6
JUIN 2016...
Cette
page concerne l'année 335 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
CONSTANTIN
Ier SAINTE HÉLÈNE ET LA VRAI CROIX.
CONSTANTIN Ier ET HÉLÈNE PAR SOZONOV |
est la Croix sur laquelle Notre Seigneur Jésus-Christ a été crucifié
La tradition relate que c'est Sainte Hélène, la mère de l'empereur Constantin Ier, qui a découvert la Vraie Croix en 326, sur le lieu du calvaire, le Golgotha, lors d'un voyage en Palestine.
Saint
Cyrille de Jérusalem (évêque de 350 à 386 ) fait allusion dans
ses catéchèses à la Sainte-Croix (Catéchèses 4:10 ; 9:19 ;
13:4):
Œuvres complètes de Saint Cyrille de Jérusalem, traduites par M. Ant. Faivre, 1844 Tome 1. page: 142, 324. / Tome 2 page 7. pdf Tome 1 et Tome 2.
Homélie du Patriarche Daniel
Œuvres complètes de Saint Cyrille de Jérusalem, traduites par M. Ant. Faivre, 1844 Tome 1. page: 142, 324. / Tome 2 page 7. pdf Tome 1 et Tome 2.
Homélie du Patriarche Daniel
« L'Évangile
lu avant la fête de l'Exaltation de la Sainte Croix nous montre que
la Sainte Croix est le signe de l'amour sacrificiel du Christ qui
vainc le péché et la mort. C'est pourquoi la croix est appelée le
« don de Vie », à savoir la croix qui détruit la mort
de l'intérieur et se montre dans la gloire de la Résurrection.
Ayant vu cette relation entre la Croix et la Résurrection, entre la
souffrance et la victoire sur la souffrance, la nuit de Pâques,
l'Église considère que la Sainte Croix est le signe de la victoire
de l'amour du Christ sur le péché, l'enfer et la mort.
Ainsi, la Croix est non seulement le symbole du sacrifice mais aussi celui de la Résurrection et de l'amour plus forte que la mort.
C'est pourquoi la Sainte Croix, signe d'amour défaisant le péché et la mort est un avant-goût de la Résurrection.
Le dessin de la Sainte Croix, dans l'église, se trouve sur les vêtements de cérémonie, sur les saints calices. Au sommet de l'église elle-même, la croix est un signe de victoire, comme une bannière de foi sur le mât d'un Bateau qui nous transporte de cette vie terrestre à la vie céleste. Ainsi, c'est un signe de victoire, qui signifie des efforts et le travail, la souffrance dans le combat contre le péché qui prend beaucoup d'aspects dans ce monde.
C'est pourquoi, la Sainte Croix est le signe de la victoire sur le péché dans le monde par la puissance venant de Dieu qui aide celui qui combat pour vaincre les ennemis visibles et invisibles.
Ainsi, la Croix est non seulement le symbole du sacrifice mais aussi celui de la Résurrection et de l'amour plus forte que la mort.
C'est pourquoi la Sainte Croix, signe d'amour défaisant le péché et la mort est un avant-goût de la Résurrection.
Le dessin de la Sainte Croix, dans l'église, se trouve sur les vêtements de cérémonie, sur les saints calices. Au sommet de l'église elle-même, la croix est un signe de victoire, comme une bannière de foi sur le mât d'un Bateau qui nous transporte de cette vie terrestre à la vie céleste. Ainsi, c'est un signe de victoire, qui signifie des efforts et le travail, la souffrance dans le combat contre le péché qui prend beaucoup d'aspects dans ce monde.
C'est pourquoi, la Sainte Croix est le signe de la victoire sur le péché dans le monde par la puissance venant de Dieu qui aide celui qui combat pour vaincre les ennemis visibles et invisibles.
