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JUIN 2016...
Cette
page concerne l'année 340 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
LE
PREMIER ÉVÊQUE HISTORIEN.
EUSÈBE DE CESAREE |
L'Histoire
Ecclésiastique d’Eusèbe de Césarée, décédé en 340, est une
source essentielle qui nous éclaire sur l’Église primitive.
À
quel moment situer le début de l’Église ? Est-ce après la
résurrection de Jésus ?
Pour
les spécialistes, sa naissance doit se situer à la Pentecôte. Il y
est question d’un événement qui surprend par sa nouveauté. Les
disciples rassemblés à Jérusalem reçoivent l’Esprit Saint et
abandonnent leurs cachettes pour annoncer au grand jour et avec
audace Jésus, crucifié quelque temps auparavant, comme le Christ...
Le
mot Église devient alors une réalité. Ce n’est certes pas la
première fois que l’on rencontre ce terme car Jésus l’a
lui-même utilisé pour évoquer une entité encore à venir
lorsqu’il promet :
«
je bâtirai mon Église et les portes du séjour des morts ne
prévaudront point contre elle… » Mt 16.18.
Le
terme grec « ekklêsia », qu’on traduit régulièrement par «
Église » dans le Nouveau Testament désigne l’assemblée générale
des citoyens d’une ville. Au début, il est sans connotation
spirituelle. La seule utilisation religieuse du mot se trouve dans un
texte de l’Ancien Testament pour traduire « qehal Yahvé » :
l’assemblée convoquée par Moïse. Son premier usage dans les
Actes des apôtres s’applique à la toute nouvelle communauté de
Jérusalem issue de l’événement de Pentecôte.
Il
est donc légitime de penser qu’elle naît à ce moment comme un
corps constitué qui rassemble des croyants reconnaissant en Jésus
le Messie.
Irénée dans son Adversus haereses (contre l'hérésie) définit l’Église comme le peuple de l’Esprit :
Irénée dans son Adversus haereses (contre l'hérésie) définit l’Église comme le peuple de l’Esprit :
«
Car où est l’Église, là est l’Esprit de Dieu, et où est
l’Esprit de Dieu, là est l’Église et toute grâce , et l’Esprit
est vérité. Ainsi ceux qui n’y participent pas ne reçoivent pas
des mamelles maternelles l’aliment de vie, ne boivent pas à la
source qui s’épanche du Corps du Christ ».
Dès
la Pentecôte, on peut discerner trois caractéristiques principales
de l’Église :
• Elle est universelle : Elle rassemble les hommes et les femmes quels que soient leur rang social, leur niveau académique ou encore la couleur de leur peau.
• Elle est cosmopolite car elle parle toutes les langues. Chacun peut entendre et recevoir l’Évangile dans sa langue maternelle.
• Enfin, elle est missionnaire : La bonne nouvelle est annoncée dans le monde connu grâce aux pèlerins venus de partout à Jérusalem et qui s’en retourneront chez eux, porteurs de la Nouvelle. Les disciples ont reçu l’ordre de Jésus :
• Elle est universelle : Elle rassemble les hommes et les femmes quels que soient leur rang social, leur niveau académique ou encore la couleur de leur peau.
• Elle est cosmopolite car elle parle toutes les langues. Chacun peut entendre et recevoir l’Évangile dans sa langue maternelle.
• Enfin, elle est missionnaire : La bonne nouvelle est annoncée dans le monde connu grâce aux pèlerins venus de partout à Jérusalem et qui s’en retourneront chez eux, porteurs de la Nouvelle. Les disciples ont reçu l’ordre de Jésus :
«
Allez par toute la terre et faites des disciples, les baptisant au
nom du Père du Fils et du Saint-Esprit. »
(ces
3 préceptes de notre église, d'une clarté et d'une simplicité
étonnante sont à eux seuls sa force et sa faiblesse, se sont aussi
des principes fondamentaux nous différenciant des autres religions
notamment de celle qui nous préoccupe le plus aujourd'hui, nul part
il est demandé de forcer ni de réduire en esclavage et encore moins
de tuer, et si des personnages déviant ont pu faire couler le sang
au nom du Christ ceux-là n'avaient rien compris et ne sont que des
assassins (vocable nous venant d'une tribu particulièrement
sanguinaire de la religion d'amour)
Une
autre singularité du premier groupe chrétien est son caractère
proprement urbain. Les Églises fleurissent dans les villes et
attirent un public hétéroclite. Jérusalem est évidemment le foyer
principal où les apôtres Pierre et Jacques semblent avoir exercé
un rôle de premier plan.
