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MAI 2016...
Cette
page concerne l'année 349 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
CIVILISATION
ACQUISE PAR BOULEVERSEMENTS GUERRIERS EN CHINE.
Les
Xianbei (鮮卑,
parfois transcrit Sien-pei) sont les représentants d'une tribu
proto-Turco Mongole venue du haut Amour et établie en Mongolie
actuelle au IIe siècle. Leur chef Tanshihuai, qui règne de 156
à 181, leur donne l'hégémonie sur la Mongolie Orientale au
détriment des Xiongnu Septentrionaux.
Différents
éléments de preuve relient les Murong aux Mongols. Murong est aussi
un nom de famille Chinois. Les dynasties de Yan antérieu (337-370),
Yan occidental (384-394), Yan postérieur (384-409) et celle de
Tuyuhun (285-670) ont toutes été fondées par les Murong.
Les
chroniques Chinoises rapportent qu’ils descendent des Donghu,
mentionnés dès le VIIe siècle av. J.-C. Battu par les
Xiongnu du Chanyu Modu vers 208 av. J.-C, il reçoivent leur nouveau
nom (Xianbei) du mont Sien-pei où ils se sont installés. Se sont
des éleveurs nomades organisés en clans. Ils maîtrisent la
métallurgie et l'orfèvrerie, fabriquent des arcs portant à grande
distance à partir de cornes collées, portent des vêtements de cuir
et de tissus. Les femmes se coiffent d'un bonnet pointu orné de
coraux et de perles.
Ils
utilisent des passeports fait de bois, et les seigneurs envoient
leurs ordres gravés dans le bois... On n'a pas retrouvé de traces
de cette sorte d'écriture.
Ils
enterrent les morts avec leur cheval et leurs vêtements brûlés.
Ils sacrifient un chien à côté du cadavre pour préserver l'âme
du mort.
Le
futur gendre doit travailler deux ans dans la yourte des parents de
sa promise avant de l'épouser.
Les
dynasties du Nord et du Sud (南北朝 ;
pinyin : Nánběicháo), en Chine, ont succédé durant la
première moitié du Ve siècle aux Seize Royaumes du Nord
(317-439) et à la dynastie Jin du Sud (317-420) pour prendre fin en
589, avec la réunification par la dynastie Sui leur succédant.
Durant cette période de quasiment 2 siècles, les dynasties du Nord
et du Sud sont constituées de neuf dynasties principales, 5 au Nord
et 4 au Sud.
Comme
l'indique son nom, la période des dynasties du Nord et du Sud est
marquée par la division de la Chine entre plusieurs dynasties,
formant deux ensembles séparés par une frontière fluctuante,
généralement située au Nord du Yangzi. Les dynasties dominant le
Nord sont, dans la lignée des Seize Royaumes auxquelles elles ont
succédé,
D'origine
non-Chinoise : les Wei du Nord (386-534), puis leurs successeurs
Wei de l'Est (534-550), Wei de l'Ouest (535-556), Qi du Nord
(550-577) et Zhou du Nord (557-581). Elles sont dominées par une
élite souvent d'origine Xianbei qui s'est cependant largement fondue
dans les traditions culturelles Chinoises, non sans résistances.
Leur
faisant face les dynasties du Sud : Song du Sud (420-479), Qi du
Sud (479-502), Liang (502-557) et Chen (557-589). Elles sont dirigées
par des Chinois descendant des familles ayant fui le Nord lorsque que
celui-ci passe sous la coupe des peuples non-Chinois au IVe siècle,
et qui se concidèrent conservateurs des traditions Chinoise. Sous
leur égide, le Sud connaît un développement démographique et
économique très marqué.
En
dépit de leur opposition politique et culturelle, le Nord et le Sud
connaissent des évolutions similaires durant cette période :
Ouverture accrue vers l'extérieur, adoption du bouddhisme comme
religion principale aussi bien chez les élites que dans la
population, importance des chefs de guerre face aux faiblesses
récurrentes des empereurs, etc.
Au-delà
de son image de période troublée et instable, la période des
dynasties du Nord et du Sud et plus largement celle de la division de
la Chine, formant un « haut Moyen Âge » Chinois
(d'environ 200 à 600, entre la fin des Han et les Sui), est très
créatrice dans le domaine politique, militaire, religieux,
artistique et littéraire.
