20
MARS 2017...
Cette
page concerne l'année 40 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
PETIT
FILS DE CLÉOPÂTRE ET DE MARC ANTOINE : LE DERNIER PHARAON PTOLÉMÉE DE MAURÉTANIE
PTOLÉMÉE |
L'histoire
de « Ptolémée de Maurétanie, dernier pharaon » que
proposent les 2 écrivains nous fait remonter le temps et voyager au
cour d'une civilisation qui a marqué de son empreinte une époque
bien révolue. « Fils de Juba II (52 av. J.-C.), lui-même fils
du roi de Numidie Juba Ier, et de Cléopâtre Séléné (40 av.
J.-C.), unique fille de Cléopâtre VII et de Marc Antoine.
Ptolémée
possède donc un héritage à la fois Africain, Grec et Romain. Il
est cousin germain de l'empereur Romain Claude et cousin issu de
germain de Néron et Caligula. (malheureusement
pour lui) Ptolémée et sa sœur Drusilla reçoivent une
éducation romaine.
En
l'an 19, son père le nomme co-monarque. 4 ans plus tard, Juba II
meurt et Ptolémée monte sur le trône.
En
24, Ptolémée, avec l'assistance du gouverneur Romain, met fin à la
révolte des Garamantes et du mercenaire Takfarinas. Pour cette
victoire, le Sénat Romain accorde à Ptolémée un sceptre en
ivoire, une tunique de triomphe, et le reconnaît comme roi, allié
et ami ». Cette fulgurante ascension n'a pas l'heur de plaire à
Caligula qui se sent en danger et décide de l'assassiner, en 40
après J.C. la mort violente d'un symbole de la liberté et de
l'affranchissement de l'Afrique du Nord du Joug de Rome suscite la
colère et le soulèvement des tribus Maures.
Elles
sont écrasées dans un bain de sang. « Le souvenir du dernier
roi Ptolémée, fils de Juba, s'efface peu à peu de la mémoire des
hommes sur les sables des déserts et des plages de Maurétanie,
parmi les tombes oubliées, dans les creux des vallées, au pied des
douces collines où le printemps fait fleurir de blanches anémones,
de délicates gouttes de sang, de vives renoncules, dans Volubilis,
Luxus, Sala, Banassa, Tipasa, dans toutes ces villes mortes livrées
aux cigognes, aux hérons garde-bœufs, aux chiendents, aux liserons,
dans ce calme auréolé de gloires anciennes » écrivent les 2
auteurs.
Gauda,
roi Numide dont on ne sait presque rien si ce n’est qu’il est le
fils de Mastanabal, a pour petit fils Juba (fils de Hiempsal) qui
règne seulement 4 années, sous le patronyme de Juba Ier.
Pour
Mahfoud Kaddache, Juba Ier a résisté aux pressions Romaines et
profite de la guerre civile qui oppose Pompéiens et Césariens pour
sauvegarder son indépendance. César en viendra difficilement à
bout, les Berbères sont de vaillants guerriers.
Sous
l’Imperium d’Octave (-27 à +14), le fils de Juba I, le futur
Juba II de Maurétanie, est éduqué et élevé à Rome de laquelle
il reçoit une culture gréco-latine. Cette éducation, délivrée
par la sœur d’Octave, le prépare à une vassalité relative au
début, sous un statut assez particulier et plutôt favorable :
Peu de pays incorporés peu à peu à l’Empire bénéficie, comme
la Maurétanie, du statut de Royaume protégé, allié et ami du
Peuple Romain... Mais M. Kaddache voit en Juba II le type même
du roi vassal. Enfin, Ptolémée, associé au royaume par son père
Juba II, dès ses 25 ans, sera le dernier roi numide de Maurétanie.
Il meurt sans aucun doute en Europe, assassiné par les hommes de
main de Caligula, et son royaume sera finalement annexé par l’Empire
en 40... En 42, toute la géographie en est changée.
