Cette
page concerne l'année 1181
du
calendrier julien. Ceci
est une évocation ponctuelle de l'année considérée. Il ne peut
donc s'agir que d'un survol !
1181...
DEJA,
LES CHINOIS...
LA CONSTELLATION CASSIOPÉE |
L'étude des documents historiques relatant des apparitions d'étoiles nouvelles, les « novæ stellæ » (au sens étymologique, étoiles nouvelles) est très importante d'un point de vu scientifique, ne serait-ce que pour déterminer le taux de supernovæ dans notre Galaxie.
À partir du moment où l’événement relaté est assez long (de plusieurs mois à 1 ou 2 ans), on peut le classer parmi les supernovæ galactiques. Les événements plus courts (de l'ordre de quelques semaines) sont alors des novæ. D'autres objets célestes sont susceptibles d'apparaître sur la voûte céleste, ce sont les comètes. Mais celles-ci sont le plus souvent entourées de nébulosités, et de surcroît, elles se déplacent dans le ciel, par rapport aux étoiles fixes...
On connaît une poignée de supernovæ historiques ; leurs caractéristiques (position dans le ciel, magnitude, durée...) sont parfois obtenues au prix d'un énorme travail d'interprétation.
En
1181, une autre SN a été observé entre le 4 et le 6 août par les
Chinois et les Japonais dans la constellation de Cassiopée. Elle
avait l’éclat de Véga et resta visible durant 185 jours. Les
supernovæ sont des explosions d'étoiles. Il en existe
principalement deux sortes :
- soit il s'agit de la mort d'une étoile massive (de masse plus élevée que 8 fois celle du Soleil). On parle alors de supernova de type II (ou Ib/Ic) ;
- soit
il s'agit d'une naine blanche atteignant la masse de Chandrasekhar
en accrètant de la masse d'une autre étoile. Il s'agit d'une
supernova de type Ia.
NÉBULEUSE DU CRABE |
En mesurant sa température en rayons-X (l'étoile est trop chaude pour être observable dans de bonnes conditions dans le spectre visible), les astronomes sont arrivés à la valeur de 1 million de Kelvins. C'est très chaud, mais c'est deux fois plus froid que la température normale d'une étoile à neutrons âgée d'à peine 800 ans !... Cette différence de température serait due à la composition de 3C58 : l'astre serait une étoile à quarks. De tels objets pourraient refroidir plus vite que les étoiles à neutrons.
L'autre équipe, dirigée par Jeremy Drake, a étudié RX J1856–3754 dans la constellation de la Couronne Australe. Les astronomes pensaient avoir à faire à une étoile à neutrons. Mais là encore, les mesures effectuées à l'aide de Chandra et Hubble trahissent un diamètre de 11 km. Or, une étoile à neutrons ne peut mesurer moins de 17 km de diamètre. En revanche, les dimensions de RX J1856–3754 sont parfaitement compatibles avec la théorie des étoiles à quarks.
SN
1181
Mentionnée
en tant « qu'étoile invitée » dans plusieurs textes
Chinois et Japonais. Il ne semble pas exister de textes
Européen à son sujet alors que les
conditions
d'observations étaient favorables (la supernova est
circumpolaire et est restée observable six mois) c'est sans
doute à mettre sur le compte du dogme de l'immuabilité
des cieux qui prévalait au Moyen Âge... Aucun texte ne
mentionne que l'étoile ait été observable en plein jour.
Les textes mentionnent cependant que l'étoile était «
grande », c'est-à-dire brillante, et qu'on voyait des
rayons, ce qui suggère une magnitude visuelle proche de 0
Les recoupements entre astérismes Chinois et Occidentaux
montrent que cette supernova est apparue dans la
constellation de Cassiopée et son rémanent à été
découvert en 1959
SN
1181 est une supernova observée sur Terre en 1181/1182. Il s'agit
d'une des cinq supernovae historiques identifiées comme telles avec
certitude, SN 1006, SN 1054, SN 1572, et SN 1604. Bien que moins
lumineuse que ces dernières, elle est restée visible pendant six
mois du 6 août 1181 au 6 février 1182. Elle est
mentionnée en tant qu'étoile invitée dans plusieurs textes Chinois
et Japonais. Les recherches ont, à l'heure actuelle (2006),
identifié trois textes chinois et cinq textes japonais y faisant
référence. Il est probable que la supernova ait été également
observée en Corée, étant donné le développement de l'astronomie
dans ce pays à cette époque, mais aucun document l'attestant n'est
parvenu jusqu'à aujourd'hui...
KEPLER SUPERNOVA |
Des
documents de cette époque existent, rapportant entre autres des
observations de météorites, d'une éclipse de Lune et de mouvements
de planètes. Aucune mention d'étoiles invitée ou de comète
n'existe dans les texte Coréen entre 1164 et 1219, alors que plus
d'une dizaine sont présentes dans les textes Chinois et Japonais de
la même époque, ce qui semble indiquer un faible intérêt des
astronomes Coréens de l'époque pour les étoiles invitées.
Le texte le plus précis décrivant la supernova est d'origine Chinoise. Il apparaît dans le chapitre 294 du Wenxian Tonkao (Chine du sud). Il mentionne la date de découverte (6 août 1181) et de disparition (6 février 1182) de l'étoile (visibilité de 185 jours), auquel il adjoint son interprétation astrologique, comme il était de coutume de le faire à l'époque. Une description nettement plus brève apparaît dans le chapitre 65 du Song Shi, mentionnant les mêmes dates, mais pas l'interprétation astrologique. En Chine du nord, un seul document mentionne l'étoile, il s'agit du chapitre 20 du Jin Shi il mentionne les dates du 11 août 1181 pour la découverte et du 13 janvier pour sa disparition (visibilité de 156 jours). Cet écart de date s'explique par le fait que ce ne sont pas les mêmes astronomes qui ont fait les observations en Chine du nord et en Chine du sud...
