jeudi 4 mai 2017

EN REMONTANT LE TEMPS... 51

9 MARS 2017...

Cette page concerne l'année 51 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

LE RÉSISTANT CARATACOS DÉFENDANT SA PATRIE ET SON PEUPLE.



Aujourd’hui, on va attaquer à une période de l’histoire que les fans de Kaamelott adorent : L’invasion Romaine de la Grande-Bretagne. Le premier article sur le sujet va se centrer sur les aventures et mésaventures d’un héros : Caratacos. C’est à travers son histoire qu'on peut comprendre les débuts de l’invasion d’une terre mystique et effrayante : La Grande-Bretagne.
Pour comprendre qui est Caratacos, il faut savoir dans quel l’état se trouve son pays avant l’invasion.
Si vous avez déjà regardé Kaamelott, vous avez sûrement remarqué que l’on parle beaucoup de « clans » et de « fédération ». C’est tout simplement parce qu’avant la conquête Romaine, la Grande-Bretagne, ça n’existe pas ! Enfin pas au niveau politique.
En effet, l’île de Bretagne est divisée en clans, avec chacun leur chef et leurs coutumes. Si vous avez été attentifs au cours d’histoire en sixième, ça doit vous rappeler quelque chose : La Gaule. Nos ancêtres Gaulois sont, eux aussi, avant les Romains, divisés.
C’est d’ailleurs ce qui a causé leur perte (malgré toute la volonté de Vercingétorix pour les unir). Cette ressemblance n’est pas étonnante car à cette époque, on trouve à peu près le même « peuple », en Gaule et en Grande-Bretagne : Les Celtes. Leurs coutumes se ressemblent et ils parlent des langues très similaires. On peut d’ailleurs le voir encore aujourd’hui en comparant le gallois (langue parlée au Pays de Galles) et le breton (langue parlée en Bretagne Française). Ces deux langues sont très similaires, les Bretons et les Gallois pouvant même se comprendre assez facilement.
Ces différents clans prospèrent donc, en se tapant plus ou moins les uns sur les autres... Mais en l’an 43, les envahisseurs traversent la Manche. Ils ont été envoyés par l’empereur Claudius qui trouve que conquérir la terre que même César n’est pas parvenu à envahir rabattrait le caquet de tous ceux qui le traitent d’idiot.
Envahir le continent semble facile car le manque d’unité nationale rend Britannia très faible face à une super-puissance comme Rome.
Les tribus se battant même parfois entre-elles, facilitant d’appliquer la technique du « diviser pour mieux régner ». Les tribus n’ont quasiment jamais travaillé ensemble et certaines d’entre-elles voient même dans la conquête Romaine une opportunité de se battre avec les autres et d’en tirer un avantage politique et économique.

OPPIDUM CELTIQUE
Le seul point fort des Celtes est leur situation géographique. Une île est bien plus difficile à attaquer qu’un territoire limitrophe, et il faut beaucoup d’organisation pour envoyer des Romains débarquer sur le sol sauvage. Les Romains ont peur. Il voient les Celtes comme des sauvages, vivants dans un pays au climat hostile, ayant des coutumes violentes et ne vivant que pour se battre. Avant la traversée, un certain nombre de soldats commence à se dire que c’est peut-être un peu dangereux d’aller taper sur ces bêtes sanguinaires et ils songent sérieusement à déserter... Des superstitions entourent aussi la Manche, c’est une mer remplie de monstres immenses, des démons prêts à faire chavirer les navires et dévorer les hommes. Pour eux, c’est un peu comme aller au-delà du mur dans « Game of Thrones » !

