24
MARS 2017...
Cette
page concerne l'année 36 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
GESTION
GOUVERNEMENTALE ET EXPANSION DE LA CHINE AU Ier SIÈCLE.
C'est
la première dynastie à adopter le confucianisme, qui devient le
soutien idéologique de toutes les dynasties jusqu'à la fin de la
Chine impériale. Sous la dynastie Han, l'histoire et les arts
s'épanouissent, de nouvelles inventions améliorent la vie...
Des
empereurs comme Wudi renforcent et étendent l'Empire Chinois en
repoussant les Xiongnu (quelquefois assimilés avec les Huns), en
soumettant des territoires à l'ouest, dans le bassin du Tarim, et au
sud, au Viêt Nam. Avec l'établissement de la route de la soie, on
observe pour la première fois l'apparition d'un commerce entre la
Chine et l'Occident.
C'est
également sous les Hans et par la route de la soie que le bouddhisme
arrive en Chine...
Mais
au Ier siècle av. J.-C., le pouvoir des souverains Han
diminue et en l'an 9 de l'ère chrétienne, l'usurpateur Wang Mang
fonde l'éphémère dynastie Xin.
-191
: Les écrits proscrits sous Che Houang Ti sont de nouveau autorisés.
Les lois très rigoureuses qu'il ont promulguées sont abolies.
-188
-180 : Règne de l'Empereur Gaozu.
-179
: La région de Canton (le Nanyue) reconnaît l'autorité des Han.
-179
-157 : Règne de l'Empereur Wen-ti (Wendi).
-167
: Adoucissement de la législation pénale imposée par Che Houang Ti
(fin des mutilations). Création des peines de travaux forcés, bien
utiles pour la politique de grands travaux (construction des
« grandes murailles », irrigation, endiguement,
creusement de canaux) que met en œuvre la dynastie.
-165
: Premiers concours officiels pour le choix des fonctionnaires.
-158
: Début des colonies militaires sur les confins du nord.
-157
-141 : Règne de l'empereur Jingdi.
-154
: Les armées impériales doivent briser la « rébellion des 7
royaumes » dirigée par des nobles héritiers de fiefs
distribués au début de la dynastie.
-141
-87 : Règne de l'empereur Wu-ti (Wu-ti).
-139
-126 : Ambassade de Tchang K'ien (Zhang Qian) en Bactriane et au
Ferghana, dans les royaumes Indo-Européens des Yue-tché (les
Tokhariens des Grecs) pour y chercher les chevaux nécessaires aux
armées impériales.
-136
-130 : Développement de l'influence Chinoise vers le Yunnan et la
Birmanie.
-128
: Premières campagnes menées par les Chinois en Mandchourie et en
Corée.
-127
: La loi imposant le partage des fiefs entre tous les héritiers
annihile le pouvoir territorial de la noblesse.
-127
-115 : Une série de campagnes victorieuses contre les Hioung-nou
(Xiongnu) sécurise la frontière du nord sur laquelle les Han créent
des colonies militaires.
-119
: Établissement du monopole d'État sur le fer et le sel.
-106
: La majeure partie de la Corée est conquise.
-87
-74 : Règne de Tchao-ti (Zhaodi).
DUNHANG |
-80
-68 : Dictature du général Huo Guang.
-43
: Les Hioung-nou se divisent et une partie d'entre eux se rallie aux
Han, qui ne leur ont pas ménagé leurs présents, protégeant ainsi
la Chine de ceux qui continuent à nomadiser plus au nord, jusqu'aux
abords du lac Baïkal.
La
Chine est tranquille pour un siècle du côté des steppes.
-15
: Nouvelle ambassade de Tchang K'ien (Zhang Qian) chez les Wu-sun
Indo-Européens de la vallée de l'Ili (dans la région de la Porte
de Dzoungarie (ou seuil du Kazakhstan) qui, entre Tian Chan et Altaï,
constitue la voie de passage des nomades de l'Est vers l'Asie
Occidentale et l'Europe).
-37
-7 : Règne de Xuandi.
An
2. : Premier recensement connu. L'Empire compte alors près de 52
millions d'habitants.
6
: Wang-Mang devient régent à la mort de l'Empereur Ping.
