jeudi 26 janvier 2017

EN REMONTANT LE TEMPS... 157

29 NOVEMBRE 2016...

Cette page concerne l'année 157 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

L'AVANCEMENT DANS LES ARMÉES ROMAINES LORS DE LA CONQUÊTE DE LA DACIE

Marcus Statius Priscus (en latin : Marcus Statius Licinius Priscus Italicus floruit : (132-162) est un général, homme politique et sénateur Romain qui sert comme gouverneur de plusieurs provinces (notamment la province de Bretagne) et effectue une carrière exemplaire au cœur du IIe siècle.

Il commence sa carrière en 132, comme préfet de la cohorte IV Lingonum en Bretagne. Puis, il rejoint la Gaule comme tribun militaire de la Legio III Gallica, puis envoyé en Judée pour écraser la révolte de Bar Kokhba. Pour sa participation à la campagne, l'empereur Hadrien le décore en tant qu'officier de rang équestre.
Ensuite nommé tribun de la legio X Gemina vraisemblablement toujours au cours de la guerre contre Bar Kokhba, il incorpore la legio I Adiutrix sans doute après un retour en Pannonie inférieure.

Après cette série exceptionnelle de tribunats de légion, il reçoit le commandement de l'aile I praetoriae civium Romanorum en Cappadoce.
Ensuite, il sert comme procurateur dans le sud de la Gaule avant d'entrer au sénat et de mener une carrière militaire et provinciale durant le règne d'Antonin le Pieux après avoir exercé les premières magistrature du cursus en tant que questeur, tribun de la plèbe et préteur.
En tant qu'ancien préteur, il commande la legio XIV Gemina en Pannonie et la legio XIII Gemina en Dacie. Nommé gouverneur de Dacie entre 157 et 158 il reçoit l'honneur d'un consulat ordinaire en 159.

Après le consulat, il devient curateur du Tibre, de ses rives et des eaux usées de Rome (Curator alvei Tiberis et riparum et cloacarum Urbis).

Puis, il se voit confier les provinces les plus exposées : Mésie entre 160-161 et devient gouverneur de la Bretagne Romaine, poste qu'il n'occupe que très brièvement puisqu'il est rappelé d'urgence en Cappadoce.
Une telle progression rapide de carrière indique un homme d'une capacité et d'une force particulière dans la gestion de provinces prestigieuses mais préoccupantes.

Marc Aurèle et Lucius Verus le nomment en Cappadoce, lors de sa campagne contre Vologèse IV en 163. Les forces de Statius Priscus sont composées d'auxiliaires Orientaux et de plusieurs légions transférées des limes du Rhin et du Danube.
Elles écrasent rapidement les troupes Parthes et détruisent la ville d'Artaxata. Statius Priscus installe alors sur le trône d'Arménie un protégé de Rome, Sohaemus, et construit une nouvelle capitale à Vagharchapat. La renommée de Statius Priscus est alors à son maximum... Il semble s'être retiré ou mourt peu de temps après, la fin de la guerre Parthique étant confiée à d'autres généraux : Avidius Cassius et Publius Martius Verus.

Sa fille épouse de Lucius Fufifius Pollio, consul ordinaire de l'année 166. Il a sans doute eu des fils et Marcus Statius Longinus, gouverneur de Mésie inférieure vers 217, est sans doute un de ses descendants.
Longtemps après sa mort, sa mémoire est encore célébrée dans la famille de son arrière-petite-fille, Fufidia Clementiana.

Marcus Statius Priscus Licinius Italicus est un homme politique Romain et un général actif pendant les règnes d'Hadrien, d'Antonin le Pieux, et de Marc-Aurèle .
Sa carrière a commencé comme officier équestre, recevant une décoration d' Hadrien pendant la rébellion juive. Procureur dans le sud de la Gaule avant d'être nommé sénateur et commandant deux légions successives.
Gouverneur de Dacie entre 157 et 158 ​​il occupe le consulat en 159.

évidemment, au vu des éléments que l'on possède, les corps d’archers n’ont cessé de se développer tout au long du Haut-Empire et surtout à partir de la deuxième moitié du IIe sècle. On compte 10 ailes, 38 cohortes, 5
numerii.
Un certain quantité de ces troupes, sont créées sur un socle républicain. on ne retiendra que les unités attestées par les sources d’Auguste à Trajan.
Il convient donc ici d’étudier successivement chacun de ces corps et d’exposer ce que les documents, essentiellement épigraphiques, nous apprennent sur leur formation.