Saint
Paul l'Apôtre dit, dans l'Épître aux Colossiens, que lorsque Jésus
a été crucifié sur la croix, notre Seigneur a exposé les pouvoirs
diaboliques en les clouant sur la Croix. Autrement dit, Il a vaincu,
par l'humilité de Son amour, les mauvais pouvoirs diaboliques qui
ont incité les Juifs et les Romains à le tuer en le crucifiant.
Ainsi, quand les démons voient la croix, ils se rappellent l'amour sacré, miséricordieux et sacrificiel du Christ pour les humains. La croix brûle les démons et les chasse parce qu'ils sont mauvais et n'ont aucun amour, bonté et humilité en eux. Quand nous nous signons de la Croix, nous demandons l'aide de Dieu pour nous soutenir contre le péché, les mauvais esprits et les dangers, contre tout ce qui peut nous éloigner de Dieu.
Ainsi, quand les démons voient la croix, ils se rappellent l'amour sacré, miséricordieux et sacrificiel du Christ pour les humains. La croix brûle les démons et les chasse parce qu'ils sont mauvais et n'ont aucun amour, bonté et humilité en eux. Quand nous nous signons de la Croix, nous demandons l'aide de Dieu pour nous soutenir contre le péché, les mauvais esprits et les dangers, contre tout ce qui peut nous éloigner de Dieu.
La
Sainte Croix est souvent placée sur le bord des routes, ou aux
croisements et comme les gens le disent : Afin de nous rappeler que
celui qui fut crucifié, le Christ, notre Seigneur, a dit : « je
suis le Chemin, la Vérité et la Vie. »
La Sainte Croix est aussi souvent placée près d'une source ou d'une fontaine pour nous rappeler que le Christ, celui qui par amour pour des hommes et pour leur salut a été crucifié sur la Croix a dit : « Je suis l'Eau Vivante, qui boit de cette eau n'aura plus jamais la soif ».
Nos mères avaient l'habitude de faire le signe de la croix sur le pain avant de le cuire au four, pour nous rappeler que le Christ a dit : « Je suis le pain qui est descendu du Ciel, qui mangera ce pain n'aura plus jamais faim ». Le pain descendu du ciel est la vie divine donnée aux humains qui croient en Lui, qui l'aime et font Sa volonté.
Ainsi, la Sainte Croix, lumière de la vie Chrétienne, est un signe de renforcement dans la foi, l'amour et l'espérance, c'est la puissance de Dieu donnée aux fidèles.
La Sainte Croix est aussi souvent placée près d'une source ou d'une fontaine pour nous rappeler que le Christ, celui qui par amour pour des hommes et pour leur salut a été crucifié sur la Croix a dit : « Je suis l'Eau Vivante, qui boit de cette eau n'aura plus jamais la soif ».
Nos mères avaient l'habitude de faire le signe de la croix sur le pain avant de le cuire au four, pour nous rappeler que le Christ a dit : « Je suis le pain qui est descendu du Ciel, qui mangera ce pain n'aura plus jamais faim ». Le pain descendu du ciel est la vie divine donnée aux humains qui croient en Lui, qui l'aime et font Sa volonté.
Ainsi, la Sainte Croix, lumière de la vie Chrétienne, est un signe de renforcement dans la foi, l'amour et l'espérance, c'est la puissance de Dieu donnée aux fidèles.
