samedi 27 mai 2017

EN REMONTANT LE TEMPS... 38


22 MARS 2017...

Cette page concerne l'année 38 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

OBSERVATIONS SUR L’INSTABILITÉ MENTALE DE CALIGULA.

CALIGULA ET INCITATUS SON CHEVAL
La relation entre le pouvoir et la maladie constitue un thème de réflexion fascinant. La question sous-jacente de la compétence physique et mentale des dirigeants est des plus sérieuses et concerne chaque citoyen, mais plus inquiétants encore sont les risques de dérapages et de catastrophes liés au pouvoir décisionnel de celui qui n'est plus en mesure de l'exercer rationnellement.
On touche là à l'intersection volatile de deux champs qui ne devraient jamais avoir à se rencontrer, la politique et la psychiatrie. (malheureusement cela est plus courant que l'on pourrait le croire)

Tyrannie et troubles mentaux semblent aller de paire, un fait dont l'histoire a fourni des exemples à profusion. Les sociétés modernes, mesurant les erreurs du passé, se doivent de répondre à la question suivante pour sauvegarder leur avenir : Par quels mécanismes le pouvoir peut-il rendre fou celui qui le détient ?
La vie des empereurs Romains offre une perspective privilégiée sur cette question... À la simple évocation de l'Empire Romain, qui n'a pas en tête l'image du tyran dérangé, pervers, jouisseur de jeux sanglants et d'orgies diverses, en un mot, fou ?
La lignée d'empereurs qui s'étend d'Auguste, successeur de César, à Domitien (en passant par, dans l'ordre, Auguste, Tibère, Caligula, Claude, Néron, Galba, Othon, Vitellius, Vespasien et Titus), a fait l'objet de chroniques dans la « Vie des Douze Césars », de Suétone.
Plus récemment, Régis Martin, professeur de lettres à l'Université de Lille, propose dans son livre « Les Douze Césars » de découvrir non seulement leur histoire, leur personnalité, leurs maladies, leur sexualité, leur mort, mais également une réflexion sur l'origine des mythes et des stéréotypes.

Tibère, qui a enfin compris la perfidie de son ami Séjan, mobilise ses dernières ressources morales et physiques pour abattre le démoniaque préfet (en 31)
Ce combat inexpiable contre celui que le vieux souverain considérait comme son alter ego sonne le glas de ses dernières illusions sur la nature humaine. Désespéré, l'empereur abandonne les hommes à leur perversité et le pouvoir à l'infâme Macron... (celui du Ier siècle, pour l'actuel attendons un peu pour statuer) Celui-ci, promu préfet du prétoire en remplacement de ce Séjan qu'il a contribué à abattre, peut sans encombre établir une tyrannie digne de son prédécesseur, aussi sanglante et aussi arbitraire.
Rome meurt de peur et de délation. Les procès pour lèse-majesté se multiplient.
Ceux qui ne périssent pas craignent pour leur vie ! L'aristocratie sénatoriale Romaine est décimée ou s'incline devant le nouveau tout-puissant Préfet du Prétoire !!!...
Il est donc fort peu probable que le jeune Caligula, dont toute la famille a été condamnée pour crime de haute trahison, ait pu sortir indemne de ce nid de frelons qu'est la Rome de Macron.
Puisqu'on semble être en pleine « histoire-fiction », une autre question, bien plus intéressante, mérite d'être posée :
Le vieux Tibère a-t-il décelé les défauts, voire la folie de son petit-neveu ?
Et si oui, pourquoi ne remet-il jamais en cause les droits de Caius-Caligula à sa succession (à égalité avec ceux de Tiberius Gemellus, son petit-fils) ?
1) Tibère est parfaitement conscient de toutes les tares de son successeur, mais, souverain cruel et misanthrope à l'extrême, il lui confie les rênes du gouvernement, en parfaite connaissance de cause :
« Ah ! ces satanés Romains m'en ont fait voir des vertes et des pas mûres ! Et bien, Après moi, le déluge ! »
C'est, naturellement, ce que Suétone laisse entendre :
« Ce vieillard très perspicace (Tibère) l'a si parfaitement percé à jour que bien souvent il prédit que Caius vit pour sa perte et que lui-même nourrit en son sein un serpent qui dévorera le peuple Romain ! ».
Suétone ne va pas rater une si belle occasion de noircir d'un seul coup la réputation de 2 Julio-Claudiens à la fois !
Tibère n'est pas précisément ce que l'on appelle « un fin connaisseur de l'âme humaine ».
Pendant son règne, il accorde toute sa confiance à (au moins) 2 individus qui ne la méritent absolument pas : Ce Pison qui, sans avoir empoisonné Germanicus, adopte néanmoins à son égard une attitude proche de la haute trahison, et, naturellement, l'infâme préfet Séjan... En ce qui concerne Caligula, le vieil empereur, sans doute un peu gâteux, se serait, lourdement trompé sur le caractère d'un de ses proches.
« Certes, se dit-il dit, Caius assiste avec une joie non dissimulée aux plus cruels supplices !
Certes il fréquente les bordels, séduit les dignes matrones et aime les danses et les chants lascifs ! Mais n'est-ce pas là le lot de toute cette jeunesse dorée Romaine ? Et puis, le temps adoucira ses mœurs ! Ça lui passera ! ».
3) En outre, toujours aux dires de Suétone, ce bougre de Caligula est doué pour la dissimulation, ce qui, naturellement, n'est pas de nature à favoriser la perspicacité du vieux Tibère ! Jamais, par exemple, il ne manifeste la moindre plainte quant au sort des autres membres de sa famille : « Il témoigne d'une telle patience, aussi bien à l'égard de Tibère que de son entourage, que l'on peut dire de lui, non sans bonnes raisons, que jamais il n'y eût meilleur esclave ni plus mauvais maître »...

