mardi 14 juin 2016

EN REMONTANT LE TEMPS... 343


30 MAI 2016...

Cette page concerne l'année 343 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !


CONSTANCE II PERPÉTUANT LES FASTES DE ROME EN ORIENT

Au IVe siècle, la région est parfois désignée comme Assyrie par les auteurs des sources littéraires, comme Ammien Marcellin, qui n'ignorent cependant pas le titre officiel de Mésopotamie. Elle est finalement perdue pour Rome en 363, sous le règne de l'empereur Jovien, qui conclut une paix expéditive afin de pouvoir regagner rapidement Constantinople, où il doit consolider son pouvoir

Malgré le renversement des Parthes par les Sassanides, les dynasties de ce fief demeurent fidèles aux Parthes et résistent à l'avance Sassanide en Adiabène et Atropatène. En raison de cette résistance et de la différence religieuse, l'Adiabène n'a jamais été considérée comme partie intégrante de l'Iran, même si les Sassanides l'ont contrôlé pendant plusieurs siècles.

Aux IVe et Ve siècles, une brillante école théologique participe aux controverses de l'époque en soutenant en particulier l'interprétation littérale des textes de la Bible. Ses principaux représentants sont Diodore de Tarse, Théodore de Mopsueste, Théodoret de Cyr et surtout Jean Chrysostome. Ils s'opposent principalement à l'école d'Alexandrie qui soutient l'interprétation allégorique de ces textes.

Constance, confiné en Orient, s'occupe, après avoir réglé la succession, d'assurer la continuité constantinienne et d'abord de contenir la Perse de 338 à 350, il s'établit surtout en Orient, à Antioche, chaque année l'armée mène campagne contre les Sassanides, et l'empereur s'éloigne rarement du front pour rejoindre sa capitale : Il le fait seulement en 342, en 345, en 346, en 349. Prince consciencieux, il sacrifie à toute autre tâche la défense de l'empire.

En 350, alors que son frère Constant est assassiné au début de l'année, l'empereur n'abandonne l'Orient qu'à la fin de l'été, après avoir visité Nisibe, délivrée du siège Perse. Pendant une dizaine d'années, le prince s'absorbe dans les soucis de la guerre Sassanide, auxquels il subordonne l'administration de l'Orient.
Constance revendique, à son bénéfice, la légitimité dynastique et la continuité constantinienne : Il fait émettre par l'atelier de Constantinople une monnaie de billon, des pièces qui célèbrent le divus Constantinus et portent, au revers, l'image de l’Équité avec une légende significative: lusta veneranda memoria.

L'empereur choisit vraisemblablement ce thème à l'occasion d'un voyage dans la capitale, il le fait reproduire aussitôt à Nicomédie et à Cyzique, peu après à Antioche et finalement à Alexandrie. A la revendication dynastique s'ajoute la volonté de proclamer que l'empire, dirigé par les 2 Rome, s'organise en deux parts égales, peut-être à l'occasion d'un voyage du prince dans la capitale pour les vicennalia, la monnaie de Constantinople frappe un solidus, gloria rei publicae, avec les 2 villes personnifiées, la première Rome tenant l'épée et la seconde, le sceptre.

A la même époque, un plat d'argent, retrouvé dans une nécropole de Kertch en Crimée, donne l'image frontale de l'empereur nimbé, tenant la lance et chevauchant.
A droite une victoire tend la couronne pour le triomphateur, à gauche un protector, dont le bouclier porte le chrisme, accompagne le chef de cette armée chrétienne. Une telle composition, nouvelle dans le répertoire de l'iconographie officielle, évoque l'éloge de l'empereur chrétien célébré dans l'Histoire ecclésiastique et dans la Vita Constantini\ Constance, comme son père, nouveau Moïse, conduisant à la victoire la militia Christi. Comme Constantin, parti en campagne accompagné d'évêques, le fils défend, contre le Perse persécuteur, l'empire et la foi.