Ce sont donc des soldats tremblants qui arrivent sur le sol Celte. Des troupes parcoururent les alentours pour se rendre compte du terrain et des endroits où se trouvent les adversaires, mais ils ne trouvent personne les premiers temps.
Au bout de plusieurs jours, ils tombent enfin sur un groupe de Catuvellani (un des clans les plus puissants de Bretagne), de l’autre côté de la rivière Medway. Envoyant un groupe de soldat sans armure, il leur est ordonné de traverser la rivière pour attaquer les chevaux qui tractent les chariots.
Le reste de l’armée avance ensuite vers les Celtes, attendant l’attaque, en ligne... 2 jours de batailles s’en suivent, les assaillants Celtes ayant une toute autre technique de combat.
Les Bretons, des soldats-fermiers sans armures, attaquent de façon totalement désorganisée. Les Romains, eux, bien armés et surtout très disciplinés, n’ont aucun mal à les repousser. Beaucoup de Bretons sont tués pendant la bataille, notamment Togodumnus, roi des Catuvellani.
Les survivants s’enfuient vers le nord, et se réfugient dans la ville de Camulodunum, actuelle Colchester, l’oppidum (lieu de refuge fortifié caractéristique de la culture Celtique) des Trinovantes, un autre clan majeur de l’époque.
Cependant, cette ville sera prise par Claudius lui-même.

Après cette victoire, 11 tribus se soumettent sans combattre, parfaitement conscientes qu’elles n’ont aucune chance. Parmi ces clans, certains réussissent à avoir leur part du gâteau.
Les Romains aiment beaucoup les « États-client ». Ces états, s’ils se soumettent, ont la garantie de pouvoir garder leur armée, leur chef, leur monnaie et d’être protégée par l’armée Romaine... En contre partie, le territoire conquis doit verser de lourdes taxes à Rome.

En 47, une grande partie de l’actuelle Angleterre est conquise, non sans quelques rebellions, notamment de la part des Iceni.
La prochaine cible est le Pays de Galles, composé de 4 tribus majeurs : Les Deceangli, les Ordovices, les Demetae et enfin les Silures (oui, comme les poissons) .
Toutes se rebellèrent mais la plus fervente, la tribu des Silures, établie au sud du Pays de Galles, s’allient aux Catuvellani et Caratacos devient leur chef.
Caratacos (Caratacus en latin et Caradog en gallois, oui oui c’est un des personnages historique qui a inspiré le Caradoc des légendes arthuriennes ! ) a perdu son frère, Togodumnus, pendant la bataille de Medway, autant dire qu’il a une furieuse envie de vengeance.
Cette alliance n’a qu’un but, reconquérir la Bretagne. Cependant Scapula, gouverneur Romain, ne l’entend pas de cette oreille et veut dissoudre cette dangereuse alliance.
Pour ce faire, il envoie 2 légions pour tenter de soumettre Caratacos. Le problème est, que si les Romains sont des guerriers extraordinaires, de part leurs tactiques très modernes, leurs compétences sont bien moins utiles lorsque l’ennemi attaque par surprise.
Les Bretons connaissent parfaitement la région et peuvent se cacher pour surprendre leurs ennemis pendant leurs déplacements.
Même la discipline romaine ne peut faire face à ces attaques, puisqu’il est impossible de manœuvrer en plein milieu d’une forêt, et surtout parce que la surprise provoque panique et incompréhension... Cette « guérilla » à la bretonne est une réussite pour les Catuvellani.

Malgré plusieurs victoires, Caratacos doit se retirer et céder le sud du Pays de Galles pour fuir, l’armée romaine, à leurs trousses, finissant par taper sur le système du chef de clan.
Il doit faire face ! Lui et ses hommes s’arrêtent donc au centre du Pays de Galles et attendent l’arrivée de l’armée de Scapula.
En haut d’une colline, les rugissements des Celtes sont si impressionnant que Scapula est terrifié, comme s’il a à faire à des bêtes sauvages fondant sur lui... Les soldats Romains avancent cependant, pendant que les Gallois leurs lancent des pierres.
Les Romains se protègent de leurs boucliers (formation de la tortue en force ! ) et continuent à marcher vers l’ennemi.
C’est l’extraordinaire armée Romaine qui finit par l’emporter, trop bien organisée, trop bien pensée pour être vaincue. Caratacos peut fuir mais sa famille (femme, frère et fille) est capturée, ainsi que d’autres hommes et femmes mis en esclavage ou exécutés. Il tente de chercher de l’aide auprès des Brigantes, un clan qu’il croit allié, mais qui le trahit.
Ces derniers l’emprisonnent et le livrent aux Romains. Il est envoyé à Rome avec sa famille pour subir un faux procès.