Les documents Japonnais :
- Le Meigetsuki de Fujiwara Sadaie mentionne la découverte de l'étoile le 7 août.
OBSERVATION AUX RAYONS X |
- Le Kikki de Yoshida Tsunefusa ne mentionne pas la découverte de l'étoile, mais indique que le 26 septembre 1181, qu'une offrande a été faite pour l'étoile invitée, toujours visible à cette époque-là.
-
Le Gyokuyô de Fujiwara no Kanezane mentionne le 10 août qu'une
étoile invitée a été vue depuis le 7 août et y voit un mauvais
présage.
-
Le Hyakurebshô, relatant l'histoire de la cour impériale de 967 à
1259 indique l'observation le 7 août 1181 d'une étoile « au
pôle nord », terme interprété comme signifiant
« circumpolaire » au vu du contexte.
-
L'Azuma Kagami mentionne la découverte de l'étoile le 7 août en
début de soirée (entre 19h et 21h), la compare à Saturne (pourtant
invisible à ce moment-là), mentionne une couleur bleu-rouge et la
présence de rayons (signe probable d'un objet lumineux). Il fait
également allusion à la supernova de l'an 1006.
- 6 août 1181 : première observation rapportée en Chine du sud
- 7 août 1181 : première observation rapportée au Japon
- 11 août 1181 : première observation rapportée en Chine du nord
- 26 septembre 1181 : nouvelle mention de l'étoile dans un texte japonais
- 13 janvier 1182 : dernière observation rapportée en Chine du nord
- 6 février 1182 : dernière observation rapportée en Chine du sud
Pas moins de cinq régions sont indiquées pour la position de l'étoile invitée dans les différents textes. Le Wenxian Tongkao mentionne l'étoile dans la maison lunaire Kui, à l'extrémité de l'astérisme Ziwei et à côté de l'astérisme Chuanshe . Le Jongshi mentionne l'astérisme Huagai, enfin le Meigetsuki mentionne la proximité de l'astérisme Wangliang et l'astérisme Chaunshe. La maison lunaire Kui correspond à une bande d'ascension droite qui correspond aujourd'hui à peu près à la région située entre 0h50m et 2h5m (moyennant les corrections dues à la précession des équinoxes). C'est dans cette région que se situe l'astérisme Huagai, la partie centrale de l'astérisme Chuanshe et l'extrémité droite de l'astérisme Wangliang. Le Wenxian Tongkao et le Songshi précisent que l'étoile à « envahi » (fan) Chuanshe, et le Meigetsuki indique que l'étoile a « monté la garde » (shou) devant Chuanshe. Les termes utilisés indique clairement une grande proximité avec Chuanshe, qui s'étend sur une longue bande située à environ 60° de déclinaison. L'intersection de Kui et Chuanshe correspond au plan galactique. Cette proximité indique de façon très probable que l'étoile invité était en fait une supernova. Cette région du plan galactique est riche de trois rémanent de supenovae, SNR 130.7+3,1 SNR 127.1+0.5 et SNR 126.1+1.6. Parmi ceux-ci, seul le premier est situé à proximité immédiate d'étoiles dont on pense qu'elles font partie de Chuanshe. C'est donc celui-ci qui est considéré comme étant le rémanent de la supernova.
CASSIOPEE |
nommé en son honneur.
1181 — Wikipédia
fr.wikipedia.org/wiki/1181
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août
: première
observation de la supernova SN 1181 par des astronomes chinois.
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18/02/14
Dans la constellation de Cassiopée en 1181 - philippelopes
philippelopes.free.fr/ConstellationCassiopee1181.htm
L'explosion
de la supernova de 1181
a sans doute été la moins spectaculaire parmi celles du IIe
millénaire. Apparue dans la Constellation
de Cassiopée,
elle ...
Observatoire - Épendes | Cassiopée (Septembre)
www.observatoire-naef.ch
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À
droite de la Grande Ourse vous trouvez une belle constellation
en forme de W ...
En 1181,
les astronomes chinois y avaient également observé une autre ...
Les habitants de la Terre ont toujours été très curieux de savoir ce qui se passait dans le reste de l'univers.
RépondreSupprimerTrès bonne journée.
Et nous nous retrouvons chez vous, chère Chantal, notre ami J.B et moi..
RépondreSupprimerJ'ignorais que de telles observations avaient été faites il y a si longtemps..!
L'astrophysicien Trinh Xuan Thuan a noté que "La cosmologie moderne a rapetissé l’homme à la fois dans le temps et dans l’espace. Quelle attitude adopter alors ?
Faut-il désespérer ? Faut-il s’angoisser devant ces espaces infinis comme Blaise Pascal, ou se dire que « l’homme a émergé par hasard dans un univers qui lui est complètement indifférent », comme Jacques Monod ? Ou avons-nous tout de même un rôle à jouer -même si, depuis Copernic, nous n’occupons plus le centre du monde ?
Pour tenter d’apporter un élément de réponse à cette question, je vais maintenant aborder le principe anthropique, (du grec anthropos, qui veut dire homme).
Ce principe dit que l’univers semble avoir été réglé de façon extrêmement précise pour que la vie et l’intelligence, telles que nous les connaissons, apparaissent.
En fin de compte, l’existence de ce réglage redonne du sens à notre propre existence.."
(site de l'Académie des Sciences)
Amitiés