21
MARS 2017...
Cette
page concerne l'année 39 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
INSTABILITÉ DU PROCURATEUR DE PONCE PILATE.
Ponce
Pilate (en latin Pontius Pilatus), né à
un endroit inconnu, vers la fin du Ier siècle av. J.-C.,
citoyen Romain, membre de la classe équestre, qui, à partir de 26,
sous le règne de l'empereur Tibère, et durant 10 à 11 ans, a
occupé la charge de préfet de Judée. Il est renvoyé à Rome fin
36 ou début 37, pour une raison difficile à comprendre, par le
proconsul de Syrie Lucius Vitellius afin qu'il s'explique auprès de
l'empereur.
Ponce
Pilate Procurateur Romain de Judée, d'Idumée et de Samarie, mais
pas de Galilée, marié à Claudia Procula, a les cheveux bouclés,
la démarche indolente, le sourire sceptique. C'est un caractère
versatile : « Pilate n'est qu'un roseau qui plie dans le sens
de l'ouragan, en essayant de le fuir. Il ne manque jamais de
sincérité, car il est toujours convaincu de sa décision sur le
moment même. Mais le moment d'après, par l'effet d'un ouragan
contraire, il oublie ».
L'ambition le motive : « Sa petitesse, son avidité, son orgueil le poussent à régner pour avoir beaucoup d'argent et dominer un tas de sujets soumis ».
L'ambition le motive : « Sa petitesse, son avidité, son orgueil le poussent à régner pour avoir beaucoup d'argent et dominer un tas de sujets soumis ».
Claudia
Procula, sa femme, joue de toutes les contradictions qui l'animent.
Elle menace de se séparer (et avec elle la haute protection qu'elle
représente) s'il ne fait pas ce qu'elle veut.
Pilate est un politique : Il se fie peu aux rapports de ses centurions. Il les juge doués pour la bataille, mais pas pour les analyses politiques. Il se fie pour cela à son épouse « qui utilise intelligence et habileté pour avoir des informations sûres. En vérité le Proconsul c'est Claudia » résume Simon le Zélote.
Pilate est un politique : Il se fie peu aux rapports de ses centurions. Il les juge doués pour la bataille, mais pas pour les analyses politiques. Il se fie pour cela à son épouse « qui utilise intelligence et habileté pour avoir des informations sûres. En vérité le Proconsul c'est Claudia » résume Simon le Zélote.
Après
son arrivée à Rome, l'histoire perd sa trace, bien qu'il soit assez
probable qu'il ait été disgracié.
Il
est essentiellement connu pour avoir ordonné, selon les Évangiles,
l'exécution et le crucifiement de Jésus de Nazareth, ce qui a
conféré une notoriété exceptionnelle à ce simple gouverneur de
province. L'absence de certitudes historiques a permis le
développement de légendes à son sujet, telle celle de son exil où
il se serait suicidé.
Durant
le règne de Caligula (37/41). Des traditions lui font trouver la
mort essentiellement à 2 endroits soit comme martyr à Rome, soit
par suicide dans la vallée du Rhône.
L'Église
Éthiopienne Orthodoxe le vénère comme saint et martyr avec sa
femme tandis que les Églises Grecques Orthodoxes honorent seulement
celle qui, selon la tradition chrétienne, est sa femme, sous le nom
de Claudia Procula.
Un
passage des Antiquités judaïques de Flavius Josèphe, une courte
phrase de Tacite dans les Annales, ainsi que 3 mentions dans le
Nouveau Testament (deuxième prologue de l'Évangile selon Luc),
mention dans une lettre attribuée à l'apôtre Paul de Tarse, mais
probablement écrite plus de 10 ans après sa mort, une mention dans
les Actes des Apôtres, sont les textes qui permettent de savoir que
le surnommé « Pilate » s'appelle en fait « Pontius ».
L'inscription
retrouvée à Césarée en 1961 ne comporte quant à elle que les
dernières lettres du nom, mais n'introduit toutefois aucun doute sur
le nom de ce préfet.
Depuis
la fin du XXe siècle, l'historiographie s'accorde pour dire que
le titre officiel de Ponce Pilate, comme pour les autres titulaires
de la charge jusqu'au règne de l'empereur Claude (41/54), est
Praefectus, un grade militaire. Or, pendant des siècles, le titre
attribué à Ponce Pilate a été celui de procurateur qui a pu
sembler « inséparable de son nom » : En effet, tant
les textes de Philon que les Antiquités judaïques de Josèphe
qualifient Ponce Pilate d’épitropos (en grec, ἐπίτροπος),
ce qui correspond au titre latin de procurator que l'on trouve dans
les Annales de Tacite. Si l'authenticité de ce passage n'est plus
guère discutée, son histoire pose plus de problèmes puisque selon
Pline l'Ancien, celui-ci se trouve initialement dans les Histoires de
Tacite et pas dans les Annales.