C’est Tacitus, un historien Romain, qui nous raconte le procès :
Alors que la mise à mort est prononcée pour la famille Bretonne et que la foule s’agglutine pour voir le sang couler, Claudius accorde à Caratacos une dernière parole. Devant tous ces romains, entouré de sa famille prête, tout comme lui, à être exécutée, voilà ce que le chef Gallois dit à l’empereur :
« Si ma modération dans la prospérité eût égalé ma naissance et ma fortune, j’aurais pu venir ici comme ami, jamais comme prisonnier, et toi-même tu n’aurais pas dédaigné l’alliance d’un prince issu d’illustres aïeux et souverain de plusieurs nations. Maintenant le sort ajoute à ta gloire tout ce qu’il ôte à la mienne. J’ai eu des chevaux, des soldats, des armes, des richesses : Est-il surprenant que je ne les aie perdus que malgré moi ? Si vous voulez commander à tous, ce n’est pas une raison pour que tous acceptent la servitude. Que je me fusse livré sans combat, ni ma fortune ni ta victoire n’auraient occupé la renommée, et même aujourd’hui mon supplice serait bientôt oublié. Mais si tu me laisses la vie, je serai une preuve éternelle de ta clémence. »  Tacitus, Annales, livres XII, 33-38

CAPTURE DE CARATACOS
Pour résumer, Caratacos explique qu’il n’est par n’importe qui. C’est un noble, un chef, qui tout comme l’empereur commande à des hommes et possède des biens et pouvant très bien devenir son allié si les Romains n’avaient pas insisté à recourir à la force.
Nul besoin d’asservir pour commander. Il explique aussi que c’est parce qu’il s’est opposé que Claudius a pu obtenir une plus grande renommée en mâtant ce rebelle. Mais s’il le tue, qui s’en souviendra ? Alors que s’il lui laisse la vie sauve, il rappellera à chaque instant la victoire de Claudius.
Ce discours, sauve le chef et sa famille, qui sont autorisés à vivre à Rome. Claudius prouve ainsi qu’il a le pouvoir suprême, celui de prendre ou de sauver une vie et celui de soumettre même les peuples les plus rebelles.

En 50, le successeur d' Aulus Plautius, Publius Ostorius Scapula livre une bataille décisive au lieu dit Caer Caradoc. Caracatus s'est retranché dans un terrain en collines, difficile d'accès pour les assaillants... Quand la pente est douce, des murs de pierre brute sont édifiés. Son armée est composée surtout de guerriers Ordovices complétés par des Silures.
Scapula  commande une troupe moins nombreuse et il est réticent devant l'assaut des lignes fortifiées Bretonnes, mais l'enthousiasme de ses légionnaires le fait changer d'avis.  Les légionnaires montent à l'assaut et traversent facilement  la rivière (probablement la Severn ou la  Teme) et subissent une pluie de projectiles.
Ils forment la tortue et démontent les pierres du rempart. Au corps à corps les Romains repoussent les Bretons qui se retirent et sont pris entre les légionnaires et les auxiliaires.
L'épouse et la fille de Caracatus sont capturées mais Caracatus s'échappe vers le nord et cherche un refuge chez les Brigantes. Scapula soumet les Icènes et les Brigantes puis fonde une colonie à Camalodunum, pour tenir en respect les Silures (dans le sud de l'actuel Pays de Galles).

