1101... EN REMONTANT LE TEMPS

Cette page concerne l'année 1101 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

INFLUANCE MAGISTRALE DES NORMANDS SUR LA SICILE.

ROGER Ier COMTE DE SICILE

La Sicile est insulaire, donc particulière : son histoire est originale et, jusqu'au haut Moyen Âge, ne se confond pas avec celle de l'Italie voisine. Au centre de la Méditerranée, entre le bassin occidental et le bassin oriental, elle subit des influences multiples : les Phéniciens et les Grecs, les Romains, puis Byzantins, Arabes et Normands s'y fixent tour à tour et la marquent de leur influence, y laissant de splendides œuvres d'art. Elle est à la fois terre de contacts et objet de convoitise de la part des empires, lieu d'épanouissement et foyer de rayonnement de civilisations rivales ou successives....Une fois leur suprématie confirmée au sud de l’Italie, les frères de Hauteville débarquent en Sicile appelés par l’émir de Catane, très engagé dans une guerre sanglante avec le calife d’Agrigente. Le secours porté à l’émir de Catane est seulement un prétexte pour commencer la conquête de la Sicile et être en même temps considérés comme les « libérateurs »  des minorités chrétiennes encore présentes sur l’île après deux siècles et demi de domination musulmane.

En février 1061, Roger organise un débarquement à Messine avec un peu plus d’un millier de soldats. Messine tombe sans opposer de résistance et à partir de cette ville les Normands arrivent facilement à Castrogiovanni et Agrigente. Ce n’est qu’un début parce que la véritable  expédition est organisée au printemps de 1062, quand Roger d'Hauteville , avec des troupes fraîches retourne en Sicile dans l’intention d’occuper l’île toute entière.

Les années de la conquête sont difficiles. Un violent combat a lieu à Cerami, à l’ouest de Troïna... Malaterra raconte que les forces Normandes sont réduites. Ni la papauté, ni Pise, ni Gènes, qui tirent tant d’avantages des conquêtes Normandes, ne lui fournissent d’aide.... Mais Roger d'Hauteville réussit également à mettre en fuite ses ennemis. Les Normands contrôlent désormais une vaste zone, de Messine à Troïna, où il installe sa capitale insulaire. Par une série de difficiles batailles qui voit tomber une à une les villes les plus importantes, grâce aux renforts arabes arrivés d’Afrique, au mois d’août 1071, il rejoint les portes de Palerme.

Le siège dure jusqu’en janvier 1072, quand Roger d'Hauteville avec l’aide de Guiscard réussit à pénétrer dans la ville fortifiée et la capitale tombe entre ses mains. Une messe solennelle est  célébrée dans l’antique Duomo, qui a servi de mosquée pendant 240 ans... Peu à peu tombent aussi Castrogiovanni, Butera et enfin, en 1091, Noto.

Il faut 30 ans à Roger Ier pour conquérir la Sicile entière et les îles de Malte et Pantelleria, dont la possession rend plus sûrs les trafics dans le canal de Sicile et permet de pratiquer des échanges commerciaux avec les pays qui bordent la Méditerranée.

UN DES MARIAGES DE ROGER Ier

En outre Roger Ier, profitant du conflit des investitures entre le pape et l’empereur Germanique concède quelques faveurs à la  papauté, soutenant le pape Urbain II contre l’empire, mais tout en se montrant généreux avec les diocèses qu’il fonde lui-même et fait adhérer à Rome, il ne restituera jamais le considérable patrimoine Sicilien qu’il a confisqué à Byzance.

Urbain II descend personnellement en Sicile, à Troïna, pour ratifier ses actes, mais quand, plus tard, il se permet de nommer l’évêque de Troïna  son légat, Roger Ier, emprisonne l’évêque, fait annuler au pape sa nomination et enfin, en 1098, sous l’excuse d’avoir libéré la Sicile de l’Islam, il opte pour le titre de Grand Comte de Sicile et de Calabre et la prérogative de « légat apostolique », titre accordant au Grand Comte et à tous ses successeurs la juridiction sur toutes les affaires ecclésiastiques à condition que ne soit pas touché le dogme de la foi ni le salut de l’âme et par laquelle tous les évêques Siciliens (excepté ceux de Lipari, dont le diocèse est ultérieur) sont directement nommés par le roi de Sicile. Pour la gestion d’un tel privilège, un institut juridique spécial est créé, le tribunal de la monarchie, où on comprend le terme de « monarchie » dans le sens d’unité de commandement administratif et ecclésiastique.

