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JUIN 2016...
Cette
page concerne l'année 338 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
PREMICE
DE CHRÉTIENTÉ EN ARMÉNIE.
Khosrov
III (en arménien Խոսրով Բ) le
Petit, Godag ou Kotak est un roi
Arsacide
d'Arménie, ayant régné de 330 à 339. Fils de Tiridate IV
d'Arménie, il lui succède en 330, et fonde la ville de Dvin, une
des capitales historiques de l'Arménie.
Au
cours son de règne se développe au sein de la population un
sentiment pro-sassanide, anti-Mamikonian et anti-romain. Le roi Perse
Sassanide Shapur II en tire avantage pour envahir l'Arménie et lui
prendre quelques territoires. Le général Vatché Mamikonian est tué
dans les combats ; il est ultérieurement canonisé par l'Église
apostolique arménienne.
Le
Catholicos Aristakès Ier, fils de Saint Grégoire Ier
l'Illuminateur, est ainsi assassiné.
D'une
épouse inconnue Khosrov III laisse 3 enfants :
- Tiran ou Tigrane VII roi d'Arménie,
- Varazdoukht, épouse de Pap, fils aîné de Houssik,
- Bambischen, épouse d'Athanaginès, le second fils de Houssik,
Mais
Cyrille Toumanoff identifie Tigane VII et son fils Arsace II comme un
même roi et ajoute les frères d'Arsace II comme enfants de Khosrov
III :
- Artaxias, mort en 333,
- Tiridate, tué sur l'ordre de l'empereur Constance II,
- Anop, père du futur roi Varazdat,
- Peut-être Arshanoysch, mariée à Spandarat, prince Kamsarakan.
Sahak
Ier Parthev (en arménien Սահակ Պարթև,
« Sahak le Parthe »), ou Isaac Ier dit « le Grand »
(338-439), est un catholicos d'Arménie (patriarche de l'Église
arménienne). Ce saint est fêté le 5 septembre.
Sahak
appartient à une véritable dynastie sacerdotale qui a occupé en
quasi permanence le siège d’Arménie depuis sa création,
puisqu’il est le fils de Nersès Ier le Grand et de Sandoukht, une
fille de Vardan Mamikonian, le chef du parti pro-Perse à la cour
d’Arménie sous le règne d'Arsace II.
Son
père est lui-même le fils d’Atanaginês et de Bambishen, une sœur
du roi Tigrane VII.
Cet
Atanaginês est en outre le fils de Houssik, fils de Vertanês, fils
de Grégoire l'Illuminateur.
À
la mort du catholicos Aspourakês Ier Manazkertac‘i (381-386),
Sahak est intronisé comme catholicos en 387 par le roi Khosrov IV
qui a remarqué ses vertus.
En
effet, Sahak vit avec 60 disciples dans un grand monastère. Cette
communauté vouée à la vie religieuse et à laquelle appartient le
futur Mesrop pratique une vie austère. Après la destitution en 392
de Khosrov IV et son remplacement par son frère Vram Châhpouh,
Sahak est maintenu sur son siège.
Sahak,
qui a été marié, n’a pas de descendant mâle, mais sa fille
unique Sahakanouch a épousé Hamazasp Mamikonian. À la mort de
Sahak Ier Bagratouni, aspet (« maître de la cavalerie »),
le patriarche demande à ce que son gendre obtienne la dignité de
sparapet (« commandant en chef »). Le nouveau roi, Vram
Châhpouh, qui est bien conscient de sa condition de vassal, refuse
de le faire sans l’autorisation du roi des rois Sassanide Vahram
IV. Sahak se rend à Ctésiphon, la capitale Perse, où il est reçu
avec grand honneur en raison de la noble origine de sa famille, les
Sourên Pahlavik. Vahram IV lui donne satisfaction et il ordonne
d’élever la famille de Hamazasp, les Mamikonian, et de la classer
au 5e rang des dynastes d’Arménie.
Après
la mort de Vahram IV en 399, ces dispositions sont confirmées par
son successeur Yazdgard Ier, qui garde la même amitié au patriarche
et au roi Vram Châhpouh. Pendant la période trouble qui suit les
disparitions successives de Vram Châhpouh et de Khosrov IV et durant
le règne de Châhpûhr de Perse, Sahak se retire dans les régions
occidentales de l’Arménie d'où il envoie son disciple Mesrop et
son propre petit-fils Vardan Mamikonian comme émissaires à
l’empereur byzantin Théodose II...
