jeudi 27 février 2014

1172... EN REMONTANT LE TEMPS

LES COLONNES DE VENISE

LA PIAZZETTA PAR GUARDI
L'une est dite de Saint-Marc : à son sommet, le Lion Ailé qui lui est associé.

L'autre dite de SaintThéodore : qui avant Saint-Marc était le patron de Venise : à son sommet, le Saint guerrier Grec Théodore terrassant le dragon.

« Au premier plan, en face du débarcadère des gondoles, entre la Bibliothèque et le palais ducal, se dressent deux énormes colonnes de granit africain d'un seul morceau, jadis roses, mais lavées de tons plus froids par la pluie et le temps ».

Sur celle de gauche, en venant de la mer, se tient, dans une attitude triomphante, le front coiffé d'un nimbe de métal, l'épée au côté, la lance au poing , la main appuyée à sa targe, un Saint Théodore d'une belle tournure, foulant aux pieds un crocodile.

Sur celle de droite, le Lion de Saint-Marc en bronze, les ailes déployées, la griffe sur son évangile, le mufle renfrogné, tourne la queue au crocodile de Saint Théodore, de l'air le plus farouche et le plus maussade que puisse prendre un animal héraldique.
Les deux monstres ne paraissent pas vouloir frayer ensemble.

On dit qu'il n'est pas de bon augure de débarquer entre ces deux colonnes, où se faisaient autrefois les exécutions, et nous priâmes le gondolier, quand il nous mettrait à terre, de débarquer par l'escalier de la Zecca ou du pont de la Paille, ne nous souciant nullement de finir comme Marino Faliero, à qui mal en prit d'avoir été jeté par la tempête au pied de ces piliers redoutables. »
Théophile Gauthier, Italia 1855

SAINT THEODORE
Nicolo Baratelli obtient le privilège de pouvoir organiser des jeux de hasard entre les deux colonnes de la Piazzetta, parce qu'il a été capable de les redresser. La zone située entre les deux colonnes était autrefois la porte d'entrée officielle de la cité des Doges.

C'est aussi entre ces deux colonnes qu'ont lieu les exécutions capitales par pendaison ou autres moyen, le condamné faisant face à la tour de l'Horloge pour voir arriver l'heure de sa mort... Ce serait là l'origine de l'expression : « je vais te faire voir l'heure qu'il est »
Accusé d'avoir abusé d'une jeune femme et de l'avoir obligé à manger de la viande un jour de jeune, il est conduit à Santa Croce, où on lui administre des coups au fer rouge, puis il est attaché à la queue d'un cheval et traîné jusqu'à la piazzetta pour avoir la tête tranchée.
113 exécutions eurent lieu au XVIe siècle, 323 au XVIIe et 89 au XVIIIe.
Aujourd'hui encore, le vrai vénitien, par superstition évite de passer entres les deux colonnes.
En 1127 le Doge Domenico Michiel rapporte de Césarée les deux colonnes monolithiques de granit qui ornent aujourd'hui la Piazzetta de Saint-Marc. Ces deux colonnes sont en fait 3, mais l'une d'entre elles tombe dans le bassin de Saint-Marc au moment de son transbordement sur le quai et elle n'a jamais été récupérée. Pendant une cinquantaine d'année, les deux colonnes restent couchées le long du vieux mur Pietro Tribuno, aujourd'hui détruit.

C'est en 1171 que l'on décide de diviser Venise en 6 quartiers, de part et d'autre du Grand Canal : « de citra » (d'ici) et « de ultra » (et de là). Sur la rive dite droite du Grand Canal sont créés les sestier de San Polo, de Santa Croce et du Dorsoduro dans lequel est inclus l'île de la Giudecca. Sur la rive gauche, sont créés les sestier de San Marco, du Cannaregio et du Castello ou Olivolo. Chaque Sestier nomme alors son chef de sestier pour une année. Ces 6 responsables de sestier, au début de l'institution du Conseil des dix, en font partie. Chacun des six sestieri est en fait le résultat du regroupement d'un certain nombre de paroisses.

21 Mars 1171 : Le Basileus de Constantinople ordonne l'arrestation de tous les Vénitiens qui résident à Constantinople et en Roumanie : Plus de 10 000 Vénitiens sont arrêtés. L'état de tension entre Venise et Constantinople est à son comble et de nombreux Vénitiens émigrent tandis que les échanges commerciaux cessent entre Venise et Byzance...