Tandis que la majeure partie de l’Europe est encore féodale, s’installent, dans l’Italie méridionale, avec Roger Ier, les bases d’un état moderne. Le roi ne gouverne plus par l’intermédiaire de ses feudataires, mais par l’intermédiaire de ses fonctionnaires (bureaucrates de l’état et non puissants seigneurs). Différemment du reste de l’Europe qui devient de plus en plus intolérante, il est tolérant envers les  coutumes et les traditions grecques, latines et arabes qui coexistent  dans le sud à cette époque, laissant les propriétés et la liberté de culte. Il n’y est pas entraîné par bonté d’âme : ce fruste guerrier a compris qu’il est plus pratique de profiter des systèmes Byzantins et Musulmans expérimentés que d’imposer un système féodal de type Européen et pour cela il a besoin de fonctionnaires qu’il ne peut certainement pas trouver dans ses troupes. Il réussit à fonder des rapports aristocratiques féodaux s’accordant avec le concept oriental selon lequel un chef n’est pas  « premier parmi ses égaux », mais est souverain, presque « divin ».

Pour ne pas affaiblir son pouvoir il garde pour lui la plus grande partie des territoires et quand il concède des terres aux autres il se réserve l’usage des mines, des salines et des forêts, récupérant les terres qui ne trouvent pas d’héritiers ou en cas d’infidélité... Si d’un côté il respecte les langues et les religions des grecs et des arabes, dont il se sert pour l’organisation de l’état, de l’autre il se consacre à la rechristianisation et à la relatinisation des diocèses de Calabre, des Pouilles, de la Basilicate, déjà soumise au patriarche de Constantinople, et de la Sicile musulmane, grâce à l’institution de nombreux monastères latins, avant tous les autres  la Sainte Trinité de Mileto. Il fait construire des cathédrales comme celle de Troïna, première capitale Normande, et de Catane, il institue de nouveaux diocèses (grâce au titre de légat apostolique dont il jouit), et favorise l’immigration des Français, des Anglais et des Lombards, pour repeupler ses terres à la suite des guerres, des famines et de l’expatriation des musulmans.

Avec Roger de Hauteville la Sicile recommence à faire partie du monde occidental mais en même temps ne coupe pas les liens avec l’orient, gardant pour le Grand Comte, des armées musulmanes et des rapports d’amitié et de commerce avec tout le bassin Méditerranéen.

Il meurt à Mileto le 22 juin 1101, à l’âge de 70 ans. c'est un chef riche et puissant mais le sens de la stabilité lui manque encore... c'est un nomade comme ses ancêtres Vikings (et, même, comme ses successeurs) et passe sa vie à voyager avec sa cour, son administration et son trésor.

Sa troisième épouse devient régente, la Grande comtesse Adélaïde, dont il avait a deux fils : Simon et Roger.

Simon, l’aîné meurt jeune, laissant pour héritier le petit Roger qui à 10 ans devenu Grand comte de Sicile et qui devient le premier roi de Sicile. La figure et le personnage de Roger Ier, qui avec son frère Robert Guiscard a réalisé la conquête Normande du Mezzogiorno d’Italie, restent un point de référence essentiel dans l’histoire de l’Europe médiévale. Le rude guerrier, acteur d’âpres et dures batailles s’est révélé un sage homme d’état assez pour être considéré comme le monarque le plus influent de l’Italie continentale...

En Sicile la saga de l’arrivée de Roger de Hauteville a été racontée de tant de façons par les chanteurs ambulants, les marionnettistes, les peintres… mais particulièrement c’est la manière dont les habitants d’un village sur les monts Peloritani qui la racontent aujourd’hui encore : avec cloches et  tambour. Pendant  20 jours, du 17 janvier au 5 février à six heures du matin et à sept heures du soir résonne dans la vallée la tammuriniata et la campanata  de Sainte Agathe qui avec 25 rythmes différents (précédemment il y en avait beaucoup plus) confiés à l’inspiration des exécutants perchés sur le campanile, représente l’arrivée du messager qui annonce l’arrivée de Hauteville, le trot des chevaux, le pas feutré du chameau sur lequel, selon la légende, avance Roger Ier et la fuite des Sarrasins....

