samedi 15 février 2014

1185... EN REMONTANT LE TEMPS...

Cette page concerne l'année 1185 du calendrier julien.
Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée. Il ne peut donc s'agir que d'un survol !


1185 … DERNIER ROI IRLANDAIS... HENRI II PLANTAGENÊT S4IMPLANTE EN IRLANDE.

L'IRLANDE VERS 1185
Roderic O'Connor ou Rory roi de Connacht (1156-1186) roi d'Irlande
1166-1186

Le dernier ard-ri, ou roi suprême, d'Irlande est Rory O'Connor (Rory An Ruaichu O'Connor). Son prédécesseur, Murtough O'Loughlin, roi de l'ouest de l'Ulster, a accordé son alliance à Dermot MacMurrough, roi de Leinster, qui n'est guère aimé des chefs de son propre royaume. Devenu ard-ri, Rory O'Connor chasse Dermot MacMurrough de ses terres, et ce dernier doit s'enfuir déguisé en moine... celui-ci cherche de l'aide à l'étranger, c'est-à-dire en Angleterre, et adresse à cet effet une supplique à Henri II Plantagenêt... Ayant reçu l'autorisation du roi de choisir des recrues en Angleterre, Dermot MacMurrough promet différentes terres à des chevaliers.

L'un d'eux, Fitzstephen, débarque près de Wexford en mai 1169 avec 600 hommes, Dermot MacMurrough et lui s'emparent de Wexford, tenue par les Danois. En 1170, Richard Fitzgilbert, dit Strongbow, débarque avec 1 200 hommes à Waterford, également tenue par les Danois et s'en rend maître ; il s'attaque ensuite à Dublin, qu'il conquiert de même. Alarmé par ces succès, Henri II, dont la politique est de ne pas permettre une trop grande puissance à ses barons, débarque lui-même en Irlande en octobre 1171 avec 4 000 hommes. Strongbow s'incline. Quant à Rory O'Connor, il doit, en 1175, accepter de reconnaître la suzeraineté d'Henri II (traité de Windsor). Le clergé Irlandais, conduit par l'évêque de Lismore, légat du pape, se réunit à Cashel et accepte de reconnaître le roi d'Angleterre qui, en échange, le dispense de toute taxe. Rory O'Connor conserve la royauté de Connaught, mais celle-ci lui est contestée en 1186 par son frère, ses deux fils et un petit-fils.

MASQUE DE PIERRE DU DERNIER ROI IRLANDAIS

C’est à l’appel d’un roitelet Celte que les Anglo-Normands interviennent dans les affaires d'Irlande. Les différentes expéditions féodales qui se succèdent alors marquent le début de la colonisation de l’île dont l’aristocratie locale et la féodalité étrangère vont se disputer les terres. Mais les colons sont trop peu nombreux pour imprimer leur loi à l’ensemble du territoire. Sensibles comme les Vikings à la force d’attraction de la culture Gaélique, ils adoptent les mœurs et les coutumes Indigènes.
  • L’Irlande se divise ainsi bientôt en trois ensembles : l’Irlande Gaële, dont le fractionnement et la perpétuelle désunion continuent de freiner l’émergence de tout projet collectif,
  • L'Irlande des seigneurs Anglo-Normands qui, dans les domaines taillés à la pointe de l’épée jusqu’à la fin du XIIIe siècle, se montrent soucieux d’imposer l’ordre féodal à la turbulence Celtique, enfin,
  • L’Irlande véritablement coloniale du « Pale » (le terme désigne une zone clôturée) qui s’étend de Dublin à Dundalk. Ses habitants ne tardent pas à considérer les aventuriers Normands comme des « Anglais dégénérés ». Ils n’en régneront pas moins en « presque rois » jusqu’à la fin du XVIe siècle...
Début du XIIe siècle : Compilation du Livre du Leinster, la saga Gaélique retraçant les exploits de Finn et de sa milice guerrière. L’ouvrage témoigne de l’intérêt toujours persistant des Irlandais pour le merveilleux de leur tradition nationale pré-chrétienne. À cette époque, de façon plus générale, époque où la plupart des textes épiques de l’Irlande ont été compilés par des moines qui n’en négligent pas pour autant les commentaires des Saintes Écritures et les vies de Saints. Élaborée entre l’arrivée des Celtes et celle des Scandinaves, cette matière est variée et généralement regroupée dans quatre grands cycles.
CHÂTEAU DE DUNDRUM
  • Le cycle mythologique évoque les anciens dieux d’Irlande, les Tuatha de Dannann (Livre des Conquêtes).
  • Le cycle d’Ulster offre un tableau saisissant de la société héroïque, peuplée de rois, de reines et de vaillants guerriers. Son principal récit, le Tain, rapporte les hauts faits qui ont émaillé le règne du roi Conchobar, parmi lesquels ceux de son neveu, Cuchulainn. Fils de Lug, ce héros que l’on présente souvent comme l’Héraclès Celtique, s’oppose aux menées de la reine du Connaught, Medb, qui veut s’emparer du taureau brun de Cooley.
  • Le cycle du Leinster (ou Cycle ossianique) retrace quant à lui les aventures des Fianna.
  • Enfin, le Cycle historique retranscrit la vie de différents rois Celtes...