SAINT MARC
Venise entre alors en guerre contre Byzance et le Doge Vitale Michiel part de Venise à la tête d'une flotte de navires de guerre. En chemin les Vénitiens s'emparent d'îles Dalmates dans l'Adriatique et se dirigent vers Eubée, la plus grande des îles de la Mer Egée, où ils débarquent. Le Basileus, le roi de Grèce, parlemente, promet des indemnisation, mais semble vouloir surtout gagner du temps... et le temps lui bénéficie car une épidémie de peste se déclare et le Doge Vitale Michel est contraint de regagner Venise, son armée ayant été plus décimée par la peste que par la guerre.
Il est parti avec 100 galères et 20 navires et il revient à Venise avec... 17 galères et en prime, la peste, qui se répand grâce à lui à Venise. Un crime qu'il paie de sa vie.

En 1172 le « Consiglio dei Savi » (le Conseil des Sages) est transformé en « Maggior Consiglio », (Grand Conseil), organe législatif, présidé par le Doge. 1172, c'est aussi l'année de naissance du « Mythe Divin » de Venise, « il mito divino », à savoir que les lois de la République sont inspirées par Dieu et que ce sont les lois divines qui unissent le Doge à l'aristocratie du Sénat et à la démocratie (toute relative) du Grand Conseil.

- 28 Mai : Le Doge Michiel, rendu responsable des défaites de la République mais aussi de l'arrivée de la peste à Venise, est assassiné par la foule pendant qu'il se sauvait vers l'église de San Zaccaria.

- 29 Septembre : Après 4 mois de vacance du siège Ducal, Sebastiano Ziani, l'homme le plus riche de Venise, est élu Doge à l'âge de 60 ans. C'est la première fois qu'un Doge est élu de manière indirecte, conséquence des désordres populaires ayant conduit à l'assassinat de Michiel. Le rio Batario o del Badoer, qui séparait la Place Saint-Marc en deux, est enterré et supprimé. Lors des même travaux, l'église de San Geminiano, construite en 555, qui se trouve au fond de la Place Saint-Marc, le long du rio enterré, est abattue tandis que l'on construit les « Procuratie » que l'on nomme par la suite « Procuratie Vechie ».Le Doge Sebastiano Ziani fait aussi démolir les fortifications internes du Palais des Doges.

SAINT THEODORE
Les colonnes de la Piazzetta de Saint-Marc sont à l'évidence un rappel des gigantesques piliers de bronze érigés pour Salomon par Hiram de Tyr et l'on sait que le palais des Doges lui-même reproduit les principes d'architecture du Palais du Roi Salomon. En 1172 donc, un architecte Lombard, du nom de Nicolo Lombardo se présente au Doge Sebastiano Ziani en lui indiquant qu'il a une solution technique pour ériger les deux colonnes.

La technique employée est assez ingénieuse puisqu'il fait fixer des cordes suffisamment solides au bout de chaque colonne, fait mouiller les cordes. Cela a pour résultat immédiat de les faire rétrécir et donc de faire monter la colonne dans le même temps, il suffit alors de poser des étais sous la partie de la colonne déjà en l'air et de reproduire l'opération, et ainsi de suite jusqu'à ce que la colonne soit droite...


Le doge Sebastiano Ziani est très intéressé par la proposition de Lombardo et lui donne donc son accord. Mais lorsqu'il lui demande quel serait le prix de son travail, Nicolo Lombardo lui demande une concession perpétuelle permettant d'exercer les jeux de hasard dans l'espace compris entre les deux colonnes... A cette époque, les jeux d'argent sont interdits à Venise et ce que demande Lombardo est une entorse importante à la règle. Néanmoins le doge Sebastiano Ziani, sans doute trop content à l'idée de voir ces deux colonnes monolithiques de granit s'élever sur la Piazzetta, donne son accord à l'architecte. C'est à cause de ce marchandage que Nicolo Lombardo devient Nicolo Barattieri, baratto signifiant « troc » en Italien.