D’après
l’historien Romain Suétone, il semble que la religion nouvelle a
atteint Antioche, (à situer dans la Turquie actuelle, près de sa
frontière avec la Syrie), et Rome dans les années 40. C’est
d’ailleurs à Antioche que pour la première fois les croyants ont
reçu le nom de chrétiens en référence au Christ.
Eddy
Nisus
Eusèbe
de Césarée ou Eusèbe de Pamphile (en grec ancien Εὐσέϐιος,
en latin Eusebius Pamphili), né vers 265 et mort le 30 mai 339,
évêque de Césarée en Palestine. Élève d'Origène, un de ceux
qui ont échappé aux persécutions de Dioclétien, un proche de
l'empereur Romain Constantin Ier. Il est l'auteur de nombreuses
œuvres historiques, apologétiques, bibliques et exégétiques.
Auteur
de l’Histoire ecclésiastique, reconnu comme un Père de l'Église,
et ses écrits historiques ont une importance capitale pour la
connaissance des 3 premiers siècles de l'histoire chrétienne.
La
date précise de sa naissance n'est pas connue, habituellement fixée
aux alentours de l'année 265 de notre ère. Élève de Pamphile de
Césarée (admirateur d'Origène), il est ordonné évêque de
Césarée maritime vers 310 après plus de 20 ans d'activités dans
l'école de la ville, où il dispose pour ses recherches de la
bibliothèque créée par Origène et enrichie par Pamphile. Il y
compose de nombreux ouvrages durant cette période...
Eusèbe
est, avec Ossius de Cordoue, un des dignitaires chrétiens les plus
proches de l'empereur Constantin Ier qu'il flatte beaucoup dans la
Vie hagiographique qu'il lui consacre. Théoricien de l'Empire
chrétien et de la « mission divine » confiée à
Constantin, il reste, en tant que théologien, un fidèle disciple
d'Origène, et défend une théologie subordinatianiste, confirmant
l'une des idées centrales d'Arius : L'infériorité du Fils par
rapport au Père. Suivant l'exemple d'Eusèbe de Nicomédie, il
convoque un concile local à Césarée vers 321 ou 322 pour valider
l'orthodoxie des vues d'Arius et soutenir la réintégration
d'Alexandre d'Alexandrie dans ses fonctions...
Néanmoins,
meilleur homme de science que fin politique, Eusèbe tend à osciller
au gré des opinions dominantes.
Au
début 325, au cours du concile anti-arien d'Antioche organisé par
Ossius, il est l'un des trois évêques qui refusent de souscrire à
la profession de foi et sont excommuniés. Ils sont néanmoins
autorisés à se repentir et à réintégrer la communion. La même
année, il participe au Concile de Nicée, dont il prononce le
panégyrique inaugural adressé à l'empereur Constantin, marquant la
volonté de ce dernier de réconciliations universelles.
Après
de nombreuses tractations et une certaine pression de Constantin,
Eusèbe souscrit au symbole de Nicée avec la plupart des évêques
ariens, acceptant notamment la notion d’homoousios (Jésus et Dieu
partagent la même « essence ») imposée par les
anti-ariens, l'interprétant toutefois à sa manière.
En
327, Eusèbe réunit un nouveau concile local qui, probablement avec
le soutien de Constantin, fait excommunier l'anti-arien Eustathe
d'Antioche, condamné avec six autres évêques pour sabellianisme,
exilé par décret impérial et remplacé à la tête de l'évêché
d'Antioche par l'arien Paulin de Tyr. Il rallie peu après les
adversaires d'Athanase d'Alexandrie et participe au concile de Tyr en
335, au cours duquel ce dernier, défenseur virulent de l'orthodoxie
nicéenne, est condamné et excommunié pour ses violences, tant par
des ariens que des non-ariens... Eusèbe meurt en 339, probablement
le 30 mai.