Toutefois,
la découverte en 1961 à Césarée d'une inscription attestant de la
construction d'un sanctuaire dédié à l'empereur Tibère (le
Tiberieum), à l'initiative d'un [Pon]tius Pilatus dont la titulature
apparaît partiellement comme [prae]fectus Iudaeae, a montré que
Pilate ne porte pas ce titre de « procurateur », qui ne
s'impose que plus tardivement.
Ainsi,
le praefectus qui gouverne la Judée a la charge des fonctions
administratives, militaires et juridiques, mais il s'occupe également
de la levée des impôts ce qui fait de lui un « procurateur »
(en latin, procurator) chargé des intérêts de l'empereur et il
semble que ce soit la dénomination qui soit restée à partir de
l'époque de Claude « correspondant à une évolution
historique des gouverneurs de rang équestre »... Ponce Pilate
apparaît dans l'histoire envoyé par Tibère pour succéder à
Valerius Gratus, comme gouverneur de Judée. Cette tribu Sabellienne
belliqueuse occupant un vaste territoire montagneux des Abruzzes a
notamment pour ancêtre Caius Pontius qui s'est illustré lors des
guerres Samnites.
Des
auteurs comme Pierre Comestor ou Pineda ont recueilli des traditions
incertaines pour faire naître Pilate à Lugdunum ou à Séville (où
une tradition populaire fait de la Casa de Pilatos une copie de son
prétoire romain).
Selon
l'Évangile apocryphe de Nicodème, il épouse avec l'assentiment de
Tibère, une noble Romaine connue sous le nom de Claudia Procula et
identifiée, sans beaucoup de vraisemblance, à la petite-fille de
l'empereur Auguste.
Les
spéculations fantaisistes sur l'origine de cette femme que l'on
suppose avoir appartenu à cette grande famille aristocratique, ont
permis d'expliquer l'ascension sociale de son époux probablement
issu de la bourgeoisie puisque la comparaison avec les carrières
d'autres chevaliers (notables bourgeois faisant partie des equites
illustriores) permet de penser qu'il a exercé une activité
d'ordre militaire avant d'être nommé préfet de Judée.
Succédant
à Valerius Gratus Ponce Pilate est le 5e des gouvernants Romains qui
se succèdent en Judée entre 6 et 36, tous issus de l'ordre
équestre. Il est néanmoins le seul parmi eux dont la notoriété a
traversé les siècles, notamment à travers les attestations de son
contemporain Philon d'Alexandrie mais surtout des évangiles et des
écrits de l'historien Judéo-Romain Flavius Josèphe.
On
peut noter que tous ces auteurs sont liés au judaïsme, car les
auteurs des évangiles sont des judéo-chrétiens. Il existe
également une attestation archéologique découverte en 1961 à
Césarée, la ville dont ces dirigeants Romains ont fait le siège de
leur administration au détriment de Jérusalem, probablement pour le
luxe des palais Hérodiens et les divertissements offerts par cette
cité. En qualité de Préfet, Ponce Pilate gouverne donc une
province où sont stationnées des forces militaires.
Le
poste qu'occupe Ponce Pilate, dans une région aux troubles et à
l'insécurité permanents, est ingrat et redouté en même temps
qu'il est sans prestige. Nombre de ses titulaires ne s'y
maintiendront que très peu de temps mais certains, comme Pilate
lui-même et son prédécesseur Valérius Gratus, restent plus de 10
ans, jouant des antagonismes ethniques et opposant les forces
autochtones, même si la politique romaine s'appuie sur les
institutions préexistantes et les élites locales pour les faire
fonctionner.
L'officier
romain chargé du gouvernement de la Judée dirige son administration
ainsi que les troupes auxiliaires cantonnées dans sa juridiction
qu'il peut, en cas de nécessité, voir augmentées par un appoint de
troupes de la province de Syrie. Il détient l'autorité juridique
suprême, même s'il reste une certaine autonomie aux autorités
Juives en matière de droit civil et de droit pénal. Il est
également habilité à frapper monnaie et à collecter les impôts.