Ce que n'a pas supposé le Doge Ziani, c'est qu'en plus d'être un bon architecte, Nicolo Barattieri est aussi un homme d'affaires avisé. Sa concession particulièrement florissante est ensuite transmise de génération en génération pendant plusieurs siècles. Beaucoup de vénitiens sont ruinés dans les jeux de hasard qui se passent entre les deux colonnes, et le Sénat en a un jour assez de voir cette « immoralité » se produire juste à côté du Palais des Doges... un véritable affront !

La République de Venise étant très respectueuse et du droit et de sa parole, il ne peut dès lors être question de supprimer la concession. Un sénateur a alors une idée plutôt sinistre pour mettre fin à cette situation.
Sur sa suggestion, la République de Venise décide donc que désormais les exécutions publiques auront lieu entre les deux colonnes de la Piazzetta de Saint-Marc... On imagine l'effet de cette décision sur les joueurs, obligés de jouer sur un emplacement devenu aussi sanglant ! Ce côté sinistre de l'endroit imprègne pour longtemps l'esprit des Vénitiens. Seule particularité, uniquement les nobles sont exécutés entre les deux colonnes.
On en vient donc un jour, du fait d'une plus grande tolérance des lois ou d'une meilleure conduite des nobles, à ne plus avoir suffisamment d'exécutions à pratiquer pour pouvoir décourager efficacement les joueurs. Le Sénat, décidément plein d'idées, propose que l'on y suspende les pendus de la semaine… et là, il y en a assez pour que l'endroit devienne
LE LION AILE
sinistre en permanence. Imaginez-vous en train de jouer aux cartes sous un pendu !

C'est Andréa Gritti, Doge de 1523 à 1538, qui ose interdire la pratique des jeux d'argent entre les deux colonnes de la Piazzetta et remet en cause la parole de la Sérénissime. La concession a tout de même duré un peu plus de 4 siècles ! Preuve que la parole donnée à Venise était à l'époque quelque chose de grande valeur.

Sur la colonne de gauche, celle en granit rose, se trouve une statue représentant officiellement Saint Théodore, les pieds sur un dragon pour les uns, sur un crocodile pour les autres. Cette statue est érigée en haut de sa colonne en 1329 mais sa composition est des plus surprenante et tient du puzzle !... Saint Théodore en train de transpercer un dragon est en fait une statue de Saint Georges que les Vénitiens ont ramené de Grèce.Toutefois, certains experts pensent que tout en étant Grecque, cette statue est représentative de l'art Romain de l'époque d'Hadrien, au premier siècle de notre ère....

La tête de Saint Théodore est de plus différente du reste de la statue, qui est bien à l'origine un Saint Georges. Cette tête provient de l'île Grecque de Paros et peut avoir été celle de Mithridate, le Roi de Pontus (ou Le Pont), une ancienne région du Nord de l'Asie Mineure sur la Mer Noire... mais la statue, hors la tête, n'est pas totalement complète et on y aurait ajouté d'autres « pièces » qui sont dans le style de la sculpture Lombarde de la première moitié du XVe siècle. Bref, notre Saint Théodore a tout du Saint Georges mais ce n'est pas grave puisque c'est juste une affaire de foi !

« Ne cherchez pas l'erreur sur les photographies, la statue que vous y voyez est bien entière, étant donné que c'est une copie de l'original qui est conservé dans le Palais des Doges, à l'abri des intempéries ».