Dès
le début de son règne, Juba Ier met tout en œuvre pour devenir un
roi puissant et déterminé. Il possède une armée forte et
combative, ainsi qu’une garde rapprochée, constituée entre autre
de cavaliers Ibères et Gaulois qu’il peut grassement payer étant
donnée la richesse dont il dispose encore de ses prédécesseurs. Il
lui a fallu d’abord soumettre de nombreuses tribus plus ou moins
récalcitrantes, impressionner militairement le roi voisin, Bocchus
le Maure, celui qui usurpe ses terres depuis la mort de Jugurtha, et
prendre enfin parti pour Pompée dans sa lutte contre César.
S’il
a, par orgueil, raison de faire ce choix, ce dernier s’avère
plutôt très négatif pour la suite de l’histoire Numide.
Allié
au général Romain pompéien Varus, Juba Ier se porte au secours de
ce dernier quand Curion, envoyé par César, débarque au cap Bon en
-49 pour assiéger Utique.
Juba
porte une haine terrible contre cet agent de César qui, au Sénat de
Rome, a osé proposer l’annexion pure et simple de la
Numidie.
L’orgueil
a déjà perdu Jugurtha, il en sera de même avec Juba Ier. Aider
Varus à Utique relève donc d'une stupide vengeance. La prise de la
ville par Curion n’a pas lieu, celui-ci étant contraint au combat
par Juba Ier.
C'est
certainement une réconforte savoureuse pour le roi Numide auquel on
apporte la tête de Curion, mort au combat avec tous ses soldats qui
n'ont pu s’enfuir.
De
plus, Juba refuse de soutenir le Pompéien qui, pourtant, lui propose
en échange la restitution de la Province d’Africa Vetus en cas
d’accord militaire. Rien n’y fit…
A
la mort de César (-35), c’est Octave qui gouverne la Numidie
moribonde laissée sans héritiers, en un inter-règne qui s’étend
jusqu’à -25.
De
nombreuses colonies Romaines voient le jour et, pendant que le jeune
Juba II poursuit son éducation gréco-latine à Rome, cette dernière
prépare déjà le futur royaume à lui confier.
Josiane
Lahlou et Jean-Pierre Koffel. Les deux auteurs signent ensemble, un
très bel ouvrage dédié à « Ptolémée de Maurétanie,
dernier pharaon ». L'ouvrage fourmille de détails et de
précisions historiques sur celui que les auteurs considèrent comme
un libérateur et qui finit, assassiné sur l'autel de son ambition.
« Bousculades,
poussières jaillissant sous les sabots des chevaux, crinières au
vent, longues queues balayant l'espace lumineux, hurlements de
fureur, indescriptible enchevêtrement de cordes et de colis... Un
étalon se cabre, luisant de sueur, l’œil en furie. »
Nous
sommes au cœur d'une action qui va crescendo jusqu'à l'acte final
et qui, à l'image de ces belles tragédies romaines, se termine par
un acte criminel et la mort du héros.
Contrairement
à son père qui ne règne que pendant 4 années bien tourmentées,
le jeune Juba II domine la scène Africaine durant presque 5O ans, de
25 avant notre ère à 23 après la naissance du Christ. Dès l’âge
de 4 ans et consécutivement à la défaite de son père à Thapsus,
il est recueilli à Rome -ou enlevé en captif, c’est selon- par
Jules César.
A
partir de -44 (mort de César aux Ides de mars), c’est à la cour
d’Octave qu’il reçoit l’instruction digne d’un futur roi...
Client de Rome, cela va de soi, César y pense fort, Octave-Auguste
s’en sert.
La
sœur du futur empereur Romain prend donc en charge l’enfant qui
porte, selon la tradition Romaine, le prénom et le nom de son
protecteur, le fameux dictateur : Caïus Iulius (Jules César).
Couronné
par l’empereur Auguste lui-même, il devient Rex Juba, roi de toute
la Maurétanie. Apparemment, Bogud et Bocchus sont morts sans laisser
d’héritiers, si bien que le droit international, à l’avantage
des Romains, a fait legs de l’Afrique du Nord à Rome, sans que
celle-ci n’ait pour autant décidé l’annexion totale.
Du
coup, les actuels Maroc et Algérie (amputée de sa partie la plus
orientale) ne forment plus qu’un seul territoire allant de
l’Atlantique au fleuve Constantinois Ampsaga, auquel il faut
ajouter les zones Gétules qui lui sont raccordées, plus au Sud.
