lundi 20 juin 2016

EN REMONTANT LE TEMPS... 338

4 JUIN 2016...

Cette page concerne l'année 338 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

PREMICE DE CHRÉTIENTÉ EN ARMÉNIE.

Khosrov III (en arménien Խոսրով Բ) le Petit, Godag ou Kotak est un roi
Arsacide d'Arménie, ayant régné de 330 à 339. Fils de Tiridate IV d'Arménie, il lui succède en 330, et fonde la ville de Dvin, une des capitales historiques de l'Arménie.
Au cours son de règne se développe au sein de la population un sentiment pro-sassanide, anti-Mamikonian et anti-romain. Le roi Perse Sassanide Shapur II en tire avantage pour envahir l'Arménie et lui prendre quelques territoires. Le général Vatché Mamikonian est tué dans les combats ; il est ultérieurement canonisé par l'Église apostolique arménienne.
Le Catholicos Aristakès Ier, fils de Saint Grégoire Ier l'Illuminateur, est ainsi assassiné.
D'une épouse inconnue Khosrov III laisse 3 enfants :
  • Tiran ou Tigrane VII roi d'Arménie,
  • Varazdoukht, épouse de Pap, fils aîné de Houssik,
  • Bambischen, épouse d'Athanaginès, le second fils de Houssik,
Mais Cyrille Toumanoff identifie Tigane VII et son fils Arsace II comme un même roi et ajoute les frères d'Arsace II comme enfants de Khosrov III :
  • Artaxias, mort en 333,
  • Tiridate, tué sur l'ordre de l'empereur Constance II,
  • Anop, père du futur roi Varazdat,
  • Peut-être Arshanoysch, mariée à Spandarat, prince Kamsarakan.

Sahak Ier Parthev (en arménien Սահակ Պարթև, « Sahak le Parthe »), ou Isaac Ier dit « le Grand » (338-439), est un catholicos d'Arménie (patriarche de l'Église arménienne). Ce saint est fêté le 5 septembre.
Sahak appartient à une véritable dynastie sacerdotale qui a occupé en quasi permanence le siège d’Arménie depuis sa création, puisqu’il est le fils de Nersès Ier le Grand et de Sandoukht, une fille de Vardan Mamikonian, le chef du parti pro-Perse à la cour d’Arménie sous le règne d'Arsace II.
Son père est lui-même le fils d’Atanaginês et de Bambishen, une sœur du roi Tigrane VII.
Cet Atanaginês est en outre le fils de Houssik, fils de Vertanês, fils de Grégoire l'Illuminateur.

À la mort du catholicos Aspourakês Ier Manazkertac‘i (381-386), Sahak est intronisé comme catholicos en 387 par le roi Khosrov IV qui a remarqué ses vertus.
En effet, Sahak vit avec 60 disciples dans un grand monastère. Cette communauté vouée à la vie religieuse et à laquelle appartient le futur Mesrop pratique une vie austère. Après la destitution en 392 de Khosrov IV et son remplacement par son frère Vram Châhpouh, Sahak est maintenu sur son siège.
Sahak, qui a été marié, n’a pas de descendant mâle, mais sa fille unique Sahakanouch a épousé Hamazasp Mamikonian. À la mort de Sahak Ier Bagratouni, aspet (« maître de la cavalerie »), le patriarche demande à ce que son gendre obtienne la dignité de sparapet (« commandant en chef »). Le nouveau roi, Vram Châhpouh, qui est bien conscient de sa condition de vassal, refuse de le faire sans l’autorisation du roi des rois Sassanide Vahram IV. Sahak se rend à Ctésiphon, la capitale Perse, où il est reçu avec grand honneur en raison de la noble origine de sa famille, les Sourên Pahlavik. Vahram IV lui donne satisfaction et il ordonne d’élever la famille de Hamazasp, les Mamikonian, et de la classer au 5e rang des dynastes d’Arménie.
Après la mort de Vahram IV en 399, ces dispositions sont confirmées par son successeur Yazdgard Ier, qui garde la même amitié au patriarche et au roi Vram Châhpouh. Pendant la période trouble qui suit les disparitions successives de Vram Châhpouh et de Khosrov IV et durant le règne de Châhpûhr de Perse, Sahak se retire dans les régions occidentales de l’Arménie d'où il envoie son disciple Mesrop et son propre petit-fils Vardan Mamikonian comme émissaires à l’empereur byzantin Théodose II...