Lorsque la guerre sociale tari les sources habituelles de recrutement, Rome doit se tourner vers les provinces. Elle recrute dès le Ier siècle avant notre ère de plus en plus d’auxiliaires pérégrins (Dans l'Empire Romain, les pérégrins sont des étrangers, hommes libres, habitant les provinces conquises par Rome, mais ne disposant pas de la citoyenneté romaine, ni du statut juridique des Latins.) Les historiens qui se sont intéressés au recrutement des auxiliaires
dans l’armée Romaine ont pu se rendre compte que l'incorporation de ces auxiliaires s’effectue de plus en plus en Occident. La prédominance des Espagnols et des Gaulois à l’époque pré-flavienne est, en ce sens, tout à fait
remarquable. Il y a donc une véritable volonté du régime d'ancrer les provinces Occidentales dans l'empire.

Qu’en est-il du recrutement des archers ? Leur recrutement suit-il la tendance générale des autres unités d’auxiliaires ? Il faut d'abord analyser le nom de chaque unité, l’origine de leur constitution... Le nom du peuple entrant dans la dénomination d’une unité auxiliaire indique l’endroit où celle-ci est constituée, et où elle a fait son premier recrutement.

la tendance qui apparaît par le recrutement des archers dans les contrées situées à l’Est de la Mare Nostrum n’est pas nouvelle, elle ne fait qu’accentuer un phénomène ayant vu le jour dès la fin du IIe siècle av. J.-C.... Aussitôt constitués, les régiments auxiliaires quittent donc leur patrie pour gagner des
provinces lointaines, la politique impériale étant de supprimer toute possibilité de cohésion nationale et de sympathie locale au sein des nouvelles troupes. afin d'éviter toute révolte à caractère ethnique.
AUXILLIAIRES
Pour ce qui concerne le recrutement des auxiliaires archers, la question qui se pose est de savoir si, comme pour les autres unités, la tendance est l’incorporation locale. C’est-à-dire que les corps de troupes vont être recrutés dans le pays où ils sont cantonnés. Pour le cas des archers, cette théorie ne se
vérifie pas, du moins pour le Ier siècle. Pour cette étude, l’épigraphie reste la source essentielle. On vient de voir l’origine ethnique de ces troupes. L’autre aspect de l’examen consiste à étudier individuellement les soldats dans chaque troupe. Les stèles sont d’une première importance pour ce type de travail, surtout lorsqu’elles comportent les noms de la recrue, sa filiation, sa
tribu, son lieu d’origine, son âge ainsi que la longueur de son service.

Certains de ces archers, ou ceux qui ont fait élever les monuments, ont indiqué leur origine. C’est ainsi que l'on découvre que :
Hyperanor est Crétois
Tiberius Abdes est originaire de Sidon (ville de Phénicie, dans l’actuel Liban),
Proclus vient de Philadelphia
Rabilius, que Biddu Astor est originaire de Tripoli en Syrie,
Albanus est de Belavos
Bargathès est d’origine Ituréenne.

Les premiers de ces hommes viennent d’une ville ou d’une région se trouvant dans l’Est de l’Empire, le septième est de Crète. En ce
qui concerne l’archer C. Iulius Dapnus, son origine, à en juger par son
cognomen, est très certainement Syrienne. Monimus est aussi un nom Syrien. L’étude onomastique montre que ce sont des Orientaux, dans le cas notamment de l’archer
Domitius fils de Domitius, de Philadelphia qui a servi dans la Coh. II Mil. Sag (Diplôme 2),
P. Insteius fils d’Agrippa, d’origine Cyrrhestique, qui a servi dans la Coh. I Aug. Ituraeorum (Diplôme 5), pour Bargati fils de Zali,
Hamiens qui a servi dans l’Ala I Hamiorum sagittariorum (Diplôme 9) et enfin
Thaemo fils de Horatius, Ituréen, soldat dans l’Ala I Augusta Ituraeorum
(Diplôme 12).
Il faut ajouter comme nom sémitique
celui d’Abdas originaire de Chalcis.

