18
NOVEMBRE 2016...
Cette
page concerne l'année 168 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
COMPARAISONS
TARDIVES DES ASTRONOMES ANCIENS PAR LES SAVANTS COPERNIC ET KEPLER
ETC.
PTOLÉMÉE |
Claude
Ptolémée (en grec ancien Κλαύδιος
Πτολεμαῖος Claúdios Ptolemaîos, en latin Claudius
Ptolemaeus), communément appelé Ptolémée (Ptolémaïs de
Thébaïde (Haute-Égypte) vers 90 - Canope vers 168) est un
astronome et astrologue Grec qui vit à Alexandrie (Égypte),
également l’un des précurseurs de la géographie. Sa vie est mal
connue. Son cognomen Ptolemaeus semble indiquer des origines
Gréco-Égyptienne, et son nomen Claudius une citoyenneté Romaine.
Ptolémée
est l’auteur de plusieurs traités scientifiques, dont deux ont
exercé une très grande influence sur les sciences occidentales et
orientales. L’un est le traité d’astronomie, aujourd’hui connu
sous le nom d’Almageste (arabisation de, La Grande Composition puis
La Très Grande, mais dont le titre original en grec était
Μαθηματική σύνταξις,
Mathēmatikḗ súntaxis, Composition mathématique). L’autre est
la Géographie, qui est une synthèse des connaissances géographiques
du monde Gréco-Romain.
L’œuvre
de Ptolémée est un sommet et l’aboutissement d’une longue
évolution de la science antique fondée sur l'observation des
astres, les nombres, le calcul et la mesure. Avec l’œuvre
d’Aristote, c’est essentiellement à travers elle, transmise à
la fois par les Arabes et les Byzantins, que l’Occident
redécouvrira la science grecque au Moyen Âge et à la Renaissance,
laissant leurs prédécesseurs dans l’obscurité.
Pourtant
Ptolémée ne manque pas de faire abondamment référence à ceux-ci
dans ses écrits.
CARTE DE PTOLÉMÉE |
L’Almageste
est le seul ouvrage antique complet sur l’astronomie qui nous soit
parvenu. Les astronomes Babyloniens ont mis au point des techniques
de calcul pour la prévision de phénomènes astronomiques. Surtout,
ils ont consigné soigneusement, pendant des siècles, de précieuses
observations (positions des astres, éclipses…)
Les
astronomes Grecs, tels qu’Eudoxe de Cnide et surtout Hipparque, ont
intégré ces observations et les leurs dans des modèles
géométriques (théorie des épicycles) pour calculer les mouvements
de certains corps célestes. Dans son traité, Ptolémée reprend ces
différents modèles astronomiques et les perfectionne, notamment en
ajoutant la notion d’équant. Ses observations, jointes aux données
antérieures dont il dispose, offrent un recul permettant une mesure
fort précise des mouvements astronomiques, puisque l'ensemble couvre
une période de près de 9 siècles.
Ses
« tables » de données, indispensables pour déterminer
la position des astres, ont en effet comme point de départ le
premier jour du calendrier Egyptien de la première année du règne
de Nabonassar, c’est-à-dire le 26 février 747 av. J. C. Ptolémée
consacre donc le modèle géocentrique d’Hipparque, qui lui est
souvent attribué et qui est accepté pendant plus de
1
300 ans, quoique de manière discontinue.
En
Europe Occidentale, en effet, il sombre dans l’oubli au début du
Moyen Âge, avant d’être redécouvert à la fin de cette période.
Cet héritage est cependant préservé dans le monde arabe et, avec
des hauts et des bas, dans l’Empire Romain d’Orient et plus
spécifiquement à Byzance. Sa méthode et son modèle de calcul ont
d’ailleurs été adoptés avec quelques modifications dans le monde
arabophone et en Inde, car ils sont d’une précision suffisante
pour satisfaire les besoins des astronomes, des astrologues, des
détenteurs de calendriers et des navigateurs.