EUSÈBE DE CESAREE |
Eusèbe
crée l’Histoire ecclésiastique (Ἐκκλησιαστικὴ
ἱστορία, ou Θεοφάνεια,
Theopháneia : « histoire de
l'Église »). Son ouvrage raconte en 10 livres l'histoire de
l'Église chrétienne des origines jusqu'à la victoire de Constantin
sur Licinius en 323. C'est notre principale source textuelle sur
l'histoire de l'Église pré-constantinienne. Il travaille sur une
abondante documentation et inclut dans son ouvrage des extraits des
documents qu'il a utilisés. Son récit est le plus souvent rationnel
et précis. Néanmoins, ce n'est pas un historien objectif :
Comme il l'indique lui-même, il fait œuvre d'apologisme et de
propagande pour le christianisme, il omet sciemment certaines
informations :
— Eusèbe
de Césarée, Histoire ecclésiastique, VIII, 2, 3
Il
rapporte également à ce titre la liste traditionnelle des 12
premiers évêques de Rome que l'on trouve précédemment dans
l’Adversus hæreses d'Irénée de Lyon dès la fin du IIe siècle.
Eusèbe
a aussi composé une chronique universelle intitulée Histoire
générale (Παντοδαπὴ ἱστορία),
constituée de 2 parties : D'une part une Chronographie à
proprement parler (Χρονογραφία),
qui est conservée dans une traduction Arménienne et dans 2 abrégés
Syriaques, lesquelles ont nourri les « chroniques Byzantines
postérieures » d'autre part un Canon chronologique (Κανὼν
χρονικός), qui est une simple liste d'événements
datés de la naissance d'Abraham jusqu'en 303 (l'original grec est
perdu) il en reste une traduction arménienne et la traduction latine
de Saint Jérôme, qui l'a continué jusqu'en 379.
On
a aussi, sous le nom d'Eusèbe, une Vie de Constantin, dont on a pu
douter qu'il soit l'auteur, très élogieuse, et 2 Éloges de
Constantin. Ces textes sont une source très importante sur le règne
de cet empereur.
Plusieurs
auteurs chrétiens du IVe siècle et des siècles suivants ont
traduit en latin et prolongé son œuvre :
Rufin
d'Aquilée pour l’Histoire ecclésiastique, qu'il a prolongée
jusqu'en 395, Saint Jérôme pour le Canon chronologique, prolongé
jusqu'en 379.
Plusieurs
écrivains Grecs chrétiens ont rédigé des suites à l'Histoire
ecclésiastique : Philostorge, Socrate le Scolastique, Sozomène,
Théodoret, Évagre le Scolastique.
Dans
les Martyrs de Palestine, Eusèbe raconte plusieurs martyres du temps
de Dioclétien, au début du IVe siècle. Il a en outre rapporté
le récit des martyrs de Lyon, dans son Histoire ecclésiastique.
Eusèbe
rapporte la Lettre des chrétiens de Vienne et de Lyon. Certains de
ces chrétiens, comme Sanctus et Blandine, meurent martyrs en 177.
« Sanctus
supporte avec une vigueur surhumaine tous les supplices que les
bourreaux peuvent imaginer... À toutes les questions, il répond en
latin : « Christianus sum : Je suis chrétien ».
C'est là son nom, sa cité, sa race, son tout, les païens ne
peuvent lui arracher d'autre réponse.
D'Eusèbe,
on connaît aussi plusieurs ouvrages consacrés à l'exégèse
biblique, dont il ne subsiste aujourd'hui que des fragments ou des
versions abrégées : Harmonie des quatre évangiles,
Questions
et réponses au sujet des évangiles,
Topographie
de l'Écriture Sainte,
Traité
sur la fête de Pâques.
À
Stephanos , qui lui pose des questions sur les Évangiles,
Eusèbe répond ainsi au sujet de Ruth.
« Ruth
est d'une autre race, et d'une de celles interdites par Moïse (Dt
23, 4), des Moabites. Mais, étant devenue, elle aussi, aimée de
dieu et supérieure à la loi, elle entre dans l'assemblée du
Seigneur, elle prend le titre du lignage des Israélites la rendant
digne d'être reçue parmi les ancêtres de notre Sauveur, non pas à
cause de la noblesse du corps, mais de celle de sa conduite, pour
nous tous, les gens d'autres races issus des nations, elle a
constitué un grand modèle, car, en faisant les mêmes choses
qu'elle, nous obtiendrons de Dieu les mêmes choses qu'elle...