Pour exprimer cet idéal de servir qui assure en Orient la gloria reipublicae et la continuité impériale, Constance (dans l'un des rares textes personnels connus pour cette époque) célèbre l'intérêt de l’État.
Une lettre impériale adressée à Éphèse loue le préfet Philippus, son dévouement à la gloire du prince régnant, à la sécurité de l'empire et aussi à l'utilitas publica qu'invoquent de nouveau, en reprenant cette antique formule, les lois de l'Auguste.
Cette philosophie de l'héritage dynastique, de continuité constantinienne assurée dans la pars Orientis, n'entraîne pas l'empereur à bouleverser l'administration établie par son père. Il faut corriger (en se contentant d'une évocation rapide) l'image brossée par Stein, qui décrit Constance comme un « politicien de cabinet », occupé surtout à renforcer les agents secrets de sa méfiance et de son autorité tracassière. Nihil circa administrationum augmenta praeter pauca novari perpessus, note Ammien (XXI 16,1), qui rappelle combien le prince avait peu le goût d'innover.
Assurément, Constance dote l'Orient d'une organisation centrale qui assure son indépendance administrative. La partition implique nécessairement un dédoublement de l'état-major et une centralisation accrue des prélèvements
de l’État, le nouvel Auguste maintient et accentue la politique ébauchée par Constantin, qui renforce dès 325 les prélèvements du chrysargyre, qui supprime, au bénéfice de l’État, la distinction entre les vectigalia publics et ceux des cités. Les biens des villes sont confiés à la gestion du service des Largesses et les organismes diocésains de l'administration financière déclinent (pour la res privata) ou même disparaissent, avec l'établissement à la tête de l’État d'un comte des Largesses sacrées et d'un comte de la res privata, des personnages puissants qui accèdent après 345. Mais ces mesures ne se réduisent pas à un renforcement particulier de la bureaucratie secrète déjà ébauché par Constantin, même si les principes de la schole des agentes in rebus peuvent désormais entrer en relation directe avec le prince et s'ils obtiennent ainsi une liberté de manœuvre qui les dégage de la voie hiérarchique normale. L'administration du palais reste confiée à l'autorité éminente du castrensis et non au serviteur plus domestique qu'est encore le préposé du cubicule sacré.
En un mot, Constance organise la centralisation de la pars Orientis sans véritablement mettre en place une administration secrète et parallèle. La loi adressée au Sénat en 340 exalte la nouvelle capitale, en organisant le régime des prétures : La dénomination de celles-ci illustre les intentions du prince. La première est Constantinienne, par référence au père.
La seconde est dynastique.
La troisième triumphalis.
Ces mesures édictées à Antioche quelques mois après la mort de Constantin II, au moment où l'empire est désormais partagé entre 2 princes, facilitent le recrutement du sénat pour la seconde Rome : Déjà le prince prépare les mesures qui annoncent quelques années plus tard l'ambition d'égaler la curie Romaine. Toutes ces dispositions placent Constance dans la continuité constantinienne : La conjoncture particulière, la volonté d'autonomie, qu'implique la partition, conduisent le fils à accentuer des évolutions amorcées par le père.

Le changement est ailleurs, dans le recrutement de cette nouvelle administration : En particulier, au sommet de l’État où l'Auguste établit ses fidèles, après s'être délivré de quelques tuteurs gênants.
Parmi les préfets du prétoire, on ne compte guère de fonctionnaires qui aient fait carrière au temps de Constantin et moins encore des Occidentaux... Septimius Acyndinus, fils d'un préfet de la Ville, fait exception, il a servi comme vicaire en Espagne sous le père avant d'être préfet d'Orient de 338 à 340.
Son successeur (340- 344), FI. Domitius Leontius, est probablement Byzantin, il a assuré une première charge importante, un vicariat, en 338, sous Constance.
Maiorinus est sans doute un arabe chrétien d'humble origine.
Philippe, titulaire de la préfecture de 344 jusqu'à sa disgrâce en 351, est le fils d'un marchand de saucisses : Devenu notarius, finalement préfet et consul, chrétien, il se conforme aux inimitiés du prince en matière de querelles ecclésiastiques, il assassine l'évêque Paul de Constantinople et persécute Athanase.