LES PLANÈTES SELON PTOLÉMÉE |
Ptolémée
réalisa aussi une sorte de manuel essentiellement pratique, appelé
« Les tables faciles » ou parfois « Les tables
manuelles » (Πρόχειροι κανόνες, Prócheiroi
kanónes), dérivé de l’Almageste et destinées à réaliser des
calculs de position des astres et d’éclipses.
Contrairement
à une idée reçue, Ptolémée n'a pas repris à son compte l’idée
d’Aristote selon laquelle les astres sont placés sur des sphères
de cristal. Il dit même expressément que « les astres nagent
dans un fluide parfait qui n’oppose aucune résistance à leurs
mouvements ». On ignore si cette vision, proche de la notion de
vide, est déjà présente chez Hipparque ou si elle doit être mise
au crédit de Ptolémée. Pour celui-ci, déférents et épicycles
sont donc immatériels. Nicolas Halma considère en outre que son
choix du système des épicycles plutôt que de celui des
excentriques résulte davantage d’une volonté de rendre les
calculs plus commodes, que d’une foi dans la réalité matérielle
du système.
Durant
les 13 siècles qui suivront, l’astronomie ne progressera plus
guère. L’Almageste et les tables faciles ne recevront que des
corrections mineures, bien qu’elles aient fait l’objet, à la fin
de l’Antiquité, de nombreuses publications de la part des
« commentateurs », dont le plus connu est Théon
d’Alexandrie. Ce sont donc les tables et les textes de Ptolémée
qui sont utilisés directement ou indirectement comme références
jusqu’à ce que les progrès des instruments d’observation et la
théorie élaborée par Nicolas Copernic et perfectionnée par
Johannes Kepler n’entraînent son abandon.
Mais
c'est à grand peine : Le système héliocentrique de Copernic
(1543), appuyé par Galilée (1630) est rejeté et Galilée se voit
contraint de renier officiellement ses théories en 1633. Le modèle
de Ptolémée n'est définitivement abandonné par l'Église que sous
le pape Benoît XIV vers 1750.
L’Almageste
contient également un catalogue de 1 022 étoiles regroupées
en 48 constellations. Bien que ne couvrant pas toute la sphère
céleste, ce système est la référence pendant de nombreux siècles.
Ptolémée a aussi décrit l’astrolabe, inventé probablement par
Hipparque.
Sa
Géographie est une autre œuvre majeure. Il s’agit d’une
compilation des connaissances géographiques à l’époque de
l’empire Romain sous le règne d’Hadrien (125), couvrant la
totalité du monde connu ou écoumène. Comme pour le modèle du
système solaire dans l’Almageste, Ptolémée unifie dans un grand
ensemble toutes les informations dont il dispose.
Le
premier livre définit le sujet de la Géographie et présente les
données et la méthode utilisée pour dessiner une carte du monde
habité. Dans les livres 2 à 7, il fournit des listes topographiques
et attribue des coordonnées à tous les lieux et particularités
géographiques, répertoriant 8 000 endroits d'Europe, d'Asie et
d'Afrique disposés dans une grille. Il commence à l'ouest avec
l'Irlande et la Grande-Bretagne puis se déplace vers l'est en
passant par l'Allemagne, l'Italie, la Grèce, l'Afrique du nord,
l'Asie mineure et la Perse, pour terminer en Inde.
Le
livre 8 présente une division de l'écoumène en 26 cartes
régionales : 10 pour l'Europe, 4 pour l'Afrique (appelée Libye) et
12 pour l'Asie. Outre les données géographiques, Ptolémée intègre
des données astronomiques et des témoignages de voyageurs.