Si Saint Théodore ou Saint Georges est déjà une énigme, il en est presque de même pour le Lion de Saint-Marc juché au haut de la seconde colonne de granit gris, celle qui est située du côté du Palais des Doges. C'est en tout cas un Saint Lion qui est très peu poli avec Saint Théodore, puisqu'il lui tourne totalement le dos. Y aurait-il un conflit entre les deux Saints protecteurs de Venise ? On pense qu'il s'agissait à l'origine non pas d'un lion mais d'une chimère, et que l'animal en bronze daterait du IVe siècle... Son origine serait étrusque ou encore Perse, de l'époque Sassanide.
D'autres experts pensent qu'il s'agit d'une chimère d'origine Chinoise à laquelle on a rajouté par la suite une paire d'ailes pour qu'elle puisse symboliser le Lion Ailé de Saint-Marc. Ce qui est certain, c'est que tout comme le Saint protecteur de l'autre colonne, il a fallu aussi « bricoler » cette statue à l'aide d'éléments d'origines différentes pour lui donner sa forme définitive.
C'est une des explications du fait que le livre, habituellement présenté « debout » et devant le lion, avec sa patte posée sur le haut du livre, soit ici posé « dessous », les griffes du lion étant bien enfoncées dans le livre. Ce lion ailé de bronze s'envola jusque Paris en 1797, lorsque Napoléon Bonaparte pilla les trésors artistiques de Venise suite à son occupation militaire. Et ce n'est qu'en 1815 que le lion repris sa place sur sa colonne perdant son livre en route, peut-être volé à Paris. Le lion resta la patte en l'air quelques années avant qu'on ne lui fabrique un nouveau livre pour qu'il y enfonce ses griffes... Enfin, d'après Louise Colet notre lion aurait aussi perdu ses yeux ! Mais nous n'avons pas trouvé confirmation de ce fait.
« Autrefois deux gros diamants formaient ses yeux ; il soutenait entre ses griffes les évangiles d'or où scintillaient les pierreries. Les orbites sont vides et fauves, un livre de pierre remplace le livre éblouissant... des spoliateurs inconnus possèdent les dépouilles du Lion détrôné. »
C'est entre ces deux colonnes que le Conseil des Dix font exécuter ceux de ses criminels qu'il ne tuait pas dans le secret de ses puits. Là, est décapité le brave et infortuné Carmagnola ; là, jadis, sont frappés de la main des bourreaux et les coupables et les innocents. C'est à ces colonnes que le même conseil, si ombrageux et si terrible, fait attacher par les pieds les cadavres de tous les suppliciés pour des crimes ou de prétendus crimes d'État. »
LES SUPPLICIES
C'est par une belle nuit d'été que le voyageur qui sait ménager ses impressions doit voir Venise pour la première fois. Supposons qu'il arrive par l'Adriatique, et qu'il débarque sur la Piazzetta, ce vestibule de la place Saint-Marc qui s'étend du grand canal jusqu'à la Basilique. Il met pied à terre sur des degrés de marbre, entre deux monolithes de granit Africain, dont l'un porte au-dessus de son chapiteau le Lion de Saint Marc, les ailes déployées et la griffe allongée sur le livre des Évangiles ; l'autre, un Saint Théodore superbe, coiffé d'un nimbe de métal, l'épée au côté, la lance au poing. »
« Le peuple de Venise regarde toujours l'espace compris entre ces deux colonnes comme néfaste, et il est presque admis en proverbe de menacer ceux qu'on n'aime pas, et qu'une dénonciation peut perdre, eu leur disant : Guardati d'all' inter colonne! (Prends garde à l’entre colonne !)
Saint Théodore est le premier patron de la République jusqu'au moment où la translation d'Alexandrie à Venise du corps de saint Marc, amène ce qu'on peut, sans irrévérence, appeler la destitution du premier. En fait, ce lion est un symbole bien plus noble et bien plus majestueux pour les armes de Venise, que ne l'est le crocodile, bon à faire prosterner des Égyptiens, des adorateurs d'ibis, et tous ces peuples du Nil qui choisissent leurs dieux jusque dans le potager... Le lion, il faut en convenir, est pour beaucoup dans la poésie de l'histoire guerrière et artistique de Venise, et cette poésie aurait été fort compromise, si au lieu du corps de saint Marc, dont un lion est l'ami, les marchands Vénitiens avaient trouvé à Alexandrie celui de Saint Antoine... et son cochon !
L'autre colonne, celle dont le granit est gris, sert de piédestal à l'emblème de cette vieille République de 14 siècles, au lion ailé, dont la prunelle de bronze a vu rentrer dans les lagunes, tant de flottes victorieuses. Et ainsi de ces deux colonnes granitiques, l'une supporte l'ancien, l'autre le nouveau patron de la République, seulement, disons-le, pour mieux veiller en haute mer ce qui s'y passe, le lion a pris une position bien dédaigneuse pour le saint !
Les deux colonnes de la Piazzetta - Untitled Document
curiosites.venise.free.fr/Légendes/Colonnes.htm
Les deux colonnes de la Piazzetta ... Elles furent rapportés d'Orient en 1172. ... La zone située entre les deux colonnes était autrefois la porte d'entrée officielle ...