C'est
donc avec raison que Matthieu l'a placée dans la généalogie du
Christ (Mt 1, 5), puisqu'il va annoncer la vocation et l'adoption des
peuples d'autres races, en nous enseignant exactement par elle. Si
nous avons laissé les coutumes des pères, à bon droit aussi ce qui
s'ensuit s'accomplit pour nous. En effet, nous ne serons plus comptés
parmi ceux d'une autre race, ni ne serons appelés des gens d'autre
race, mais du véritable Israël et du peuple de l'héritage de
Dieu. »
Dans
la Préparation évangélique (Εὐαγγελικῆς
Ἀποδείξεως Προπαρασκευή), un ouvrage en
15 livres, dont l'ensemble a été conservé, Eusèbe vise à prouver
la supériorité du christianisme sur le paganisme d'un point de vue
philosophique. L'auteur y passe en revue les théologies Phénicienne,
Égyptienne, Hellénique, les oracles, la philosophie, prenant les
païens du passé à témoin de la supériorité du christianisme.
L'œuvre est surtout un recueil d'extraits d'auteurs des siècles
précédents :
Philon
de Byblos sur la mythologie phénicienne,
Le
livre VI de la Bibliothèque historique de Diodore de Sicile, qui
cite lui-même Évhémère,
Alexandre
Polyhistor,
Julius
Africanus,
Les
philosophes Atticus et Porphyre…
La
Démonstration évangélique (Εὐαγγελικὴ
Ἀπόδειξις) constitue la suite de la même
entreprise : Ouvrage en 20 livres, dont seuls les 10 premiers et
un fragment du livre XV sont conservés, il a pour objet de montrer
l'accord entre les prophéties de l'Ancien Testament et les récits
évangéliques.
Dans
le Contre Hiéroclès, il répond au pamphlet anti-chrétien l'Ami de
la vérité (Philalétès) et réfute le parallèle entre Apollonius
de Tyane et Jésus. Dans le Contre Marcel et la Théologie
ecclésiastique, Eusèbe réfute les accusations portées par Marcel
d'Ancyre contre les chefs du parti arien en l'accusant de
sabellianisme.
En
303, commence la grande persécution. Au début, Pamphile et Eusèbe
ne sont pas inquiétés mais, en 307, Pamphile est arrêté et subit
le martyre. Eusèbe lui-même, est emprisonné, échappe en tout cas
à la mort : Certains l'accuseront d'apostasie. Libéré (?), il
voyage en Phénicie, en Égypte, avant de rentrer à Césarée où il
accède à l'épiscopat (315 ?). Sans qu'il abandonne ses
travaux livresques, Eusèbe a maintenant des occupations d'un autre
niveau.
Une
lettre à Constantia, sœur de Constantin, montre qu'il a désormais
des relations avec la famille impériale. Puis éclate, vers 322,
l'affaire de l'arianisme.
Eusèbe
se rallie aux idées du prêtre d'Alexandrie avant de changer
d'avis : Il participe au concile de Nicée (325) et en admet les
conclusions (consubstantialité du Père et du Fils), sans doute à
regret car on le voit, quelques années plus tard, entrer en conflit
avec Athanase d'Alexandrie, adversaire résolu de l'arianisme.
En
335, Constantin célèbre le trentième anniversaire de son accession
au pouvoir. C'est Eusèbe qui prononce le discours de circonstance au
palais de Constantinople. L'empereur meurt 2 ans plus tard.
Eusèbe
ne lui survit pas longtemps, il décède vers 340. Admirateur sincère
de Constantin, qui a donné la paix à l’Église, Eusèbe en reçoit
à son tour l'estime et la considération. Il célèbre l'empereur,
non seulement dans ses œuvres, mais également dans des discours
officiels, prononcés lors du 20e et du 30e anniversaire de son
accession au trône, et après sa mort, qui a lieu en 337.