La
période des Trois royaumes a pourtant semblé s'achever en 280 par
l'unification de la Chine sous l'égide du lignage Sima, fondateur de
la dynastie Jin de l'Ouest, mais c'est de courte durée. Les troubles
politiques du IIIe siècle permettent l'ascension de grands
lignages qui n'entendent pas laisser le pouvoir impérial empiéter
sur leur autonomie dans leur province, constituant ainsi des poches
de révoltes potentielles.
Les
troubles les plus graves sont ceux existant à l'intérieur du clan
Sima, qui débouchent en 291 sur une terrible guerre civile connue
sous le nom de « révolte des huit princes ». Cette
situation favorise au début du IIIe siècle la montée en
puissance des populations Barbares situées dans la partie nord de
l'empire, depuis longtemps déjà intégrées aux armées Chinoises.
Des
généraux Xiongnu se taillent ainsi des principautés dans le
Shanxi, et l'un d'entre eux réussit en 311 à prendre la capitale
Luoyang, massacrant alors une grande partie de la famille impériale
et des hauts dignitaires. Durant les troubles qui suivent, le dernier
foyer des Jin en Chine du Nord, Chang'an, tombe en 316.
C'est
dans le Sud qu'un membre du clan Sima en poste de gouverneur à
Jiankang (l'actuelle Nankin), capitale de la région du Bas Yangzi,
Sima Rui, assure alors la continuité de la dynastie Jin, mais il ne
peut étendre son autorité que sur la partie méridionale de la
Chine (au sud du Yangzi), laissant le Nord aux royaumes Barbares :
C'est la période de la dynastie des Jin Orientaux (317-420) au Sud,
et des Seize royaumes des 5 Barbares (304-439) au Nord. La nouvelle
dynastie Jin s’appuie sur de nombreux émigrés Chinois depuis le
Nord, fuyant les régimes fondés par les non-Han. Certains tentent
même de se servir du Sud comme base de reconquête du Nord, foyer de
la civilisation Chinoise, mais c'est peine perdue face à la
résistance des troupes des royaumes septentrionaux, en dépit de
quelques succès éphémères.
Le
plus actif des généraux Jin est Huan Wen, qui dirige de fait le
royaume entre 345 et 373, mais échoue dans ses ambitions
septentrionales.
Au
Nord, les rivalités entre les chefs de guerre, fondateurs de
royaumes peu durables, empêchent une unification de la région et
donc la constitution d'une puissance militaire à même de menacer
durablement le Sud. Seuls les Qin antérieurs (d'ethnie Di apparentée
aux Tibétains) parviennent à placer temporairement une majeure
partie du Nord sous leur coupe, mais ils échouent à conquérir le
Sud en 383 (lors de la bataille de la rivière Fei, restée célèbre
dans l'histoire de la Chine médiévale).
La
période des Dynasties du Nord et du Sud est donc l'héritière de
cette longue ère de conflits et de divisions. Loin d'être une
simple parenthèse dans l'histoire d'une Chine vouée à connaître
l'unité comme le veut l'idéal impérial Chinois, cette période
d'éclatement a au contraire fortement façonné ce pays, apportant
des évolutions déterminantes pour la suite, en grande partie liées
à ce contexte de division.
Marquée
par une césure croissante entre le Nord et le Sud de la Chine,
durant laquelle l'opposition géographique devient politique puis
culturelle. C'est une des données majeures de la période des
dynasties du Nord et du Sud.
Le
Nord de la Chine s'organise autour de la vallée du fleuve Jaune.
Cette région est elle-même marquée par une séparation Ouest/Est,
entre la partie appelée l'« Intérieur des Passes »
(Guanzhong, parce qu'on y parvient depuis l'Est en franchissant
plusieurs passes), centrée sur la vallée de la rivière Wei et la
capitale occidentale, Chang'an, et celle appelée l'« Est des
Passes » (Guandong), centrée sur la région moyenne du fleuve
Jaune, autour de la capitale orientale Luoyang.