9
- 23 : Règne de l'usurpateur Wang Mang qui fonde l'éphémère
dynastie de Xin et dont les réformes d'inspiration égalitariste ne
permettent pas de surmonter la crise agraire.
11
: Changement de cours du fleuve Jaune à la suite d'inondations
catastrophiques.
17
: Révolte des Sourcils Rouges dans le Chan-tong (Shandong).
23
: L'éphémère dynastie Xin est emportée par les soulèvements
populaires et les dissidences nobiliaires.
25-57
: Liu Xiu, qui s'est imposé à la mort de Wang Mang, règne sous le
nom de Kouang Wou (Guangwudi) et brise les dernières insurrections
paysannes. Début des Han postérieurs, qui s'appuient sur les grands
propriétaires fonciers et transfèrent la capitale de Chang'an à
Luoyang.
LA GRAND MURAILLE DE CHINE |
65
: Première mention d'une communauté bouddhique installée dans le
nord du Kiang-sou (Jiangsu), ce qui implique que la nouvelle religion
est déjà présente auparavant au nord-ouest du pays où elle a
emprunté la route de la Soie pour gagner le Kan-sou et les capitales
de Xi'an et de Lo-yang.
L'arrivée
du bouddhisme par la voie maritime semble avoir été plus tardive.
La voie continentale est alors sous le contrôle de l'empire Kouchan,
qui étend son autorité sur toute l'Asie Centrale, du nord-ouest de
l'Inde au bassin du Tarim.
73-94
: Le général Pan Tch'ao (Ban Chao) établit l'autorité des Han sur
les oasis de Sérinde (aux marges montagneuses du bassin du Tarim
qu'occupe le désert de Takla Makan), au moment où se développent
les échanges sur la route de la Soie.
Au
bout du compte, il apparaît que les Han ont su mettre en place une
administration efficace, et les plus belles années du règne de Wudi
ont pu être vues comme un âge d'or. C'est en tout cas le triomphe
du pouvoir impérial autour duquel s'est concentré l'essentiel du
pouvoir. Les dernières années du règne de Wudi sont marquées par
des épisodes de troubles à la cour, notamment des affaires de
sorcellerie conduisant à la mort de plusieurs hauts personnages, et
dont les conséquences les plus dramatiques sont la révolte et le
suicide du prince héritier Liu Ju et de l'impératrice Wei Zifu.
Wudi
désigne alors un de ses jeunes fils pour lui succéder, non sans
avoir éliminé sa mère pour qu'elle n'exerce pas une autorité
similaire à celle des précédentes impératrice, et confie la
régence au général Huo Guang.
C'est
à ce prix que la transition est assurée dans le calme après la
mort de Wudi en 87 av. J.-C., quand lui succède son fils Zhao
(86-74 av. J.-C.). Huo Guang exerce la régence en poursuivant
les tendances autocratiques du défunt empereur, installant sa
famille aux postes-clés de l'administration, et mariant sa fille à
l'empereur Xuan (73-49 av. J.-C.) sur lequel il exerce également
son ascendant.
Après
sa mort en 68 av. J.-C., sa famille est éliminée par les
nouveaux maîtres de la cour issus de la famille des impératrices.
Désormais,
les plus proches de l'empereur, ayant accès à la « cour
intérieure », exercent la direction effective de l'empire, de
fait les proches des impératrices mais aussi les eunuques.
MOULE A ENGRENAGE |
Parallèlement,
l'empire est miné dans les provinces par un problème récurrent,
celui de la constitution d'un groupe de lignages disposant de vastes
domaines à l'échelle régionale, profitant de l'appauvrissement des
paysans propriétaires à la suite des lourdes levées d'impôts ou
d'autres problèmes (mauvaises récoltes surtout) pour accaparer
leurs terres, privant ainsi l’État de ses contribuables
privilégiés.
Des
pouvoirs provinciaux se sont ainsi reconstitués dans le courant du
Ier siècle av. J.-C., contre balançant l'autorité
centrale.