En 51, la guerre se déplace vers l'Ouest, chez les Ordoviques (au Nord de l'actuel Pays de Galles). Cartismandua, la reine des Brigantes, au nord, livre, aux Romains, Caracatus venu se réfugier chez elle.
L'ÎLE D' ANGLESEY
L'un des buts de la campagne est d'éradiquer les risques de « fermentation anti-romaine » en Gaule, attribués aux druides. En venant en Britannia, les légionnaires pourchassent les druides dont une partie se réfugie dans l'île de Mona (actuellement Anglesey, dans la mer d'Irlande). Néron donne l'ordre de prendre ce repaire et d'éliminer ces « agitateurs ».
Le nouveau gouverneur Paulinus Suetonius, prépare soigneusement l'assaut et fait construire « des navires dont la carène est assez plate pour aborder sur une plage basse et sans rives certaines... L'ennemi borde le rivage : A travers ses bataillons épais et hérissés de fer, courent, semblables aux Furies, des femmes échevelées, en vêtement lugubres, agitant des torches ardentes, et des druides, rangés à l’entour, lèvent les mains vers le ciel avec d’horribles prières (Tacite) ».

L’idée de la conquête d’une terre jusque-là vierge est reprise 4 fois dans les 8 poèmes anonymes, connus sous le nom de Laus Caesaris et écrits sans doute pour être déclamés lors du triomphe de Claude : « La terre qui n’a encore jamais été violée par les triomphes Romains a succombé, César, sous le choc de ta foudre ».
Dans ces poèmes brefs de 4 à 10 vers maximum, la Bretagne, terre inconnue, revêt un caractère légendaire.
Sa soumission, évoquée par l’image du cou ployé, est tout autant célébrée que la victoire remportée sur l’Océan qui, autre fois hostile, est désormais un trait d’union entre des peuples jusque-là étrangers.
Pour les Romains, traverser l’Océan c’est franchir les limites du monde habité : les géographes antiques pensent en effet que la Manche fait partie d’un grand océan qui entoure l’œkoumène et borne ainsi le monde habité.
Les thèmes principaux de la Laus Caesaris la conquête de la Bretagne, la maîtrise de l’Océan et la domination universelle sont probablement une trace
de la réception des éléments mis en valeur par Claude et ont, d’une certaine manière, fixé le discours laudatif sur la conquête britannique. Une trentaine d’années plus tard, deux personnages de la tragédie prétexte l’Octavie, la nourrice et Octavie, reprennent ces idées.
Événement majeur pour Claude, la conquête de la Bretagne l’est également pour ses participants, qui contribuent à sa célébration. Dans une dédicace de statue élevée en l’honneur de P. Anicius Maximus, officier subalterne en Bretagne (préfet de camp de la deuxième légion Augusta), les Alexandrins rappellent
les succès qui lui valent l’obtention d’une couronne murale et d’une hasta pura
et célèbrent indirectement les exploits militaires de Claude. La victoire de Claude est également évoquée, de manière indirecte, dans l’inscription honorifique gravée par la cité d’Augusta Taurinorum, en Transpadane, en l’honneur de C. Gavius Silvanus. La campagne britannique représente donc une marque d’honneur qui peut être mise en avant dans une dédicace honorifique.
Le nom de Claude, même après sa mort, n’est pas un fardeau.
Les habitants des provinces de l’empire ont conscience de l’importance de cette victoire. Cherchant à montrer leur attachement au prince, ils la mettent en avant par la pierre ou le monnayage : L’arc triomphal élevé à Cyzique, le relief du Sebasteion d’Aphrodisias ou les monnaies frappées à Césarée de
Cappadoce représentant Claude sur un char triomphal l’attestent. Ces manifestations montrent néanmoins que contrairement à ce qui se passe à Rome, c’est la conquête de la Bretagne et non la maîtrise de l’Océan
qui est mise en avant dans les provinces.
L'EMPEREUR CLAUDE
Ce dernier aspect de l’idéologie Claudienne trouve ainsi peu d’échos dans le reste de l’empire, alors qu’il est au cœur de la mise en scène du pouvoir impérial à Rome. La maîtrise de l’eau par l'empereur Claude a non seulement franchi la Manche, mais il est surtout celui qui a dompté l’élément aquatique pour le bien des Romains. Il achève la construction de 2 aqueducs commencée sous Caligula, crée le port d’Ostie et tente d’assécher le lac Fucin pour mettre en valeur de nouvelles terres fertiles. Comme dans le cas de la victoire Britannique, l’empereur prend soin de rappeler qu’il réussit là où ont échoué ses
prédécesseurs, notamment César qui n’a pas osé entreprendre la construction du port d’Ostie et qui n’a pas eu le temps de réaliser ses projets pour le lac Fucin.
Ces travaux, qui renforcent et attestent dans un même mouvement sa légitimité impériale, sont dès lors mis en avant. L’arc de la via Lata est une des arches de l’ Aqua Virgo, exaltant ainsi en même temps la victoire Britannique, le franchissement d’ Oceanus, l’accroissement de la Ville et de l’empire et l’achèvement de l’aqueduc.
À côté de cette manifestation monumentale, 2 cérémonies permettent aussi cette célébration.
Lors d’une visite impériale à Ostie pour suivre les travaux du port, la présence fortuite d’une orque échouée dans le port permet à Claude, entouré une nouvelle fois de prétoriens, de mener personnellement une uenatio marine improvisée. Il offre alors à la foule présente, sûrement composée des habitants d’Ostie, mais aussi d’une partie de la cour qui accompagne Claude dans son déplacement, une manifestation de ses qualités guerrières lesquelles sont également célébrées lors de la naumachie de 51.
Cette dernière se déroule sur les bords du lac Fucin. Il s’agit d’un véritable combat naval qui prend l’allure d’une vaste reconstitution d’une bataille entre 2 grandes puissances maritimes du passé. Les Siciliens et les Rhodiens sont représentés par 19 000 prisonniers de droit commun condamnés à mort. Ils
sont répartis sur 100 navires, dont 24 trirèmes et quadrirèmes. Selon G.
Cariou, le spectacle a dû se dérouler dans la partie sud-occidentale du lac, à l’intérieur d’une arène longue de plusieurs kilomètres et de forme allongée. Le lieu du spectacle est circonscrit par une enceinte de navires reliés entre eux par une plate-forme et il est surveillé par des manipules et des escadrons de cohortes prétoriennes (Tac., Ann., 12.56.2).

Les spectateurs sont répartis, en arc de cercle, sur les rives, les collines et les montagnes (Tac., Ann., 12.56.3).

L’empereur et ses proches doivent être placés au cœur des célébrations, dans une loge aménagée pour l’occasion, à proximité de l’ouvrage hydraulique. Si elle est organisée pour célébrer en public l’inauguration de l’émissaire qui vise à le drainer et à l’assécher (Tac., Ann., 12.56.1 : quo magnificentia operis a pluribus
uiseretur), elle valorise également les bienfaits de Claude qui veille au bien-
être des Romains. Ce dernier s’affiche, en paludamentum (Tac., Ann., 12.56.
3 100), comme le chef des flottes de l’empire et rappelle donc,
de manière indirecte, son succès militaire transocéanique tout en exaltant la puissance cosmocratique de Rome sur terre et sur mer. Grâce aux monnaies, à l’architecture et aux cérémonies, Claude cherche ainsi à inscrire son principat dans la continuité du modèle Augustéen tout en prenant soin de montrer qu’il a réussi là où Auguste et ses prédécesseurs ont échoué.
Prince modéré et respectueux du Sénat, il a réussi à conquérir la Bretagne et
maîtriser la Manche, à la différence de César, Auguste et Caligula. Mais ce succès n’est mentionné que rapidement par les historiens du IIe siècle qui insistent au contraire sur ses faiblesses physiques et morales. Dans la tradition romaine, Claude n’apparaît pas comme un général victorieux : il est, dès sa mort, présenté comme l’archétype du prince manipulé par ses femmes et ses affranchis.


Caratacos — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Caratacos
Caratacos (latinisé en Caratacus) est un roi et chef militaire breton de la Bretagne insulaire qui a dirigé la résistance à la conquête romaine de la Bretagne par Claude I en 43 ap. J.-C. jusqu'à sa capture en 51.

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18 févr. 2016 - Pour comprendre qui était Caratacos, il faut savoir quel était l'état de son ... Ces deux langues sont très similaires, les Bretons et les Gallois ...

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