Le
Sud est pareillement constitué de plusieurs grandes régions, qui à
la différence du Nord sont marquées par la présence de nombreuses
collines, montagnes, cours d'eau et lacs pouvant constituer des
obstacles naturels : La région du « Sud du fleuve »
(Jiangnan, c'est-à-dire la rive droite du Yangzi), autour de
Jiankang (Nankin) et du cours inférieur du Yangzi ; le Moyen
Yangzi (autour des provinces de Jingzhou et Xiangyang), région où
le fleuve est rejoint par de nombreux affluents, située à la
charnière entre le Nord et le Sud (ce qui explique qu'elle soit
souvent le théâtre de batailles), le Sichuan à l'ouest, isolé par
les Trois Gorges, ce qui permet à plusieurs reprises l'émergence
d'entités politiques indépendantes hors de portée des autres
royaumes.
Le
Sud de la Chine, autour et au sud de la vallée du Yangzi, est dans
l'Antiquité une région peu peuplée, qui connaît un essor
important à partir de la chute des Han, quand les premiers troubles
militaires dans le Nord entraînent une vague de migration vers ses
régions. La formation du royaume de Wu au IIIe siècle puis
l'implantation des Jin Orientaux le siècle suivant dans la basse
vallée du Yangzi autour de Jiankang où trouvent refuge de
nombreuses familles du Nord. L'opposition politique entre Nord et Sud
est permanente durant la période de division.
En
général, le Nord est partagé entre plusieurs entités politiques
fondées et dirigées par des non-Chinois.
Le
Sud est en revanche contrôlé par des dynasties fondées par des
Chinois se succédant l'une après l'autre. Seul le Sichuan, en
raison de son isolement, est plus difficile à contrôler pour
celles-ci et connaît des périodes d'autonomie ou de contrôle par
un royaume septentrional. Les conflits militaires entre Nord et Sud
sont constants en raison de la persistance de la volonté
d'unification de la Chine.
Avec
la poursuite des migrations et l'essor de la riziculture irriguée
durant cette même époque, le Sud connaît un essor démographique
marqué, comprenant peut-être près de 40 % de la population
Chinoise à l'avènement des Sui en 581. Par opposition au Nord
dominé par des « Barbares », les grandes familles du Sud
tendent à se percevoir comme les conservateurs des traditions
Chinoises. Les intellectuels méridionaux construisent ainsi l'image
qui aboutit sous les Tang à la vision d'une période de division
caractérisée par un Nord aux valeurs viriles et martiales et un Sud
plus sensuel et raffiné. Cela occultant les raffinements des cours
du Nord, tout comme l'importance du fait militaire dans les dynasties
du Sud.
Les
différences sont sans doute estompées par les échanges qui restent
constants au moins dans le milieu des marchands, des lettrés et des
élites politiques. Les relations diplomatiques entre les cours du
Nord et du Sud sont ainsi l'occasion d'échanges révélant les
similitudes entre les deux moitiés de la Chine, au moins chez leurs
élites, les ambassades permettant de voir que les gens de l'autre
région sont eux aussi « civilisés » (surtout pour les
Méridionaux qui ont une piètre image des « Barbares »
du Nord). Comme souvent avec ce genre de représentations mentales,
il est malaisé de savoir dans quelle mesure elles reflètent la
réalité.
Si
la Chine n'a jamais été une région fermée aux influences
extérieures, en particulier celles venues depuis le nord-ouest, elle
s'ouvre de plus en plus au cours de la période médiévale. Cela est
en grande partie la conséquence de l'essor de la « route de la
Soie », qui s'est considérablement développée à partir des
conquêtes des Han antérieurs en Asie centrale.
L'immigration
en Chine des ethnies venues du Nord et de l'Ouest, puis la mise en
place de royaumes culturellement hybrides par celles-ci durant la
période de division est une des conséquences de cette ouverture.
Les échanges commerciaux se développant sur les routes en direction
de l'Asie intérieure sont très importants pour l'évolution
culturelle de la Chine Médiévale.
À
partir de l'important carrefour commercial et culturel de Dunhuang
dans le Gansu, ils la mettent non seulement en contact avec les
riches oasis centre-asiatiques (Turfan, Kucha, Kashgar, Khotan, le
royaume de Shan-shan, plus loin Samarkand, Pendjikent et bien
d'autres) mais aussi les royaumes d'Inde, l'empire Sassanide, et plus
loin l'Empire Romain d'Orient et le monde Méditerranéen.