EMBLÈME DU SAINT SÉPULTURE |
Sa mère peinée, la Vierge Marie était assise sur le côté droit du Sauveur crucifié et Jean, Son disciple bien aimé, sur Sa gauche. Avant de confier Son âme dans les mains de Son Père, le Christ, notre Seigneur, n'a pas oublié sa mère, et Il déclara regardant Son disciple » « Femme, voilà ton Fils », Puis il dit au Disciple : « voilà ta Mère ». L'Évangile relate que et dès cette heure-là ce Disciple la reçoit chez lui. Ainsi, au dernier moment de Sa vie dans le monde le Christ, notre Seigneur, montre que la Mère de Dieu est non seulement Sa mère, mais qu'elle devient la mère spirituelle du disciple et des disciples qui aiment le Christ. Elle devient donc la mère spirituelle de tous les Chrétiens qui n'ont pas honte de la Sainte Croix, de la souffrance du Christ, aiment le Christ Crucifié et Ressuscité et se signent de la Croix. Ainsi, la Mère de Dieu reçoit, le jour de la Crucifixion de son Fils sur la Croix, la vocation d'être la mère spirituelle de tous les fidèles, particulièrement de ceux qui ne renient pas le Christ, mais le suivent jusqu'à la mort. »
Par le Primat de l'Église Orthodoxe Roumaine, le Patriarche Daniel,
8
Septembre 2013.© Traduit de l'anglais au français par Spiritualité
Orthodoxe.
Jésus
étant mort vers la 9e heure (vers 15 h) du vendredi, Joseph
d'Arimatie obtient de Pilate de disposer du corps. Avec Nicodème, il
s'empresse de l'ensevelir avant la fin du jour, parce que le
lendemain, samedi, est jour de shabbat (Matthieu 27:57-60, Marc
15:42-46, Luc 23:50-54, Jean 19:38-42).
Le
sépulcre est une cavité taillée dans le roc. Ce tombeau se trouve
dans un jardin non loin du Golgotha (Jean 19:41). Il est neuf et
personne n'y a été enseveli (Matthieu 27:60, Luc 23:53, Jean
19:41).
Ayant
revêtu d'un suaire le corps de Jésus et l'ayant déposé dans le
tombeau, Joseph et Nicodème roulent une grosse pierre devant
l'entrée pour le fermer...
Le
récit de la Résurrection du Christ commence lorsque le dimanche, le
lendemain du shabbat, les Myrrhophores, Marie de Magdala, Marie, mère
de Jacques et Salomé, « le premier jour de la semaine se
rendent au sépulcre de grand matin, comme le soleil vient de se
lever » (Marc 16:2). Elles trouvent la pierre déplacée et le
tombeau vide .
Selon
Eusèbe de Césarée, l'empereur romain Hadrien fait construire, au
IIe siècle, un temple consacré à Vénus sur l'emplacement du
Saint-Sépulcre pour dissimuler le tombeau où Jésus a été inhumé.
Le
premier empereur chrétien, Constantin le Grand ordonne, vers
325-326, que le temple soit remplacé par une église. Selon la
tradition, pendant la construction de l'église la mère de
Constantin, l'impératrice Hélène, a découvert la Vraie Croix
ainsi que le Saint-Sépulcre. Socrate le Scolastique donne une
description complète de la découverte dans son Histoire
ecclésiastique.
« La
tombe du Christ est vénérée par de nombreux croyants comme étant
le lieu où le corps de Jésus de Nazareth a été enseveli avant
qu'il ressuscite. Un édicule de marbre a été bâti au-dessus du
tombeau, c'est celui-ci que l'on peut voir aujourd'hui.
D'après les fouilles menées dans la basilique actuelle par le Franciscain Virgilio Corbo dans les années 1960, des traces de tailles de pierre et de culture ont été mises au jour. Elles indiquent une utilisation du mont du Golgotha bien avant sa mention dans le Nouveau Testament. Hors de la ville, le lieu sert de carrière de pierre malaki dès le VIIIe siècle av. J. C. par la suite, cavités sont recouvertent de terre et le lieu est transformé en jardin. C'est le jardin du « Golgotha » dont parlent les Évangiles. par ailleurs, des traces de cultures sont trouvées dans la grotte de l’Invention de la Croix.
D'après les fouilles menées dans la basilique actuelle par le Franciscain Virgilio Corbo dans les années 1960, des traces de tailles de pierre et de culture ont été mises au jour. Elles indiquent une utilisation du mont du Golgotha bien avant sa mention dans le Nouveau Testament. Hors de la ville, le lieu sert de carrière de pierre malaki dès le VIIIe siècle av. J. C. par la suite, cavités sont recouvertent de terre et le lieu est transformé en jardin. C'est le jardin du « Golgotha » dont parlent les Évangiles. par ailleurs, des traces de cultures sont trouvées dans la grotte de l’Invention de la Croix.
Dans
le même temps, tout un réseau de grottes sépulcrales est édifié
à l'ouest de la carrière. Les tombeaux sont creusés dans de hautes
parois rocheuses verticales, parmi ces derniers on trouve surnommée,
selon l'usage, la « tombe de Joseph d'Arimathie »
RELIQUAIRE BYZANTIN |
En
325, suivant la demande de l'évêque Macaire l'empereur Constantin
envoie l'architecte Zénobie à Jérusalem, qui commence à attirer
des pèlerins chrétiens. Il y fait araser le rocher sépulcral,
dégageant ainsi le tombeau supposé de Jésus de Nazareth et
construit à la place un ensemble de bâtiments destinés à
glorifier la mort et la résurrection du Christ.
On
évalue à 5 000 m³ le volume de pierre ainsi extrait, car
le diamètre de l'édifice est de 35 m, et la hauteur du rocher
creusé de 11 mètres. Hélène, mère de l'empereur convertie
au christianisme, s'y rend elle-même en pèlerinage l'année
suivante et une tradition lui attribue la découverte de la Vraie
Croix, près du Golgotha.
Un
premier ensemble de bâtiments est achevé en 335 comprenant la
rotonde, pour célébrer la Résurrection (ou Anastasis, en grec), un
atrium entouré de 3 portiques à colonnes, une basilique à 5 nefs
témoignant de la Passion et de la Résurrection appelée Martyrium
(du grec, marturion, témoignage), complétés par un narthex, un
atrium extérieur et une série de marches donnant sur le cardo
maximus.
Au
centre de la rotonde, Constantin a déjà fait construire un édifice
destiné à renfermer le tombeau, appelé en grec Kouvouklion
(Kουβούκλιον ; « petit compartiment ») ou
édicule (du latin : aediculum, « petit bâtiment »),
mais il n'est actuellement pas possible de vérifier ce fait, même
si certaines ampoules de Monza représentent sur leurs faces le
ciborium du Saint-Sépulcre. Dans les années qui suivent, une série
de bâtiments commémoratifs dessinent un parcours à travers lequel
les pèlerins se glissent dans la vie, la mort et la résurrection du
Messie.
En
614, la ville est mise à sac au terme d'un siège de 3 semaines par
les Perses Sassanides. À cette occasion, l'Anastasis et le Martyrium
subissent de graves dommages et le général Schahr-Barâz emporte la
Vraie Croix dans son butin.
En
630, l'empereur Héraclius, après une victoire sur les Perses,
restaure le Saint-Sépulcre et rétablit triomphalement la Vraie
Croix sur le Golgotha. Mais 5 ans plus tard, sous la pression des
armées musulmanes, Héraclius doit quitter la Syrie en emportant la
prestigieuse relique à Constantinople.
Jérusalem
tombe en 638 aux mains des Arabes mais les pèlerinages ne sont pas
pour autant interrompus et des princes et ecclésiastiques continuent
à se rendre aux Lieux Saints sans discontinuer, dans un mouvement
qui s'amplifie à partir du Xe siècle.
Au
Moyen Âge, le Saint-Sépulcre est le lieu de pèlerinage par
excellence : Une destination prestigieuse de pèlerinage pour la
chrétienté occidentale. Jérusalem est alors sous domination
musulmane depuis le VIIe siècle. Les musulmans réservent la
basilique de la Résurrection, où se trouve le Saint-Sépulcre, au
culte chrétien en prélevant un droit d'entrée lucratif auprès de
chaque pèlerin, taxe qui finira par irriter ces derniers dont le
nombre ne cesse croître...
Au
début du XIe siècle, en 1009, à la suite d'autres bâtiments
chrétiens comme le monastère de Sainte-Catherine du Mont Sinaï, la
basilique de la Résurrection est détruite par le calife fatimide
Al-Hakim qui, se pensant investi d'une autorité divine, persécute
chrétiens, juifs et certains musulmans.
L'accès
au Saint-Sépulcre est interdit durant une dizaine d'année.
Cette
rumeur crée un vif émoi qui se retourne contre les juifs d'Europe,
lesquels subissent une série de pogroms entre 1009 et 1012.
À
partir de 1027, les relations entre l'Empire Byzantin et les califes
s'améliorent, permettant un accord entre l’empereur Michel IV et
le calife Al-Mustansir Billah sur la restauration des Lieux Saints.
L’église est reconstruite grâce à des collecte à travers la
chrétienté et aux donations de l’empereur Byzantin. Le travail
est achevé en 1048 sous Constantin IX Monomaque.
Dès
1020, dans un contexte politique instable où se succèdent au
pouvoir fatimides et abbassides, dans une insécurité latente, les
pèlerinages ont repris, parfois sous forme de cortèges armés
anticipant les croisades... 50 ans plus tard, la première croisade
est prêchée en Europe.
Pourtant,
le thème de l'atteinte au Saint-Sépulcre fait partie des slogans
destinés à susciter l'indignation des chrétiens.
Ceux-ci
sont appelés à délivrer les lieux saints de Jérusalem. Une
forgerie est créée pour Urbain II à cet effet. Cet écrit, est
connu sous le nom de « fausse encyclique de Sergius IV »,
Les
rois de Jérusalem, à l'exception de Baudouin Ier dont le
couronnement se fait à Bethléem, sont oints et couronnés à
l'église du Saint-Sépulcre. Le maître du Temple et celui de
l'Hôpital ainsi que le patriarche détenaient chacun une clef
nécessaire pour ouvrir le trésor de l'église du Saint-Sépulcre
qui contenaient les couronnes royales.
C'est
également dans l'église du Saint-Sépulcre, en dessous du Calvaire,
que ces souverains sont enterrés, leur corps reposant dans un
monument consacré à la gloire du Christ.
La
reconstruction du XIe siècle, opérée par des artisans
Byzantins et locaux, conserve la structure architecturale de la
basilique constantinienne. La maçonnerie, elle, diffère et a été
réduite de moitié. La partie orientale comprenant l'atrium et les 5
nefs est abandonnée, mais la cour à 3 portiques située entre la
basilique et la rotonde est reconstruite dans des proportions
identiques à l'ancien bâtiment. 3 nouvelles chapelles prennent
place à l'ouest de la cour, disparues aujourd'hui.
À
l’ouest de ces constructions, les anciennes citernes sont
transformées en chapelles souterraines, une série de nouvelles
chapelles remplace l'ancienne basilique, 3 au sud de l’Anastasis et
quelques autres entre l’Anastasis et le Patriarcat.
L'édicule
abritant le Tombeau du Christ est remodelé, notamment par les
Franciscains, en 1555 puis en 1728 mais garde sensiblement le même
aspect.
La
rotonde médiévale est à nouveau détruite par un incendie qui
ravage le Saint-Sépulcre en 1808.
L’effondrement
du dôme brise les décorations extérieures de l'édicule. La
rotonde et l'extérieur de celui-ci sont reconstruits entre 1809 et
1810 par l'architecte Komminos de Mytilène selon un style
architectural ottoman baroque.
La
Russie obtient la permission des autorités Turques de réaliser la
restauration au nom de l'Église Orthodoxe.
LA DÉCOUVERTE DE LA CROIX par GUSTAVE DORE |
À
partir du XIXe siècle, un certain nombre d'érudits a contesté
le fait que le Saint-Sépulcre puisse être le site réel de la
crucifixion de Jésus et de son inhumation. Ils soutiennent que
l'église se situant à l'intérieur des murailles ne peut être le
lieu de ces événements que les textes bibliques (par ex. He 13,12)
placent à l'extérieur des murs.
En
1883, le général Charles Gordon identifie un tombeau dans une paroi
rocheuse d’une région cultivée, à l'extérieur des murs. Il le
considère comme le site le plus probable de l'ensevelissement de
Jésus. Il suggère ainsi le jardin de la Tombe, situé au nord du
Saint-Sépulcre dans les environs de la Porte de Damas et datant de
la période de l'Empire Byzantin. Cela correspond à la description
de Jean (19:41) : « Or il y a un jardin au lieu où il a
été crucifié, et dans ce jardin un tombeau neuf ». Cette
hypothèse est aujourd'hui écartée.
Dans
le jardin, on peut trouver un rocher escarpé qui contient deux
grandes cavités qui ressemblent étrangement à des yeux de tête de
mort.
Ce
lieu est habituellement appelé le Jardin de la Tombe afin de le
distinguer du Saint-Sépulcre. Il reste toujours un lieu de
pèlerinage (habituellement pour les protestants) pour ceux qui
doutent de l'authenticité de l'Anastasis et/ou bien pour ceux qui
n'ont pas la permission de se recueillir dans l'église.
L'archéologie
démontre que la ville a connu 3 extensions au « nord ».
Elles ont donné lieu à autant de remparts successifs. Ces enceintes
sont encore visibles en l'an 70.
Flavius
Josèphe en témoigne et les décrit avec précision :
Le
premier rempart est construit par le roi Ezéchias, à la fin du
VIIIe siècle av. J.-C..
Le
second a été construit par les Asmonéens dans la 2e moitié du
IIe siècle av. J.-C..
La
3e muraille a été étendue par Hérode Agrippa Ier en 41–44, elle
entoure seulement le site du Saint-Sépulcre, alors qu’à la même
époque les jardins environnants évoqués dans le Nouveau Testament
auraient dû y être intégré aussi.
L'archéologie
confirme cette théorie depuis assez longtemps : Le
Saint-Sépulcre est bien à l'extérieur des premier et 2e remparts.
La
chapelle Sainte-Hélène se trouve dans la partie inférieure de la
basilique du Saint-Sépulcre. Elle appartient à l'Église
apostolique Arménienne et date du XIIe siècle.
Une
chaire se trouve au sud-ouest de la chapelle qui est, selon la
tradition, celle de Sainte Hélène, lorsqu'elle est venue en
pèlerinage à Jérusalem pour le recouvrement de la Croix. La
chapelle comporte deux absides, l'une dédiée à Sainte Hélène,
l'autre au bon larron. La chapelle est modestement décorée en
souvenir des goûts simples de Sainte Hélène.
Le
chroniqueur Guillaume de Tyr (1130-1186) décrit la restauration de
la basilique qui est intervenue au milieu du XIIe siècle.
Les
croisés ont procédé à des fouilles à l'orient de la basilique
pour retrouver les traces du Golgotha, et ont découvert les vestiges
de l'espace clos qui entourait le temple d'Hadrien. C'est ainsi
qu'ils ont décidé de vouer ce lieu à Sainte Hélène et d'en faire
une chapelle.
Le
sol de la chapelle est recouvert de mosaïques.
D'autres
fouilles ont eu lieu bien plus tard en 1972-1973 qui ont mis au jour
deux murs bas du temple d'Hadrien, la représentation d'un bateau
romain du IIe siècle, et un mur plus élevé du IVe siècle
qui soutenait la basilique constantinienne. Les autorités de
l'Église apostolique Arménienne ont récemment transformé cet
espace en chapelle dédiée à Saint Vartan, avec un accès au nord.
Elle peut être visitée sur demande à partir de la chapelle
Sainte-Hélène.
Depuis
la crypte de Sainte-Hélène, on accède à la chapelle inférieure
du « Recouvrement de la Croix » où, selon la tradition
rapportée par Eusèbe de Césarée dans sa « Vie de
Constantin », Hélène découvre, dans une ancienne citerne, 3
croix, 3 clous (le premier a été intégré dans la couronne de Fer
à Monza, le second est dans la cathédrale de Milan et le 3e à
Rome) et le titulus.
Sur
le toit du Saint-Sépulcre se trouve le monastère Deir es-Sultan de
l'Église Éthiopienne Orthodoxe.
Au
début du XVIe siècle, à la suite d'une guerre du souverain
d’Harar, ville musulmane située à l'Est de l’Éthiopie qui
faisait partie du Sultanat d'Adal, contre le Négus Gelawdéwos
d'Éthiopie, celui-ci doit abandonner sa communauté. les Éthiopiens
sont alors expulsés du Saint-Sépulcre et s'installent dans un
premier temps, dans deux petites chapelles extérieures partagées
avec les Coptes, qui leur en ferment l'accès en 1890. Le sultan
Ottoman Abdülhamid II leur accorde alors le droit d’installer une
grande tente sur le toit du Saint-Sépulcre pour célébrer leurs
Pâques. Il s'y trouve la réplique d'un village Africain en
miniature,
Frère Nicolas de Poggibonsi, qui se trouve dans ces années-là à Jérusalem, visitant la Basilique du Saint-Sépulcre a écrit : « A l'autel de Sainte-Marie-Madeleine officient les Latins, c'est-à-dire les Frères Mineurs, c'est-à-dire nous, les chrétiens latins, à Jérusalem et dans tout l'outremer, c'est-à-dire en Syrie et en Israël et en Arabie et en Égypte, il n'y a pas d'autres religieux, ni prêtres, ni moines, autres que les Frères Mineurs, et ceux-ci s'appellent les chrétiens latins. ».
Le
Russe archimandrite Gretenio rapporte qu'à l'intérieur de la
basilique, fermée toute l'année sauf pour les fêtes de Pâques et
de pèlerinages, vivent en permanence un prêtre Grec, un Géorgien,
un Franc (qui est un frère mineur) un Arménien, un Jacobite et un
Abyssinie.
C'est une période de calme relatif : Les différentes communautés chrétiennes présentes au Saint-Sépulcre ont pu célébrer ensemble les rites de la Semaine Sainte, y compris la procession des Rameaux.
C'est une période de calme relatif : Les différentes communautés chrétiennes présentes au Saint-Sépulcre ont pu célébrer ensemble les rites de la Semaine Sainte, y compris la procession des Rameaux.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Église_du_Saint-Sépulcre_(Jérusalem)
L'église du
Saint-Sépulcre
ou basilique du Saint-Sépulcre,
également appelée basilique
de la ..... Ce ne fut seulement que plusieurs années
après que les chrétiens eurent la .... On pouvait y lire : « Ce
Lieu saint a été consacré par le sang du Christ, notre propre
consécration
ne peut donc rien ajouter à sa sainteté.
Sainte Croix ou Vraie Croix de Jésus-Christ - Spiritualité Orthodoxe
www.spiritualite-orthodoxe.net/sainte_croix_orthodoxe.html
La Sainte Croix
au centre de la théologie orthodoxe: sa découverte, références
... suivant la consécration de la
basilique du Saint-Sépulcre
à Jérusalem (13 septembre 335)
et le retour à Jérusalem
de la Croix ... Depuis plusieurs années,
leur vénération réunit régulièrement des foules de fidèles
catholiques et orthodoxes.
Les Franciscains au Saint-Sépulcre
www.saintsepulcre.custodia.org
› Histoire › Epoques historiques
Histoire; >>;
Epoques historiques; >>; Les Franciscains au Saint-Sépulcre
... dans ces années-là
à Jérusalem,
visitant la Basilique du
Saint-Sépulcre
a écrit: « A ...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire