vendredi 24 juin 2016

EN REMONTANT LE TEMPS... 335

 6 JUIN 2016...

Cette page concerne l'année 335 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

CONSTANTIN Ier SAINTE HÉLÈNE ET LA VRAI CROIX.

CONSTANTIN Ier ET HÉLÈNE PAR SOZONOV
La Sainte Croix au centre de la théologie orthodoxe : Sa découverte, son sens théologique, les fêtes liées à la Vraie Croix, les reliques... La Vraie Croix
est la Croix sur laquelle Notre Seigneur Jésus-Christ a été crucifié

La tradition relate que c'est Sainte Hélène, la mère de l'empereur Constantin Ier, qui a découvert la Vraie Croix en 326, sur le lieu du calvaire, le Golgotha, lors d'un voyage en Palestine.
Saint Cyrille de Jérusalem (évêque de 350 à 386 ) fait allusion dans ses catéchèses à la Sainte-Croix (Catéchèses 4:10 ; 9:19 ; 13:4):
Œuvres complètes de Saint Cyrille de Jérusalem, traduites par M. Ant. Faivre, 1844 Tome 1. page: 142, 324. / Tome 2 page 7. pdf Tome 1 et Tome 2.

Homélie du Patriarche Daniel
« L'Évangile lu avant la fête de l'Exaltation de la Sainte Croix nous montre que la Sainte Croix est le signe de l'amour sacrificiel du Christ qui vainc le péché et la mort. C'est pourquoi la croix est appelée le « don de Vie », à savoir la croix qui détruit la mort de l'intérieur et se montre dans la gloire de la Résurrection. Ayant vu cette relation entre la Croix et la Résurrection, entre la souffrance et la victoire sur la souffrance, la nuit de Pâques, l'Église considère que la Sainte Croix est le signe de la victoire de l'amour du Christ sur le péché, l'enfer et la mort.
Ainsi, la Croix est non seulement le symbole du sacrifice mais aussi celui de la Résurrection et de l'amour plus forte que la mort.
C'est pourquoi la Sainte Croix, signe d'amour défaisant le péché et la mort est un avant-goût de la Résurrection.
Le dessin de la Sainte Croix, dans l'église, se trouve sur les vêtements de cérémonie, sur les saints calices. Au sommet de l'église elle-même, la croix est un signe de victoire, comme une bannière de foi sur le mât d'un Bateau qui nous transporte de cette vie terrestre à la vie céleste. Ainsi, c'est un signe de victoire, qui signifie des efforts et le travail, la souffrance dans le combat contre le péché qui prend beaucoup d'aspects dans ce monde.
C'est pourquoi, la Sainte Croix est le signe de la victoire sur le péché dans le monde par la puissance venant de Dieu qui aide celui qui combat pour vaincre les ennemis visibles et invisibles.
Saint Paul l'Apôtre dit, dans l'Épître aux Colossiens, que lorsque Jésus a été crucifié sur la croix, notre Seigneur a exposé les pouvoirs diaboliques en les clouant sur la Croix. Autrement dit, Il a vaincu, par l'humilité de Son amour, les mauvais pouvoirs diaboliques qui ont incité les Juifs et les Romains à le tuer en le crucifiant.
Ainsi, quand les démons voient la croix, ils se rappellent l'amour sacré, miséricordieux et sacrificiel du Christ pour les humains. La croix brûle les démons et les chasse parce qu'ils sont mauvais et n'ont aucun amour, bonté et humilité en eux. Quand nous nous signons de la Croix, nous demandons l'aide de Dieu pour nous soutenir contre le péché, les mauvais esprits et les dangers, contre tout ce qui peut nous éloigner de Dieu.
La Sainte Croix est souvent placée sur le bord des routes, ou aux croisements et comme les gens le disent : Afin de nous rappeler que celui qui fut crucifié, le Christ, notre Seigneur, a dit : « je suis le Chemin, la Vérité et la Vie. »
La Sainte Croix est aussi souvent placée près d'une source ou d'une fontaine pour nous rappeler que le Christ, celui qui par amour pour des hommes et pour leur salut a été crucifié sur la Croix a dit : « Je suis l'Eau Vivante, qui boit de cette eau n'aura plus jamais la soif ».
Nos mères avaient l'habitude de faire le signe de la croix sur le pain avant de le cuire au four, pour nous rappeler que le Christ a dit : « Je suis le pain qui est descendu du Ciel, qui mangera ce pain n'aura plus jamais faim ». Le pain descendu du ciel est la vie divine donnée aux humains qui croient en Lui, qui l'aime et font Sa volonté.
Ainsi, la Sainte Croix, lumière de la vie Chrétienne, est un signe de renforcement dans la foi, l'amour et l'espérance, c'est la puissance de Dieu donnée aux fidèles.
EMBLÈME DU SAINT SÉPULTURE
Il y a une relation mystérieuse entre la Croix du Christ et la Mère de Dieu. Quand le Christ était sur la croix, à ses derniers moments de vie sur la terre, seules deux personnes étaient toujours près Lui, car les autres s'étaient éloignés, certains des disciples étaient même absents.
Sa mère peinée, la Vierge Marie était assise sur le côté droit du Sauveur crucifié et Jean, Son disciple bien aimé, sur Sa gauche. Avant de confier Son âme dans les mains de Son Père, le Christ, notre Seigneur, n'a pas oublié sa mère, et Il déclara regardant Son disciple » « Femme, voilà ton Fils », Puis il dit au Disciple : « voilà ta Mère ». L'Évangile relate que et dès cette heure-là ce Disciple la reçoit chez lui. Ainsi, au dernier moment de Sa vie dans le monde le Christ, notre Seigneur, montre que la Mère de Dieu est non seulement Sa mère, mais qu'elle devient la mère spirituelle du disciple et des disciples qui aiment le Christ. Elle devient donc la mère spirituelle de tous les Chrétiens qui n'ont pas honte de la Sainte Croix, de la souffrance du Christ, aiment le Christ Crucifié et Ressuscité et se signent de la Croix. Ainsi, la Mère de Dieu reçoit, le jour de la Crucifixion de son Fils sur la Croix, la vocation d'être la mère spirituelle de tous les fidèles, particulièrement de ceux qui ne renient pas le Christ, mais le suivent jusqu'à la mort. »
Par le Primat de l'Église Orthodoxe Roumaine, le Patriarche Daniel,
8 Septembre 2013.© Traduit de l'anglais au français par Spiritualité Orthodoxe.