TAPISSERIE REPRÉSENTANT ROGER Ier

Cette inhabituelle sérénade a aussi un nom curieux: Katabba. Les propositions étymologistes pour ce mot sont nombreuses mais deux paraissent  particulièrement intéressantes : la dérivation du Grec katabasis (descente) ou de l’arabe Qataba (rassemblement) ou les deux ensemble. Une sorte de syncrétisme linguistique qui se reflète aussi dans la coprésence du tambour, héritage arabe, et des cloches, héritage chrétien.

Note : «Il était typique des Normands que les personnes, vu qu’elles ne possédaient pas de nom de famille, soient appelées par des signes particuliers visibles le comte Roger, par exemple, est dit le « Bosso » parce qu’il était robuste et preste, le duc Robert le « Guiscard » parce qu’il est astucieux  et vif d’esprit, Guillaume d’Angleterre le « Conquérant » parce qu’il a conquis l’île d’Angleterre, etc.… ».

C'est en 827 que les Aghlabides, dynastie indépendante d'Ifriqya (la Tunisie actuelle), se lancent à la conquête de la Sicile.
Messine tombe en 842.
Syracuse en 878.
Taormine en 902.
Les musulmans ont transféré alors la capitale de Syracuse à Palerme, d'où sont parties les razzias contre l'Italie du Sud.
Au Xe siècle, l'île est passée sous la souveraineté du calife fatimide de Kairouan, mais son gouverneur y a fondé, au milieu du siècle, un émirat héréditaire, avec des structures administratives particulièrement développées en raison des influences Byzantines. Ainsi, depuis deux siècles et demi, la Sicile vit à l'heure de l'Islam.
À la fin du XIe siècle, les divisions politiques parmi les musulmans facilitent la conquête Normande. Robert Guiscard, un seigneur Normand du Cotentin, de la famille des Hauteville, arrive en 1046 en Italie du Sud.
En 1057, il devient, avec son frère Roger, duc de Calabre.
Dès 1060, il entreprend la conquête de la Sicile musulmane et s'empare de Palerme en 1072.
Roger Ier appelé Bosso et le Grand Comte, est le premier comte Normand de Sicile de 1071 à 1101. Ce sera le dernier grand chef de la conquête Normande de l'Italie méridionale.
En 30 ans, non sans difficultés, la Sicile musulmane est soumise au pouvoir Normand. Les rois Normands, qui adoptent un mode de vie oriental, favorisent l'éclosion d'une culture Arabo-Normande très originale.
La Sicile conserve, au très haut Moyen Âge, la situation particulière qu'elle occupe dans l'Empire Romain, épargnée par l'invasion Lombarde, elle est occupée pendant plus de 2 siècles et demi par les musulmans d'Afrique. Avec l'arrivée des Normands au XIe siècle, c'est le Midi continental, de plus en plus distinct du reste de la péninsule, qui entreprend la conquête de l'île, d'où un ensemble territorial plus ou moins unifié, et nettement séparé de l'Italie septentrionale et centrale. Bien que les deux régions, Sicile et Midi Italien, ne se ressemblent guère, les hasards politiques tantôt les unissent et tantôt les séparent (les « Deux-Siciles »), on ne peut historiquement les séparer : le nom même de Sicile, que chacune revendique, les rend solidaires. Et, malgré les différences, un sort commun donne à leur histoire, à partir du XIe siècle, des courbes parallèles : profondément marqués par l'occupation orientale (Musulmane dans l'île, Grecque sur le continent), ces pays, prospères et remarquablement administrés au XIIe siècle, connaissent à l'époque moderne une longue décadence, qui les apparente aux Balkans ou à l'Afrique du Nord.
Si la croissance de l'identité d'un peuple Sicilien pouvait être attribué à l'influence d'un personnage historique unique, Roger Ier serait un bon candidat. Cela ne veut pas dire que l'unification politique et sociale des Siciliens n'a jamais été tenté avant son époque, mais l'arrivée des Normands a marqué un tournant important dans l'histoire complexe de l'île polyglotte...