Vacé,
Vaché ou Vatché Mamikonian (en arménien Վաչե
Մամիկոնյան ; mort en 338), est un sparapet
(« généralissime ») du royaume d'Arménie et le chef du
clan des Mamikonian, fils d'Artavazd Ier Mamikonian, le plus ancien
membre connu de cette famille.
Le
roi Khosrov III d'Arménie lui confie le soin de mettre fin à la
guerre féodale qui oppose les familles Manavazian et Ordouni. De
caractère belliqueux, Vacé accomplit si bien sa tâche qu'il
extermine les deux maisons rivales.
Il
repousse ensuite une autre invasion, conduite par Sanatrouk, prince
de Paytakaran, qui a obligé le roi Khosrov et le patriarche Vertanès
à se réfugier dans la forteresse de Tariounq.
Les
Bznouni, autre famille noble, trahissent l'Arménie au profit de la
Perse, qui lance une invasion jusqu'au lac de Van.
Khosrov
III charge alors ses deux généraux, Vacé Mamikonian et Vahan
Amatouni, de repousser les Perses et de châtier la famille félonne,
qui est également exterminée. Peu après, l'armée Arménienne
subit une grave défaite au cours de laquelle Vacé est tué
Selon
Cyrille Toumanoff, Vatché est le père de :
- Artavasde ou Artavazd II, sparapet mort en 350, qui lui succède,
- Une princesse, mariée à Archavir ou Aršavir Ier Kamsarakan,
- Une autre princesse, mariée à Antiochus ou Antok II, prince de Siounie.
À
ces trois enfants, Christian Settipani ajoute de manière
hypothétique le prince Artašès, père de Manouel Mamikonian.
Il
est possible que, comme dans la Cappadoce voisine, le christianisme
ait été prêché en Arménie dès l’âge apostolique mais les
traditions qui évoquent l’intervention de Simon et de Barthélémy
n’apparaissent que tardivement, au VIIIe siècle, et semblent
avoir alors pour fonction la justification de la volonté
d’indépendance de l’Église locale. Celle relative à Thaddée
semble en revanche plus solide. Ce disciple de Jésus a converti le
roi d’Édesse Abgar, qui règne alors sur une partie de l’Arménie.
À
la mort de ce souverain, son neveu Sanatrouk a martyrisé Thaddée en
66 à Artaz, ainsi que sa propre fille devenue chrétienne... Cette
première évangélisation semble confirmée par des sources
historiques au début du IVe siècle mais ne concerne que
l’Arménie méridionale.
Elle
a cependant laissé des traces dans le vocabulaire arménien relatif
à la religion puisque de nombreux termes y sont d’origine
syriaque. Dès la fin du IIe siècle, il apparaît que des
communautés chrétiennes, évoquées par l’Africain Tertullien et
constituées initialement par des missionnaires venus d’Édesse,
existent en Arménie.
Minoritaire,
le christianisme se développe alors dans la clandestinité, à côté
des cultes païens...
298-330 :
Règne de Tiridate III.
Vers
301-304 (selon L’Histoire d’Arménie de Moïse de Khorène) :
L’action de Grégoire l’Illuminateur – fils d’un seigneur
Parthe selon la Chronique d’Agathange (milieu du Ve siècle) –
aboutit à la conversion au christianisme du royaume Arménien. Selon
la tradition, le roi Tiridate a été puni et transformé en sanglier
pour avoir fait martyriser plusieurs religieuses, puis guéri après
avoir accepté la foi chrétienne.
Dans
ce cas, la conversion officielle de l’Arménie a précédé la
promulgation, en 313, de l’édit de Milan par lequel Constantin
décide de tolérer le culte chrétien dans tout l’Empire. Cette
conversion éloigne l’Arménie de la Perse Sassanide et la
rapproche du monde Romain.
Tiridate
décide la destruction des temples païens et Grégoire reçoit à
Césarée de Cappadoce la consécration épiscopale des mains de
l’archevêque Léonce. Le premier patriarche Arménien dépend
ainsi de Césarée. À son retour, il baptise dans les eaux de
l’Euphrate le roi et sa suite et entreprend l’évangélisation du
pays.
Celle-ci
s’effectue difficilement et Grégoire doit souvent, dans un premier
temps, s’appuyer sur la force armée pour imposer la nouvelle
religion. Il fonde des évêchés à Vagharchapat, à Artachat et à
Dwin.
325 :
Aristakés, fils cadet et successeur de Grégoire, représente
l’Église d’Arménie au concile de Nicée.
Il
est assassiné par un seigneur demeuré païen. Son aîné, Vertanès,
le remplace et échappe de peu au même sort dans l’église édifiée
à la place du temple de Vahagn à Achtichat.
Le
fils de celui-ci, Grigoris, devenu patriarche des Ibères (Géorgiens)
et des Albans est martyrisé par un prince Arsacide resté fidèle au
paganisme.
Vers
330-340 : Le christianisme arménien réussit à s’imposer.
Vers
350 : Le patriarche Nersès réunit à Achtichat un synode qui
organise l’Église Arménienne, condamne les survivances païennes
et impose aux communautés religieuses une discipline inspirée de la
règle du Grec Saint Basile. Le principal siège de l’Église
Arménienne est alors à Achtichat, qui ne sera supplantée que plus
tard par Vagharchapat (Edjmiatzin).
La
société arménienne de l’époque apparaît marquée par
l’existence d’une féodalité de grands seigneurs inspirée du
modèle Parthe, avec laquelle le roi est contraint de partager le
pouvoir.
Khosrov
II Kotak, successeur de Tiridate, transfère la cour de Varghachapat
à Dwin, la nouvelle capitale bâtie au nord d’Artachat...
Le
futur Tiradate III, se réfugie chez les Romains.
En
252 Chapur ler installe sur le trône Artavazde.
En
283 l’empereur romain Carus (.282 à 283.) attaque les Sassanides
et s’avance jusqu’à Ctésiphon, mais il faut attendre les
interventions de Dioclétien (.ou Diocletianus / 284 à 305.) pour
que l’Arménie retourne dans la sphère d’influence Romaine et
Tiridate III monte sur le trône vers 287.
Le
conflit entre les Romains et les Sassanides reprend en 296.
L’empereur Galère (.ou Galerius / 293 à 311.) avec le concours de
Tiridate met en déroute le Sassanide Narsès (.ou Narsè, ou Narseh
/ 293 à 302.) qui doit reconnaître le protectorat Romain sur
l’Arménie ainsi que sur l’Ibérie à l’automne 297, et la
haute vallée du Tigre est cédée à Rome.
L’influence
Parthe s’est propagée en Arménie, permettant l'adoption du dieu
suprême, créateur des autres divinités, « Aramazd »,
forme parthe du dieu Ahura Mazda (.ou Ahoura Mazdah.).
Autre
dieu Arménien, Mihr qui est le Mithra des Perses. Le dieu Tir,
scribe d’Aramazd, se retrouve dans le nom Tiridate = Don de Tir.
Mihr se retrouve dans Mithridate = Don de Mithra.
La
déesse des eaux et de la sagesse est Anahita, l’Anaïtis de
Strabon, est également d’origine Perse.
Quelques
divinités ont une origine assyro-arménienne.
Suite
à l’influence Romaine la religion chrétienne pénètre en Arménie
dans la seconde moitié du IIe siècle. C’est Grigor Loussavoritch
(.ou Grégoire L’Illuminateur.) qui convertit Tigrane III au
christianisme suite à la réalisation d’un « miracle » !
Qui
peut douter que Tigrane s’étant transformé en un sanglier, le
« saint » homme a réussit à redonner à ce roi sa forme
humaine ! Même Dieu, enfin je veux dire Jésus-Oint (.Oint =
Christo en grec.) ne fait pareil prodige ! Espèrant calmer la
populace restée fidèle au paganisme Grigor fait des distributions
de richesses avec l’or qu’il a pillé dans les temples.
Mais
les incrédules résistent dans plusieurs endroits et plus
particulièrement dans le district de Kovars, alors le « saint »
Grigor fait lever des troupes afin d’exterminer ces païens à qui
il veut apprendre à vivre. Grigor s’inspire probablement de Moïse
qui après avoir imposé la nouvelle « loi » (dont l’un
des commandement est « Tu ne tueras point ».) fait
massacrer 23.000 juifs qui sont restés fidèles au « Veau
d’Or » ! (.Voir dans l’Ancien Testament le chapitre
XXXII de l’Exode, verset 28.) !
Plusieurs
féodaux contestent le pouvoir royal, et l’un d’eux appartenant à
la famille des Selkouniq fait appel aux Sassanides, il est battu par
les Mamikonian qui reçoivent de Tiridate le fief du vaincu.
Le
chambellan tue vers 330 Tiridate pour le compte des seigneurs de la
Siounie.
Le
clergé aide le fils de Tiridate, Khosrov ll (.ou Chosroès / v 330 à
v 339.) à monter sur le trône. Le nouveau roi doit poursuive les
combats contre les féodaux et les païens qui veulent récupérer
leurs temples volés par les chrétiens avec le soutien des
Sassanides.