La
région Cirtéenne (les actuelles Constantine, Skikda, Collo et
Mila) conserve longtemps encore son statut Sittien (de Sittius) très
particulier (jusqu’à la fin de l’Antiquité), pendant que Rome
s’attribue toutefois une marge terrestre supplémentaire, ainsi,
après l’Africa Vetus, cet accroissement donne l’Africa nova,
devenue indispensable à la géante Rome, car bonne productrice de
blé.
MAUSOLÉE ROYAL DIT DE LA CHRÉTIENNE |
Marié
à Séléné-Cléopâtre, il n’a qu’un seul fils, Ptolémée.
Remarquons au passage que ce dernier descend indirectement d’une
dynastie de pharaons, par la grand-mère maternelle Cléopâtre VII,
et de la gens Antonia (de Anton, fils d’Héraclès ou Hercule) par
le grand-père maternel, Marc-Antoine. Et ce n’est pas le seul
exemple où l’élite des nations de l’époque possède des
généalogies anastomosées entre-elles, c’est le cas pour la
Maurétanie dont le dernier roi est lié par le sang aux dynastes de
Thrace, du Pont et du Bosphore, de l’Arménie mineure et à
Caligula avec lequel il partage de nombreux cousins.
Bien
que vassalisé il aide tant et plus le suzerain par des actions
militaires de maintien de l’ordre, cependant Juba n’abandonne pas
l’histoire passée de son pays, rappelant être le fils d’un
résistant, Juba Ier, et surtout le descendant du grand Massinissa.
Pourtant,
contrairement à ce dernier, Juba II n’est ni rempli de
vaillance, ni bouillant, ni barbu, comme l’écrit Gilbert Meynier,
plutôt doux et charmant dans sa jeunesse, érudit et esthète grâce
à son excellente éducation.
En
37, Caligula, cousin de Ptolémée par Marc-Antoine, succède à
Tibère. On pense qu’il est pour beaucoup dans la disparition
subite de Ptolémée.
Un
jour de 40, Caligula le mande à Rome puis le fait venir à Lugdunum
(Lyon). Certains historiens pensent, malgré l’absence de textes
fiables, que Caligula fait assassiner son cousin et, de fait puisque
c’est le droit (romain) international de l’époque, hérite de la
Maurétanie.
L’empereur
sera lui-même assassiné l’année suivante et c’est Claude le
Lyonnais qui le remplacera.
Ce
dernier morcellera, en 42, toute l’Afrique du Nord :
Maurétanie Tingitane à l’est du fleuve Mouloucha (le Maroc
actuel), Maurétanie Césaréenne de la Mouloucha à l’Ampsaga
(l’oued el Kebir qui traverse Constantine).
Africa
Romana à l’Est, (la sittienne, la Numidie, la Tunisie
d’aujourd’hui, la bordure Méditerranéenne Libyenne.
Le
voyageur qui, venant d’Alger, se rend dans l’ancienne capitale de
Juba II par la si charmante route du littoral, voit à quelques
kilomètres de Tipasa s’ouvrir à sa gauche une voie de traverse.
JUBA II |
En
quelques lacets, elle le mène sur le dernier rebord du sahel
Algérois, une ligne de crêtes qui s’interpose entre la Mitidja et
la mer. Là, à près de 300 mètres d’altitude, le regard au nord
plonge dans la mer et suit vers l’est les indentations du rivage
jusqu’à Sidi Fredj, au sud, l’Atlas de Blida borne l’horizon,
tandis qu’à l’ouest monte et s’étire la haute et puissante
échine du Chenoua… Serge Lancel, L’Algérie Antique.
Les
premières tentatives de pénétration dans le tombeau doivent donc
se situer dans une époque assez reculée, en tout cas, elles doivent
être antérieures à la conquête arabe. Puis, l’accumulation des
terres s’étant effectuée, les abords de la petite entrée située
en contre bas du sol se sont rapidement comblés.
Ce
monument maintenant visité pose un problème historique important :
Quand
et par qui a-t-il été construit ?
Cet
édifice n’est pas daté.
Il
n’y a aucun indice chronologique a tirer des marques qui sont
gravées sur les pierres de taille et qui indiquent seulement les
ateliers des tailleurs de pierre, où chacun a un signe particulier.