LA SICILE

C'est une évolution complexe sur une vingtaine de siècles, la Sicile Grecque est en perpétuelle guerre avec d'autres Grecs et les détestés Carthaginois. Les Romains, qui ont hérité des Grecs la rivalité avec Carthage (conduisant à des guerres puniques), a réussi à unir la Sicile comme une province, mais les Grecs de Sicile ne se sont jamais pensé comme des Romains. Les Byzantins ont continué la tradition Romaine, mais avec une saveur Grecque, et Musulmane le plus souvent composées de plusieurs émirats le long des franges contestées de l'empire fatimide... Malgré leur grand succès à faire prospérer la Sicile, les Musulmans n'ont jamais atteint une société totalement égalitaire, quelque chose que les Normands accomplissent avec les Grecs, musulmans, et Juifs... Les premiers aventuriers Normands qui sont arrivés en Italie au cours du XIe siècle sont des mercenaires ostensiblement chrétiens ils se battent pour celui qui les paie, que ce soit un Grec Byzantin ou un membre de la noblesse féodale Lombarde et peut-être de temps en temps du Pape. Parmi les chevaliers les fils du seigneur Normand Tancrède de Hauteville, trop nombreux pour hériter de la succession de leur père dans le Cotentin, vont cherché fortune à l'étranger. En 1042, les Normands d'Italie ont leur propre capitale, Melfi.
Le schisme de 1054 a établi un prétexte solide pour la conquête de la Sicile. La papauté a encouragé la confiscation de l'île aux musulmans, à condition d'ajouter que « les chrétiens Grecs de Sicile » finiront par être Latinisés.
En termes de gouvernement et de loi, la règle de Roger Ier en Sicile est beaucoup plus efficace que celle d'Italie continentale. Les investitures féodales de 1072 et 1092 ont trouvé les Normands, Français et Italiens vassaux liés à Roger.
De 1098, la légation apostolique lui a permis une voix dans la nomination des évêques dans de nouveaux évêchés latins (catholique romain) autour de la Sicile une partie de la tendance progressive vers la latinisation... Les paroisses et monastères orthodoxes Grecs laisser abandonnés ,sont pratiquement inconnus.
Sous le règne de Roger Ier, les musulmans ont gardé leurs mosquées, cadis, et la liberté du commerce, en particulier dans les villes.
Dans les zones rurales, ils sont soumis aux nouveaux seigneurs Normands (les chevaliers vassaux du roi). Roger Ier a toujours attiré une bonne partie de son infanterie des musulmans fidèles. Lui rendant visite au siège de Capoue en 1098, Saint Anselme a observé que « les tentes brunes des Musulmans sont innombrables. »
Roger Ier est un bon exemple de chevalier guerrier médiéval dont le succès dépend de prouesses militaires et de conquêtes efficaces. Comme les Francs et les Saxons, les Normands (et de leurs ancêtres Vikings) sont des combattants chrétiens. Ils ont été exceptionnels, dans ce qu'ils ont accompli en Italie. A Londres, Guillaume le conquérant lui aussi Normand est déjà un puissant monarque, les Hauteville arrivent à Palerme en Sicile, il leur faudra une génération pour qu'ils deviennent rois.
L'âge d'or de la Sicile pourrait être dit avoir prospéré jusqu'en 1250, lorsque Frédéric II meurt. A la fin du règne de Frédéric II, il reste très peu de communautés musulmanes beaucoup ayant été transféré à Lucera dans les Pouilles et beaucoup plus se sont convertis au catholicisme les orthodoxes ont également quasiment disparus il en reste peu dans la région de Nebrodi.
Sous la domination musulmane, aucune églises ne pouvaient être construites. Les Priorités sont données aux musulmans ou aux Grecs Siciliens qui se sont convertis à l'Islam... pareil pour des postes publics. Les Chrétiens doivent faire place à des musulmans dans les lieux publics, des taxes spéciales ont été imposées aux non-musulmans, à savoir les chrétiens et les juifs. Certains services leurs sont interdits (ou limitées), par exemple, les femmes chrétiennes et juives ne peuvent utiliser les bains publics que pendant les heures restreintes, et jamais avec les femmes musulmanes... Alors que les femmes chrétiennes et juives ne sont pas tenus de porter le voile (même si certains l'ont fait), leur comportement en public (notamment en matière de modestie) doit se conformer aux normes musulmanes à bien des égards... Les Normands Siciliens ont traité de toutes les religions de manière égale, et en fait ont permis aux chrétiens, musulmans et Juifs d'être jugé selon les lois de sa propre religion. Dans la pratique, les aspects spécifiques de la loi islamique se sont diluées dans le tissu de la société.
En effet, la société a évoluée au-delà de la simple « tolérance » de la période musulmane de la Sicile vers une véritable égalité entre les personnes... Certes, il y a encore des serfs attachés à la terre, mais l'esclavage en soi a finalement été supprimés... Les assises de Ariano et (au XIIIe siècle) de Frédéric II Constitution de Melfi ont réglé toutes sortes de problèmes sociaux, y compris les droits des femmes... quelque chose de pratiquement inconnu à l'époque.