Cette
œuvre immense sera prolongée par l’arrière-petit-fils de Wou-ti,
Siuan-ti (73-49 av. J.-C.), qui continue la conquête de l’Asie
centrale et écrase définitivement la puissance Hunnique en obtenant
qu’un des 2 chefs de la Mongolie se reconnaisse vassal de la Chine,
en 51 av. J.-C. Quant au deuxième chef des Huns, il va fonder un
nouveau royaume dans le Turkestan Russe d’où, 4 siècles plus
tard, partira Attila à la conquête de l’Europe.
La
cour passa durant les dernières décennies du Ier siècle
av. J.-C. sous la coupe de l'impératrice Wang Zhengjun, mère
de l'empereur Cheng (32-7 av. J.-C.), qui assure à sa famille
les postes les plus importants sous les règnes des empereurs Ai (6-1
av. J.-C.) et Ping (1 av. J.-C. 5.), qui meurent sans
héritier.
Son
jeune neveu Wang Mang parvient à devenir régent des deux. Il
nourrît plus d'ambitions que les autres membres de sa famille, se
présentant comme un promoteur actif des valeurs confucéennes.
Puis
il se sent suffisamment sûr de son pouvoir (lequel est légitimé
par des présages jugés favorables) pour se proclamer empereur en 9.
Il
entreprend dans cet esprit des réformes audacieuses :
Changement des titres et institutions, réforme agraire visant à
redistribuer des terres à tous les paysans, émissions de nouvelles
formes de monnaie avec une dévaluation, extension des monopoles et
mise en place de mesures visant à contrôler les prix des denrées
de base et stratégiques (grain, soie), etc.
Ses
mesures allient donc un renforcement de celles déjà entreprises par
les empereurs Han à d'autres plus novatrices, s'appuyant notamment
sur des classiques censés décrire les institutions des Zhou (les
Rites de Zhou notamment), il cherche également à rabaisser le
pouvoir des grandes familles qui peuvent constituer une menace pour
lui. Mais ses réformes ne sont manifestement pas appliquées de
façon efficace
Les
réformes de Wang Mang ont peut-être heurté les élites de
l'empire, mais ce n'est pas ce qui va causer la chute de Wang Mang.
Celle-ci vient des conséquences d'une inondation qui dévaste le
bassin inférieur du fleuve Jaune en 17, créant un désordre
(notamment une famine) fournissant le terreau à l'insurrection des
« Sourcils rouges », constitués surtout de paysans.
Ils
infligent plusieurs défaites aux troupes impériales en 18 et 22.
L'autorité
du pouvoir central se désagrège, et de nombreux foyers rebelles
émergent, aboutissant parfois à la formation de principautés
autonomes.
Ce
contexte profite à une des branches du clan Liu, descendante de
l'empereur Jingdi (donc ayant une parenté très lointaine avec les
derniers Han antérieurs) implantée à Nanyang dans le Henan, dont
un des membres, Liu Xiu, réussit à s'affirmer après de nombreuses
péripéties comme un grand chef militaire, en plus de pouvoir se
présenter comme héritier de l'ancienne dynastie dont le retour est
ardemment souhaité par de nombreux rebelles, signe de l'important
prestige qu'elle a su se constituer.
Après
la mort de Wang Mang en 23 et sa proclamation comme empereur en 25
(nom posthume Guangwu), il lui faut encore quelques années pour
éteindre les dernières révoltes embrasant l'empire, notamment
celle des Sourcils rouges, ainsi que plusieurs potentats locaux, ce
qu'il fait en mêlant mesures de pardon et victoires militaires...
Dans
les provinces, les inspecteurs régionaux mandatés par le pouvoir
central commencent à y résider une majeure partie de l'année,
poursuivant le reste du temps leurs tournées d'inspection et se
contentant d'envoyer des rapports à la capitale.
Leurs
liens avec l'administration locale est donc renforcé. Autre
évolution importante en province, l'administration des monopoles sur
le fer et le sel est transférée aux gouverneurs des commanderies.
La
situation profite aux élites provinciales qui renforcent leur
emprise sur de nombreuses régions de l'empire, dans la droite ligne
des évolutions sociales de la fin des Han antérieurs.