Certaines
de ces marques de tâcherons ont une apparence de caractères latins,
libyques ou grecs, mais ne sont pas pour autant des lettres
alphabétiques.
Le
premier et le seul texte antique que l'on possède, qui parle de ce
monument, est celui d’un auteur latin, Pomponius Mela.
Son
livre, intitulé De situ Orbis, a été rédigé dans les années 40
après Jésus-Crist, c’est à dire à l’époque où le royaume de
Maurétanie est annexé et transformé en province Romaine.
Dans
le chapitre 6, folio 38, du livre I de Pomponius Mela, on peut lire
les lignes suivantes : Iol (Cherchell), sur le bord de la mer, ville
jadis inconnue et illustre maintenant pour avoir été la cité
royale de Juba II et parce qu’elle se nomme Caesarea.
En
deçà, les bourgs de Cartenna (Ténès) et d’Arsenatia, le château
de Quiza, le golfe Laturus et le fleuve Sardabale.
Au
delà, le mausolée commun de la famille royale […] ensuite Icosium
(Alger).
La
thèse historique présentée le plus fréquemment est celle qui
attribue la construction du tombeau à Juba II et à sa femme
Cléopâtre Séléné, fille de la célèbre Cléopâtre, reine
d’Égypte et du Triumvir Antoine...
Le
double crime, consommé par ce tyran en délire, excite en Maurétanie
une indignation générale.
Ajouter une légende |
Ptolémée
est plus faible que méchant : On a vite oublié ses vices pour
ne se rappeler que les vertus de son père : D’ailleurs on n’en
sent que plus vivement le joug que la prudence d’Auguste et de
Tibère avait rendu si léger.
Ces
dispositions à la révolte inspirent à un certain AEdémon,
affranchi de Ptolémée, l’audacieux dessein de succéder à son
maître.
Sous
prétexte de le venger, il soulève les Maures, recrute parmi eux une
armée, et ravage une partie de la province Romaine.
Mais
Lucius Paulinus s’avance contre ce nouvel ennemi, le bat en
plusieurs rencontres, traverse en vainqueur toute la Maurétanie et
franchit la double barrière de l’Atlas... Cette marche triomphante
au delà des Alpes Africaines est regardée comme un exploit
extraordinaire, car aucun général n’a encore porté ses armes
aussi loin.
Ce
n'est pas Paulinus, mais son successeur Hasidius Géta, qui a
l’honneur de terminer sous le règne du faible Claude une guerre
allumée par les fureurs de Caligula, et d’ajouter un autre royaume
à la vaste étendue des possessions Romaines.
L’Afrique
Septentrionale est entièrement subjuguée, depuis la vallée du Nil
jusqu’au Grand Océan. Pour assurer sa conquête, l’empereur
partage la Maurétanie en deux grandes provinces :
La
première prend son nom de Tingis, aujourd’hui Tanger, et s’appelle
Mauritanie Tingitane, c’est le Maroc.
La
seconde est nommée Maurétanie Césarienne, parce qu’elle a pour
capitale Julia Caesarea, résidence des derniers rois Numides
(aujourd’hui Cherchell).
D’après
Pline l’Ancien, c’est bien davantage pour ses doctes travaux que
pour son règne qu’il reste célèbre. Juba II ne dispose de son
pays que pour le pacifier militairement, à la demande impérieuse de
Rome.
Quand
il arrive au pouvoir, colonies et légions Romaines sont installées
:
Le
long de la côte Méditerranéenne.
A
l’intérieur des terres.
En
des places stratégiques localisées parallèlement à la bordure
littorale.
JUBA Ier |
L’art
helléniste foisonne, les grandes villes commencent à resplendir par
l’ornement statuaire… Il ne reste, à Juba, que la culture pour
compenser une vie moins glorieuse que celles de ses prédécesseurs
et, surtout, pour refonder (mot de Strabon) Yol/Cesarea (Cherchell),
sa capitale (il ne reste de cette parure monumentale qu’un bout du
théâtre et quelques magnifiques statues).
Nul
ne sait si Juba II parle le berbère, il connaît par contre le grec,
le punique et le latin.