Le Grand Comte, en quête d’héritiers aura 3 épouses :

Judith d'Evreux (1035/45 - † 1076) venue de Normandie et appartenant à la grande famille Normande des Grandmesnil , qu'il épouse dans son fief de Mileto (décembre 1061), ils auront 4 filles :

(Flandrine) mariée à Hugues de Gercé,

Mathilde de Hauteville, mariée au comte Robert d'Eu, puis répudiée, elle se remarie au comte Raymond IV de Toulouse.

Adelise (ou Adelicia), mariée en 1086 à Henri de Monte Saint'Angelo, puissant Baron Normand d'Apulie.

Emma († 1120), brièvement fiancée à Philippe Ier de France, mariée d'abord à Guillaume VI comte d'Auvergne puis à Rodulf comte Normand de Montescaglioso

En seconde noce :

Éremburge de Mortain († 1087), appartenant elle-aussi à la haute noblesse Normande par son père Guillaume Guerlenc, un « Richardide », et par sa mère Mathilde, appartenant à la grande famille des Montgommery. Il l'épouse en 1077. Ils auront 7 enfants et peut-être 8

Mauger, comte de Troïna.

Murielle, mariée à Josbert de Lucy, un Normand originaire de Lucy en Seine-Maritime.

Constance, mariée à Conrad d'Italie.

Felicia, mariée au roi Coloman de Hongrie.

Violante, mariée à Robert de Bourgogne, fils de Robert Ier duc de Bourgogne.

Judith, mariée à Robert de Bassonville (un Normand dont la famille est originaire de Vassonville près de Dieppe).

Mathilde, mariée à Guigeus III d'Albon, selon Patrick Deret.

Enfin il épouse Adélaïde de Monferrat, issue de la vieille noblesse d'origine Lombarde et peut-être aussi Franque d'Italie du Nord, nièce de Boniface del Vasto, seigneur de Savone, qu'il épouse en 1087/1089 Cette dernière lui donnera deux fils :

Simon, mort prématurément avant sa majorité,

Mathilde, mariée à Rainulf II d'Alife, puissant et influent noble Italo-Normand de la famille de Rainulf Drengot, qui devient le principal ennemi de son beau-frère Roger, roi de Sicile

Roger de Sicile, le futur roi, l'un des plus grands monarques du Moyen-Âge.

Maximilla, mariée à Hildebrand VI (de la famille Aldobradeschi)

L'aîné des fils de Roger est un Bâtard de Jourdain, probablement né en Italie autour de l'an 1060 qui décède avant son père au début des années 1090.

Roger Ier eut également quelques maîtresses qui lui donnent plusieurs enfants dont un certain Mauger, mort jeune, ou encore un certain Godefroi, comte de Raguse, qui devient lépreux.
ROGER Ier - Encyclopædia Universalis

www.universalis.fr/encyclopedie/roger-ier/

ROGER Ier - 4 articles : CONQUÊTE NORMANDE DE LA SICILE MUSULMANE • ITALIE • SICILE ... ROGER I er (1031-1101) grand-comte de Sicile (1072-1101).

Dictionnaire de l'art de vérifier les dates des faits ...

books.google.fr/books?id=rxEooGnd8woC

Jacques-Paul Migne - 1834

Suiïe des rois de Sicile. épousé vers l'an 1403, succède ... COMTE, PUIS ROI DE SICILE. 1101. Roger II, né l'an 1097 de Roger I'» et d'Adélaïde, est proclamé …

Roger I of Sicily (1031 - 1101) - Find A Grave Memorial

www.findagrave.com/cgi-bin/fg.cgi?page=gr...Traduire cette page

27 juin 2012 - Roger I also called Bosso and the Great Count, was the Norman Count of Sicily from 1071 to 1101. He was the last great leader of the Norman ...

Roger I of Sicily and the Norman House of Hauteville - Best ...

www.bestofsicily.com/mag/art411.htmTraduire cette page

Count Roger of Sicily. ... Roger I - Count of Sicily ... At Count Roger's death in 1101, Sicily was a unified nation - though not yet a kingdom - which could boast its ...

Roger I de Hauteville - Stupormundi

www.stupormundi.it/Franc/rogerI.htm

Roger I - gravure, faisant partie de la série dédiée au roi de la dynastie normande qui se ... Il fallut trente ans à Roger pour conquérir la Sicile entière et les îles de Malte et .... Il mourut à Mileto le 22 juin 1101, à l'âge de soixante dix ans.