D’autres noms que ceux que nous venons de citer démontrent l’origine sémitique de ces archers.
B. Lorincz a parfaitement mis en évidence, par exemple, l’origine sémitique de
Soranus Iamelici f., soldat servant dans la première cohorte Augusta Ituraeorum.
Monimus est, incontestablement attesté comme nom syrien. Il ne fait aucun doute qu’au Ier siècle les archers sont recrutés dans les provinces susceptibles de fournir les meilleurs spécialistes. Cette exception ne concerne, que les troupes d’archers et non toutes les troupes Orientales. Par exemple, la question de savoir si l’ala Parthorum et Araborum est une aile d’archers, cela pourrait faire débat si, sur la stèle de Maris, ce dernier n’était représenté à cheval, tirant à l’arc, il en va de même pour l’ala Scubulorum : T. I. Rufus est représenté à cheval en train de cribler deux adversaires de flèches.

Le recrutement de l’auxiliaire constitue une étape importante qui obéit à certaines règles. Nous pouvons citer, parmi elles, la probatio et l’inscription du nom du soldat sur les registres de l’unité. La première étape de ce recrutement est parfaitement décrite par Végèce.

« Recherchons maintenant à quel âge il convient de former des soldats. Si l’on veut suivre l’ancienne coutume, il est certain qu’on peut comprendre dans les levées ceux qui entrent en âge de puberté : Ce qu’on apprend alors s’imprime plus promptement et plus fortement dans l’esprit. [...] Il faut prendre les soldats parmi les adolescents, car, comme dit Salluste, autrefois, dès que la
jeunesse était en âge de porter les armes, on l’exerçait dans les camps. Ne vaut-il pas mieux qu’un soldat tout dressé se plaigne de n’avoir pas encore l’âge de se battre, que de le voir se désoler de l’avoir passé ? Ne faut-il pas aussi un certain temps pour tout apprendre ? Car la science de la guerre est d’une grande étendue, qu’il faille former des archers ou en faire de bons tireurs à pied ou à cheval ».

Si les conditions de l’âge requis pour l’apprentissage d’un soldat se
retrouvent dans le recrutement des archers, Végèce, lui-même, les associe à
l’apprentissage du tir à l’arc. Sachant que les auxiliaires font un service de 25 ans sous Auguste, 26 ans au milieu du Ier siècle et enfin 28 ans à partir de Caracalla.
Au vu de ce tableau, l’âge de recrutement de ces archers ne reflète pas l’idéal de Végèce, qui se situe entre 15 et 16 ans. Aucun n’y répond, sauf Astor recruté à l’âge de 12 ans. L’âge semble tellement bas que l’on peut se demander s’il n’y pas une faute de gravure ! D'autres sont situés entre 18 et 19 ans.
Si l’on se réfère au tableau que propose Holder sur les âges de recrutement des auxiliaires, établit à partir de 191 inscriptions, nous nous apercevons que la grande majorité est recrutée entre 18 et 21 ans

Au Ier siècle, l’armée Romaine n’a peut-être pas les moyens d’offrir un enseignement, une formation adaptés à ce type d’arme. Il est donc
plus facile de recruter des hommes possédant l’expérience et fournir ainsi à l’armée de véritables professionnels.
Cet âge relativement avancé explique certainement le fait que tous
ces combattants n’arrivent pas à accomplir l’intégralité de leur service. L’on peut penser aussi que, lorsque de grands troubles et de grandes crises éclatent, certaines étapes de la conscription ne sont pas respectées.

Le simple soldat, pour sa part, après un temps de présence plus ou moins long et au regard de ses capacités, peut devenir sous-officier.
Dans l’aile, notamment, le vexillarius du régiment se situait à la tête de l’unité,
immédiatement suivi par l’imaginifer Ce dernier avait pour mission de porter le buste de l’empereur lors des cérémonies.
Pour transmettre les ordres au moment de la bataille, les unités comptent dans leurs rangs un certain nombre de musiciens qui, par l’intermédiaire de la musique, font manœuvrer l’armée. C’est ainsi que Sibbaeus est tubicien dans la Cohorte I Ituraeorum.

La solde des auxiliaires archers. L’organisation du stipendium des unités d’archers ne diffère pas des autres corps d’auxiliaires.
Ici, encore, on possède peu d’informations sur le sujet, tous les auxiliaires ne mentionnent pas forcément leur solde.
2 des inscriptions montrent qu'Antiochus touche une solde triple de la solde ordinaire,
Dexter une solde et demie.
Il est hors de question de tirer de ces données une quelconque conclusion ou
même de formuler une hypothèse à l’appui de ces trois indications. Les
travaux de M. Speidel, laissent penser qu'un archer devait avoir sensiblement la solde d’un légionnaire.

La question des origines du peuple Roumain a été au cœur d’une vaste controverse à l’échelle Européenne durant 200 ans, opposant partisans d’une continuité d’un peuplement Romain sur l’actuel territoire de la Roumanie depuis la conquête de la Dacie par Trajan jusqu’à l’époque contemporaine, et adversaires « discontinuistes » soutenant que la Dacie a été une tabula rasa entre la fin de la domination Romaine et la conquête Hongroise.
À la querelle entre « continuistes » et « discontinuistes » s’est ajouté, chez ces derniers, le problème de savoir si les Roumains sont les descendants des colons Romains installés en Dacie à la suite des armées de Trajan ou ceux des Daces Romanisés.

Entre la fin du XVIIIe siècle et l’époque du régime de Nicolae Ceausescu, 2 étapes de l’histoire de la controverse ont été particulièrement importantes : Celle marquée par les thèses de Roesler dans les années 1860 et celle de son apogée dans les années 1930.

Précisons tout d'abord qu'à partir de ce moment on peut compter sur
l'appoint de découvertes archéologiques toujours plus nombreuses dont l'utilité pour une présentation chronologique n'est plus à démontrer. Cela est d'autant plus important que la période explorée débute par l'une des
plus impressionnantes épreuves de forces de l'histoire ancienne, qui a vu s'affronter le grand stratège Trajan et le vaillant roi des Daces, Décébale.
Le suicide de ce dernier à l'issue de la seconde guerre Dacique (106 ), qui s'est
achevée par la transformation de la Dacie en province Romaine (une des dernières conquêtes stables de l'Empire), restera dans l'histoire comme l'un des exemples les plus exaltants de sacrifice pour la liberté et l'indépendance d'un peuple. La suite des événements montre le conquérant Romain, transformé en organisateur et éducateur, jouer un rôle déterminant dans le processus de symbiose Daco-Romaine qui constitue la base génétique du peuple Roumain.

La Dobroudja n'est pas épargnée par les 2 armées qui s'affrontent. En portent témoignage non seulement plusieurs textes antiques, mais surtout l'autel
funéraire et le monument triomphal d'Adamclissi, ainsi que la cité de Nicopolis
ad Istrum (Bulgarie).
Nous ne savons pas encore, de façon précise, dans quelle mesure les effets de
ces combats sont ressentis par d'autres villes de la Dobroudja, mais il semble que plusieurs d'entre elles aient subi des destructions au début du IIe siècle. Quoiqu'il en soit, une fois le premier danger passé, ces villes voient commencer pour elles, à la veille de l'affrontement décisif avec les Daces de Décébale, l'une des périodes les plus prospères, illustrée par l'adoption de mesures efficaces dans le domaine de l'organisation et par une activité constructrice sans précédent.


Marcus Statius Priscus — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Marcus_Statius_Priscus
Des informations de cet article ou section devraient être mieux reliées aux sources ... Il est nommé gouverneur de Dacie entre 157 et 158 et il reçoit l'honneur d'un ... Sa fille est l'épouse de Lucius Fufifius Pollio, consul ordinaire de l'année 166 ...

DF]La Dobroudja Roumaine - cIMeC
www.cimec.ro/arheologie/pdf/dl.asp?filename=Suceveanu_Barnea-Doubrodja...
Le processus de romanisation des autochtones géto-daces de la Dobroudja, ...... la douane romaine dans la zone, qui existait dès les premières années de notre ère, .... Apparemment, rien ne semble avoir troublé l'essor des villes gre. ...... ~urtout les habitants de la ville indigène de Troesmis (ISM, V, 143-145, 157, 158).

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