Le
fondateur des Han postérieurs est lui-même un de ces grands
propriétaires terriens ayant une base provinciale solide, et il ne
combat pas le pouvoir croissant des grands lignages provinciaux. Les
paysans ayant aliéné leur terre, les migrants, mais aussi les
colons militaires se placent souvent sous la coupe d'un de ces
personnages, travaillant leur domaine et intégrant leur milice
privée.
L'abandon
des provinces du Nord-Ouest, l'insécurité pesant sur les régions
du Nord ainsi que la croissance des inégalités sociales ont
d'importantes conséquences.
Les
derniers souverains Han ne seront guère à la hauteur de leurs
ancêtres : Rivalisant de débauche, ils permettent à un habile
politicien, Wang Mang, d’usurper le pouvoir en l’an 8 de notre
ère.
Influencé par les lettrés, Wang Mang entreprend de grandes réformes, notamment dans la redistribution des terres aux paysans dépossédés par les grands seigneurs. Dans tout le pays, des fonctionnaires reçoivent mission de réglementer et de surveiller les mécanismes économiques.
Influencé par les lettrés, Wang Mang entreprend de grandes réformes, notamment dans la redistribution des terres aux paysans dépossédés par les grands seigneurs. Dans tout le pays, des fonctionnaires reçoivent mission de réglementer et de surveiller les mécanismes économiques.
Des
tracasseries qui provoquent une vive résistance, à la fois de la
noblesse ruinée et des paysans eux-mêmes, affamés par cette
perturbation de l’économie.
Cette
initiative, entraînera l’assassinat de Wang Mang, la révolte de
toute une région, menée par les Sourcils Rouges, des brigands, le
saccage, par 2 fois, de la capitale et le rétablissement, après un
double coup d’État, de la dynastie Han.
Le
nouvel empereur, Kouang Wou-ti, va réimposer l’autorité de la
Chine sur l’Annam révolté et sur les Huns de Mongolie intérieure,
qui acceptent la suzeraineté chinoise en 48 et sont établis comme
fédérés sur la frontière nord.
Mais
la conquête la plus importante pour les relations extérieures
chinoises sera l’œuvre du fils de Kouang Wou-ti, l’empereur
Ming-ti (58-75) : Il envoie ses meilleurs généraux soumettre les
oasis du bassin du Tarim, en Asie centrale, étapes indispensables
des caravanes entre la Chine, l’Inde, l’Iran et tout le bassin
Méditerranéen... Grâce à un capitaine intrépide, Pan Tchao, les
princes de ces oasis, également pressentis par les Huns pour devenir
leurs alliés, entrent, bon gré mal gré, dans l’orbite Chinoise.
En
94, la dernière oasis rebelle rend les armes et Pan Tchao est promu
au rang de protecteur général des contrées d’Occident. 30 ans
plus tard, son propre fils, Pan Yong, doit reconquérir tout le Tarim
révolté, mais peu importe…
Si
les Chinois s’acharnent à garder le contrôle de cette région,
c’est qu’elle est la seule voie terrestre par laquelle ils
peuvent expédier en Asie Mineure, alors sous tutelle Romaine, leurs
produits, et notamment la soie, qu’ils cultivent depuis les temps
les plus anciens et dont le monde gréco-latin raffole.
Les
Latins n’ont d’ailleurs d’autre mot pour désigner les Chinois
que Seri, et la Chine Serica, c’est-à-dire « le pays de la soie
».
Une Route de la Soie dont le contrôle est capital pour les Chinois et qui va, en sens inverse, jouer un rôle immense pour la diffusion en Extrême-Orient des civilisations indo-européennes et, surtout, de la grande religion de l’Inde, le bouddhisme.
Une Route de la Soie dont le contrôle est capital pour les Chinois et qui va, en sens inverse, jouer un rôle immense pour la diffusion en Extrême-Orient des civilisations indo-européennes et, surtout, de la grande religion de l’Inde, le bouddhisme.
Wang-
Mang s’emparant du trône « l’an 9 » de notre ère,
meurt 15 ans après. Sous son règne, les Tartares menacent la Chine,
Wang-mang envoie une armée contre eux, mais les dépenses
occasionnées par cette expédition épuisent le trésor et forcent
l’empereur à augmenter les impôts.
Les
peuples opprimés se révoltent, et le résultat de l’insurrection
est la chute et la mort de celui qui a eu assez de talent pour se
substituer à un prince incapable, mais qui manque de l’habileté
nécessaire pour conserver le pouvoir...
L’empire
devient encore une fois la proie d’un soldat, Lieou-lieou, qui
prend le nom de Kouang-wou-ti.
C'est
sous le règne de son successeur, Ming-ti, empereur dont on vante la
sagesse et le bon gouvernement, que la religion de Bouddha commence à
s’introduire en Chine.
Ho-ti
(89) étend la domination de l'empire jusqu’aux extrémités
septentrionales de l’Asie. Un de ses généraux, Poan-Tchao, soumet
plusieurs peuples , défait les Hieung-nou, et pousse ses conquêtes
jusqu’à la mer Caspienne.
A
cette époque, la Chine commerce sur une grande échelle avec
l’empire Romain. Les expéditions partent des ports d’Égypte et
se rendent par les mers de l'Inde à Canton et dans les autres ports
de la Chine Méridionale. Ces relations durent jusqu'au 3e siècle,
et ne sont interrompues que par la jalousie des A-si, qui veulent
s’approprier le commerce direct de la soie avec les Chinois...
« Le
caractère le plus essentiel d’un bon gouvernement est de n’élever
aux grands emplois que des gens de vertu et de mérite.
Un
empereur, élevé au plus haut degré d’honneur où puisse monter
un homme, est obligé d’aimer tous ses peuples et de « les rendre
heureux. » (il serait bon de la graver aux
frontispices de chaque bâtiment gouvernemental)
Cette
maxime, constamment mise en pratique par Taï-tsoung, résume toutes
les actions de son règne.
Faire
fleurir l’agriculture, remettre les lettres en honneur, diminuer
les impôts, organiser l’armée et la tenir sur un pied
respectable, pourvoir à l’existence des infirmes et des
vieillards, récompenser les actions vertueuses et encourager les
talents; telle a été, du reste, la règle invariable de conduite de
tous les empereurs chinois qui ont illustré leur règne. Tous
semblent se mouvoir dans le même cercle et obéir à la même
impulsion.
Cela
s’explique par le caractère immuable de ce peuple. La tradition a
fidèlement conservé le souvenir des actions et des préceptes des
premiers empereurs, et le prince qui monte sur le trône avec des
sentiments vertueux les prend pour modèles et s'applique
scrupuleusement la les imiter...
Depuis
cette époque, l'influence de la Chine dans l’Asie centrale va
toujours en augmentant ; ses limites sont considérablement
étendues vers l’Ouest , et bientôt toutes les vastes contrées
situées entre la Chine et la Perse reconnaissent l’autorité du
Céleste-Empire.
Entre
les recensements de 2 et de 140, la population de l'empire semble
avoir diminué d'environ 8-9 millions de personnes. Il peut s'agir
d'un déclin démographique, ou bien de la diminution de la
population contrôlée par l'administration impériale et ses
recenseurs, et donc de la population taxable. Il y a également des
migrations en direction du Sud.
Entre
les recensements de 2 et de 140, la population de certaines des
provinces du Nord diminue de 70 % tandis qu'elle augmente dans
les circonscriptions situées au sud du bassin du fleuve Jaune, mais
également dans les régions plus méridionales du bassin du Yangzi,
qui restent encore peu peuplées et en situation marginale par
rapport au reste de l'empire, où certaines commanderies doublent
(voire plus dans certains cas) leur population sur la même période,
constituant un front de conquête à l'intérieur de l'empire.
Les
Fils des Han - Historia Nostra
www.historia-nostra.com/index.php?option=com_content&task=view&id...
20
juil. 2010 - Une dynastie qui saura garder le pouvoir pendant quatre
siècles et qui ... Le nouvel empereur, Kouang Wou-ti, va réimposer
l'autorité de la ...
Chronologie
Chine - Clio - Voyage Culturel
www.clio.fr/chronologie/chronologie_chine.asp
Première
puissance économique du monde au début du XIXe siècle, la Chine
..... Le pouvoir tyrannique de Che Houang Ti s'en prend aux nobles et
aux lettrés et ... de Kouang Wou (Guangwudi) et brise les dernières
insurrections paysannes.
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