Les Deux Colonnes de la Piazzetta Saint-Marc à Venise e-Venise.com

www.e-venise.com/campi_venise/colonnes_piazzetta_saint_marc_1.htm
Il faudra donc attendre 1172 pour qu'elles soient enfin érigées à leur ... Les colonnes de la Piazzetta de Saint-Marc sont à l'évidence un rappel des 

Grandes Dates Histoire de Venise 1171 à e-Venise.com


www.e-venise.com/dates-histoire-venise-1171.htm
Un crime qu'il paiera de sa vie en 1172. Venise est divisée en 6 ... Il fait aussi ériger les deux colonnes de la Piazzetta San Marco. De 1131 à 1170. Haut de ...








10 commentaires:

  1. Bonjour mes amies et amis, Chantal, Ada et tous ceux qui aiment ce blog..

    Aaah j'aime beaucoup Venise et ces informations sur les fameuses colonnes sont très intéressantes.

    J'ai un beau souvenir du premier séjour que j'y ai fait avec mes parents et mes frère et soeurs. Notre mère qui était pédagogue dans l'âme se documentait toujours sérieusement avant nos voyages et nous expliquait certains faits qu'à ce jour j'ai encore en mémoire.

    Ainsi Maman avait attiré notre attention sur l'architecture très particulière du palais des Doges qui, curieusement, est fine à la base et massive au sommet défiant la logique..

    Amitiés

    RépondreSupprimer
  2. Venise et ses merveilles ses ruelles ses bruits et ses couleurs. Nous étions avec la caravane, à quelques kilomètre et nous y allions passer la journée pour bien sillonner les diverses iles.

    RépondreSupprimer
  3. Ah oui, le vaporetto c'était typique aussi!

    Je me souviens d'un moment rigolo lorsqu'à l'hôtel où nous logions lors de ce premier séjour, mes parents m'avaient chargée de demander à quelle heure était servi le petit-déjeuner puisque j'avais choisi l'italien en troisième langue.

    "A che ora il pranzo, per favore?" m'étais-je appliquée à dire..Et le réceptionniste m'avait répondu en..anglais! Hi hi hi, super mon accent!

    Bises

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Votre anecdote me ramène 60 ans en arrière, nous étions en Allemagne avec mon lycée, un ami prétendant maîtriser la langue Allemande, posa une question à laquelle le préposé répondit en ... Français. Sans commentaire.
      Bien cordialement.


      Supprimer
    2. Hé oui Ada, pendant longtemps on nous a enseigné les langues sur la base d'études de textes, du coup nous avons beaucoup de vocabulaire mais pas la bonne tonalité..Mais pourquoi m'avoir répondu en anglais? A cause de mon teint ou parce que je mâtinais l'italien de sons anglais? ;-)

      Mais aujourd'hui l'enseignement change avec beaucoup plus de prises de parole, je le vois avec ma seconde fille qui est professeur d'anglais..Et c'est tant mieux!

      Supprimer
  4. Bonjour les amis sur cette belle page touristique ! Chantal vous nous faîtes une superbe visite d'histoire de l'art avec ces colonnes ! Lisa, pauvres français que nous sommes n'est-ce pas, sommes peu doués pour les langues étrangères ai-je entendu dire sur une radio ! Nous sommes probablement paresseux, nos origines latines sont omniprésentes, n'oublions pas que le Français était parlé dans toutes les cours d'Europe jusqu'en 40 si ma mémoire est bonne. Et ne dit-on pas que le Français est la langue d'amour ? ! J'ai des amis espagnols qui sont amoureux de notre langue, ils disent, qu'elle chante, qu'elle est douce ! Bises à la volée....

    RépondreSupprimer
  5. Oh oui Mireille, notre langue est belle!

    RépondreSupprimer
  6. Personnellement je ne suis pas très douée pour les langues, Jacques, et François notre fils eux sont époustouflants, mais je me débrouille j'écoute, je chipe un mot par ci un mot par là, parle avec les mains, et n'hésite pas à aller voir dans un dictionnaire...

    RépondreSupprimer
  7. Il est certain Monique qu'il y a aussi une question d'aptitude personnelle..Avant de se diriger vers l'enseignement pour sa stabilité ma fille Estelle était interprète..Incroyable! Elle traduisait instantanément de l'anglais à l'espagnol des cours de pilotage et de mécanique pour le compte d'Eurocopter, donnés par un ingénieur britannique à des élèves de langue hispanique..Auparavant elle avait dû quand même étudier le fonctionnement d'un hélicoptère!

    RépondreSupprimer