Vacé, Vaché ou Vatché Mamikonian (en arménien Վաչե Մամիկոնյան ; mort en 338), est un sparapet (« généralissime ») du royaume d'Arménie et le chef du clan des Mamikonian, fils d'Artavazd Ier Mamikonian, le plus ancien membre connu de cette famille.
Le roi Khosrov III d'Arménie lui confie le soin de mettre fin à la guerre féodale qui oppose les familles Manavazian et Ordouni. De caractère belliqueux, Vacé accomplit si bien sa tâche qu'il extermine les deux maisons rivales.
Il repousse ensuite une autre invasion, conduite par Sanatrouk, prince de Paytakaran, qui a obligé le roi Khosrov et le patriarche Vertanès à se réfugier dans la forteresse de Tariounq.
Les Bznouni, autre famille noble, trahissent l'Arménie au profit de la Perse, qui lance une invasion jusqu'au lac de Van.
Khosrov III charge alors ses deux généraux, Vacé Mamikonian et Vahan Amatouni, de repousser les Perses et de châtier la famille félonne, qui est également exterminée. Peu après, l'armée Arménienne subit une grave défaite au cours de laquelle Vacé est tué
Selon Cyrille Toumanoff, Vatché est le père de :
  • Artavasde ou Artavazd II, sparapet mort en 350, qui lui succède,
  • Une princesse, mariée à Archavir ou Aršavir Ier Kamsarakan,
  • Une autre princesse, mariée à Antiochus ou Antok II, prince de Siounie.
À ces trois enfants, Christian Settipani ajoute de manière hypothétique le prince Artašès, père de Manouel Mamikonian.

Il est possible que, comme dans la Cappadoce voisine, le christianisme ait été prêché en Arménie dès l’âge apostolique mais les traditions qui évoquent l’intervention de Simon et de Barthélémy n’apparaissent que tardivement, au VIIIe siècle, et semblent avoir alors pour fonction la justification de la volonté d’indépendance de l’Église locale. Celle relative à Thaddée semble en revanche plus solide. Ce disciple de Jésus a converti le roi d’Édesse Abgar, qui règne alors sur une partie de l’Arménie.
À la mort de ce souverain, son neveu Sanatrouk a martyrisé Thaddée en 66 à Artaz, ainsi que sa propre fille devenue chrétienne... Cette première évangélisation semble confirmée par des sources historiques au début du IVe siècle mais ne concerne que l’Arménie méridionale.
Elle a cependant laissé des traces dans le vocabulaire arménien relatif à la religion puisque de nombreux termes y sont d’origine syriaque. Dès la fin du IIe siècle, il apparaît que des communautés chrétiennes, évoquées par l’Africain Tertullien et constituées initialement par des missionnaires venus d’Édesse, existent en Arménie.
Minoritaire, le christianisme se développe alors dans la clandestinité, à côté des cultes païens...

298-330 : Règne de Tiridate III.
Vers 301-304 (selon L’Histoire d’Arménie de Moïse de Khorène) : L’action de Grégoire l’Illuminateur – fils d’un seigneur Parthe selon la Chronique d’Agathange (milieu du Ve siècle) – aboutit à la conversion au christianisme du royaume Arménien. Selon la tradition, le roi Tiridate a été puni et transformé en sanglier pour avoir fait martyriser plusieurs religieuses, puis guéri après avoir accepté la foi chrétienne.
Dans ce cas, la conversion officielle de l’Arménie a précédé la promulgation, en 313, de l’édit de Milan par lequel Constantin décide de tolérer le culte chrétien dans tout l’Empire. Cette conversion éloigne l’Arménie de la Perse Sassanide et la rapproche du monde Romain.
Tiridate décide la destruction des temples païens et Grégoire reçoit à Césarée de Cappadoce la consécration épiscopale des mains de l’archevêque Léonce. Le premier patriarche Arménien dépend ainsi de Césarée. À son retour, il baptise dans les eaux de l’Euphrate le roi et sa suite et entreprend l’évangélisation du pays.

Celle-ci s’effectue difficilement et Grégoire doit souvent, dans un premier temps, s’appuyer sur la force armée pour imposer la nouvelle religion. Il fonde des évêchés à Vagharchapat, à Artachat et à Dwin.

