Cette
page concerne l'année 346 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
SAINT
PACÔME ET SA RÈGLE.
Pacôme
le Grand, Pacôme de Tabennèse ou Tabennêsis « grand aigle »
ou « faucon du roi », né en Thébaïde vers l'an 292, et
mort le 9 mai 346, est généralement considéré comme le fondateur
du cénobitisme chrétien, c'est-à-dire de la vie religieuse vécue
en commun. Ce saint est fêté le 9 mai par l'Église catholique et
le 15 mai par l'Église orthodoxe.
Les
sources sur la vie de Saint Pacôme sont les suivantes (dans l'ordre
approximatif de leur connaissance en Occident) :
La
Vita sancti Pachomii abbatis Tabennensis, texte latin dû au moine
Denys le Petit (début du VIe siècle), qui est la traduction
latine d'une Vie grecque antérieure (Patrologie latine de Migne, t.
73, col. 229-272) ;
Une
Vie grecque attribuée traditionnellement (mais faussement) à Syméon
Métaphraste (la Vie métaphrastique), traduite en latin par Gentien
Hervet sous le titre Vita sancti Patris nostri Pachomii, traduction
publiée notamment par Lorenz Sauer (Laurentius Surius, De probatis
sanctorum vitis, Cologne, 1617, t. III, p. 195 sqq.). Cette Vie
métaphrastique est en fait composée d'une Vie de Pacôme lui-même
suivie d'épisodes de la vie de ses disciples. La comparaison avec le
texte de Denys le Petit montre qu'elle se fonde sur le même modèle,
mais en l'amplifiant considérablement.
Une
Vie de Saint Pacôme en grec publiée par les Bollandistes dans les
Acta Sanctorum (Paris, 1866, t. III, p. 22-43, trad. lat.
p. 295-333), compilation de manuscrits dont le principal est un
manuscrit de Florence (Plut. XI, Cod. IX) du XIe siècle. Cette
Vie est dérivée de la Vie métaphrastique.
Une
collection de récits séparés publiée par les Bollandistes sous le
titre Paralipomena de SS. Pacomio et Theodoro (loc. cit., p. 44-53,
trad. lat. p. 333-345), suite de récits analogue à l'Histoire
lausiaque, avec mêmes titres et même disposition des matières,
probablement extraite de la Vie suivante ou de son prototype.
Une
Vie du bienheureux Pacôme en grec conservée dans un manuscrit de
Paris du Xe siècle (Paris. gr. 881 ; éditée par François
Nau, Patrologia Orientalis, t. IV, fasc. 5, n°19, Brepols, Turhout,
1981).
Une
Vie de Pacôme se trouvant dans un manuscrit palimpseste provenant du
Mont Athos, où elle a été transcrite au XIVe siècle sur un
texte sous-jacent du VIIIe siècle, manuscrit démembré et
incomplet dont certains feuillets se trouvent à Paris (suppl. gr.
480), d'autres à Chartres (ms. n° 1754).
Les
extraits d'une Vie de Pacôme cités par Nicon de la Montagne Noire
(XIe siècle). Il s'agit apparemment de la Vie précédente.
Une
Vie syriaque très ancienne, présente dans des recueils du
VIIe siècle (not. le Paradisus Patrum réalisé par le moine
nestorien Enanjésus du couvent de Beth 'Abhé (la maisondes bois en
syriaque) pour le catholicos Mar Guiwarguis Ier [661-680]),
traduction d'un original grec plus ancien (éditions : Paul
Bedjan, Acta martyrum et sanctorum, t. V, Paris, 1895, p. 122-176
et 701-704 ; E. A. T. Wallis Budge, The Book of Paradise of
Palladius, 2 vol. Londres, 1904 ; trad. franç. dans le vol. de
la Patrologia Orientalis cité plus haut).
Plusieurs
versions Coptes (éditées par Émile Amélineau dans les Annales du
Musée Guimet, t. XVII, Paris, 1889, p. 1-334, et dans les
Mémoires de la Mission archéologique française au Caire, t. IV,
Paris, p. 521-608). Ce sont des traductions du grec.
Une
version arabe publiée et traduite par Émile Amélineau (Annales du
Musée Guimet, ibid., p. 337-712), compilation récente.
Il
faut y ajouter les récits de l'Histoire Lausiaque, de Palladios (§
32), en principe le plus ancien document, mais en fait cette
compilation de récits a été très tôt complétée sans qu'on
puisse distinguer ce qui vient de Palladios lui-même.
En
fait, l'ensemble de ces documents semble être le produit de
compilations successives de 3 sources remontant au IVe siècle :
Une
Vie de Pacôme (en grec).
Une
Vie de Théodore (son disciple le plus célèbre).
Un
recueil d'Ascetica (c'est-à-dire d'épisodes tirés de la vie des
ascètes).
Au
contraire de Paul et d'Antoine, Pacôme, est né vers 292 dans un
village des environs de Kénèh, à Kénoboskion (actuelle Nag
Hammadi dans la Haute-Égypte qui connaît peu le monde Grec. Pacôme
qui parle uniquement le copte, est d'origine modeste et élevé dans
le paganisme. À 20 ans, il est enrôlé de force dans les armées
impériales de Constantin contre les Perses.
Vers
314, démobilisé et sans ressource, il est recueilli par des
chrétiens à Thèbes. Le païen qu'il est, est profondément touché
par la charité et l'attention des chrétiens à l'égard de ceux qui
souffrent.Une fois libéré, Pacôme se fait Baptiser. Il se met au
service des pauvres et des malades, puis obéit à l'appel de la
solitude en se faisant ermite pendant 7 ans.
Un jour qu'il se trouve à Tabennesi dans le désert, une voix mystérieuse lui dit: « Pacôme, reste ici, bâtis un Monastère. »
Une autre fois, un ange lui dit : « Pacôme, voici la volonté de Dieu : Servir le genre humain et le réconcilier avec Dieu. »
Pacôme a compris : On ne se sauve pas tout seul. Il bâtit un Monastère pour aider d'autres hommes à trouver Dieu. Les disciples y viendront petit à petit.
Ce premier essai de vie commune est un échec : On n'improvise pas une communauté. Pacôme en tire la leçon et rédige un règlement strict: « la Règle de Saint Pacôme ». Il devient ainsi le père du monachisme communautaire ou cénobitique.
Un jour qu'il se trouve à Tabennesi dans le désert, une voix mystérieuse lui dit: « Pacôme, reste ici, bâtis un Monastère. »
Une autre fois, un ange lui dit : « Pacôme, voici la volonté de Dieu : Servir le genre humain et le réconcilier avec Dieu. »
Pacôme a compris : On ne se sauve pas tout seul. Il bâtit un Monastère pour aider d'autres hommes à trouver Dieu. Les disciples y viendront petit à petit.
Ce premier essai de vie commune est un échec : On n'improvise pas une communauté. Pacôme en tire la leçon et rédige un règlement strict: « la Règle de Saint Pacôme ». Il devient ainsi le père du monachisme communautaire ou cénobitique.
Il
aime réciter la prière suivante :
« Ô
Dieu, créateur du ciel et de la terre !
Jette
sur moi un regard de pitié
Délivre-moi
de mes misères
Enseigne-moi
le vrai moyen de me rendre agréable à tes yeux.
Tout
mon désir et tous mes soins seront de te servir et d'accomplir ta
sainte volonté. »
Vers
317, il se retire dans le désert et cherche l'initiation religieuse
à l'école de Palémon (Palamos dans les textes grecs), un
anachorète. Après avoir étudié 7 ans auprès de Palémon, Pacôme
entreprend de mener la vie d'ermite auprès d'Antoine le Grand
jusqu'à ce que, selon la légende, il entende une voix dans le
village de Tabennèse qui lui dit d'y fonder un couvent. Encouragé
par Palémon, il fonde sa première communauté avec 3 compagnons
vers 324. De nombreux candidats se présentent. Quelques habitations
et un oratoire sont construits, le tout entouré d'un mur, c'est le
monastère de Tabennèse, sur une rive du Nil, entre la grande et la
petite Diospolis (Thébaïde).
Il
s’agit d’un monastère double : La sœur de Pacôme, Marie,
fonde en effet une communauté de femmes sur la rive opposée. Autour
de Tabennèse, qui rassemble plusieurs centaines de disciples, Pacôme
fonde encore de 6 à 9 monastères selon les sources.
Pacôme
est un bon organisateur. Ses moines sont groupés, une vingtaine sous
la direction d'un préposé, assisté d'un second. Ils habitent sous
le même toit, exercent le même travail (tailleur, tanneur, scribe,
agriculteur, etc.), obéissent au préposé et observent un ordre du
jour commun. Chaque groupe a son pavillon.
Selon
la tradition, il reçoit directement d'un ange une règle monastique.
Sa règle, écrite d'abord en copte, est rapidement traduite en grec,
syriaque, puis en latin par Saint Jérôme. Cela ne l'empêche pas de
la modifier suivant les circonstances et les besoins. Mais les grands
traits de la vie religieuse cénobitique s'y trouvent déjà :
L'admission
des recrues est précédée d'un examen (Pacôme s'en charge
lui-même) ;
Un
temps d'essai est prescrit durant lequel le candidat apprend à lire
et écrire (noviciat) ;
L'habit
est uniforme, c'est celui des gens simples du pays
Toute
possession est mise en commun
Aucun
moine ne peut être prêtre, et si le candidat l'est déjà il sera
traité comme les autres
Les
repas sont pris en commun, avec jours de jeûne prescrits
Oraison
commune, matin et soir. Le service divin (Opus Dei) en commun les
dimanches et jours de fête
Obéissance
stricte aux préposés de groupe ainsi qu'aux supérieurs du couvent,
Pacôme gardant l'autorité suprême.
Cette
réalisation de vie communautaire contraste avec l'aspect
charismatique et désordonné des anachorètes. Elle a un grand
retentissement en Orient comme en Occident.
Comme
Antoine le Grand est tenu pour l'instituteur de la vie monastique et
érémitique, Pacôme est le patriarche des cénobites.
C'est
du moins la perspective latine. Pour les Grecs, le fondateur du
monachisme érémitique est Chariton le Confesseur, dont le système
des laures a été refondé par Sabas le Sanctifié, tandis que le
fondateur du cénobitisme est Théodose le Cénobiarque.
Le
grand Saint Athanase d'Alexandrie veut le faire Prêtre. Par
humilité, il refuse. Il continue à fonder et à multiplier les
Monastères chez les Coptes de la Haute-Égypte.
Il meurt lors d'une épidémie qui frappe les couvents Égyptiens en 346.
Il meurt lors d'une épidémie qui frappe les couvents Égyptiens en 346.
Les
moines Bénédictins et l’Église orthodoxe fêtent Saint Pacôme,
le 15 mai. En cette année consacrée aux religieux, nous pouvons
nous interroger :
Qui
est-il?
Saint
Pacôme est tout d'abord le Père des moines cénobites (ceux qui
vivent en communauté). Le monachisme est né de divers facteurs,
notamment la fin des persécutions. Certains veulent pratiquer une
nouvelle forme de martyre, un martyre blanc, qui est à l'origine de
la vie religieuse.
En Haute-Égypte au début du IVe siècle. Pacôme lance un appel aux plus généreux et gagne le désert de Tabennêsi. Il édifie avec eux une grande Famille où ensemble on prie, on travaille de ses mains et on se sanctifie : Des moines vaillants engagés aussi bien dans les exercices spirituels que dans les tâches de la vie en commun. Naissent 9 monastères, la plus grande source de la vie monastique en Orient puis en Occident... Avec Antoine le grand et Macaire, Pacôme constitue la trilogie des Pères du Désert en Égypte. Leur grande maxime de sagesse afin de vivre pour Dieu l'Unique se traduit en latin « fuge, tace, quiesce » : viens à l'écart, habite le silence, reçois la paix du cœur. A chacun de chercher la voie royale du Désert en respirant par l'Esprit.
Pâcome vient du latin « paix ».
Comme Pacôme est assis dans sa grotte, un ange lui apparaît et lui dit :
En Haute-Égypte au début du IVe siècle. Pacôme lance un appel aux plus généreux et gagne le désert de Tabennêsi. Il édifie avec eux une grande Famille où ensemble on prie, on travaille de ses mains et on se sanctifie : Des moines vaillants engagés aussi bien dans les exercices spirituels que dans les tâches de la vie en commun. Naissent 9 monastères, la plus grande source de la vie monastique en Orient puis en Occident... Avec Antoine le grand et Macaire, Pacôme constitue la trilogie des Pères du Désert en Égypte. Leur grande maxime de sagesse afin de vivre pour Dieu l'Unique se traduit en latin « fuge, tace, quiesce » : viens à l'écart, habite le silence, reçois la paix du cœur. A chacun de chercher la voie royale du Désert en respirant par l'Esprit.
Pâcome vient du latin « paix ».
Comme Pacôme est assis dans sa grotte, un ange lui apparaît et lui dit :
« Tu
as bien fait ce qui te regarde. Il est donc superflu que tu restes en
cette grotte. Va, rassemble tous les jeunes moines et habite avec
eux, et d’après le plan que je te donne, impose-leur des lois. »
Et
il lui remet une tablette d’airain sur laquelle a été inscrit
ceci :
« Tu
permettras à chacun selon ses forces de manger et de boire.
Donne-leur à faire des travaux proportionnés à leurs forces, ne
les empêche ni de jeûner ni de manger.
Cependant
impose les travaux de force aux plus forts et à ceux qui mangent, et
les moins pénibles à ceux qui sont plus débiles et qui pratiquent
davantage l’ascétisme.
Puis
fais des cellules différentes dans l’enceinte, et qu’ils
habitent 3 par cellule.
Quant
à la nourriture, que tous la prennent en un même lieu.
Qu’ils
dorment non pas étendus, mais que, s’étant fabriqué des sièges
un peu renversés en arrière et y ayant placé leurs couvertures,
ils dorment assis. Qu’ils portent la nuit des tuniques de lin avec
une ceinture. Que chacun d’eux ait une mélote en peau de chèvre
travaillée, et qu’ils ne mangent pas sans elle. Mais en allant à
la communion le samedi et le dimanche, qu’ils détachent leurs
ceintures, déposent leur mélote et entrent seulement avec la coule
à capuchon. »
Et
il leur prescrit un type de coules sans poils velus, comme pour des
petits enfants, dans lesquelles il ordonne qu’on fasse une marque,
en forme de croix, avec de la pourpre...
D’autre
part il est inscrit sur la tablette : « Qu’un étranger
d’un autre monastère, ayant une autre règle, ne mange ni ne boive
avec eux, qu’il n’entre pas dans le monastère, à moins qu’il
ne se soit trouvé en voyage. »
De
plus celui qui est entré pour rester avec eux n’est pas admis
pendant 3 ans dans le chœur mais quand il aura fait de durs travaux,
alors au bout de 3 ans il est admis.
« En
mangeant, qu’ils couvrent leurs têtes de leurs capuchons, afin que
le frère ne voie pas son frère en train de manger. On ne doit pas
parler quand on mange, ni jeter les yeux de côtés et d’autres en
dehors de son écuelle et de la table. »
Il
leur prescrivit de faire durant le jour 12 prières, 12 autres au
lucernaire, 12 dans les vigiles nocturnes, et 3 à la neuvième
heure. Il leur ordonne aussi de chanter un psaume avant chaque
prière, quand tous sont sur le point de manger.
Pacôme
objectant à l’ange que les prières sont peu nombreuses, l’ange
lui dit : « J’ai prescrit cela, pour être assuré que
même les plus faibles observeront la règle sans qu’elle leur soit
à charge. Quant aux parfaits, ils n’ont pas besoin de
réglementation , car étant retirés dans leurs cellules, ils
consacrent leur vie entière à la contemplation de Dieu. Mais j’ai
légiféré pour ceux qui n’ont pas l’esprit dirigé par des vues
supérieures, afin que, même s’ils remplissent comme des
domestiques l’ensemble des observances, ils vivent dans un état de
franchise. »
Le
Gardien: Saint Pacôme
le-gardien.blogspot.com/2015/05/saint-pacome.html
15
mai 2015 - En cette année consacrée aux religieux, nous pouvons
nous interroger : Qui est-il? Saint ... Saint Pacôme remet son âme
à Dieu vers 346.
Saint
Pacôme le Grand - Nominis - Eglise catholique en France
nominis.cef.fr/contenus/saint/1127/Saint-Pacome-le-Grand.html
Saint
Pacôme le Grand, Fondateur du cénobitisme chrétien. ... Il mourut
lors d'une épidémie qui frappa les couvents égyptiens en 346. ...
reçut de l'anachorète Palémon l'habit monastique et, sept années
plus tard, sur un avertissement divin, ...
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