Au
Ier siècle de l'ère commune, la Palestine se trouve dans une
situation politique complexe : Depuis l'an 6 de notre ère et la
déposition du souverain Hérodien Hérode Archélaüs par Auguste,
la Judée est passée sous administration Romaine avec le rang de
province « équestre », dépendant de l'empereur mais
sous responsabilité directe du légat de Syrie. Cela signifie que
l'imposition est effectuée directement, la première tâche de
Quirinius et Coponius a d'ailleurs été d'effectuer un recensement
des personnes et des propriétés.
En
dehors de la Judée, de l'Idumée et de la Samarie, la Palestine est
dirigée par des fils d'Hérode le Grand, soumis au pouvoir Romain,
avec le titre de tétrarque. De manière générale, pour une région
qui change régulièrement de statut, la Palestine est, depuis le
Ier siècle av. J.-C. et tout au long du Ier siècle,
le théâtre d'agitations et de nombreux soulèvements motivés par
différents facteurs : Recherche d'amélioration des conditions
sociales ou fiscales.
Sur
fond d'attente eschatologique, d'ordre prophétique qui poussent
certains des habitants à une certaine radicalité à l'encontre des
autorités Romaines.
Les
soulèvements populaires auxquels succèdent des provocations
Romaines, parfois inconscientes, maintiennent ainsi un climat souvent
insurrectionnel qu'il convient cependant de relativiser : Sous
l'administration de Pilate et de son prédécesseur, la province
paraît bénéficier d'une relative prospérité ainsi que semblent
en témoigner la longueur de leurs administrations successives ainsi
que le règne des tétrarques Philippe (-4 à 34) et Hérode Antipas
(-4 à 39).
Bien
qu'ils divergent sur d'autres points, les textes de Flavius Josèphe
et de Philon d'Alexandrie s'entendent pour rapporter l'image
détestable que Ponce Pilate laisse auprès des Juifs, même bien
au-delà de la Judée. Ainsi, dans « Légation à Caïus »,
Philon d'Alexandrie raconte un épisode où les autorités Juives
menacent d'envoyer une supplique à l'empereur Tibère, ce qui ne
fait qu'accroître la colère de Pilate...
Car
« il craint, si on envoie des députés on ne vienne à
découvrir les autres méfaits de son gouvernement, ses vexations,
ses rapines, ses injustices, ses outrages, les citoyens qu'il a fait
périr sans jugement, enfin son insupportable cruauté » Maints
commentateurs actuels soulignent que ce portrait hostile reflète une
opinion préconçue qui sert rétrospectivement à justifier le
remplacement des procurateurs Romains par Hérode Agrippa Ier. Si les
sources néotestamentaires dressent de leur côté un portrait moins
hostile du préfet, elles ne le présentent pas pour autant comme un
modèle de la justice Romaine.
La
majeure partie du monde chrétien ne connaît Ponce Pilate que pour
le rôle qu'il a joué dans le jugement et la crucifixion de
Jésus-Christ. On le représente généralement comme le principal
défenseur du Galiléen dans ses dernières heures. Mais l’examen
d’autres documents de la vie de Pilate complète le récit
fragmentaire du Nouveau Testament. Grâce à ces autres écritures,
nous découvrons que Pilate est un homme impitoyable et sanguinaire,
qui a fait périr beaucoup de gens. Ponce Pilate est le deuxième
procurateur de Judée nommé par Tibère. Un nouveau souverain
sacrificateur, Joseph Caïphe, a été nommé. Une des premières
choses que fait Pilate comme procurateur est de transférer de nuit
les enseignes de Tibère à Jérusalem pour pouvoir les dresser dans
la capitale.
Pour
les Juifs, ces « images taillées » d'un empereur Romain qui
prétend être divin, surmontant la forteresse Antonia, dominant leur
temple, sont un sacrilège.
Le
lendemain matin, lorsque ce spectacle scandaleux est découvert, une
grande foule de Juifs se met en route pour Césarée afin d'affronter
le gouverneur. Voyant leur demande refusée, ils se couchent dans les
rues pendant 5 jours et 5 nuits.
Le
6e jour, Pilate réunit l'assemblée et, entourés par des soldats
Romains le glaive au clair, les Juifs sont menacés de mort. À la
stupéfaction de Pilate, ils tendent le cou à la lame, préférant
mourir plutôt que de désobéir à leur loi sacrée.
Les
Romains perdent la première manche et les enseignes sont renvoyées
à Césarée
Une autre fois, Pilate réquisitionne les fonds du temple pour construire un système d'aqueduc pour Jérusalem. Les Juifs de Galilée sont particulièrement exaspérés par cet acte. Gouvernés par Hérode Antipas, pas par Ponce Pilate. Par obligation religieuse, ils envoient de l'argent au temple, mais leurs contributions sont maintenant employées au profit de la Judée, et non de la Galilée...
Pilate
sait qu'il y aura du grabuge lors des prochaines grandes fêtes,
quand des Juifs de diverses régions se réuniront au temple.
Comme
de coutume, il fait venir une cohorte supplémentaire de soldats dans
la capitale. Mais cette fois, il prend des précautions
supplémentaires en envoyant un grand nombre de soldats Romains,
habillés comme les gens de l’endroit, avec des bâtons et des
poignards cachés sous leurs manteaux, se mêler à la foule.
Le
jour de la fête, quand la Cour (externe) des Gentils est pleine de
manifestants réclamant la restitution des fonds du temple, Pilate
peut observer les activités depuis la forteresse Antonia donnant sur
le complexe du temple.
Non
seulement la foule fait obstruction au gouvernement Romain, mais
beaucoup insultent le gouverneur lui-même. Pilate commande à la
multitude assemblée de se disperser, mais celle-ci refuse... Les
insultes continuent, plus véhémentes.
Finalement,
au signal convenu au préalable par Pilate, les soldats attaquent.
Dans leur ardeur, ils désobéissent aux ordres et battent des
spectateurs innocents aussi bien que les fauteurs de troubles.
Beaucoup
de gens sont tués par les Romains ou piétinés par la foule qui se
précipite vers les portes de sortie.
La
sédition est de courte durée. Certains spécialistes pensent que
c’est à cet événement que fait allusion Luc 13:1-3, où il est
question des « Galiléens dont Pilate a mêlé le sang avec celui de
leurs sacrifices ».
Il
est difficile de réconcilier cette vision de Pilate avec le rôle
traditionnel de défenseur que les chrétiens lui attribuent dans le
cas de Jésus.
Ce
qui est devenu pour nous l’un des événements les plus importants
de l'histoire est passé presque inaperçu dans les documents Juifs
et Romains du Ier siècle.
Pour
Pilate, ce n'est probablement qu’un affrontement de plus avec les
Juifs, qu'il a dû considérer comme agaçant. Et que représente la
crucifixion d'un contestataire de plus pour les historiens Romains ?
Nous
pouvons être sûrs que quand il voit la petite troupe des principaux
sacrificateurs et des anciens lui amener Jésus pour qu’il le juge,
Pilate n'a pas oublié ses affrontements précédents avec les Juifs.
Jésus a déjà été faussement accusé devant les dirigeants de son
peuple comme blasphémateur et le souverain sacrificateur a jugé
qu’il mérite la mort.
Quand
Pilate leur dit de se débrouiller, ils lui répondent : « Il ne
nous est permis de mettre personne à mort » (Jean 18:31). Beaucoup
ont interprété ceci à tort comme voulant dire que les Romains ont
ôté aux Juifs le droit d’infliger la peine de mort. Tel n'est
cependant pas le cas, car Rome ne fait que superposer sa loi aux lois
des peuples qu'elle a conquis.
Il y a des indications claires de ce que les Juifs coupables de crimes méritant la peine de mort peuvent être condamnés et exécutés par les tribunaux juifs, comme toujours. D'ailleurs, quand les Juifs du Nouveau Testament utilisent le terme « pas permis », ils pensent à la loi de Moïse, pas à la loi Romaine. La loi Juive permet l’exécution par diverses méthodes (la plupart du temps la lapidation), mais pas par crucifixion. De plus, ils n’auraient pas procédé à une exécution le jour de la préparation de la Pâque et ils n’auraient pas non plus été autorisés à toucher un cadavre pour l'enterrer ce jour là.
Dans sa dixième année comme procurateur, il massacre un grand nombre de Samaritains désarmés. Vitellius, ancien consul et gouverneur de Syrie à l’époque, expédie promptement Pilate à Rome pour rendre des comptes à l'empereur. Tibère meurt avant son arrivée et Pilate disparaît rapidement de l'histoire, en dépit des traditions chrétiennes postérieures qui l'associent à la tunique de Jésus. Les 10 ans de règne de Ponce Pilate sur la Judée ne sont rapportés dans les documents historiques que pour ses méfaits...
Quand
Pilate arrive à Rome, la situation politique a radicalement changé
: Tibère vient de mourir et son successeur Caligula estime que le
particularisme religieux juifs doit définitivement s'incliner devant
la toute-puissance de Rome personnalisée par l'empereur divinisé.
Pour
lui, il est hors de question de réunifier la Palestine sous le
sceptre de ces « Messies » Davidiens au nationalisme
ombrageux, nécessairement hostiles à Rome.
Si
un roi d'Israël doit être intronisé, ce ne peut être que son ami
Hérode Agrippa, un homme cultivé, théoriquement Juif mais sensible
aux charmes de la civilisation Gréco-Romaine.
Contrairement
à Jésus, cet Hérode, qui comprend aussi bien les avantages de la
soumission à Rome que les dangers d'une aventure nationaliste, fera
un parfait vassal de l'Empire, c'est-à-dire un roitelet fantoche,
une marionnette aux mains de son ami Caius César !
Il
va de soi que suite à cette réorientation radicale de la politique
Juive de l'Empire Romain, les « Actes de Pilate » en tant
que préfet de Judée se transforment en autant d'énormes gaffes !
Pilate s'est, non sans mal, emparé de Jésus, un prétendant au
trône d'Israël d'autant plus dangereux qu'il est considéré comme
légitime par une bonne partie de population locale, et, au lieu de
l'exécuter séance tenante, il l'a laissé filer, ou pire, a
favorisé sa fuite !
À
cause de la maladresse insigne de Pilate, proche de la haute
trahison, Hérode Agrippa, l'ami de l'empereur, a un rival de plus
sur les bras, un concurrent supplémentaire soutenu, qui plus est,
par une faction d'exaltés qui croient dur comme fer que leur chef
n'a échappé à la mort que grâce à une intervention divine !
C'est
sans doute pour cette raison, et non pour une énigmatique répression
en Samarie, que Ponce Pilate est exilé à Vienne.
L'année
suivante (38), Hérode Antipas, ex-tétrarque de Galilée, rejoint
Pilate au bord du Rhône. On prétend que son épouse Hérodiade
(celle-là même qui va exiger la tête de Saint Jean-Baptiste),
jalouse de la faveur de son frère Hérode Agrippa, l'a incité à se
rendre à Rome pour demander à l'empereur d'agrandir ses domaines et
de lui conférer le titre royal.
Mal
lui en a pris ! L'empereur a trouvé que ce prince Hérodien est
décidément par trop « insatiable ». Il l'a dépossédé
de sa tétrarchie de Galilée au profit de son ami Hérode Agrippa et
l'envoie croupir en Gaule auprès de Ponce Pilate.
On
estime généralement que ce petit cercle d'exilés (Ponce Pilate,
Claudia Procula, Hérode Antipas et son épouse Hérodiade), derniers
témoins non-chrétiens de « l'Affaire Jésus » disparaît
(suicides, exécutions) dans le courant de l'année 39, après une
énigmatique visite en Gaule du futur empereur Claude.
FLAVIUS JOSÈPHE |
On
dit aussi que si le mont Pilat, sur les contreforts de l'Ardèche,
porte ce nom, c'est parce que l'ancien Préfet de Judée, bourrelé
de remords, s'y donne la mort en se jetant dans le Giers… Mais tout
cela reste vraiment très hypothétique !...
Une
vieille tradition rapporte que la pyramide de Vienne a été
construite sur une tombe... celle de Ponce Pilate !
Après
la mort de Jésus, Ponce est exilé en Gaule par l’empereur de Rome
Caligula, direction Vienne dans l’Isère. La tradition dit qu'il ne
supporte pas l’exil et se suicide en se jetant dans le Rhône...
Les
habitants lui dédient cette tombe monumentale avec toutes leurs
économies...
Ponce
Pilate - Maria Valtorta
www.maria-valtorta.org/Personnages/PoncePilate.htm
7
sept. 2014 - Ponce Pilate est le Procurateur romain de Judée,
d'Idumée et de Samarie, mais pas de Galilée. Il est marié à ....
En 37 c'est le nouvel empereur Caligula qui le reçoit. Il est exilé
à Vienne, en Gaule ou à Lucerne (Suisse).
Termes
manquants : déposé
Ponce
Pilate à Vienne ?
https://fr.anecdotrip.com/anecdote/ponce-pilate-a-vienne-par-vinaigrette
Après
la mort de Jésus, Ponce se fait exiler en Gaule par l'empereur de
Rome Caligula, direction Vienne dans l'Isère. La tradition dit qu'il
ne supporte pas l'exil ...
Termes
manquants : déposé
ponce
pilate: le traitre qui s'en lavait les mains - Idumea.org
www.idumea.org/etudes/Ecritures/B/Ponce_Pilate.htm
Ponce
Pilate était le deuxième procurateur de Judée nommé par Tibère.
... des événements les plus importants de l'histoire est passé
presque inaperçu dans ...
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