325 : Aristakés, fils cadet et successeur de Grégoire, représente l’Église d’Arménie au concile de Nicée.
Il est assassiné par un seigneur demeuré païen. Son aîné, Vertanès, le remplace et échappe de peu au même sort dans l’église édifiée à la place du temple de Vahagn à Achtichat.
Le fils de celui-ci, Grigoris, devenu patriarche des Ibères (Géorgiens) et des Albans est martyrisé par un prince Arsacide resté fidèle au paganisme.

Vers 330-340 : Le christianisme arménien réussit à s’imposer.

Vers 350 : Le patriarche Nersès réunit à Achtichat un synode qui organise l’Église Arménienne, condamne les survivances païennes et impose aux communautés religieuses une discipline inspirée de la règle du Grec Saint Basile. Le principal siège de l’Église Arménienne est alors à Achtichat, qui ne sera supplantée que plus tard par Vagharchapat (Edjmiatzin).
La société arménienne de l’époque apparaît marquée par l’existence d’une féodalité de grands seigneurs inspirée du modèle Parthe, avec laquelle le roi est contraint de partager le pouvoir.
Khosrov II Kotak, successeur de Tiridate, transfère la cour de Varghachapat à Dwin, la nouvelle capitale bâtie au nord d’Artachat...

Le futur Tiradate III, se réfugie chez les Romains.
En 252 Chapur ler installe sur le trône Artavazde.
En 283 l’empereur romain Carus (.282 à 283.) attaque les Sassanides et s’avance jusqu’à Ctésiphon, mais il faut attendre les interventions de Dioclétien (.ou Diocletianus / 284 à 305.) pour que l’Arménie retourne dans la sphère d’influence Romaine et Tiridate III monte sur le trône vers 287.
Le conflit entre les Romains et les Sassanides reprend en 296. L’empereur Galère (.ou Galerius / 293 à 311.) avec le concours de Tiridate met en déroute le Sassanide Narsès (.ou Narsè, ou Narseh / 293 à 302.) qui doit reconnaître le protectorat Romain sur l’Arménie ainsi que sur l’Ibérie à l’automne 297, et la haute vallée du Tigre est cédée à Rome.

L’influence Parthe s’est propagée en Arménie, permettant l'adoption du dieu suprême, créateur des autres divinités, « Aramazd », forme parthe du dieu Ahura Mazda (.ou Ahoura Mazdah.).
Autre dieu Arménien, Mihr qui est le Mithra des Perses. Le dieu Tir, scribe d’Aramazd, se retrouve dans le nom Tiridate = Don de Tir. Mihr se retrouve dans Mithridate = Don de Mithra.
La déesse des eaux et de la sagesse est Anahita, l’Anaïtis de Strabon, est également d’origine Perse.
Quelques divinités ont une origine assyro-arménienne.

Suite à l’influence Romaine la religion chrétienne pénètre en Arménie dans la seconde moitié du IIe siècle. C’est Grigor Loussavoritch (.ou Grégoire L’Illuminateur.) qui convertit Tigrane III au christianisme suite à la réalisation d’un « miracle » !
Qui peut douter que Tigrane s’étant transformé en un sanglier, le « saint » homme a réussit à redonner à ce roi sa forme humaine ! Même Dieu, enfin je veux dire Jésus-Oint (.Oint = Christo en grec.) ne fait pareil prodige ! Espèrant calmer la populace restée fidèle au paganisme Grigor fait des distributions de richesses avec l’or qu’il a pillé dans les temples.

Mais les incrédules résistent dans plusieurs endroits et plus particulièrement dans le district de Kovars, alors le « saint » Grigor fait lever des troupes afin d’exterminer ces païens à qui il veut apprendre à vivre. Grigor s’inspire probablement de Moïse qui après avoir imposé la nouvelle « loi » (dont l’un des commandement est « Tu ne tueras point ».) fait massacrer 23.000 juifs qui sont restés fidèles au « Veau d’Or » ! (.Voir dans l’Ancien Testament le chapitre XXXII de l’Exode, verset 28.) !