Jésus étant mort vers la 9e heure (vers 15 h) du vendredi, Joseph d'Arimatie obtient de Pilate de disposer du corps. Avec Nicodème, il s'empresse de l'ensevelir avant la fin du jour, parce que le lendemain, samedi, est jour de shabbat (Matthieu 27:57-60, Marc 15:42-46, Luc 23:50-54, Jean 19:38-42).
Le sépulcre est une cavité taillée dans le roc. Ce tombeau se trouve dans un jardin non loin du Golgotha (Jean 19:41). Il est neuf et personne n'y a été enseveli (Matthieu 27:60, Luc 23:53, Jean 19:41).
Ayant revêtu d'un suaire le corps de Jésus et l'ayant déposé dans le tombeau, Joseph et Nicodème roulent une grosse pierre devant l'entrée pour le fermer...
Le récit de la Résurrection du Christ commence lorsque le dimanche, le lendemain du shabbat, les Myrrhophores, Marie de Magdala, Marie, mère de Jacques et Salomé, « le premier jour de la semaine se rendent au sépulcre de grand matin, comme le soleil vient de se lever » (Marc 16:2). Elles trouvent la pierre déplacée et le tombeau vide .

Selon Eusèbe de Césarée, l'empereur romain Hadrien fait construire, au IIe siècle, un temple consacré à Vénus sur l'emplacement du Saint-Sépulcre pour dissimuler le tombeau où Jésus a été inhumé.
Le premier empereur chrétien, Constantin le Grand ordonne, vers 325-326, que le temple soit remplacé par une église. Selon la tradition, pendant la construction de l'église la mère de Constantin, l'impératrice Hélène, a découvert la Vraie Croix ainsi que le Saint-Sépulcre. Socrate le Scolastique donne une description complète de la découverte dans son Histoire ecclésiastique.
« La tombe du Christ est vénérée par de nombreux croyants comme étant le lieu où le corps de Jésus de Nazareth a été enseveli avant qu'il ressuscite. Un édicule de marbre a été bâti au-dessus du tombeau, c'est celui-ci que l'on peut voir aujourd'hui.