Khosrov
II fait réaliser une nouvelle capitale, Dwin, et fait aménager un
vaste territoire boisé pour la chasse.
Les
provinces du Nord : La Siounie et l’Aghouanie peuplées de
pasteurs Albaniens s’arménisent avec la pénétration du
christianisme.
Alors
que Constantin Ier le Grand (.ou Flavius Valerius Aurelius Claudius
Contantinus / 306 à 337.) avec le concile de Nicée à montré son
intention de consolider le christianisme dans l’Empire Romain,
Chapur II (.310 à 379.) par un synode arrête les rites de l’Avesta
avec le grand-môbedh Adhourbadhi-Mahrspandân. (dignitaire de la
cour Perse)
La
guerre qui débute entre ces deux pays en 338 en Mésopotamie revêt
l’apparence d’une « Guerre Sainte ».
A
la mort de Khosrov II l’Arménie est ravagée par des raids
Sassanides. C’est avec le soutien du fils de Gregor, le patriarche
Verthanès que Tigrane VII (.v 339 à v 350.) succède à son père
sur le trône.
Un
jour Housik (.ou Iousik.), le fils et successeur de Verthanès,
refuse l’accès d’une église au roi, celui-ci le fait rouer de
coups à mort.
Les
deux fils du défunt refusent le patriarcat. Tigrane s’émancipe de
l’autorité de l’église, non sans user de violence. Lors d’un
repas bien arrosé ou Tigrane a été convié, le satrape Perse
Varaz-Chahpouh fait aveugler le roi d’Arménie avec des charbons
ardents.
Archak
ll (.Arsace / v 350 à v.) succède à son père... Suite à une
visite dans l’empire Sassanide Chapur II obtient d’Archak une
alliance que celui-ci s’engage à respecter en jurant sur la Bible.
De
retour en Arménie Archak dénonce l’alliance après un entrevue
avec Constance II (.Flavius Julius Constantinus / 337 à 361.)
En
360. Suite à cet accord Archak épouse Olympias, la fille du préfet
du prétoire Romain Ablabius avec l’assentiment de l’empereur
Constance II. Alors que Vasak Mamikonian apporte son soutien au roi,
son frère Vardan qui est favorable aux Sassanides est assassiné.
Les
Mamikonian restés fidèles à la monarchie reprennent de l’influence
et Vasak devient « stratèlatèc » (ministre de la
guerre.).
Le
patriarcat est à nouveau donné à un descendant de Gregor, Nersès
Ier le Grand (.sa mère est la sœur de Tigrane / 353 à 373.), qui
est le petit-fils d’Housik. Il favorise le monachisme, fait édifier
des hôpitaux et lutte contre les rites païens endémiques. Mais
bientôt Nersès s’implique trop dans les affaires de l’état et
est écarté du patriarcat de 359 à 363. Archak fait assassiner son
neveu afin de lui ravir son épouse, Pharantzèm... Cette dernière
empoisonne Olympias
Archak
entreprend d’affaiblir les féodaux et à centraliser le pouvoir. 2
de ces féodaux, Méroujan et Ardzrouni passent au service des
Sassanides et se convertissent au mazdéisme.
Malgré
les avances faites par Chapur II, Archak II reste fidèle à Rome et
envoie une ambassade à la monté de Julien dit Julien l’aposta
(.Flavius Claudius Julianus / 356 à 363.) sur le trône.
Vatché
Mamikonian — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Vatché_Mamikonian
Vacé,
Vaché ou Vatché Mamikonian (en arménien Վաչե Մամիկոնյան
; mort en 338), est un sparapet (« généralissime ») du royaume
d'Arménie et le chef du ...
Termes
manquants : année
Sahak
Ier Parthev — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Sahak_Ier_Parthev
Sahak
Ier Parthev (en arménien Սահակ Պարթև, « Sahak le Parthe
»), ou Isaac Ier dit « le Grand » (338-439), est un catholicos ...
Sahak appartient à une véritable dynastie sacerdotale qui a occupé
en quasi permanence le ... est le fils de Nersès I le Grand et de
Sandoukht, une fille de Vardan Mamikonian, le chef du partie ...
Chronologie
Arménie - Clio - Voyage Culturel
https://www.clio.fr/CHRONOLOGIE/chronologie_armenie.asp
La
tension grandit entre les deux royaumes au cours des années
suivantes, .... L'Arménie revient à la dynastie arsacide d'Iran
mais l'investiture de ses rois dépend des empereurs romains. ....
338 : Tiran succède à Khosrov II. ... Manouel Mamikonian doit alors
accepter de se soumettre au souverain parthe sassanide.
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