À
plusieurs reprises des royaumes du nord Chinois font reconnaître
leur autorité sur des États du Tarim, qui leur versent un tribut,
et reçoivent des ambassadeurs de royaumes plus lointains (cités de
Sogdiane, Sassanides). Quant aux royaumes du Sud, ils ont également
accès aux cités d'Asie centrale par l'intermédiaire des Tuyuhun,
ethnie vivant dans l'actuel Qinghai.
La
conséquence matérielle de ces contacts est l'arrivée de nombreux
objets exotiques : Métaux et pierres précieuses, plantes,
bois, textiles, vaisselle et autres objets de luxe qui se retrouvent
dans les tombes des élites du Nord à cette période, mais aussi des
esclaves venus de contrées lointaines. Les marchands étrangers
disposent de quartiers dans les grandes villes Chinoises, où ils
forment des communautés importantes, surtout à Chang'an et Luoyang
où les tombes de certains d'entre eux ont été mises au jour.
Les
Sogdiens sont alors les plus importants d'entre eux, étant les
animateurs d'une grande partie des échanges de la Route de la Soie.
Cela s'est également accompagné par des importations et influences
techniques et artistiques occidentales, visibles surtout au Nord où
ils sont sans doute prisés plutôt par les élites non-Chinoises qui
sont depuis longtemps intégrées aux traditions Centre-Asiatiques :
De la vaisselle en argent (parfois or), en général de type sogdien,
dont des émules en métal ou en céramique à glaçure ont été
façonnées en Chine, ou encore de la vaisselle en verre ou autres
matières vitreuses, parfois importée du monde Méditerranéen ou
d'Iran, puis fabriquée avec de plus en plus de maîtrise en Chine
grâce à l'introduction de la technique de soufflage du verre au
Ve siècle. Le plus grand bouleversement apporté par cette
ouverture à l'ouest est cependant religieux : L'introduction du
bouddhisme sous les Han, puis son développement par la suite, après
l'introduction et la traduction de nombreux textes sacrés de cette
religion, par des moines généralement originaires d'Asie Centrale
(de nombreux Sogdiens). Les routes de l'Asie Centrale sont d'ailleurs
bien connues grâce aux descriptions laissées par des moines Chinois
s'étant rendus en Inde pour visiter les grands centres bouddhistes
et en ramener des manuscrits, en particulier Faxian au début du
IVe siècle.
Les
royaumes du Sud Chinois sont en contact privilégié avec les pays
situés à leur midi, avec notamment une tendance à s'étendre sur
les territoires occupés par les ethnies du Yunnan ou du Nord
Vietnam. Ils ont des contacts diplomatiques et commerciaux avec le
pays de Champa (sud de l'actuel Vietnam), le Funan (Cambodge), et
plus loin Java (sans doute le royaume de Tarumanagara), Ceylan et les
royaumes de l'Inde Orientale. Ces pays sont eux aussi visités par le
moine Faxian, qui relève notamment la forte influence des religions
Indiennes (bouddhisme et hindouisme) sur ces royaumes, dont l'étude
archéologique a confirmé l'« indianité ». Ces régions
ont également servi de relais pour l'essor du bouddhisme en Inde. Il
est en tout cas évident que les routes commerciales du Sud-Est
Asiatique connaissent à cette période un développement marqué,
les ports du Sud Chinois (Jiankang, Canton, Hanoï) sont tout aussi
cosmopolites que les capitales du Nord.
Les
richesses qui leur parviennent depuis les routes maritimes
méridionales sont essentielles pour les dynasties du Sud : Or,
étoffes, perles, corail, coquillages, etc.
Des
expéditions militaires sont menées à plusieurs reprises jusqu'au
Champa pour sécuriser cet essor commercial.
Les
dernières décennies du IVe siècle sont marquées par
l'affaiblissement des 2 plus puissantes dynasties, celle des Qin
antérieurs au Nord et celle des Jin Orientaux au Sud. Les rois de la
première sont incapable d'empêcher l'émergence d'autres royaumes
qui rapidement se débarrassent d'eux, maintenant le Nord dans une
situation de fragmentation politique, jusqu'à l'émergence des Wei
du Nord qui parviennent à unifier le Nord Chinois dans la première
moitié du Ve siècle.
L'histoire
politique et militaire de cette période est essentiellement connue
par les histoires dynastiques rédigées par des historiens de
l'époque médiévale, vivant souvent sous la dynastie qui a suivi
celle qu'ils décrivent.
Le
Livre des Wei (du Nord) (Wei Shu) est ainsi rédigé par le lettré
Wei Shou (506-572) vivant sous les Qi du Nord.
Souvent
incomplètes parce que plusieurs de leurs chapitres ont été perdus
durant l'époque médiévale, les manques sont comblés par
l'Histoire des dynasties du Nord (Bei Shi) couvrant les multiples
dynasties septentrionales de la période et l'Histoire des dynasties
du Sud (Nan Shi) consacrée aux dynasties méridionales compilées
par l'historien Li Yanshou vivant aux débuts de la dynastie Tang.
Au
Nord, la situation devient instable dès la mort de Lieou Ts'ong, en
318. Sa famille est dépossédée du pouvoir par un de ses officiers,
Che Lei vers 329. Ce Hun illettré prend plaisir à se faire
expliquer les classiques Chinois, écrit René Grousset.
Dans
cette Chine du Nord, les villes sont dévastées et dépeuplées, les
campagnes sont en friche.
Vers
349, c'est au tour des tribus Xianbei d'envahir la Chine du Nord. Il
s'agit d'une importante fédération de nomades, proto-Turcs, qui
séjournent dans les steppes au Nord de la Chine après le déclin
des Hiong nou qu'ils ont soumis. .
La
branche Murong s'installe autour de l'actuelle ville de Pékin et
fonde l'ancien Yan (Qianyan, 337 - 370), puis le Yan ultérieur
(Houyan, 384 - 409) et le Yan du sud (Nanyan, 398 - 410).
L'important
groupe des Tuoba, fonde le royaume Dai en Mongolie en 322, et les Wei
du Nord, (Beiwei), en 386.
La
branche Qifu fonde le bref empire Qin de l'Ouest, (Xiqin, 385 - 431),
dans le Shaanxi moderne, tandis que la branche Tufa fonde l'empire
Liang du Sud (Nanliang, 397-414) dans le moderne Gansu.
Vers
349, l'étrier en bois renforcé de métal est inventé. Vainqueurs
des Xiongnu, les Xianbei, qui peuvent avoir été des Proto-Mongols
avec un élément proto-Turc, répètent leur aventure à partir du
IIe siècle, et avec le même résultat final : au IVe siècle, la
tribu Xianbei des Mujong établit à son tour en Chine du Nord les
deux dynasties des Yan Antérieurs (349-370) et Postérieurs
(384-407). Il semble que ce soit à l'époque des Xianbei que l'usage
de la cavalerie lourde cuirassée de style Centre-Asiatique se soit
diffusé en Chine.
Au
tournant des IVe et Ve siècles, un autre groupe nomade issu des
Xianbei mais à dominante nettement Turque, celui des Tabghatch –
Tuoba en transcription chinoise – balaie les Mujong. Le chef Tuoba
Gui fonde une dynastie « Chinoise » baptisée Wei. L'un de ses
successeurs, Tuoba Dao, réussit en 439 à unifier à son profit
toute la Chine du Nord. Il exprime en ces termes la supériorité
militaire des nomades : « Les Chinois sont fantassins et nous sommes
cavaliers. Que peut un troupeau de poulains et de génisses contre
des tigres ou une bande de loups ? »
Un
souverain barbare en Chine du Nord - GEOCITIES.ws
www.geocities.ws/legitimationchina/maitrise.pdf
de
MCN TRI - Autres articles
de
cinq des royaumes xianbei portent le même nom de famille, Murong 慕容.
Ce nom revenant ...... Ainsi, dès les premières années des Jin, à
travers toute la Chine, ...... Shi Jilong 石季龍
(295-349)
est un bon exemple de « Barbare » cruel. Sa.
Mongolie-Intérieure
— Wikipédia
mob.beproxy.com/index.php?q...
22
nov. 2015 - ... des nomades xiongnu (Huns), xianbei, khitan, jurchen
(mandchous) et mongols au nord. ... Dans les années 1980, Xi
Haiming, Huchuntegus, Wang Manglai et .... 2000, 23 323 347, 18 465
586, 79,2 %, 3 995 349, 17,1 %.
Xianbei
- Unionpédia
fr.unionpedia.org/i/Xianbei
Peinture
chinoise du IVe siècle Les Xianbei (鮮卑,
parfois transcrit Sien-pei) sont les représentants ... Cette page
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