Dans le consistoire, Constance conserve plus volontiers les conseillers de son père, mais il appelle aussi des hommes nouveaux, on en connaît partiellement la composition pour 345 :
Le consul de 338, Polemius, est un inconnu, mais le comte Strategius appartient à la vieille garde de Constantin, qui l'avait surnommé, en hommage à ses talents littéraires, Musonianus.
Le père a chargé ce spécialiste des questions religieuses de réfuter les manichéens, le fils lui confie le soin de surveiller le concile de Sardique en 343 .
Datianus, le Nestor du prince comme le nomme Libanius, a servi avant 347 ce fils d'un employé des thermes reçoit les missions délicates, surtout lorsqu'il faut réconcilier avec le pouvoir des évêques persécutés par Constance, par exemple Athanase en 345.
Dionysius vient de Sicile et il a surveillé le concile de Tyr, qui dépose l'évêque d'Alexandrie.
Thalassius, sans doute un Phénicien, fait carrière sous Constance, tout comme Florentius, un fidèle qui paie son zèle d'une condamnation à mort sous Julien...

Les généraux ont été promus par Constance, ainsi le maître des milices Eusebius, un Macédonien dont le prince fait un consul en 347 et finalement, en épousant Eusebia, son beau-père.
L'Augusta incline à favoriser les ariens, on ne sait s'il faut prêter au général la même orientation.
Bonosus a sans doute servi en Pannonie avant d'obtenir un commandement oriental.
Sallustius, consul en 344, semble avoir fait carrière en Orient.

Les officiers qui ont exercé le commandement sous Constantin ne sont pas nombreux : Ursicinus est maître de cavalerie en 349, tandis qu'Arbitio est sorti du rang après avoir humblement servi le père de l'Auguste... C'est un intrigant prêt à toutes les compromissions et à tous les complots . Civils et militaires, tous ces personnages occupent les charges de prestige, mais, à côté d'eux, les agents plus humbles du pouvoir exercent parfois une influence considérable : Des notaires, comme l'a été Philippe, tel le Phrygien Dulcitius, un païen, fils d'un foulon qui devient sénateur et finit par être proconsul d'Asie sous Julien.

L'historien Socrate assure qu'Eusèbe de Nicomédie (avec l'aide du prêtre dépositaire du testament de Constantin) l'a gagné à la cause du parti subordinatianiste. Julien lui fera payer son influence obscure : Il sera exécuté en 361. On ne connaît pas ses origines, mais généralement, les hommes de l'Auguste appartiennent à l'Orient, ils viennent de Cappadoce, de Syrie, les promotions de Constance facilitent l'ascension sociale d'employés de l’État dont l'origine est parfois médiocre, les chrétiens occupent quelques positions capitales sans détenir le moins du monde un monopole.
Constance poursuit la politique de Constantin avec des hommes nouveaux, dont il a façonné la fidélité. L'empereur accorde sa protection à une Église purgée des trublions.

Cette Église, pacifiée, surveillée, bénéficie des largesses de l’État. A l'inverse, Constance supprime l'annone de Constantinople, lorsque gronde l'émeute pour l'évêque Paul, il conteste à Athanase le droit d'utiliser le blé destiné aux veuves.
Mais les immunités ou les avantages pleuvent sur les peuples dociles au temps de l'évêque Grégoire, les clercs d’Égypte qui ne possèdent rien sont dispensés des charges curiales en 342. Peu de temps après le concile de Sardique, pendant lequel l'épiscopat Oriental a donné une belle preuve d'obéissance, une loi datée du 27 août 343 annonce à tous les clercs l'immunité de chrysargyre . La législation d'un ordre moral accompagne cette distribution de privilèges : Elle touche aux procédures de la justice, en imposant dans les prisons la séparation des sexes, en essayant de moraliser les appels et de freiner les dénonciations.

En 343, une constitution réserve aux clercs le droit de racheter les esclaves prostituées, et en 349, Constance se réfère aux lois de Constantin pour prendre la défense des vierges enlevées par le rapt.
Alors que le malheureux Constant s'inquiète de punir ses propres vices en condamnant l'homosexualité, Constance légifère sur les empêchements matrimoniaux en interdisant à l'oncle d'épouser la nièce : La disposition accorde la loi avec les interdictions de l’Église. Pendant tout ce temps, la législation de Constance ne s'occupe ni des Juifs ni des païens... Constance, en ce domaine, témoigne de la même prudence que son père.