Plusieurs féodaux contestent le pouvoir royal, et l’un d’eux appartenant à la famille des Selkouniq fait appel aux Sassanides, il est battu par les Mamikonian qui reçoivent de Tiridate le fief du vaincu.
Le chambellan tue vers 330 Tiridate pour le compte des seigneurs de la Siounie.
Le clergé aide le fils de Tiridate, Khosrov ll (.ou Chosroès / v 330 à v 339.) à monter sur le trône. Le nouveau roi doit poursuive les combats contre les féodaux et les païens qui veulent récupérer leurs temples volés par les chrétiens avec le soutien des Sassanides.
Khosrov II fait réaliser une nouvelle capitale, Dwin, et fait aménager un vaste territoire boisé pour la chasse.
Les provinces du Nord : La Siounie et l’Aghouanie peuplées de pasteurs Albaniens s’arménisent avec la pénétration du christianisme.
Alors que Constantin Ier le Grand (.ou Flavius Valerius Aurelius Claudius Contantinus / 306 à 337.) avec le concile de Nicée à montré son intention de consolider le christianisme dans l’Empire Romain, Chapur II (.310 à 379.) par un synode arrête les rites de l’Avesta avec le grand-môbedh Adhourbadhi-Mahrspandân. (dignitaire de la cour Perse)
La guerre qui débute entre ces deux pays en 338 en Mésopotamie revêt l’apparence d’une « Guerre Sainte ».
A la mort de Khosrov II l’Arménie est ravagée par des raids Sassanides. C’est avec le soutien du fils de Gregor, le patriarche Verthanès que Tigrane VII (.v 339 à v 350.) succède à son père sur le trône.
Un jour Housik (.ou Iousik.), le fils et successeur de Verthanès, refuse l’accès d’une église au roi, celui-ci le fait rouer de coups à mort.
Les deux fils du défunt refusent le patriarcat. Tigrane s’émancipe de l’autorité de l’église, non sans user de violence. Lors d’un repas bien arrosé ou Tigrane a été convié, le satrape Perse Varaz-Chahpouh fait aveugler le roi d’Arménie avec des charbons ardents.
Archak ll (.Arsace / v 350 à v.) succède à son père... Suite à une visite dans l’empire Sassanide Chapur II obtient d’Archak une alliance que celui-ci s’engage à respecter en jurant sur la Bible.
De retour en Arménie Archak dénonce l’alliance après un entrevue avec Constance II (.Flavius Julius Constantinus / 337 à 361.)

En 360. Suite à cet accord Archak épouse Olympias, la fille du préfet du prétoire Romain Ablabius avec l’assentiment de l’empereur Constance II. Alors que Vasak Mamikonian apporte son soutien au roi, son frère Vardan qui est favorable aux Sassanides est assassiné.
Les Mamikonian restés fidèles à la monarchie reprennent de l’influence et Vasak devient « stratèlatèc » (ministre de la guerre.).
Le patriarcat est à nouveau donné à un descendant de Gregor, Nersès Ier le Grand (.sa mère est la sœur de Tigrane / 353 à 373.), qui est le petit-fils d’Housik. Il favorise le monachisme, fait édifier des hôpitaux et lutte contre les rites païens endémiques. Mais bientôt Nersès s’implique trop dans les affaires de l’état et est écarté du patriarcat de 359 à 363. Archak fait assassiner son neveu afin de lui ravir son épouse, Pharantzèm... Cette dernière empoisonne Olympias
Archak entreprend d’affaiblir les féodaux et à centraliser le pouvoir. 2 de ces féodaux, Méroujan et Ardzrouni passent au service des Sassanides et se convertissent au mazdéisme.
Malgré les avances faites par Chapur II, Archak II reste fidèle à Rome et envoie une ambassade à la monté de Julien dit Julien l’aposta (.Flavius Claudius Julianus / 356 à 363.) sur le trône.



Vatché Mamikonian — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Vatché_Mamikonian
Vacé, Vaché ou Vatché Mamikonian (en arménien Վաչե Մամիկոնյան ; mort en 338), est un sparapet (« généralissime ») du royaume d'Arménie et le chef du ...
Termes manquants : année

Sahak Ier Parthev — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Sahak_Ier_Parthev
Sahak Ier Parthev (en arménien Սահակ Պարթև, « Sahak le Parthe »), ou Isaac Ier dit « le Grand » (338-439), est un catholicos ... Sahak appartient à une véritable dynastie sacerdotale qui a occupé en quasi permanence le ... est le fils de Nersès I le Grand et de Sandoukht, une fille de Vardan Mamikonian, le chef du partie ...
Chronologie Arménie - Clio - Voyage Culturel
https://www.clio.fr/CHRONOLOGIE/chronologie_armenie.asp
La tension grandit entre les deux royaumes au cours des années suivantes, .... L'Arménie revient à la dynastie arsacide d'Iran mais l'investiture de ses rois dépend des empereurs romains. .... 338 : Tiran succède à Khosrov II. ... Manouel Mamikonian doit alors accepter de se soumettre au souverain parthe sassanide.

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