Chercheur
inlassable, dans ses nombreux écrits, Eusèbe se propose de
réfléchir et de faire le point sur 3 siècles de christianisme, 3
siècles vécus sous la persécution, en puisant largement aux
sources chrétiennes et païennes conservées en particulier dans la
grande bibliothèque de Césarée. Ainsi, malgré l'importance
objective de ses œuvres apologétiques, exégétiques et
doctrinales, la réputation éternelle d'Eusèbe reste surtout liée
aux 10 livres de son Histoire ecclésiastique.
C'est
le premier qui a écrit une Histoire de l’Église, demeurant
fondamentale grâce aux sources qu'Eusèbe a mises à notre
disposition pour toujours. Avec cette Histoire, il réussit à sauver
d'un oubli certain de nombreux événements, personnages et œuvres
littéraires de l’Église antique. Il s'agit donc d'une source
primordiale pour la connaissance des premiers siècles du
christianisme.
Nous
pouvons nous demander de quelle façon il a structuré et avec
quelles intentions il a rédigé cette œuvre nouvelle. Au début de
son premier livre, l'historien dresse avec précision la liste des
thèmes qu'il entend traiter dans son œuvre:
« Je
me suis proposé de mettre par écrit les successions des saints
apôtres et les temps écoulés, à partir de ceux de notre Sauveur
jusqu'à nous, toutes les grandes choses que l'on dit avoir été
accomplies au cours de l'histoire de l’Église, tous ceux qui ont
dirigé et guidé de manière éminente les plus illustres diocèses,
et ceux qui, au cours de chaque génération, ont été des messagers
de la Parole divine à travers la parole et les écrits, quelles et
combien ont été les personnes, et à quelle époque, qui, poussées
par un désir de nouveauté, après avoir persévéré le plus
possible dans l'erreur, sont devenues des interprètes et des
promoteurs d'une fausse doctrine, et comme des loups cruels, ont
dévasté sans pitié le troupeau du Christ, ... Et le nombre et les
moyens avec lesquels, et à quelle époque, la Parole divine est
combattue par les païens et les grands hommes qui, pour la défendre,
sont passés à travers de dures épreuves de sang et de tortures,
et, enfin, les témoignages de notre temps, et la miséricorde et la
bienveillance de notre Sauveur envers nous tous »
(Eusèbe,
Histoire, 1, 1, 1-2).
Des
fouilles archéologiques dans les années 1950 et 1960, ont permis de
découvrir des vestiges de plusieurs périodes, en particulier, un
complexe de fortifications des croisés et un théâtre Romain.
D'autres bâtiments construits par Hérode ont été mis au jour, ils
comprennent :
Un
temple dédié à César; un hippodrome reconstruit au II siècle
comme un amphithéâtre, le Tibérium, qui dispose d'un bloc de
calcaire avec une inscription dédicatoire, qui est la seule trace
séculaire de Ponce Pilate.
TABLE |
Un
double aqueduc qui transporte l'eau de source du pied du mont Carmel,
un mur d'enceinte précédé d'un fossé large de 60 m. qui
protégeait le port du Sud vers l'Ouest.
Un
amphithéâtre en forme de U, qui est encore, de nos jours, bien
conservé et qui mesurait 250 m. long et 50 m. de large, il avait 12
rangées de sièges et pouvait contenir 10.000 personnes,
Un
théâtre qui peut contenir 4.000 spectateurs,
Le
palais du Roi construit sur un promontoire qui s'avançait vers la
mer, avec des bains publics entourés de décoration.
De
périodes plus récentes on trouve : Les ruines d'une synagogue
Byzantine, le château, la cathédrale et l'église des Croisés.
EUSEBE
DE CESAREE
bcs.fltr.ucl.ac.be/ENCYC-1/eusebe.htm
EUSEBE
DE CÉSARÉE (c.260-340) ... Ce travail, composé aux environs de
l'année 300, s'inscrit dans une lignée qui remonte à Tatien et à
Théophile ...
Eusèbe
de Césarée — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Eusèbe_de_Césarée
Eusèbe
de Césarée ou Eusèbe (de) Pamphile (en grec ancien Εὐσέϐιος,
en latin Eusebius ... Décès, vers 340 ... La même année, il
participe au Concile de Nicée, dont il prononce le panégyrique
inaugural adressé à l'empereur Constantin, ...
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