CHÂTEAU DE DUNLUCE
1101 : Le synode de Cashel transforme la structure de l’Église. La simonie, les abbés laïcs, le mariage des clercs et l’inceste (que tolérait la loi Irlandaise, le code brehon) sont condamnés.

1111 : Le synode de Rathbreasail divise le pays en 12 diocèses, répartis en deux provinces métropolitaines, Armagh et Cashel.

1132 : Saint Malachie devient archevêque d’Armagh, après avoir été abbé de Bangor et évêque de Connor. Disciple préféré de Saint Bernard, il introduit la règle cistercienne dans l’île et réorganise l’Église Celtique sur un modèle plus conforme à l’ordre Romain : il met par exemple un terme à la succession héréditaire au siège d’Armagh, encouragée par le pape Innocent II, son action sera relayée quelques années plus tard par l’archevêque de Dublin, Saint Laurent O’Toole. L’Irlande commence ainsi à perdre son originalité par rapport au reste de la Chrétienté...

1142 : Saint Malachie fonde l’abbaye cistercienne de Mellifont, dans le comté de Louth.

1152 : Le synode de Kells-Mellifont divise l’Irlande en 36 diocèses et 4 archevêchés (Cashel, Tuam, Dublin et Armagh). Il marque véritablement la fin de l’ère des anciens monastères Irlandais et l’affirmation de la puissance d’une Église séculière. L’archevêque d’Armagh obtient le statut de primat, ce qui met un terme à la domination de Canterbury sur l’Église d’Irlande.

1155 : Par la bulle Laudabiliter, le pape Adrien IV, d’origine Anglaise, concède à Henri II Plantagenêt et à ses successeurs la souveraineté sur l’Irlande, à condition d’y soutenir la réforme de l’Église.

1156 - 1186 : Règne de Rory O’Connor, dernier souverain à porter le titre si convoité de « haut roi ».

1166 : Dermot Mac Murrough, roi du Leinster, est renversé par ses vassaux et dépossédé de sa couronne par le haut roi régnant Rory O’Connor.

1167 : Le roi déchu du Leinster revient en Irlande avec ses aventuriers Normands.

1170 : Richard Fitzgilbert de Clare, comte de Pembroke, appelé « Strongbow » (« arc fort ») débarque à son tour en Irlande, Dermot Mac Murrough lui a promis la main de sa fille avec la perspective d’hériter un jour du royaume du Leinster, il s’empare de Waterford et de Dublin.
CHÂTEAU DE MAYNOOTH
1171 : À la mort de Dermot, Strongbow devient roi du Leinster, ce qui provoque un soulèvement de l’île (les Anglo-Normands cessent d’être des mercenaires pour se poser désormais en rivaux des rois Celtes), ils résistent néanmoins à Rory O’Connor qui l’assiège dans Dublin. Henri II, inquiet des succès de son vassal, décide d’intervenir pour réaffirmer son autorité sur ses entreprenants barons et débarque à Waterford... Strongbow ne cherche pas à lui résister et lui prête hommage. Il renonce à son titre royal et se voit nommé comte de Leinster. Durant l’hiver 1171-1172, Henri II reçoit ainsi l’hommage de presque tous les chefs Gaëls du sud qui pensent ainsi se protéger de la rapacité des Normands. Seuls les roitelets du nord restent fidèles à Rory O’Connor.

1172 : Le pape Alexandre III confirme la souveraineté du Plantagenêt sur l’Irlande et sa mission d’y réformer l’Église. Lors d’un synode à Cashel, les évêques reconnaissent à leur tour l’autorité du roi sur l’île, Henri II décide de conserver comme domaine de la Couronne Waterford, Wexford et Dublin, qui devient le quartier général de la colonie, et son château le symbole de la domination Anglaise, avant de partir, il nomme pour le représenter un « justicier » qui deviendra plus tard le « Lord-Lieutenant » d’Irlande.

1173 : Le premier justicier d’Irlande, Hugues de Lacy, s’empare du royaume de Meath, les Irlandais, qui se croyaient pourtant désormais à l’abri des exactions des barons Normands, se révoltent.

1175 : Le traité de Windsor consacre la suzeraineté Anglaise, tous les royaumes Irlandais devant payer tribut à la Couronne, et marque ainsila fin théorique de l’indépendance Irlandaise, le début de la politique Anglaise de neutralisation des uns et des autres par l’entretien d’un état d’hostilité latent... Henri II conserve personnellement Dublin et les anciens pays Danois, constituant le « Pale », véritable colonie soumise à la loi Anglaise. Rory O’Connor, désormais vassal du roi, est confirmé comme roi du Connaught et comme roi suprême des régions non conquises.

1176 : À la mort de Strongbow, le Leinster revient à la couronne Anglaise.

1177 : Fondation de Belfast par Jean de Courcy, le futur Jean sans Terre est nommé « dominus Hiberniae », seigneur de l’Irlande.

1185 : Jean sans Terre débarque en Irlande pour mater une rébellion de Rory O’Connor qui a cherché, en vain, à reprendre son indépendance. Il est accompagné par de nouveaux seigneurs en quête de terres, comme Thiébaud Gautier, fondateur de la famille des « Butler » qui deviendront plus tard les comtes d’Ormond...

1210 : Jean sans Terre vient réaffirmer son autorité sur les barons rebelles, créer des comtés qu’il place sous l’autorité de shérifs et ordonne l’observation des lois et coutumes Anglaises à ses vassaux. C’est là la dernière visite d’un souverain Anglais jusqu’en 1394.

1235 : Richard de Burgo s’empare du Connaught.

1258 : Les Irlandais s’unissent contre les ambitions croissantes des Anglo-Normands et reconnaissent Brian O’Neill comme roi d’Irlande.
CHÂTEAU DE TULLYNALLY

1260 : Brian O’Neill est tué à la bataille de Down. Sa tête est exposée à la Tour de Londres.

1263 : Le Roi de Norvège, Haakon IV, à qui les Irlandais pensaient offrir la couronne, est battu par les Écossais.

1268 : Arrivée dans les armées Irlandaises des « gallowglasses », des mercenaires étrangers, mi-Ecossais, mi-Gaéliques. Leur présence permet d’entamer la supériorité militaire des Anglais.

1270 : Gautier de Burgo et le justicier royal Ralf d’Ufford sont défaits à Athankip.

1276 : Pour se protéger de la voracité des barons, les Irlandais proposent cette fois de l’argent au roi d’Angleterre en échange de l’extension de la loi Anglaise à l’ensemble de l’Irlande.

1297 : Un Parlement est créé sur le modèle Anglais, dans le Pale uniquement.

1315 : Les Irlandais se tournent vers Édouard Bruce, le frère de Robert Ier d’Écosse qui vient de battre les Anglais à Bannockburn en 1314.

1316 : Les chefs Irlandais rebelles sont défaits à Athenry.

1318 : Édouard, couronné roi d’Irlande en 1316, est tué devant Dundalk.

1320 : Le roi d’Angleterre Édouard II accorde le bénéfice de la Grande Charte à l’Irlande Anglaise uniquement.

1328 : Les Butler sont faits comtes d’Ormond par le pouvoir Anglais.

1349 - 1350 : La peste noire enlève un tiers de la population Irlandaise, essentiellement dans les villes.

1361 : Un édit d’Édouard III déclare qu’« aucun Irlandais de race, appartenant à la nation Irlandaise, ne sera fait maire, bailli ou officier en aucun lieu soumis au roi, ni n’aura canonicat ou bénéfice parmi les Anglais ». Ces derniers redoutent en réalité la force d’attraction de la culture Gaélique qui conquiert les Normands, ces « Anglais dégénérés » qui menacent désormais de ruiner la fragile tête de pont du Pale.

1366 - 1367 : À l’initiative de Lionel de Clarence, troisième fils d’Édouard III et vice- roi d’Irlande, le Parlement est convoqué pour freiner l’assimilation des Anglo- Normands par une série de mesures législatives. Les « statuts de Kilkenny » interdisant ainsi aux Anglais de parler Gaélique, d’épouser des Irlandaises, de se conformer au droit brehon… Ils garderont force de loi jusqu’en 1613, mais seront souvent peu respectés, sans que cela suscite des réactions des souverains Anglais plus préoccupés par leurs affaires continentales. Aux XIVe et XVe siècles, l’Irlande reste dominée par les grandes familles Anglo-Normandes Celtisées, (Butler et Fitzgerald), qui s’identifient progressivement à l’Irlande et détestent les hommes envoyés par Londres pour la gouverner.

1390 : Art Og Mac Murrough, roi du Leinster, ravage les domaines des Anglais en Kildare, Wexford et Carlow.

1394 - 1395 : Inquiet de l’indépendance des chefs Gaëls et des barons Anglo-Irlandais, Richard II débarque à Waterford. À l’issue d’une véritable promenade militaire, il laisse le gouvernement de l’Irlande à Robert Mortimer.

1399 : La mort de Mortimer pousse le roi à revenir en Irlande. Mais la révolte d’Henri de Lancastre le contraint bientôt à rentrer en Angleterre. Il comptait sur les grandes familles, comme les Butler de la maison d’Ormond ou les Fitzgerald de Desmond et de Kildare, pour représenter les intérêts de la Couronne. Aucun roi d’Angleterre ne reviendra dans l’île avant 1689.

1447 : Richard, duc d’York, est nommé lieutenant en Irlande par le faible roi Henri VI. Il va entraîner l’île dans la guerre des Deux-Roses.

1460 : Les colons déclarent au Parlement Irlandais qu’ils ne se sentent pas liés par les lois promulguées à Westminster.

1468 : Thomas Fitzgerald, comte de Desmond, est exécuté à Drogheda pour trahison.

1477 - 1513 : Les Fitzgerald de Kildare, une famille fortement Celtisée mais toujours fidèle au roi d’Angleterre, occupent la dignité de lord-député. Avec Garret Mor, l’un des plus grands représentants de cette dynastie Anglo-Irlandaise, l’Irlande peut paraître au bord de l’autonomie.

1485 : L’avènement des Tudors est marqué par un sérieux effort pour reprendre l’Irlande en main. Henri VII se méfie notamment de Garret Mor qui a pris parti pour les York.

1491 : Un aventurier Flamand se faisant passer pour le fils d’Édouard IV est à l’origine de troubles Yorkistes en Irlande. Garret Mor est emprisonné et remplacé par un Anglais, sir Edward Poynings, chargé de ramener l’île « à une totale et complète obéissance ».

1494 : Le nouveau lord-député rassemble le Parlement à Drogheda et y fait voter ce que l’on appelle la loi Poynings : cette dernière réitère les obligations des statuts de Kilkenny et stipule qu’aucune loi votée par le Parlement Irlandais ne peut être valable sans le sceau du roi d’Angleterre. Une telle subordination de la législation d’Irlande à celle de l’Angleterre durera jusqu’en 1782. Par ailleurs, la division de l’Irlande en pays Anglais d’une part, et pays rebelle ou ennemi d’autre part, est réaffirmée. La limite occidentale du Pale, depuis l’embouchure de la Liffey au sud, jusqu’à Dundalk au nord, est fortifiée.

1496 : Les troubles Yorkistes ayant cessé, Garret Mor est restauré dans ses fonctions de lord-député. Il vit jusqu’en 1513, en « presque roi ».

1534 : Son fils Garret Og, qui lui a succédé en suivant la même politique d’arbitre entre Anglais et Irlandais, est accusé de trahison et emprisonné à la Tour de Londres où il meurt. Désormais, le lord-lieutenant sera toujours Anglais.
L'IRLANDE EN VERS L'AN 1000
1535 : Son fils, « Silken » Thomas se rebelle à son tour. Mais il est défait à Maynooth où tous ses partisans sont pendus. Il est exécuté deux ans plus tard après s’être rendu de lui-même aux autorités Anglaises.

1539 : La cause de son jeune garçon, Gerald, âgé de 10 ans, est défendue par la ligue « Geraldine » (Mac Carthy, Offaly, O’Neill du nord).

1552 : Contraint à l’exil durant de longues années (qu’il passe à la cour de Florence et de France), Gerald rentre en Irlande après avoir effectué sa soumission, marquant la fin du rôle politique des Fitzgerald de Kildare... Et l'Irlande est toujours divisée.

Chronologie Irlande - Clio - Voyage Culturel

www.clio.fr/chronologie/chronologie_irlande.asp
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5 commentaires:

  1. Coucou Chantal, même si l'Irlande du Nord fait partie du Royaume-Uni, le sentiment national est très fort en République d'Irlande:

    Que vienne le jour et que vienne l'heure
    Que viennent le pouvoir et la gloire
    Nous sommes venus pour répondre
    À l'appel de notre pays.
    Depuis les quatre fières provinces d'Irlande

    Irlande, Irlande!

    Ensemble nous faisons face
    Épaule contre épaule
    Nous répondrons à l'appel de l'Irlande
    Depuis les vastes Glens d'Antrim
    Depuis les collines accidentées de Galway
    Depuis les murs de Limerick
    Et la baie de Dublin

    Cœur d'acier
    Et têtes qui ne s'abaissent pas
    Jurant de ne jamais être brisés
    Nous combattrons jusqu'à ce que
    Nous ne puissions plus combattre

    Irlande ! Irlande ! L'Irlande pour toujours !

    Amitiés

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  2. Bonjour Lisa, c'est normal cela fait 8 siècles et demi les les uns ennuis les autres.

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  3. Je ne sais pas pourquoi chère Chantal, j'ai de la tendresse pour le peuple irlandais..

    En effet, selon Pierre Joannon (Histoire de l'Irlande et des irlandais) le thème central - on pourrait même dire le thème unique - de l'histoire irlandaise est celui du combat de ce pays pour secouer le joug d'une puissance étrangère et conquérir la liberté nationale. Cette lutte contre l'Angleterre se poursuivit jusqu'à l'établissement, en 1922 de l'Etat libre d'Irlande qui accorda l'indépendance à 26 des 32 comtés de l'île.

    Lontemps, l'Irlande resta marquée par les heures sombres de son histoire, : invasions, conquête, colonisation, révoltes, répressions, disettes semblaient la vouer irrévocablement au malheur.

    Les séquelles de la guerre d'indépendance et de la guerre civile, l'affrontement récurrent des communautés nord-irlandaises prises au piège de la partition entretenaient une instabilité chronique. Pourtant, et contre toute attente, en quelques années l'adhésion des deux parties de l'île à l'Union européenne, l'aboutissement du processus de paix nord-irlandais et une ère de prospérité économique de la république ont permis l'avènement d'une Irlande nouvelle..

    Bien à vous

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  4. Bonjour chères amies, entre les blogs de nos amies, le nouveau cercle de Christian, notre correspondance actuelle, une petite visite au Figaro, le temps est bien occupé. Lisa a raison, chaque pays cherche son indépendance. Je viens de visiter le cercle de notre ami, comme ici, après une période de rodage, ça devrait marcher.
    Très bonne journée.

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  5. Bonjour Chère Chantal et tous !

    Les Anglais ont toujours été des conquérants, notre pays en a souffert. Ce sont des alliés certes, mais sont-ils de vrais amis pour nous ? A bientôt.

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