Mais l'Orient ne peut constituer un système clos : Constantin évite attentivement que les soubresauts de l'Orient ecclésiastique puissent toucher l'Occident.
Désormais la partition du pouvoir multiplie les interférences.
Les Eusébiens, dans les premiers temps, puis leurs adversaires recherchent l'appui de l'empereur Occidental, ils s'efforcent pour l'obtenir d'arracher l'intercession de Rome, celle des évêques palatins de Trêves ou de Milan. Constance doit souvent composer, car les nécessités de la guerre Perse le contraignent à quémander des secours à un Occident mieux pourvu d'or et de soldats.
Les négociations entre les Augustes marchandent à l'occasion les infléchissements ou les concessions d'une politique religieuse que le prince de la pars Orientalis aurait voulu maintenir, selon la tradition constantinienne, à l'écart des interventions Occidentales.

De 338 à 342, Constance réussit assez bien, dans cet isolationnisme, Eusèbe de Constantinople se fait le porte-parole d'une ecclésiologie de la partitio imperii.

En 340, il refuse au nom de l'épiscopat Oriental l'invitation lancée par Jules de Rome, qui convoque un concile pour juger en appel la cause d'Athanase.
Eusèbe invoque les fatigues du voyage, les soucis de la guerre Perse et finalement il réplique : A quoi prétend l'évêque de Rome ? Les apôtres y ont enseigné mais ils venaient d'Orient.

Avec lui, Eusèbe (c'est la dernière initiative du grand politique), Flacillus d'Antioche, Dianios de Césarée, Acace de Césarée, le successeur d'Eusèbe, Grégoire d'Alexandrie, Théodore d'Héraclée, Eudoxe de Germanicie, et près d'une trentaine d'évêques, une assemblée dont le nombre et la qualité équilibre le synode Romain de 340.
Car le concile de la dédicace entend répliquer à la réunion Romaine qui a cassé en 340 les sentences de Tyr portées contre Athanase, et accusé d'arianisme les Eusébiens.
L'Orient répond en 3 formules de foi, dont la première constitue, un texte volontairement conciliant, qui ne désavoue pas Nicée.
Les évêques se réfèrent, disent-ils, à un symbole de foi rédigé par le martyr Lucien d'Antioche, dont ils ont le texte holographe. C'est assez pour convaincre (s'il est besoin) Constance qu'on peut délaisser le symbole d'un concile convoqué à Nicée par son père, en retrouvant en toute fidélité une tradition à laquelle, dans les dernières semaines de sa vie, Constantin rend un hommage particulier...

La même année Constance entre en triomphateur... Sous l'empire, il doit déplaire aux maîtres du monde que d'autres généraux puissent célébrer des triomphes. Ils se réservent à eux seuls le droit de triompher et invoquent pour cela la fiction suivant laquelle les commandants de légions ou chefs d'armée sont tous leurs légats ou délégués, aucun ne fait la guerre sous ses
propres auspices, par conséquent ne remplit les conditions requises pour obtenir le triomphe.
A titre de consolation, ils leur décernent les ornements triomphaux... La toga picta, la tunica palmata, le sceptre d'ivoire.
Mais ces ornements sont bientôt tellement prodigues qu'ils perdent toute valeur. Le dernier triomphe célébré à Rome est celui de Dioclétien, à Constantinople celui de Bélisaire. ( un peu comme maintenant lorsqu'on offre la légion d'honneur à n'importe qui !)
Quand le triomphateur a remporté une victoire navale, les rostres (rostra) des vaisseaux ennemis figurent dans le cortège, et le triomphe prend le nom de triomphe naval (triumphus navalis). Parfois, lorsque le général vainqueur n'a pas rempli toutes les conditions exigées pour le triomphe, le Sénat lui accorde néanmoins la liberté d'aller sacrifier une brebis au Capitole c'est (l'ovatio d'ovis, brebis). Enfin, il arrive que des généraux, auxquels le Sénat refuse tout triomphe, aillent triompher à leurs frais sur le mont Albain, au sanctuaire de Jupiter Latiaris.

Le parcours du cortège est immuable, considéré comme un retour à la vie civile des soldats citoyens. Toutefois des déviations provisoires ont existé en fonction des détours imposés par les nombreux réaménagements et reconstructions de la ville au fil des siècles ou parfois par le choix du sénat ou de l'empereur.
Le schéma suivant pour l'itinéraire emprunté par la plupart des triomphes est basé sur les reconstructions modernes standards.
Le point de départ (le Champ de Mars) se trouve à l'extérieur de la limite sacrée de la ville (pomerium).
Les légionnaires y déposent les armes, se détournant ainsi symboliquement du dieu de la guerre.
Le cortège entre dans la ville à travers la Porta Triumphalis.
L'emplacement et la nature des Porta Triumphalis sont parmi les aspects les plus incertains et les plus contestés de la voie triomphale.
Certaines sources suggèrent l'existence d'une porte exclusivement dédiée à des processions officielles, d'autres une arche élevée pour la circonstance; ou la Porta Carmentalis faisant fonction de Porta Triumphalis, ou toute autre porte utilisable au moment du triomphe située dans les environs.
Le cortège traverse alors le pomerium, où le général remet son commandement au sénat et aux magistrats.
Puis le vainqueur abandonne son pouvoir de commandement militaire (imperium), symbole de son retour à sa condition de simple citoyen. Il continue et traverse le site du cirque Flaminius, longeant la base sud de la colline du Capitole et le Vélabre, peut-être en y laissant les prisonniers destinés à l'exécution au Tullianum (prison Mamertine).
Il se dirige alors vers le Circus Maximus, puis emprunte la Via Triumphalis pour rejoindre la Via Sacra et atteint ainsi le Forum.
Enfin, il monte la colline du Capitole par le clivus capitolinus et achève son parcours devant le temple de Jupiter Capitolin, où le général vainqueur se purifie des souillures du sang.
Il y sacrifie lui-même des bœufs à Jupiter Capitolin, Optimus et Maximus (le plus grand et le meilleur).
Une fois que les sacrifices et les consécrations sont achevés, la procession et les spectateurs se dispersent dans les banquets, les jeux et autres divertissements offerts par le général triomphant.
Le cortège du triomphe commence par le défilé de chars de butin (œuvres d'art, monnaies et armes). Puis viennent les membres du Sénat, suivis des chefs vaincus et leurs familles. Le défilé se poursuit avec le char triomphal, tiré par quatre chevaux, sur lequel le général vainqueur (imperator), le visage peint au minium comme celui de la statue de Jupiter Capitolin, couronné de laurier (symbole de victoire), passe au milieu des acclamations du public. Les légionnaires, sans armes (le défilé a lieu à l'intérieur du pomœrium), couronnés de lauriers et de chêne, suivent.

Au cours de cette cérémonie, tout est mis en œuvre pour rappeler à la fois au vainqueur qu'il revient à l'anonymat du citoyen ordinaire, et à la Ville qu'elle a conforté sa puissance. D'un côté, dans le chant triomphal des soldats, le général est moqué et tourné en ridicule pour éviter l'hybris et la jalousie des dieux.
L'esclave tenant au-dessus de la tête du triomphateur la couronne de laurier lui répète des formules l'appelant à la modestie comme cave ne cadas, « prends garde de ne pas tomber ! » ou Memento mori (souviens-toi que tu es mortel). De l'autre, le défilé des pancartes récapitulant les conquêtes, représente la maîtrise de Rome sur le monde.
Les citoyens désirant assister à un triomphe doivent porter obligatoirement la toge, afin de conférer plus de solennité à cette cérémonie.
Pour parachever le triomphe, un monument est parfois érigé : C’est l’origine de l’arc de Titus et de l’arc de Constantin, près du Colisée, ou du Trophée de Trajan...

Comment Sapor a-t-il "triomphé" de Valérien ? - Persée
www.persee.fr/doc/syria_0039-7946_1965_num_42_3_5816
de J Gage - ‎1965 - ‎Cité 7 fois - ‎Autres articles
Le « triomphe » de Sapor Ier, probablement sur Valérien : relief rupestre de ... supposant que la première « prise d'Antioche par les Perses » suivit la victoire de Sapor. ... leur origine; pour plusieurs même, ils ne dateraient que de Constance II (1). .... Car, une quizaine d'années après la défaite retentissante de Valérien, ...
Vous avez consulté cette page le 25/05/16.
Constance II — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Constance_II
Constance II (Flavius Julius Constantius en latin), né le 7 août 317 à Sirmium et mort le 3 .... Leurs noms sont associés à tous ses triomphes, pour leur garantir .... Depuis Antioche, Constance II dirige les armées romaines mais s'appuie plus sur la ... Il remporte une victoire à l'été 343 puis une seconde aux abords de Singara, ...
Vous avez consulté cette page le 25/05/16.

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