Écrivain
à ses heures, philologue et historien assez talentueux, bien qu’il
ne reste rien de ses œuvres, si ce n’est quelques citations
trouvées chez les auteurs grecs et latins. Curieux de tout, il
finance des expéditions scientifiques aux îles Canaries (îles
Fortunées) et vers les sources du Nil.
Son
grand rêve : Faire l’inventaire des choses de ce monde
(chorographie) et en donner une représentation géographique plus
juste (participation indirecte à l’établissement de la carte
d’Agrippa ?).
Selon
M. Kaddache, sous le règne de Juba II, l’agriculture se développe
aussi bien que le commerce maritime tourné vers l’Europe
Méridionale.
Le
blé, le vin et l’huile d’olive sont échangés contre des objets
manufacturés (poteries italiennes et gauloises, amulettes ibères en
plomb…).
Il
est possible que Juba II soit inhumé, avec sa femme
Cléopâtre-Séléné, dans le mausolée royal Maurétanien (à ne
pas confondre avec le Medracen, vieux de plus de 2 siècles) bâti au
Ier siècle avant notre ère et nommé à tort tombeau de la
chrétienne (al qubûr al rûmiyya)...
Il
s’agit d’une bazina de 64m de diamètre, surélevée d’un
tambour flanqué de colonnes à chapiteaux. La partie supérieure est
conique (culminant à 59 m de haut) et est surmontée d’un groupe
sculpté aujourd’hui disparu. Influences Égyptiennes, Puniques et
Hellénistiques se côtoient harmonieusement malgré des styles fort
différents. Rien, pour le moment, n’empêche d’attribuer ce
monument funéraire à d’autres souverains Berbères, ce en
remontant jusqu’à Bocchus Ier.
On
ne sait presque rien du règne de Ptolémée de Maurétanie (Circa 5
av. J.-C. – 40) Il perd sa mère Cléopâtre Séléné vers l’âge
de 10 ans. Alors qu'il a 25 ans, en 19 Tibère a remplacé Auguste,
son père Juba II l’associe au trône. Quand ce dernier meurt, en
23, Ptolémée, resté fidèle aux Romains, participe au dernier
combat entre Tacfarinas le rebelle et les armées loyalistes, c’est
à dire Romaines et Berbères. Il en sort vainqueur et Rome lui en
est reconnaissante.
Il
n’a hérité de son père ni la science, ni la culture ou l’amour
de l’art.
C'est
un roi passable, fainéant et jouisseur... En fait, il correspond
bien avec l’ambiance délétère qui règne dans cette irrémédiable
fin d’époque...
La
nouvelle de cet heureux événement, qui semblait garantir à tout
jamais la sécurité des établissements romains en Afrique, se
répand avec rapidité dans les différentes parties de l’empire.
Dans
la Maurétanie Tingis surtout reçoit de cette affluence d’étrangers
une grande impulsion, les historiens citent aussi Lixos, ville alors
très commerçante, située au delà du détroit, sur l’océan
Atlantique, mais qui n’a point laissé d’héritiers des richesses
ou son nom.
Assassinat
de Ptolémée. - Algérie ancienne
https://www.algerie-ancienne.com/Salon/Galib/3Rome/2Empereurs/6assassina.htm
On
vient de voir la part active qu'avait prise Ptolémée à la défaite
de Tacfarinas: ... resserrer les liens qui unissaient le roi de
Mauritanie aux intérêts de Rome, ...
Suétone,
Caligula, Assassinat de Ptolémée de Maurétanie, v. 110 n-è ...
www.culture-islam.fr/.../suetone-caligula-assassinat-de-ptolemee-de-mauretanie-v-110...
26
Après ces détails, il est presque indifférent de raconter comment
il traita ses proches et ses amis. Ptolémée, par exemple, fils du
roi Juba et cousin de C.
Ptolémée
de Maurétanie | Jahiliyya : ignorance ou trésor ?
https://jahiliyyah.wordpress.com/tag/ptolemee-de-mauretanie/
16
oct. 2010 - Articles traitant de Ptolémée de Maurétanie écrits
par alzaz. ... longtemps puisqu'il finit assassiné par Arabion (fils
de Massinissa II) ; le reste de ...
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