Révisant
les calculs d'Ératosthène et d'Hipparque, Ptolémée divise le
globe en 360°, en prenant comme base le système sexagésimal des
Babyloniens. Il estime [Comment ?] la longueur de chaque degré
à 500 stades, ce qui lui donne comme circonférence de la terre le
chiffre auquel est arrivé Posidonios (180 000 stades, ou 34 500
km), soit 14% de moins que la circonférence réelle qui est de
40 075. La dimension du monde connu couvre un arc de 177°,
allant des îles « Fortunata » (îles des Bienheureux)
associées aux îles Canaries, jusqu'à Cattigara, qui correspond à
Hanoï. La latitude est mesurée à partir de Thulé, situé à 63°
N jusqu'à Agisymba dans l'Afrique Sub-Saharienne, que Ptolémée
situe à 16° S, la distance totale couvrant ainsi 79°.
ÉCOLE ATHÉNIENNE |
Posant
l’équateur au degré zéro, comme aujourd’hui, Ptolémée
calcule la distance selon la durée du jour le plus long plutôt
qu’en degrés car la durée du solstice d’été passe de 12 h à
24 h au fur et à mesure qu’on s’éloigne de l’équateur vers
le cercle polaire. Il utilise des incréments de 15 minutes par
degré, jusqu'au parallèle où le jour le plus long dure 15 heures
et demie pour alors passer à des incréments de 30 minutes, jusqu'à
Thulé, où le jour le plus long dure 20 heures. Pour le calcul des
longitudes, il fixe le méridien de longitude 0 au point le plus à
l’ouest qu’il connaissait, soit les îles Fortunées, en posant
des intervalles de 5 degrés correspondant au tiers d'une heure
d'équinoxe et couvrant au total 12 heures, soit 180°
Ptolémée
s’est essentiellement appuyé sur les travaux d’un autre
géographe, Marinos de Tyr, dont les ouvrages ne nous sont pas
parvenus. Il s'est aussi basé sur les index géographiques des
empires Romain et Perse, mais la plupart de ses sources au-delà du
périmètre de l’empire sont d’origines douteuses.
Des
cartes fondées sur des critères scientifiques avaient été
réalisées depuis Ératosthène, mais Ptolémée améliore les
techniques de projection cartographique, en s'appuyant sur la
géométrie d'Euclide, produisant une méthode qui exerce une
influence durable sur la façon de projeter une sphère sur une
surface plane. Ses cartes sont orientées vers le nord. Une carte du
monde développée sur la base de sa Géographie est exposée à
Autun en France à la fin de l’époque Romaine... Cet ouvrage a été
perdu dans le monde Occidental jusqu'à sa redécouverte par le
Byzantin Maximus Planudes, vers 1300. Il se peut que les cartes des
manuscrits de la Géographie ne datent que de cette époque.
En
revanche, dès le début du IXe siècle, il fait l'objet d'une
traduction en arabe pour le calife Abbasside al-Mamun, et il servira
de base aux travaux de ibn Khurradadhbih, Ibn Khordadbeh, Suhrab, Al
Kwarizmi, Ibn Hawqal et al Idrissi.
À
partir du XVe siècle, les premières reproductions sur papier
imprimé font leur apparition. Le premier exemplaire de la Géographie
est édité avec les cartes à Bologne en 1477, rapidement suivi par
une édition Romaine de 1478. Jusqu’au XVIe siècle, cet
ouvrage a servi de guide à tous les voyageurs qui, à chaque
découverte, croyaient reconnaître quelque contrée déjà indiquée
par celui-ci.
Le
traité de Ptolémée sur l’astrologie, le Tetrabiblos (tetra
signifie en grec « quatre » et biblos « livre »),
est l’ouvrage astrologique le plus célèbre de l’Antiquité mais
qui n’atteint pas le statut de l’Almageste. Il exerce une grande
influence dans l’étude des corps célestes dans la sphère
sublunaire. Ainsi, il fournit des explications sur les effets
astrologiques des planètes, en fonction de leurs réactions :
Chauffant, rafraîchissant, mouillant, et séchant. Celui-ci traite
en particulier de l’astrologie horoscopique en 4 livres qui
consiste en une interprétation thématique à l’aide de l’érection
d’une carte basée sur un tableau déterminant l’emplacement des
sept planètes (Soleil compris) connues de l’époque à un moment
donné.
