23
MAI 2016...
Cette
page concerne l'année 350 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
QUAND
ON DOIT SE MÉFIER PLUS DE SA FAMILLE QUE DE SES ENNEMIS.
CONSTANS. |
Et
le 4e et dernier fils de l'empereur Constantin Ier, le 3e issu son
mariage avec Fausta, elle-même fille de l'empereur Maximien Hercule.
On l'élève à Constantinople, en chrétien.
L'Illyrie,
l'Italie et l'Afrique échoient à Constant, il y joint bientôt
après la Macédoine et la Grèce, qui forment, avec la Thrace, les
États du jeune Delmace, son cousin, massacré dans les premiers
jours du règne de Constance... On ne croit pas que Constant ait eu
part à ce crime, mais il ne tarde pas à en recueillir le fruit.
Constantin,
l'aîné des 3 frères, lequel règne dans les Gaules, réclame une
part de l'héritage de Delmace et d'Annibalien. Pour faire
reconnaître ses droits, il s'avance à la tête d'une armée, la
fortune trompe son courage, il périt dans une embuscade, près
d'Aquilée.
Son
frère, vainqueur, s'empare de tout l'Occident, et, fidèle à sa
haine, qui n'est pas éteinte par la mort du malheureux Constantin,
détruit ses lois, ses établissements, et veut proscrire jusqu'à sa
mémoire, en le déclarant ennemi de l’État.
Fier,
emporté, fastueux, livré a ses courtisans, plongé dans la
débauche, il s'attire bientôt la haine et le mépris. Cependant, il
a d'abord disposé les esprits en sa faveur, en se montrant le
protecteur de Saint Athanase, évêque d'Alexandrie, prescrit par les
ariens, que protégeait Constance.
Constant
parvient à le faire rétablir sur son siège épiscopal, il porte
ensuite la guerre dans la Grande-Bretagne.
Tout,
en apparence, lui promet un règne plus long et une fin plus
heureuse, lorsque la sourde ambition de Magnence, qu'il a tiré de
l'obscurité pour l'élever aux premières places, lui ravit à la
fois le trône et la vie.
En
350, Magnence, qui commande à Autun, se fait saluer empereur par ses
soldats, à la tête de ses troupes, il traverse rapidement les
Gaules, et trouve partout de nouveaux partisans. Au premier bruit de
cette révolte, Constant effrayé, n'ayant aucun moyen à opposer aux
progrès du rebelle, s'enfuit vers l'Espagne, mais Gaïson, l'un des
émissaires de Magnence, à la tête d'une troupe d'élite, l'atteint
au pied des Pyrénées. Abandonné de tous les siens, excepté d'un
seul Franc, nommé Lamogaise, qui vend chèrement sa vie pour
défendre son maître, Constant est massacré la 13e année de son
règne, à l'âge d'environ 30 ans.
GALLUS |
Souhaitant
éviter que ceux-ci ne s'affrontent ou ne l'attaquent pour conquérir
le pouvoir suprême, comme c'est le cas sous la Tétrarchie,
Constantin pense résoudre le problème en ayant recours aux liens
familiaux...
Constant
est fait César, soit vice-empereur, le 25 décembre 333 par
Constantin Ier.
En
335 les fils et les neveux de Constantin Ier, sont associés au
pouvoir impérial. À ce titre, il remporte une victoire contre les
Sarmates.
Le
22 mai 337, l'empereur Constantin Ier meurt, sans avoir donné la
moindre consigne au sujet de sa succession. Sa seule préoccupation
semble avoir été son souci de créer et faire perdurer une
dynastie, donc, qu'un ou plusieurs des 5 Césars lui succèdent.
La
chose est d'autant plus délicate, que les 5 hommes n'ont que peu
d'affection les uns pour les autres. Peu désireux de partager
l'Empire, ses fils ont décidé de se débarrasser de leurs cousins,
opportunément dénoncés par Eusèbe de Nicomédie pour complot
contre l'Empire.
Toujours
est-il que des soldats de Constantinople massacrent une bonne partie
de la famille de l'empereur défunt.
Au
cours des premiers jours de septembre 337, les trois hommes se
rencontrent en Pannonie pour se partager l'Empire. Ils se font à
cette occasion acclamer par les troupes de leur père. Le 9 septembre
337, le Sénat confirme le choix des légions. Constant et ses frères
Constantin II et Constance II sont déclarés officiellement Auguste.
Constant
reçoit les provinces d'Italie et d'Afrique. Sa part, du fait de son
relatif jeune âge, est moindre que celle de ses frères. De plus il
est mis sous la tutelle de son frère aîné, Constantin II,
dirigeant effectif de l'Occident.
Constant
se montre mécontent du partage et de sa situation.
En
338, à Viminacium, lors d'une deuxième rencontre, il réussit à
obtenir en plus le contrôle des provinces d'Illyrie, de Macédoine
et d'Achaïe.
Constantin
II reçoit les provinces de Bretagne, de Gaule et d'Hispanie,
Constance II, celles d'Asie, d'Orient, du Pont et de Thrace.
passent à
Constant... À l'image de son père, il se montre très déterminé à
propager et défendre le christianisme et ses idées.
En
341, il édicte (ou renouvelle) une interdiction des sacrifices
païens et de la pratique de la magie bien que cette loi porte en
fait le seul nom de Constance. Cette interdiction est renouvelée en
346 avec son autre frère Constance II. Elle s'applique dès lors
dans tout l'Empire.
En
342, il encourage la fermeture, mais non la destruction, de certains
temples païens désaffectés.
Il
est par ailleurs le premier empereur à avoir édicté une loi contre
l'homosexualité, punissant de mort « l'homme qui épouse un
homme comme s'il était une femme », cum vir nubit in feminam
viris porrecturam (Code Théodosien, IX, 7, 3).
Les
lois de Constant, lui-même homosexuel, visent, sans doute, ceux qui
pratiquent en état de « passivité », donc de
soumission.
Cette
décision est à remettre dans le contexte de la société Romaine
pour qui les relations ne sont pas ordonnées entre homosexualité et
hétérosexualité mais entre rapports de soumission (indignes d'un
homme libre) et de domination (légitime)... Constant s'oppose
encore, tout au long de son règne, aux chrétiens adeptes du schisme
donatiste, particulièrement vivace en Afrique et remporte plusieurs
succès militaire contre le brigandage qui s'est développé dans la
province.
Il
s'oppose cependant à son frère Constance II quant à l'attitude à
adopter face à l'arianisme, doctrine condamné pour hérésie dès
le concile de Nicée de 325. Constant se montre en effet un fervent
partisan de l'orthodoxie et du crédo nicéen, tandis que Constance
II promeut, lui, comme leur père Constantin Ier l'a fait à la fin
de ses jours, la cause arienne.
3 FRÈRES 3 EMPIRES |
L'apex
de ce conflit a lieu lors de la controverse pour le contrôle du
trône épiscopal d'Alexandrie.
Le
patriarche Athanase a été condamné et expulsé de son poste, à la
suite des conciles de Tyr en 335 et d'Antioche en 341 où les ariens
défendus par Constance II sont majoritaires. Athanase en appelle au
pape Jules, qui, avec le ferme soutien de Constant, appelle à la
tenue d'un concile.
En
342 il se réunit à Serdica et donne raison à Athanase qui est
rétabli dans ses fonctions. Celui-ci rentre à Alexandrie
contrairement aux souhaits de Constance II. S'ensuivent des rapports
très tendus entre les deux empereurs. Toutes ces divergences
manquent de les conduire à la guerre.
En
346, pourtant, ils s'entendent et s'accordent pour diriger chacun
leur territoire comme il l'entend. Cela signifie qu'ils acceptent de
mener chacun leur politique religieuse sans que l'autre n'y trouve
rien à redire.
L'empereur
n'a pas été très populaire. Ayant sans cesse besoin de nouveaux
fonds, il a grandement accentué le poids de la fiscalité et de la
bureaucratie sur la population, a offert des postes influents contre
de l'argent et s'est montré assez peu regardant quant aux exactions
commises par ses hommes de confiance.
En
janvier 350, Constant est victime d'une conspiration militaire. Un
officier, Magnence, se fait acclamer empereur, à Autun
(Augustodunum).
CONSTANTIN |
Bien
que promis dès l'âge de 16 ans à Olympias, la fille de l'ancien
préfet du prétoire d'Orient de Constantin Ier, Flavius Ablabius,
ils ne se sont jamais mariés.
Constant,
exclusivement homosexuel, n'eut aucun rapport avec elle et la répudia
dès la mort de son père en 337, avant de l'expédier en Arménie,
où elle épouse alors le roi Arsace III.
Assassiné
le 27 février 350, Constant ne laisse aucune descendance, ne s'étant
jamais marié.
Constantin
II disparu, une dyarchie de fait s'est instaurée : Constant en
Occident et Constance II en Orient. Ils sont trop préoccupés l'un
par les Alamans sur le Rhin, l'autre par les Perses sur le glacis
Arménien pour renégocier le partage de l'Empire suite à l'union de
Constant et Constance II.
Après
l'assassinat de Constant, Magnence à l'instigation de Constantia,
une fille de Constantin Ier, est bientôt lui-même renversé par le
commandant de l'armée du Danube, Vetranio...
3
mois plus tard, une sœur de Constantin Ier, Eutropia, met son fils
Népotien sur le trône de Rome où il est tué 27 jours plus tard
par Magnence, qui a repris le pouvoir.
Magnence
aura été empereur du 28 février 350 à août 350, date à laquelle
il est à son tour occis par le roi Alaman Chnodomar
L'usurpateur battu, la guerre est donc finie ?... Que nenni ! Les Alamans, déloyaux et fourbes comme il se doit, ne rentrent pas chez eux et, bien évidemment, mettent tout le Nord-Est de la Gaule à feu et à sang... Faussement accusé de complot contre l'empereur, le général Franc Silvanus - qui les combat est obligé de proclamer un coup d’État le 11 août 355.
L'usurpateur battu, la guerre est donc finie ?... Que nenni ! Les Alamans, déloyaux et fourbes comme il se doit, ne rentrent pas chez eux et, bien évidemment, mettent tout le Nord-Est de la Gaule à feu et à sang... Faussement accusé de complot contre l'empereur, le général Franc Silvanus - qui les combat est obligé de proclamer un coup d’État le 11 août 355.
Il
n'a régné que 28 jours, soit un jour de plus que le pauvre
Népotien...
Après
cela, faute de chef, l'Empire romain se voit réunifié de fait sous
la seule autorité de Constance II. Mais la Gaule, plus que jamais,
est livrée aux rapines des Barbares.
Constant
Ier — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Constant_Ier
Cet
article ne cite pas suffisamment ses sources (octobre 2009). Si vous
disposez d'ouvrages ... Constant (Flavius Julius Constans en latin)
(320 ou 323 - 350), fils de l'empereur Constantin I , est César en
333 puis Auguste de 337 à 350. En 337, il ... À ce titre, il
remporte une victoire contre les Sarmates durant l'année 337.
FLAVIUS
JULIUS CONSTANT Ier - Encyclopædia Universalis
www.universalis.fr/encyclopedie/flavius-julius-constant-ier/
Pendant
dix années consécutives (340-350), Constant I er réussit à
repousser les multiples incursions des Francs sur le Rhin. En 341, il
anéantit également les ...
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avez consulté cette page le 27/05/16.
Compilhistoire
- Jules Ier
compilhistoire.pagesperso-orange.fr/JulesIer.htm
Il
convoque l'année suivante un concile (dans lequel Athanase se
justifie .... 350. Coup d'état militaire contre Constant Ier qui est
contraint de se donner la mort ...
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