25
MAI 2016...
Cette
page concerne l'année 348 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
UN
PAYS DE LÉGENDE
Dynastie
Vakataka, maison dirigeante Indienne originaire de la région
centrale du Deccan dans le milieu du IIIe siècle, l'empire est censé
s'étendre de Malwa et Gujarat, dans le nord du Tungabhadra dans le
sud et de la mer d'Arabie à l'ouest à la baie du Bengale à l'est.
Les
Vakatakas, comme la plupart des dynasties contemporaines, sont
d'origine brahmanique.
Ils
sont les successeurs les plus importants du Satavahanas dans le
Deccan et contemporain avec les Guptas dans le nord de l'Inde.
L'inscription
XVI de Ajanta , décrit comme la bannière de la famille Vakataka et
un Dvija. Il est indiqué dans cette inscription qu'il ajoute à sa
puissance en combattant dans les grandes batailles et il a une grande
cavalerie.
La
règle suivante est de Pravarasena I (270-330) premier souverain qui
a mené des guerres avec les rois Naga. Il est devenu un empereur de
plein droit, peut-être le seul empereur de la dynastie, avec son
royaume embrassant une bonne partie de l'Inde du Nord et de
l'ensemble du Deccan. Il est généralement admis que la famille
régnante Vakataka a été divisé en 4 branches après Pravarasena
I. 2 branches sont connues: Pravarpura-Nandivardhana et Vatsagulma.
Rudrasena
II (380-385) a épousé Prabhavatigupta, la fille du roi Gupta
Chandragupta II (375-415), lequel meurt par hasard après un très
court règne en 385,
Prabhavatigupta
(385-405) a statué comme régent au nom de ses 2 fils Divakarasena
et Damodarasena (Pravarsena II) pendant 20 ans.
Pendant
cette période, le royaume Vakataka est pratiquement une partie de
l'empire Gupta. Beaucoup d'historiens se réfèrent à cette période
comme l'âge Vakataka-Gupta.
L'inscription
de Prabhavati Gupta mentionne un « Deva Gupta » qui est
son père et les historiens l'assimilent à Chandra Gupta II...
Cependant, il n'y a pas d'autre source pour prouver que Deva Gupta
est vraiment Chandra Gupta II.
Quelques
versets du Gaha Sattasai ( à l' origine par Hala) lui sont
également attribuées. Il déplace la capitale de Nandivardhana à
Pravarapura, une nouvelle ville fondée par lui, et construit un
temple dédié à Rama.
Le
plus grand nombre de découvertes jusqu'à présent sont des
inscriptions sur plaques de cuivre de la dynastie Vakataka se
rapportant à Pravarasena II. Il est l'un des plus enregistrée de
l'Inde ancienne.
Pravarsena
II est remplacé par Narendrasena (440-460), sous lequel l'influence
Vakataka se propage dans certains États Indiens centraux.
Prithvisena II, le dernier roi connu de la lignée, a succédé à
son père Narendrasena en 460.
Après
sa mort en 480, son royaume a probablement été annexée par
Harishena de la branche Vatsagulma de Vakataka. La puissance Vakataka
a été suivie par celle des Chalukyas de Badami dans le Deccan.
La
branche Vatsagulma a été fondée par Sarvasena, le second fils de
Pravarasena I.
Sarvasena
(330-355) a pris le titre de Dharmamaharaja Il est également connu
pour être l'auteur de Harivijaya en prâkrit, basé sur l'histoire
de l'arbre de Parijat amené du ciel par Krishna.. Ce travail, vanté
par les écrivains a été perdu.
Vindhysena
(355-400) est également connu comme Vindhyashakti II. Il est connu à
partir des plaques Washim qui ont enregistré l'octroi d'un village
situé dans le nord de Marga Nandikata (actuellement Nanded).
La
partie généalogique de la subvention est écrite en sanskrit et la
partie formelle en prâkrit. Ceci est la concession de terre d' abord
connu par toute règle Vakataka. Elle a également pris le titre de
Dharmamaharaja.
Dasakumaracarita
de Dain, a été écrit probablement environ 125 ans après la chute
de la dynastie Vakataka, le fils de Harishena, très intelligent et
accompli dans tous les arts, a négligé l'étude de la Dandaniti
(sciences politiques) et se livre à la jouissance des plaisirs, se
livrant à toutes sortes de vices.
Trouvant
l'occasion parfaite, le dirigeant de Ashmaka a incité le dirigeant
de Vanavasi (dans le district de North Kanara) a envahir le
territoire Vakataka. Le roi a appelé tous ses feudataires et a
décidé de lutter contre son ennemi sur la rive de la Varada
(Wardha).
Alors
qu'il combat contre les forces ennemies, il est traîtreusement
attaqué par certains de ses propres feudataires et tué.
La
dynastie Vakataka prend fin avec sa mort
Les
Vakatakas sont connus pour avoir été mécènes des arts, de
l'architecture et de la littérature. Ils ont mené des travaux
publics et leurs monuments sont un héritage visible. Les viharas et
chaityas de Ajanta grottes bouddhistes taillés dans la roche
construites sous le patronage du roi Vakataka Harishena .
À
partir du milieu du IIIe siècle après J.-C., le Nord de l'Inde est
dominé par la dynastie des Gupta, qui règne de la mer d'Oman au
Bengale Occidental. Les souverains attirent poètes et artistes à la
cour. La littérature en sanskrit connaît un véritable âge d'or.
De nombreux textes sont consacrés à Shiva, Krishna et Vishnou (on
écrit aussi Vishnu), mais aussi à la description des devoirs de
castes et des rites...
L'époque
des Gupta est donc celle de la consolidation de l'organisation du
social et du regain d'influence du brahmanisme par rapport au
bouddhisme et au jaïnisme. Les mathématiques, la médecine et
l'astronomie fleurissent également.
Au
Ve siècle, l'empire doit faire face à une nouvelle menace : Celle
des Huns, venus d'Asie Centrale, qui mènent des raids en Europe à
la même époque. Les guerres contre les Huns et des révoltes dans
diverses provinces de l'empire conduisent à sa désagrégation.
L'empire se divise en plusieurs dynasties régionales. Les
Rajapoutres assoient par exemple leur pouvoir au Rajasthan.
En
dépit des divisions politiques et militaires de la péninsule,
moines bouddhistes et brahmanes répandent la culture Indienne en
Asie. À Java et Sumatra, en Chine et au Cambodge actuel se
développent des civilisations profondément marquées par
l'influence Indienne, tant religieuses qu'artistiques.
Le
Dekkan, région des hautes terres de l'Inde, recouvre l'ensemble de
la péninsule, au sud de la plaine Indo-Gangétique.
Le
terrain du plateau du Dekkan est vallonné. Certains sommets
atteignent 1 525 m. À la limite du plateau formée par les
Ghâts de l'Ouest, un escarpement à pic descend brutalement vers
l'étroite côte de Malabar, en bordure de la mer d'Oman. À l'est,
le plateau descend vers une plaine alluviale s'étendant sur les
États d'Andhra Pradesh et d'Orissa. Plusieurs fleuves importants,
parmi lesquels le Kaveri, le Godavari, le Krishna et le Penner
traversent le plateau s'inclinant vers l'est avant d'atteindre le
golfe du Bengale. L'essentiel de sa superficie est recouvert d'une
forêt de broussailles épineuses laissant parfois place à de
petites zones boisées plantées d'arbres à larges feuilles
caduques. Le terme Dekkan vient du mot sanskrit dakshina qui veut
dire « le sud ». Les villes de Bangalore, Hyderabad,
Sholapur et Hubli-Dharwar sont des centres de fabrication,
d'industrie et de transformation agricoles importantes.
L'Empire
Gupta règne dans tout le Nord et le Centre de l'Inde (deuxième
unité politique de l'Inde). Grand essor culturel de l'art
hindouiste, bouddhiste.
Entre le IIIe et le VIIe siècle, l'Inde se couvre d'un ensemble architectural n'ayant pas bougé et qui sert de modèle (temple, sanctuaire où la bhakti et la vénération des divinités est présente pour favoriser la relation personnelle aux Dieux).
Cette période est considérée comme la période classique de l'Inde. L'essor artistique tient à une période favorable politique et à son équilibre spirituel. La représentation des divinités hindoues, du bouddha et bodhisattvas évoluent, pour une simplicité dans la représentation corporelle, (un visage ovale sans bosse), laissant émaner une paix et sérénité. L'attitude spirituelle doit émaner dans toute l'attitude corporelle des personnages divins.
Au cours du Ve siècle, le vîharâ (monastère excavé) évolue vers un lieu précisément réservé au culte de Bouddha et non plus au statut de dortoir ou de réfection.
Au VIe siècle, la dynastie Chaloukya règne dans le Deccan. Sa puissance a établi de nombreuses relations avec la Perse et autres régions Indiennes et propagé le style Gupta. Elle a érigé certains premiers temples Hindous contenant par exemple un lingam, symbole phallique du dieu Shiva ou une représentation du dieu Vishnou conservateur de la création.
Le modèle gupta est diffusé dans le monde entier, en Orient puis en Occident. Côté bouddhisme, les stèles prennent une importance importante, reprenant des épisode de la vie de bouddha. La période classique cesse lors de l'invasion des Huns. Le pouvoir Gupta disparaît et l'Empereur Harcha Vardana, féru d'art, favorise le développement du bouddhisme et de l'hindouisme. Kanaudj, ville du Nord de l'Inde devient une des plus grandes villes. jusqu'à l'arrivée de l'Islam au XIIe siècle.
Dans le sud de l'Inde, les Pallava développent leur puissance et l'art. D'origine bouddhiste, ils se convertissent au brahmanisme qu'au Ve siècle, le site Mâvalipouram expose de nombreux temples souterrains et des reliefs somptueux extérieurs relatant la descente sur terre du fleuve sacré « le Gange ». Le style artistique Pallava est proche de celui de la dynastie Andhra dont les sculptures sont réalisées dans le granit.
Entre le IIIe et le VIIe siècle, l'Inde se couvre d'un ensemble architectural n'ayant pas bougé et qui sert de modèle (temple, sanctuaire où la bhakti et la vénération des divinités est présente pour favoriser la relation personnelle aux Dieux).
Cette période est considérée comme la période classique de l'Inde. L'essor artistique tient à une période favorable politique et à son équilibre spirituel. La représentation des divinités hindoues, du bouddha et bodhisattvas évoluent, pour une simplicité dans la représentation corporelle, (un visage ovale sans bosse), laissant émaner une paix et sérénité. L'attitude spirituelle doit émaner dans toute l'attitude corporelle des personnages divins.
Au cours du Ve siècle, le vîharâ (monastère excavé) évolue vers un lieu précisément réservé au culte de Bouddha et non plus au statut de dortoir ou de réfection.
Au VIe siècle, la dynastie Chaloukya règne dans le Deccan. Sa puissance a établi de nombreuses relations avec la Perse et autres régions Indiennes et propagé le style Gupta. Elle a érigé certains premiers temples Hindous contenant par exemple un lingam, symbole phallique du dieu Shiva ou une représentation du dieu Vishnou conservateur de la création.
Le modèle gupta est diffusé dans le monde entier, en Orient puis en Occident. Côté bouddhisme, les stèles prennent une importance importante, reprenant des épisode de la vie de bouddha. La période classique cesse lors de l'invasion des Huns. Le pouvoir Gupta disparaît et l'Empereur Harcha Vardana, féru d'art, favorise le développement du bouddhisme et de l'hindouisme. Kanaudj, ville du Nord de l'Inde devient une des plus grandes villes. jusqu'à l'arrivée de l'Islam au XIIe siècle.
Dans le sud de l'Inde, les Pallava développent leur puissance et l'art. D'origine bouddhiste, ils se convertissent au brahmanisme qu'au Ve siècle, le site Mâvalipouram expose de nombreux temples souterrains et des reliefs somptueux extérieurs relatant la descente sur terre du fleuve sacré « le Gange ». Le style artistique Pallava est proche de celui de la dynastie Andhra dont les sculptures sont réalisées dans le granit.
Hyderabad,
la perle du Deccan, une ville qui depuis des siècles est habitué au
démesuré ! Le cœur mythique de cette Inde aux richesses
fabuleuse qui fascine le monde et l’occident. Nababs de Lucknow et
Nizâms de Hyderabad se disputent l’hérédité des fastes des
Moghols quand le trône du Paon commence sa longue déchéance.
Mais
le royaume du « régulateur », car c’est cela la
signification du titre de Nizâm, dure 90 ans de plus que la capitale
de la principauté d’Awadh, dont le dernier Nabab est déposé par
les Anglais en 1858 l’époque du Mutiny.
Hyderabad
n’essaie pas de s’opposer aux Anglais et la souveraineté
nominale des Nizâms n'est pas pris en compte par le Raj Britannique
(régime colonial Britanique). Ce royaume de fable, avec sa cour
démesurée, son protocole de sultans, entre donc la tête haute dans
le XXe siècle. C'est le retrait des Anglais qui en déterminera la
perte. Bien que le Nizam ait fait la sourde oreilles aux instances
des nouvelles autorités Indiennes quant à l’accession de son
état à la République naissante de Gandhi et Nehru, les enjeux de
la politique ne pouvaient accepter l’existence d’un état
musulman, destiné à devenir un allié naturel du Pakistan, au beau
milieu de l’Inde. (ce sont eux qui avaient
raison, il est bien dommage qu'une fois de plus les Britanniques se
soient ingérés de façon péremptoire dans les affaires d'un pays
étranger)
Cinq
jours de guerre ont eu raison de l’armée du Nizam qui capitule, en
rejoignant ainsi les 564 autres rois et princes dont les états
accèdent à la Fédération Indienne. Une page mythique se tourne,
et le destin des souverains de Hyderabad est scellé une dernière
fois...
Si
la ville date que du XVI siècle, c’est qu’avant sa naissance les
souverains de cette portion du Deccan demeurent dans une cité
fortifiée, fondée à quelques lieues d’où surgit Hyderabad,
cette ville dont le nom légendaire étincelle dans les rêves et le
contes de fées c'est : Golconde. Oui, la Golconde mythique des
mines de diamants, le rocher d’où jaillit le Kohinoor, le diamant
maudit au sujet duquel un texte hindou datant de 1306 met en garde :
« celui qui possède ce diamant, possédera le monde, mais
connaîtra aussi toutes les infortunes. Cette pierre ne peut être
portée impunément que par Dieu et les femmes. »
Mais
des mines de Golconde jaillit aussi le Diamant Bleu de la Couronne de
France, ramené par l’aventurier Tavernier à Louis XIV, le
Darya-e Noor, le Diamant du Régent tous unis par la convoitise de
rois et aventuriers, passés de main en main en faisant le tour du
monde, tous liés à une légende noire qui résonne encore dans le
nom de Golconde et de ses mines légendaires.
Golconde
qui fit dire à Keats : La forteresse imprenable de granit et
de murailles qui a résisté 9 mois au siège d’Aurangzeb et a été
prise par trahison...
Le
rocher de Golconde se dessine contre l’horizon... Aux pieds de sa
muraille, débute sa découverte, en commençant par les étonnants
bains rituels qui résonnent du silence d’une antichambre de
l’éternité. Sous ses voûtes, s’accomplit le rite du lavage des
corps des souverains, avant leur enterrement
Les
marches montent entre tourelles, pavillons, bassin de dévotions et
salles d’audiences, toujours plus haut, vers le sommet de cette
imposante ville en ruine.
La
saison sèche bat son plein mais dès le sommet de la ville
forteresse, un orage prodigieux s’abat. Les dieux de Golconde
semblent fâchés ! La descente se fait avec prudence, sur des
marches irrégulières en pierre qui se sont transformés en
torrents, insidieux et glissants. Arrivé enfin aux pieds de la
ville, on garde de cette colline mythique un souvenir intense et
étrange.
348
- Republic Pink
republic.pink/348_176579.html
348:
Événements 17 juin : Constant est à Milan. En Inde, victoire de
Samudra Gupta sur le roi Vakataka Rudrasena. 348: Naissances en 348
Prudence, poète ...
348
- Dictionnaires et Encyclopédies sur 'Academic'
fr.academic.ru/dic.nsf/frwiki/22839
- Traduire cette page
Années
: 345 346 347 348 349 350 351 Décennies : 310 320 330 340 350 360
370 ... En Inde, victoire de Samudra Gupta sur le roi Vakataka
Rudrasena.
14
- Site de encyclopedie-historique !
encyclopedie-historique.jimdo.com/14/
Après
sa victoire sur Maximin Daïa – qui après sa défaite s'empoisonne
.... porte l'inscription « Jésus le nazaréen, roi des Juifs »,
les clous et la tunique que ...... Inde : ○ Andhra / dynastie
Vakataka : Pravarasena ler (.280 à 340.) ... Samudragupta (.330 à
380.) .... Après la répression de 346 à 348 ils se rallient aux
donatistes.
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