Avant de monter sur le trône, le jeune Caius ne montre aucun signe de démence.
Quant à cette dissimulation que le même Suétone lui reproche elle n'est, naturellement, que la plus élémentaire des règles de survie d'un jeune garçon isolé dans un milieu hostile à l'extrême.
Dans les derniers mois du règne de Tibère, Caius Caligula, quoique le plus souvent retiré à Capri au chevet de son grand-oncle, parvient néanmoins à sortir de son isolement pour préparer son avenir en nouant quelques relations fort précieuses.
Le prince Iduméen Hérode Agrippa, petit-fils d'Hérode le Grand, est venu à Rome pour dénoncer son oncle Hérode le Tétrarque (celui qui fera décapiter Jean-Baptiste) devant le tribunal impérial.
N'obtenant pas satisfaction auprès du vieux Tibère, il fait sa cour à son héritier Caligula et devient son ami. Un soir, lors d'un banquet bien arrosé, il formule à haute voix un souhait : « Je prie chaque jour, dit-il en substance, pour que l'éclatant soleil de Caligula éclaire enfin le monde et que l'on porte à 6 pieds sous terre le vieux débris qui n'en finit pas de pourrir à Capri ! ». (Que cela est gracieux envers le grand oncle de son hôte)
On le devine, ces propos imagés ne furent pas du goût dudit vieux débris : Hérode Agrippa s'en alla visiter les geôles impériales. Régime strict, eau d'amertume et pain de tribulations !
Il demeure 6 mois en prison. Le temps que son vœu se réalise, que Tibère meure et que son ami Caligula, devenu empereur, le tire de son cul-de-basse-fosse. La reconnaissance du nouveau César envers celui qui a « prophétisé » son avènement ne se limite pas à cet élargissement...