D'après les fouilles menées dans la basilique actuelle par le Franciscain Virgilio Corbo dans les années 1960, des traces de tailles de pierre et de culture ont été mises au jour. Elles indiquent une utilisation du mont du Golgotha bien avant sa mention dans le Nouveau Testament. Hors de la ville, le lieu sert de carrière de pierre malaki dès le VIIIe siècle av. J. C. par la suite, cavités sont recouvertent de terre et le lieu est transformé en jardin. C'est le jardin du « Golgotha » dont parlent les Évangiles. par ailleurs, des traces de cultures sont trouvées dans la grotte de l’Invention de la Croix.
 
Dans le même temps, tout un réseau de grottes sépulcrales est édifié à l'ouest de la carrière. Les tombeaux sont creusés dans de hautes parois rocheuses verticales, parmi ces derniers on trouve surnommée, selon l'usage, la « tombe de Joseph d'Arimathie »

RELIQUAIRE BYZANTIN
Au début du IVe siècle, les lieux de la crucifixion et de l'ensevelissement de Jésus de Nazareth sont dissimulés sous un forum romain où se dresse un grand temple dédié à la triade Capitoline, érigé par Hadrien lorsqu'il a transformé Jérusalem en une cité Romaine du nom de Aelia Capitolina, après avoir écrasé la seconde révolte juive.

En 325, suivant la demande de l'évêque Macaire l'empereur Constantin envoie l'architecte Zénobie à Jérusalem, qui commence à attirer des pèlerins chrétiens. Il y fait araser le rocher sépulcral, dégageant ainsi le tombeau supposé de Jésus de Nazareth et construit à la place un ensemble de bâtiments destinés à glorifier la mort et la résurrection du Christ.
On évalue à 5 000 m³ le volume de pierre ainsi extrait, car le diamètre de l'édifice est de 35 m, et la hauteur du rocher creusé de 11 mètres. Hélène, mère de l'empereur convertie au christianisme, s'y rend elle-même en pèlerinage l'année suivante et une tradition lui attribue la découverte de la Vraie Croix, près du Golgotha.
Un premier ensemble de bâtiments est achevé en 335 comprenant la rotonde, pour célébrer la Résurrection (ou Anastasis, en grec), un atrium entouré de 3 portiques à colonnes, une basilique à 5 nefs témoignant de la Passion et de la Résurrection appelée Martyrium (du grec, marturion, témoignage), complétés par un narthex, un atrium extérieur et une série de marches donnant sur le cardo maximus.
Au centre de la rotonde, Constantin a déjà fait construire un édifice destiné à renfermer le tombeau, appelé en grec Kouvouklion (Kουβούκλιον ; « petit compartiment ») ou édicule (du latin : aediculum, « petit bâtiment »), mais il n'est actuellement pas possible de vérifier ce fait, même si certaines ampoules de Monza représentent sur leurs faces le ciborium du Saint-Sépulcre. Dans les années qui suivent, une série de bâtiments commémoratifs dessinent un parcours à travers lequel les pèlerins se glissent dans la vie, la mort et la résurrection du Messie.

En 614, la ville est mise à sac au terme d'un siège de 3 semaines par les Perses Sassanides. À cette occasion, l'Anastasis et le Martyrium subissent de graves dommages et le général Schahr-Barâz emporte la Vraie Croix dans son butin.

En 630, l'empereur Héraclius, après une victoire sur les Perses, restaure le Saint-Sépulcre et rétablit triomphalement la Vraie Croix sur le Golgotha. Mais 5 ans plus tard, sous la pression des armées musulmanes, Héraclius doit quitter la Syrie en emportant la prestigieuse relique à Constantinople.

Jérusalem tombe en 638 aux mains des Arabes mais les pèlerinages ne sont pas pour autant interrompus et des princes et ecclésiastiques continuent à se rendre aux Lieux Saints sans discontinuer, dans un mouvement qui s'amplifie à partir du Xe siècle.

Au Moyen Âge, le Saint-Sépulcre est le lieu de pèlerinage par excellence : Une destination prestigieuse de pèlerinage pour la chrétienté occidentale. Jérusalem est alors sous domination musulmane depuis le VIIe siècle. Les musulmans réservent la basilique de la Résurrection, où se trouve le Saint-Sépulcre, au culte chrétien en prélevant un droit d'entrée lucratif auprès de chaque pèlerin, taxe qui finira par irriter ces derniers dont le nombre ne cesse croître...

Au début du XIe siècle, en 1009, à la suite d'autres bâtiments chrétiens comme le monastère de Sainte-Catherine du Mont Sinaï, la basilique de la Résurrection est détruite par le calife fatimide Al-Hakim qui, se pensant investi d'une autorité divine, persécute chrétiens, juifs et certains musulmans.
L'accès au Saint-Sépulcre est interdit durant une dizaine d'année.
L’événement s'amplifie sous la plume de chroniqueurs comme Raoul Glaber ou Adhémar de Chabannes qui parlent d'un complot anti-chrétien fomenté par les conseillers juifs du Sultan, inspirés par leur coreligionnaires Européens.
Cette rumeur crée un vif émoi qui se retourne contre les juifs d'Europe, lesquels subissent une série de pogroms entre 1009 et 1012.

À partir de 1027, les relations entre l'Empire Byzantin et les califes s'améliorent, permettant un accord entre l’empereur Michel IV et le calife Al-Mustansir Billah sur la restauration des Lieux Saints. L’église est reconstruite grâce à des collecte à travers la chrétienté et aux donations de l’empereur Byzantin. Le travail est achevé en 1048 sous Constantin IX Monomaque.

Dès 1020, dans un contexte politique instable où se succèdent au pouvoir fatimides et abbassides, dans une insécurité latente, les pèlerinages ont repris, parfois sous forme de cortèges armés anticipant les croisades... 50 ans plus tard, la première croisade est prêchée en Europe.

L'église de la Résurrection, si elle est en mauvais état, n'est ni spoliée ni profanée.
Pourtant, le thème de l'atteinte au Saint-Sépulcre fait partie des slogans destinés à susciter l'indignation des chrétiens.
Ceux-ci sont appelés à délivrer les lieux saints de Jérusalem. Une forgerie est créée pour Urbain II à cet effet. Cet écrit, est connu sous le nom de « fausse encyclique de Sergius IV »,

Les rois de Jérusalem, à l'exception de Baudouin Ier dont le couronnement se fait à Bethléem, sont oints et couronnés à l'église du Saint-Sépulcre. Le maître du Temple et celui de l'Hôpital ainsi que le patriarche détenaient chacun une clef nécessaire pour ouvrir le trésor de l'église du Saint-Sépulcre qui contenaient les couronnes royales.
C'est également dans l'église du Saint-Sépulcre, en dessous du Calvaire, que ces souverains sont enterrés, leur corps reposant dans un monument consacré à la gloire du Christ.

La reconstruction du XIe siècle, opérée par des artisans Byzantins et locaux, conserve la structure architecturale de la basilique constantinienne. La maçonnerie, elle, diffère et a été réduite de moitié. La partie orientale comprenant l'atrium et les 5 nefs est abandonnée, mais la cour à 3 portiques située entre la basilique et la rotonde est reconstruite dans des proportions identiques à l'ancien bâtiment. 3 nouvelles chapelles prennent place à l'ouest de la cour, disparues aujourd'hui.
À l’ouest de ces constructions, les anciennes citernes sont transformées en chapelles souterraines, une série de nouvelles chapelles remplace l'ancienne basilique, 3 au sud de l’Anastasis et quelques autres entre l’Anastasis et le Patriarcat.

L'édicule abritant le Tombeau du Christ est remodelé, notamment par les Franciscains, en 1555 puis en 1728 mais garde sensiblement le même aspect.
La rotonde médiévale est à nouveau détruite par un incendie qui ravage le Saint-Sépulcre en 1808.
L’effondrement du dôme brise les décorations extérieures de l'édicule. La rotonde et l'extérieur de celui-ci sont reconstruits entre 1809 et 1810 par l'architecte Komminos de Mytilène selon un style architectural ottoman baroque.
La Russie obtient la permission des autorités Turques de réaliser la restauration au nom de l'Église Orthodoxe.

LA DÉCOUVERTE DE LA CROIX par GUSTAVE DORE
L'archéologue Martin Biddle de l’Université d'Oxford a avancé une théorie selon laquelle l’expression « preuve claire et visible » peut être liée à un hypothétique graffiti « c'est le Tombeau du Christ », inscrit dans la roche par des pèlerins chrétiens avant la construction du temple romain. Des graffiti anciens semblables sont toujours visibles dans les catacombes de Rome, ils indiquent notamment les tombeaux de saints particulièrement vénérés.

À partir du XIXe siècle, un certain nombre d'érudits a contesté le fait que le Saint-Sépulcre puisse être le site réel de la crucifixion de Jésus et de son inhumation. Ils soutiennent que l'église se situant à l'intérieur des murailles ne peut être le lieu de ces événements que les textes bibliques (par ex. He 13,12) placent à l'extérieur des murs.

En 1883, le général Charles Gordon identifie un tombeau dans une paroi rocheuse d’une région cultivée, à l'extérieur des murs. Il le considère comme le site le plus probable de l'ensevelissement de Jésus. Il suggère ainsi le jardin de la Tombe, situé au nord du Saint-Sépulcre dans les environs de la Porte de Damas et datant de la période de l'Empire Byzantin. Cela correspond à la description de Jean (19:41) : « Or il y a un jardin au lieu où il a été crucifié, et dans ce jardin un tombeau neuf ». Cette hypothèse est aujourd'hui écartée.
Dans le jardin, on peut trouver un rocher escarpé qui contient deux grandes cavités qui ressemblent étrangement à des yeux de tête de mort.
Ce lieu est habituellement appelé le Jardin de la Tombe afin de le distinguer du Saint-Sépulcre. Il reste toujours un lieu de pèlerinage (habituellement pour les protestants) pour ceux qui doutent de l'authenticité de l'Anastasis et/ou bien pour ceux qui n'ont pas la permission de se recueillir dans l'église.
L'archéologie démontre que la ville a connu 3 extensions au « nord ». Elles ont donné lieu à autant de remparts successifs. Ces enceintes sont encore visibles en l'an 70.
Flavius Josèphe en témoigne et les décrit avec précision :
Le premier rempart est construit par le roi Ezéchias, à la fin du VIIIe siècle av. J.-C..
Le second a été construit par les Asmonéens dans la 2e moitié du IIe siècle av. J.-C..
La 3e muraille a été étendue par Hérode Agrippa Ier en 41–44, elle entoure seulement le site du Saint-Sépulcre, alors qu’à la même époque les jardins environnants évoqués dans le Nouveau Testament auraient dû y être intégré aussi.
L'archéologie confirme cette théorie depuis assez longtemps : Le Saint-Sépulcre est bien à l'extérieur des premier et 2e remparts.

La chapelle Sainte-Hélène se trouve dans la partie inférieure de la basilique du Saint-Sépulcre. Elle appartient à l'Église apostolique Arménienne et date du XIIe siècle.
Une chaire se trouve au sud-ouest de la chapelle qui est, selon la tradition, celle de Sainte Hélène, lorsqu'elle est venue en pèlerinage à Jérusalem pour le recouvrement de la Croix. La chapelle comporte deux absides, l'une dédiée à Sainte Hélène, l'autre au bon larron. La chapelle est modestement décorée en souvenir des goûts simples de Sainte Hélène.

Le chroniqueur Guillaume de Tyr (1130-1186) décrit la restauration de la basilique qui est intervenue au milieu du XIIe siècle.
Les croisés ont procédé à des fouilles à l'orient de la basilique pour retrouver les traces du Golgotha, et ont découvert les vestiges de l'espace clos qui entourait le temple d'Hadrien. C'est ainsi qu'ils ont décidé de vouer ce lieu à Sainte Hélène et d'en faire une chapelle.
Le sol de la chapelle est recouvert de mosaïques.

D'autres fouilles ont eu lieu bien plus tard en 1972-1973 qui ont mis au jour deux murs bas du temple d'Hadrien, la représentation d'un bateau romain du IIe siècle, et un mur plus élevé du IVe siècle qui soutenait la basilique constantinienne. Les autorités de l'Église apostolique Arménienne ont récemment transformé cet espace en chapelle dédiée à Saint Vartan, avec un accès au nord. Elle peut être visitée sur demande à partir de la chapelle Sainte-Hélène.
Depuis la crypte de Sainte-Hélène, on accède à la chapelle inférieure du « Recouvrement de la Croix » où, selon la tradition rapportée par Eusèbe de Césarée dans sa « Vie de Constantin », Hélène découvre, dans une ancienne citerne, 3 croix, 3 clous (le premier a été intégré dans la couronne de Fer à Monza, le second est dans la cathédrale de Milan et le 3e à Rome) et le titulus.
Sur le toit du Saint-Sépulcre se trouve le monastère Deir es-Sultan de l'Église Éthiopienne Orthodoxe.

Au début du XVIe siècle, à la suite d'une guerre du souverain d’Harar, ville musulmane située à l'Est de l’Éthiopie qui faisait partie du Sultanat d'Adal, contre le Négus Gelawdéwos d'Éthiopie, celui-ci doit abandonner sa communauté. les Éthiopiens sont alors expulsés du Saint-Sépulcre et s'installent dans un premier temps, dans deux petites chapelles extérieures partagées avec les Coptes, qui leur en ferment l'accès en 1890. Le sultan Ottoman Abdülhamid II leur accorde alors le droit d’installer une grande tente sur le toit du Saint-Sépulcre pour célébrer leurs Pâques. Il s'y trouve la réplique d'un village Africain en miniature,

En 1342, par approbation du pape Clément VI, l'honneur de la garde des Lieux Saints est attribué aux Franciscains, présents en Terre Sainte depuis 1335. Depuis lors, les moines Franciscains occupent la chapelle de l'Apparition de Jésus ressuscité à sa mère.

Frère Nicolas de Poggibonsi, qui se trouve dans ces années-là à Jérusalem, visitant la Basilique du Saint-Sépulcre a écrit : « A l'autel de Sainte-Marie-Madeleine officient les Latins, c'est-à-dire les Frères Mineurs, c'est-à-dire nous, les chrétiens latins, à Jérusalem et dans tout l'outremer, c'est-à-dire en Syrie et en Israël et en Arabie et en Égypte, il n'y a pas d'autres religieux, ni prêtres, ni moines, autres que les Frères Mineurs, et ceux-ci s'appellent les chrétiens latins. ».
Le Russe archimandrite Gretenio rapporte qu'à l'intérieur de la basilique, fermée toute l'année sauf pour les fêtes de Pâques et de pèlerinages, vivent en permanence un prêtre Grec, un Géorgien, un Franc (qui est un frère mineur) un Arménien, un Jacobite et un Abyssinie.
C'est une période de calme relatif : Les différentes communautés chrétiennes présentes au Saint-Sépulcre ont pu célébrer ensemble les rites de la Semaine Sainte, y compris la procession des Rameaux.



https://fr.wikipedia.org/wiki/Église_du_Saint-Sépulcre_(Jérusalem)
L'église du Saint-Sépulcre ou basilique du Saint-Sépulcre, également appelée basilique de la ..... Ce ne fut seulement que plusieurs années après que les chrétiens eurent la .... On pouvait y lire : « Ce Lieu saint a été consacré par le sang du Christ, notre propre consécration ne peut donc rien ajouter à sa sainteté.

Sainte Croix ou Vraie Croix de Jésus-Christ - Spiritualité Orthodoxe

www.spiritualite-orthodoxe.net/sainte_croix_orthodoxe.html
La Sainte Croix au centre de la théologie orthodoxe: sa découverte, références ... suivant la consécration de la basilique du Saint-Sépulcre à Jérusalem (13 septembre 335) et le retour à Jérusalem de la Croix ... Depuis plusieurs années, leur vénération réunit régulièrement des foules de fidèles catholiques et orthodoxes.

Les Franciscains au Saint-Sépulcre

www.saintsepulcre.custodia.org › Histoire › Epoques historiques
Histoire; >>; Epoques historiques; >>; Les Franciscains au Saint-Sépulcre ... dans ces années-là à Jérusalem, visitant la Basilique du Saint-Sépulcre a écrit: « A ...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire