir d'une roche abrupte, avec sa lance, une fontaine d'eau vive dont il désaltère les soldats qu'il conduit à la guerre... Les artistes ne dédaignent pas de le peindre quelquefois avec le globe impérial timbré de la croix, parce qu'il a refusé l'empire que lui offraient les princes Allemands...

27 juin. Saint Ladislas Ier, roi de Hongrie. 1095. : Vie des ...

hodiemecum.hautetfort.com/.../27-juin-saint-ladislas-ier-roi-de-hongrie-...
27 juin 2008 - Saint Ladislas Ier, roi de Hongrie. 1095. Les Hongrois l'appellent saint Lazlo. Les Francs l'honorèrent longtemps sous le nom de saint Lancelot ...

Saint Ladislas de Hongrie

nominis.cef.fr/contenus/saint/1399/Saint-Ladislas-de-Hongrie.html
Roi de Hongrie (✝ 1095). László, Lazlo ou Lancelot. Sa famille régna sur la Hongrie du Xe au XIVe siècle. Il était fils de Béla et frère de Geysa. André, son oncle ...

de HONGRIE Ladislas Ier Arpad

jpvanlooy.be/html_oxy/n101735.htm
de HONGRIE ""Saint Ladislas"" Ladislas Ier Arpad (SOSA : 1425172602) ... de HONGRIE Sophie Arpad (712586279) (1040 - 1095) Naissance : Date : autour de ...

3 commentaires:

  1. Chère Chantal, merci de mettre en valeur un si bel exemple de bonté et de piété..
    Ainsi, nous reprenons un peu confiance en la nature humaine!!

    Parmi les nombreux hauts faits que vous rapportez de St Ladislas, je vous propose le récit de deux miracles de son vivant:

    A l'occasion d'une peste dans le pays, on dit qu'il pria pour obtenir la fin du fléau avant de lancer une flèche en l'air, au hasard, la flèche alors frappa l'herbe même qui devait permettre de guérir la maladie.

    Une autre fois, il poursuivait une troupe de Petchenègues qui faisait une expédition dans le royaume. Le roi étant sur le point de rattraper les envahisseurs, ils eurent l'idée de jeter derrière eux l'argent qu'ils avaient pillé avant que les Hongrois se missent à les poursuivre. La ruse réussit et les soldats s'arrêtèrent pour prendre l'argent. Le roi alors aurait changé tout cet or en pierres grâce à une prière, lui permettant de remettre son armée en route, de vaincre les envahisseurs et de libérer leurs prisonniers.

    Amitiés

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  2. Ce roi m'a semblé être en effet un modèle dont nous aurions bien besoin aujourd'hui tant les valeurs humaines font défauts à nos dirigeants... Pour répondre à votre exemple ceux d'aujourd'hui au lieu de changer l'or en pierres, seraient les premiers à en bourrer leur poche.

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  3. Très juste et bien vu Chantal!!

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