Avec une intelligence confondante pour un jeune homme qui n'a, jusque-là, occupé aucune fonction politique (« on » y avait veillé !), Caligula parvient aussi, dans les derniers mois du règne de Tibère, à entrer dans les bonnes grâces du deuxième personnage de l'État, le tout-puissant Préfet du Prétoire Macron.
Cela dit, on ne sait trop s'il faut accorder foi au récit de Suétone qui prétend que, pour s'assurer des faveurs du Préfet, Caius séduit sa femme, lui promettant même de l'épouser s'il parvient au trône !...
On a peine à imaginer Macron, personnage réputé féroce (plus encore que le démoniaque Séjan !) dans ce rôle de cocu magnifique et complaisant.
Quoi qu'il en soit, et quelles que soient les méthodes employées, quand Tibère expire enfin (16 mars 37), Caligula accède au pouvoir suprême sans que les cohortes prétoriennes de Macron ne regimbent.
Signalons également que le récit des historiens latins (Suétone et Tacite) d'un prétendu assassinat de Tibère est peu crédible.
À les croire, Caius et Macron, réunis au chevet d'un empereur qui n'en fini pas de mourir, tentent vainement d'ôter l'anneau impérial de l'auguste doigt... Constatant alors que le moribond Tibère respire encore et résiste, les deux acolytes l'ont étranglé après l'avoir étouffé sous un coussin.
Tout cela semble peu vraisemblable.
Pourquoi, alors qu'ils ont d'ors et déjà définitivement gagné la partie, Macron et Caligula auraient-ils tout compromis par un geste inconsidéré ?
Pourquoi auraient-ils risqué de tout perdre, vie et bandeau impérial, alors que les jeux étaient faits ?

En l'absence de toute source historique fiable, il est assez difficile de comprendre ce que fut réellement le « Principat » de Caius.
Certes, les historiens antiques (Suétone en particulier) relatent, parfois même par le menu, nombre d'actes du jeune empereur… Une seule chose paraît certaine chez Caligula, c'est sa volonté de rompre définitivement avec le passé, de jeter aux oubliettes le triste règne de Tibère et d'établir le « Principat » sur de nouvelles bases.
Or, le Principat, ce régime politique qu'Auguste a substitué à la République sénatoriale, n'est rien d'autre que la réunion de pouvoirs de natures variées entre les mains d'un seul homme : Pouvoirs militaires, populaires, sénatoriaux et sacerdotaux.
En fonction des préférences politiques et de la personnalité de l'individu qui l'exerce, ce véritable méli-mélo institutionnel peut donc accoucher d'une monarchie « parlementaire » ou « de droit divin », d'une dictature militaire ou prolétarienne.

Auguste, grâce à son sens politique et son affabilité, a pu concilier harmonieusement les divers éléments de ce pouvoir composite. Son successeur Tibère, lui, n'y est pas parvenu et a tenté de gouverner l'Empire avec l'aide du Sénat de Rome. Cela a été un échec : « Les Sénateurs étaient bien trop serviles, et le Prince bien trop hautain » !
Tombée sous la coupe de « ministres » tels que Séjan et Macron, minée par la délation, la « monarchie constitutionnelle oligarchique » dont rêve le successeur d'Auguste s'est bien vite transformée en une dictature militaire arbitraire et sanglante...

Caius, lui, sera l'objet d'un culte divin ! Descendant du dieu Jules et du dieu Auguste, n'est-il pas, lui aussi, dieu vivant ? Le seul dieu vivant ?...
C'est bien cette prétention à la royauté divine qui constitue l'une des caractéristiques majeures du règne de Caligula. D'ailleurs, quand Suétone relate les « folies » du jeune césar, ne commence-t-il par celle-là qui est, selon lui, à l'origine de toutes les autres « N'ayons qu'un roi, qu'un chef auquel tout soit soumis ». Et il s'en faut de peu qu'il ne prenne aussitôt le diadème et ne convertisse l'appareil du pouvoir souverain en insignes de la royauté. Mais, comme on l'avertit qu'il a surpassé la grandeur des princes et des rois, il commence à s'attribuer la majesté divine ». (Suétone, Vie de Caligula, XXII).

Caligula tombe gravement malade en automne 37 et l'année suivante, il est complètement aliéné. Toute la suite de son irracontable règne n'est que déraison, débauche, perversion, fureurs, crimes et orgies sanglantes. Ce n'est qu'au bout de 4 ans de folie furieuse qu'un quarteron de militaires, lassés des extravagances de ce fou hystérique et malfaisant, l'assassinent, lui et sa petite famille... C'est la version « officielle » du règne de Caligula, celle que nous livre son biographe Suétone. Mais, le moins que l'on puisse dire, c'est que de nombreuses zones d'ombre subsistent ! On ne dispose d'aucun renseignement sur les causes de la folie de l'empereur.
Est-elle provoquée par la mystérieuse maladie de l'automne 37, ou résulte-t-elle d'une tare génétique ?…

L'historien Suétone évoque (Vie de Caligula, L) un « philtre que lui donne Cæsonia (son épouse) et qui n'a d'autre effet que de le rendre furieux ».
Sans que l'on ne puisse exactement déterminer si ce « philtre » est un remède ou un poison ni si le geste malheureux de Cæsonia est une « erreur médicale » ou d'une tentative de meurtre.
Certains auteurs modernes, comme Robert Ambelain, ont pourtant tranché - non sans une louable prudence, il est vrai en faveur de la thèse de l'empoisonnement : « À cette époque à Rome, règne une célèbre empoisonneuse, Locuste, qui sera exécutée en 68, sous le règne de Galba. Elle avouera, sous la torture, avoir fourni le poison qui a fait périr Britannicus...
Comme on ne lui demande pas de détails sur ses relations avec Cæsonia, il n'y a donc qu'une présomption pour qu'elle ait également fourni celui qui a rendu fou Caligula. Observons toutefois que les solanées entrent pour une part importante dans la composition des philtres de mort, car elles entraînent des troubles préalables qui peuvent faire croire à une maladie cérébrale...
Mais si le philtre est insuffisant, si le sujet, traité à temps, peut échapper à la mort, il y a malgré tout des séquelles graves, et des troubles cérébraux en résultent immanquablement. Il en est de même en cas d'ingestion de poisons à base mercurielle, lésant lentement, mais irrémédiablement le cerveau. » (R. Ambelain, la Vie secrète de Saint Paul, chap. 21).

L'attachement de Cæsonia à son époux est d'ailleurs « de notoriété publique » après l'assassinat de Caligula, ses meurtriers ne prennent pas le risque d'encourir la vengeance de sa (toute fraîche) veuve : Ils la trucident quelques instants après que son impérial époux ait rendu l'âme...
Si poison il y a, il faut plutôt chercher du côté de la sœur de Caligula, l'ambitieuse Agrippine, mère du futur empereur Néron. Elle n'est certes pas femme à reculer devant un fratricide, cette mégère qui, à ce que l'on prétend, empoisonne son mari, l'empereur Claude, et « viole » son propre fils pour garder prise sur lui.
En outre, en octobre 39, 2 ans après la fameuse maladie de Caligula, Agrippine est impliquée dans une dangereuse conspiration contre son frère l'empereur et condamnée à l'exil.

Comment Caligula, jeune homme qui manque si cruellement d'expérience politique ne soit pas grisé par les fastes du pouvoir, par l'omnipotence qui lui est subitement conférée ?
En outre, éprouvé psychologiquement, Caius, depuis sa plus tendre enfance, a vécu dans la peur et la suspicion et dans son plus jeune âge, a vu mourir son père, a été arraché à l'affection de sa mère, puis a été contraint d'assister, sans mot dire, à l'élimination de la quasi-totalité de sa famille ?

Si l'on parcourt une chronologie « objective », épurée de tout « sensationnel », du Principat de Caligula (voir par exemple celle du site Tiberius), on constate que l'activité de l'empereur Caius n'apparaît pas foncièrement désordonnée, même en tenant compte de l'inexpérience de ce jeune souverain ainsi que de la brièveté de son règne qui l'empêche probablement de mener à leur terme la plupart de ses projets.
Comme bien d'autres dirigeants de Rome, il gouverne les provinces d'une main de fer, se débarrasse d'un rival encombrant (Ti. Gemellus, le petit-fils de Tibère que celui-ci lui a donné comme collègue), il réprime des complots (celui de Lepidus et Gaetulicus, dans lequel sa sœur Agrippine est aussi impliquée) et entreprend des expéditions militaires. Rien de fondamentalement inhabituel !
En revanche, les détails fantaisistes que fournit à l'envi la biographie de Suétone fourmillent d'invraisemblances.

« La veille des jeux du cirque, il ordonne à des soldats d'imposer silence à tout le voisinage pour que rien ne trouble le repos de son cheval Incitatus. Il lui fait faire une écurie de marbre, une crèche d'ivoire, des housses de pourpre et des licous garnis de pierres précieuses. Lui donne un palais, des esclaves et un mobilier, afin que les personnes invitées en son nom soient reçues plus magnifiquement. On dit même qu'il veut le faire consul »… Pourquoi pas ? Tout se laisse écrire !…
Caligula a abusivement interprété le symbolisme du changement d'ère astrologique, les signes qui doivent manifester le passage de l'ère du Bélier à celle du Poisson. Par ses « folies » (ou prétendues telles), Caligula aurait donc poursuivi un objectif précis. Il veut annoncer l'avènement d'un nouveau dieu, d'un « Dieu poisson », à la fois Dieu d'eau, Dieu du Bien et Dieu messager...

« Mais Caligula 15 ans avant l'avènement de Néron prend au pied de la lettre les leçons des astrologues.
Du plus vieux symbole sagittaire, le Cheval, il a fait son meilleur ami, Incitatus, celui qui incite, qui envoie.
Aux Dioscures, la tête tranchée, il a prêté sa propre tête.
Amant d'Isis, il attend de la Vierge qu'elle lui donne l'enfant-dieu.
Maître de la mer, enfin, il a multiplié les ports, les digues, les phares.
Il a même suspendu, dans l'île de Bretagne, l'ardeur de ses légions pour contraindre les soldats à lui cueillir de fabuleux trophées marins : Les coquillages nacrés où s'anime l'arc-en-ciel ». (Jean-Charles Pichon, Saint Néron, e/dite histoire). (cela ressemble fort à de furieuses crises de mythomanie)
Caligula n'est probablement ni un mystique abusé ni un fou sanguinaire. C'est plutôt un jeune homme qui manque d'expérience politique et que le pouvoir absolu grise, un garçon que les aléas de sa jeunesse ont fragilisé psychologiquement mais pas au point d'être incapable de régner.
Tout le reste, ses caprices, ses débauches, ses orgies, ses crimes, bref toutes les « folies » qu'on lui attribue, ne sont vraisemblablement que des exagérations ou des inventions d'historiens partiaux et hostiles. (sauf que les dits historiens même si ils sont partiaux ont vécu sinon du temps de Caligula très près de son époque, au temps ou les anciens se souviennent de leur jeunesse et de ses aléas,)
Arrivé au pouvoir en l'an 37, les coups de folie de Gaïus César Caligula sont célèbres. De sa volonté de nommer son cheval consul, en passant par l'ordre de faire ramasser des coquillages à son armée jusqu'au désir fou de construire un pont pour atteindre la lune, Caligula a effectivement marqué son règne par quelques extravagances. Celles ci ont longtemps été vues comme des coups de folie mais elles ont aussi leur source ailleurs.... Parce que folie, il en est tout de même question mais toujours liée à la démesure d'un pouvoir qui n'a aucune opposition.
Ainsi, il est fort probable qu'il mena une véritable vie de débauche, entrecoupée d'une relation incestueuse avec sa sœur Julia Drusilla ... Il a fait tuer et torturer maints personnages dans son entourage. Instaurant le principat comme son aîné Auguste, il se prend alors pour un dieu vivant.
Oui dans tous ces faits révélés, il faut y voir sans doute aussi de la folie. Cette folie serait peut être due à un empoisonnement quotidien de sa sœur Aggripine la Jeune, future mère de Néron ?
Mais cette démence est sans doute aussi la conséquence d'un pouvoir qui ne connaît pas de limites et qui ne connaît pas d'opposition, un pouvoir dans les mains d'un homme trop jeune (il avait alors que 25 ans). 


Caligula et sa sombre légende - Sacra-Moneta
www.sacra-moneta.com › Monnaies romaines
Caligula a-t-il vraiment mérité la sombre légende qui est souvent associée à son nom ..... Pour Sénèque, comme pour Tacite ou Suétone, la folie de Caligula est ...

Caligula était-il vraiment fou? - Scribium
https://scribium.com/gilles-rannou/caligula-etait-il-vraiment-fou-npc2tf
Avec Néron, Caligula représente sans doute l'archétype de l'empereur romain fou. ... Cependant, si maladie et folie coïncident, il est possible que Caligula s'est ...
 

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