Ptolémée
estime que l’astrologie est comme la médecine qui est hypothétique
en raison de nombreux facteurs variables à prendre en compte. Ces
facteurs sont pour lui principalement, la race, le pays et
l’éducation qui doivent affecter une personne au même titre que
la position des planètes dans le ciel au moment de la naissance.
À
la différence de Vettius Valens, il semble aujourd’hui que
Ptolémée, surtout connu pour son traité sur l’astronomie, est un
compilateur (un théoricien) en astrologie.
Il
convient de remarquer qu'il n'y a, chez Ptolémée, aucune confusion
entre astronomie et astrologie : Tout ce qui concerne cette
dernière discipline est contenu dans le Tetrabiblos, pas une ligne à
ce sujet dans l'Almageste
Ptolémée
a également écrit les Harmoniques, un traité de musicologie de
référence sur la théorie et les principes mathématiques de la
musique. Après une critique des approches de ses prédécesseurs,
Ptolémée y plaide pour baser des intervalles musicaux sur des
proportions mathématiques (contrairement aux partisans d’Aristoxène)
soutenus par observation empirique (contrairement à l’approche
purement théorique de l’École pythagoricienne).
Il
a présenté ses propres divisions du tétracorde et de l’octave,
qu’il a dérivés avec l’aide d’un monocorde. L’intérêt de
Ptolémée pour l’astronomie apparaît également dans une
discussion sur la musique des sphères.
Les
Harmoniques contribue très largement au développement de la théorie
musicale au XVIe siècle.
Ptolémée
a découvert un théorème qui porte son nom : Dans un
quadrilatère convexe inscrit dans un cercle, le produit des
diagonales est égal à la somme des produits des côtés opposés.
Dans
sa Composition mathématique (Almageste), Ptolémée veut suivre la
méthode rigoureuse de la géométrie et procéder par la
démonstration introduite par les mathématiciens de la Grèce
antique, dont le représentant essentiel est Euclide. Sa
trigonométrie se fonde sur celle d'Hipparque, mais il a également
connaissance de l'œuvre de Ménélaos, qui a développé la
trigonométrie sphérique et qu'il cite dans l'Almageste
Dans
l’Optique, Ptolémée traite des propriétés de la lumière,
notamment de la réflexion, de la réfraction et de la couleur, ainsi
que d'une théorie de la vision, fondée sur une combinaison des
propriétés des objets observés, de la lumière et d'un « flux
visuel » (visus dans le texte latin) issu des yeux. Ce travail
est une partie importante de l’histoire de l’optique, mais il
nous est parvenu par l'intermédiaire d'une traduction latine
réalisée par l'émir Eugène de Sicile vers 1150, elle-même issue
d'une traduction arabe assez imparfaite et incomplète.
En
cette matière comme dans les autres, Ptolémée dispose d'apports
antérieurs. Certains éléments d'optique sont présents chez
Euclide, Archimède et Héron d'Alexandrie, mais les sources précises
de Ptolémée sont discutées. La rédaction de l’Optique est
postérieure à l'Almageste, comme l'attestent en particulier
certains progrès réalisés par Ptolémée dans l'intervalle. Ainsi,
l’Optique expose le phénomène de réfraction atmosphérique qui
se produit lors de l'observation du soleil ou de la lune, phénomène
totalement ignoré dans l'Almageste.
La
conception du monde et de l’univers est pour Ptolémée basée sur
le géocentrisme. Avant la naissance de Copernic et sa théorie
héliocentrique du monde (la Terre tournant autour du Soleil),
l’astronome est persuadé que la Terre, créée par Dieu pour les
hommes, est le centre fixe et immobile du monde … C’est ce qu’on
appelle le géocentrisme. Pourtant, avant Ptolémée déjà,
Aristarque (-310 / -230) a supposé que la Terre tourne sur elle-même
et autour du Soleil, mais ses idées font considérées comme impures
et donc rejetées.
Ptolémée
part du principe que le cercle est le fondement de l’univers car il
c'est une figure parfaite et divine. L’univers est alors une série
de sphères s’imbriquant les unes dans les autres (telles des
poupées russes), une sphère extérieure contenant les étoiles et
une série de sphères à l’intérieur contenant les planètes, le
Soleil et en fin la Terre au centre. Toutes ces sphères se meuvent à
une vitesse constante.
Toutes
les planètes tournent autour d’un centre situé dans la sphère,
lui-même tournant autour d’un cercle imaginaire appelé
« déférent ». Le déférent a été inventé car le
système de Ptolémée n’explique pas toujours les mouvements de la
Lune et des planètes. En fait, l’orbite d’une planète n’est
pas un cercle parfait, mais une ellipse de forme ovale. Le déférent
sert à compenser ce mouvement non régulier.
En conséquence, même la Terre qui est sensée être fixe et immobile au centre du monde devient légèrement en décalage par rapport au « nouveau » centre du monde représenté par le centre de ce déférent sur lequel doit évoluer notre planète. C’est le point « équant ».
En conséquence, même la Terre qui est sensée être fixe et immobile au centre du monde devient légèrement en décalage par rapport au « nouveau » centre du monde représenté par le centre de ce déférent sur lequel doit évoluer notre planète. C’est le point « équant ».
Ptolémée
se met alors à déduire par calculs les tailles des épicycles des
planètes et des déférents, avec plus ou moins d’approximations …
Calculs qui ne permettent jamais d’expliquer les mouvements des
planètes et d’appuyer la théorie géocentrique du monde.
C’est Kepler qui, après Copernic et sa théorie héliocentrique, découvre par déduction (voir par intuition) que les planètes évoluent sur des ellipses et non sur des cercles tournant eux même sur d’autres cercles. Cette découverte lui permet de calculer avec précision le mouvement des planètes.
C’est Kepler qui, après Copernic et sa théorie héliocentrique, découvre par déduction (voir par intuition) que les planètes évoluent sur des ellipses et non sur des cercles tournant eux même sur d’autres cercles. Cette découverte lui permet de calculer avec précision le mouvement des planètes.
Son
œuvre majeure, qu’il a au préalable nommée « composition
ou syntaxe mathématique » mais qui est retraduite par les
traducteurs arabes, est l’Almageste (Al en arabe suivi d’un
superlatif grec signifiant « le plus grand »). Ce livre
expose une théorie Ptoléméenne de l’organisation du monde,
ouvrage maintes fois recopié et traduit en arabe, en latin, en grec
(…) et diffusé à travers tout le bassin Méditerranéen, dont
l’immense influence durera 1 500 ans.
Autrefois
considéré comme le plus grand astronome de l’antiquité, Ptolémée
voit sa réputation se dégrader au XVIIe et XVIIIe siècle, après
étude minutieuse de l’Almageste. En effet, Kepler découvre le
premier combien il est difficile de concilier les résultats de
Ptolémée avec les observations modernes … Ne souhaitant pas
porter atteinte au « mythe Ptolémée », il suppose qu’il
est arrivé de grandes perturbations dans le ciel depuis cette
époque.
Mais
les autres astronomes comme Halley, Lemonnier, Lalande ou Delambre
accusent Ptolémée d’avoir falsifié les observations de son
prédécesseur Hipparque, voire même de se les être appropriées,
et d’avoir dissimulé les observations qui ne concordaient pas avec
ses théories … A tort ou à raison, Ptolémée est alors descendu
de son statut de plus grand astronome de l’antiquité au profit
d’Hipparque.
En
réalité, il a été démontré que l’Almageste est truffé
d’anomalies et d’incohérences mathématiques et astronomiques
auxquelles Ptolémée ne prête aucune attention ou qu’il a
dissimulé volontairement.
Ptolémée pense que si l’on croit assez fort en quelque chose, on peut en ignorant le reste en démontrer l’existence. Croyance qui fait un peu froid dans le dos, et qui laisse sceptique …
Ptolémée pense que si l’on croit assez fort en quelque chose, on peut en ignorant le reste en démontrer l’existence. Croyance qui fait un peu froid dans le dos, et qui laisse sceptique …
On
peut dire que le système de Ptolémée incarne tout à fait les
qualités et les défauts de la pensée scientifique de la Grèce
Antique.
D’un côté, les grecs ont créé la théorie scientifique en tentant d’expliquer la nature des choses autre que par la mythologie, c’est-à-dire fondée sur des observations précises et rigoureuses, l’astronomie est donc devenue une science mathématique. Ils ont donné à la science le visage que nous lui connaissons aujourd’hui.
D’un autre côté, la mythologie étant encore trop ancrée dans la culture, la science s’effondre dans des querelles mystiques des adeptes, ceci ajouté au rejet du monde chrétien qui est hostile à ce savoir païen. Les idées scientifiques du savoir grec sombrent dans la confusion la plus totale, engendrant une décadence de la science grecque toute entière … Rome, qui domine alors le monde, ne s’intéresse pas aux mathématiques dans un contexte scientifique, autre que militaire.
Heureusement, les manuscrits des savants Grecs seront conservés et recopiés par des moines dès le VIe siècle, ainsi que par les astronomes arabes qui recueilleront l’héritage du monde Grecque. L’apport des savants Grecs n’est donc pas perdu.
D’un côté, les grecs ont créé la théorie scientifique en tentant d’expliquer la nature des choses autre que par la mythologie, c’est-à-dire fondée sur des observations précises et rigoureuses, l’astronomie est donc devenue une science mathématique. Ils ont donné à la science le visage que nous lui connaissons aujourd’hui.
D’un autre côté, la mythologie étant encore trop ancrée dans la culture, la science s’effondre dans des querelles mystiques des adeptes, ceci ajouté au rejet du monde chrétien qui est hostile à ce savoir païen. Les idées scientifiques du savoir grec sombrent dans la confusion la plus totale, engendrant une décadence de la science grecque toute entière … Rome, qui domine alors le monde, ne s’intéresse pas aux mathématiques dans un contexte scientifique, autre que militaire.
Heureusement, les manuscrits des savants Grecs seront conservés et recopiés par des moines dès le VIe siècle, ainsi que par les astronomes arabes qui recueilleront l’héritage du monde Grecque. L’apport des savants Grecs n’est donc pas perdu.
Claude
Ptolémée — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Claude_Ptolémée
Ptolémée
d'après une gravure allemande du XVI siècle. Données clés.
Naissance, Vers 90 · Haute-Égypte, province romaine d'Égypte
(actuelle Égypte). Décès, 168 ... ont en effet comme point de
départ le premier jour du calendrier égyptien de la première année
du règne de Nabonassar, c'est-à-dire le 26 février 747 av.
Suite
des commentaires de Theon sur les tables astronomiques de Ptolemee
https://books.google.fr/books?id=jsSu3VsWCsIC
Claude
Ptolémée - 1825
pour
fixer le jour de la célébration de la fête de Pâques en chaque
année , objet ... est le point de départ pour les époques des
Tables Manuelles de Ptolemée et de ... répondent aussi aux années
167, 168, 1G9, comptées du règne d'Auguste.
Biographie
| Claudius Ptolémée - Astronome, mathématicien et ...
www.futura-sciences.com/sciences/personnalites/astronomie-claudius-ptolemee-723/
Claudius
Ptolémée est né vers l'an 90 après J-C en Haute-Egypte, il est
mort vers l'an 168. Si l'on sait très peu de choses sur sa vie, son
nom a traversé ...
La
redécouverte de Ptolémée
expositions.bnf.fr/marine/arret/02-4.htm
...
doute l'exhumation de l'œuvre du géographe grec Claude Ptolémée
(90-168). ... notée la durée des jours les plus longs de l'année,
lors du solstice d'été.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire