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NOVEMBRE 2016...
Cette
page concerne l'année 162 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
UN
AQUEDUC CONSTRUIT PAR UN EMPEREUR ROMAIN ABANDONNE PUIS RÉHABILITE
PAR LES FRANÇAIS
Restauré
au XIXe siècle, cet ouvrage est le seul de cette importance
existant en Tunisie avant l'instauration du protectorat Français,
cet aqueduc amenait à Carthage les eaux des sources du Djebel
Zaghouan (mont Zeugitanus) et du Djouggar (Zucchara). Le Zaghouan
s'élève de 1.343 mètres, sommet le plus élevé de la Zeugitane,
on peut apercevoir, à la fois, Sousse (Hadrumète) et Tunis, sur son
flanc, on aperçoit les ruines imposantes du Nymphæum qui formait le
bassin des eaux amenées à Carthage.
L'aqueduc,
qui a peut-être existé dès l'époque Punique, mais qui, sous sa
forme actuelle dans tout son parcours, remonte à l'époque Romaine,
ses mensurations intérieures : Largeur de 0,80m et ses piles
une hauteur de 1,50m, il est recouvert par une voûte en plein
cintre, percée, de 40 mètres en 40 mètres, par des ouvertures
formant regards, sa longueur totale est de 61 milles romains... Dans
la plaine de la Manouba les arcades de l'aqueduc ont encore une
hauteur de 15 mètres au-dessus du sol. Après avoir traversé
l'isthme qui rattache Carthage au continent, l'aqueduc, dont les
arcades gigantesques dominent la plaine, passe immédiatement au nord
des citernes de La Malga, et descend, du nord au sud, vers ces
citernes qu'il limite au sud-est. Là il se ramifie en plusieurs
branchements, l'un de ces branchements devait alimenter
l'amphithéâtre.
Cet
aqueduc, qui déverse à Carthage 32 millions de litres d'eau par
jour, a été construit ou reconstruit vers 136, sous le règne
d'Hadrien, et il semble avoir été restauré une première fois sous
Septime Sévère (193-211). Il subit des détériorations graves lors
du siège de Carthage par les Vandales de Genséric, en 439, mais
restauré par Bélisaire, en 534.
REGARD |
Enfin,
vers 1574, époque à laquelle cesse la domination Espagnole pour
faire place à la domination Turque, l'aqueduc de Carthage est une
dernière fois détruit, et les eaux du Zaghouan et du Djouggar,
détournées de leurs sources, servent à l'irrigation des jardins et
des plantations voisines de ces montagnes.
En
1859, sous le règne de Mohammed Bey, un ingénieur Français, M.
Cohn, entreprend une restauration partielle de l'ancien aqueduc. Elle
est continuée et achevée par M. Ph. Caillat en 1873.
enfin
M. Jean Vernaz, en 1887, est chargé d'en étudier les diverses
ramifications, sur le sol même de l'ancienne Carthage, afin de
remettre ces canaux secondaires en état d'être utilisés de nouveau
(Ph. Caillat, Notice sur l'ancien aqueduc de Carthage et sa
restauration, Paris, 1873 ; E. de Sainte-Marie, Mission à Carthage,
pp. 193 à 202 ; J. Vernaz, dans la Revue archéologique, 3° série,
t. X, 1887, pp. 12 à 23).
A
une vingtaine de mètres de l'angle légèrement obtus que forme
l'aqueduc, au nord des citernes de La Malga, M. Vernaz découvre
l'orifice d'un branchement souterrain conduisant dans la direction de
l'Est. Auprès de cet orifice se trouve un système de portes et de
vannes permettant de régler, suivant les besoins, l'admission de
l'eau dans l'aqueduc principal et dans l'aqueduc souterrain.
Du
point de branchement, l'aqueduc souterrain traverse la chaîne des
hauteurs situées au nord de Byrsa, et débouche au pied de la
colline de Junon, après un parcours en souterrain de 788 mètres. La
largeur de cet aqueduc rectiligne varie de 0m,50 à 0m,65, avec une
hauteur sur l'axe allant de 1m,60 à 1m,80. Sur cet aqueduc sont
greffés les branchements secondaires.
A
l'angle Est de la base même de la colline de Junon, le radier du
grand canal effleure le sol, et l'aqueduc disparaît, sans qu'on
puisse savoir si, continuant à ciel ouvert, il va à gauche regagner
les grandes citernes de Bordj-Djedid, ou s'il alimente en eau
simplement les parties basses de la ville (Vernaz, dans la Revue
archéologique, 3e série, t. X, 4887, pp. 12 à 23 ; Delattre, dans
le Bulletin épigraphique, t. VII, 1887, p. 80).
LE TEMPLE DE L'EAU |
C’est
en 162 que s’achève la construction des thermes d’Antonin à
Carthage.
Avant cette date, les fontaines d’eau potable et les citernes d’eau de pluie datant de l’époque Punique suffisent amplement à alimenter toute la ville.
Mais la taille des thermes impériaux nécessite un apport supplémentaire en eau.
C’est pourquoi il est pratiquement certain que l’aqueduc de Carthage est légèrement antérieur à l’année de l’inauguration des établissements thermaux en 162 et date probablement de 128, moment de la visite d’Hadrien dans l’Africa Proconsularis.
Le parcours total de l’aqueduc de Carthage est de 132 kilomètres. Il est divisé en deux tronçons.
La conduite principale va de la ville à Zarghouan et mesure 90 kilomètres. Par la suite un second embranchement va amener les eaux de la source d’Ain Djoukar jusqu’au premier canal.
Avant cette date, les fontaines d’eau potable et les citernes d’eau de pluie datant de l’époque Punique suffisent amplement à alimenter toute la ville.
Mais la taille des thermes impériaux nécessite un apport supplémentaire en eau.
C’est pourquoi il est pratiquement certain que l’aqueduc de Carthage est légèrement antérieur à l’année de l’inauguration des établissements thermaux en 162 et date probablement de 128, moment de la visite d’Hadrien dans l’Africa Proconsularis.
Le parcours total de l’aqueduc de Carthage est de 132 kilomètres. Il est divisé en deux tronçons.
La conduite principale va de la ville à Zarghouan et mesure 90 kilomètres. Par la suite un second embranchement va amener les eaux de la source d’Ain Djoukar jusqu’au premier canal.
Le
17 février 2012, le gouvernement Tunisien propose le complexe
hydraulique Romain de Zaghouan-Carthage dont il fait partie pour un
futur classement sur la liste du patrimoine mondial de l'humanité
dressée par l'UNESCO.
Selon
les historiens, les Romains doivent se contenter, dans un premier
temps, d'user de l'eau de pluie conservée dans des citernes.
Une
sécheresse exceptionnelle, qui sévissant de 123 à 128, tarit les
maigres ressources en eau de la région et vide les citernes, elle
montre alors l'absolue nécessité de rechercher, plus loin, les eaux
qui font défaut aux abords de la ville et de les ramener à
Carthage.
Constructeur
habile, l'empereur Hadrien décide le captage des sources existant
dans les massifs montagneux du Djebel Zaghouan et du Jouggar ainsi
que la construction d'un immense aqueduc destiné à conduire les
eaux vers les citernes de La Malga, réservoirs d'eau de 25 000 m3,
situés sur une partie élevée de la colline de Carthage. Les
sources ont un débit très variable, allant de 5 000 m3 à
plus de 25 000 m3 par jour.
Les
citernes privées restent toutefois nécessaires pour les quartiers
plus élevés que celui de La Malga. Les sources captées sont au
nombre de 4 : Nympheum et Aïn Ayed (dans la région de
Zaghouan) ainsi qu'Aïn Djour et Aïn Ziga (dans la région du
Jouggar).
DJEBEL-ZAGHOUAN |
La
longueur totale de l'aqueduc jusqu'à Carthage, y compris les
diverses ramifications, est de 132 kilomètres. Sa déclivité est
précisément de 0,29 %. Il est coupé à plusieurs reprises
(d'abord par les Vandales puis par les Arabes).
Remis
en état au Xe siècle, il est pourvu d'une dérivation sur
Tunis au XIIIe siècle.
Jusqu’au
VIIe /VIIIe siècle, l’eau de Tunis provient de puits et de
citernes situés en différents points. Par un système de conduites,
cette eau se distribue vers les abreuvoirs et les fontaines de la
ville.
L’accroissement démographique, consécutif à l’accès de Tunis au rôle de capitale, exige de nouvelles ressources en eau, que les Hafsides, suivant l’exemple des Romains, vont chercher au mont Zaghouan.
L’aqueduc Hafside diffère de l’aqueduc Romain par son mode constructif. Il n’est pas construit en bloc de pierre mais en blocage avec des parements de pierre de taille. Les arcs supérieurs qui réunissent les aches sont en brique.
L’adduction vers Tunis se branche sur celle de Zaghouan, à 4 km au nord de la capitale, d’où elle suit un parcours passant par Ras el-Tabia, puis à travers la colline de la Rabta, pour aboutir à la casbah et à la Grande Mosquée.
L’accroissement démographique, consécutif à l’accès de Tunis au rôle de capitale, exige de nouvelles ressources en eau, que les Hafsides, suivant l’exemple des Romains, vont chercher au mont Zaghouan.
L’aqueduc Hafside diffère de l’aqueduc Romain par son mode constructif. Il n’est pas construit en bloc de pierre mais en blocage avec des parements de pierre de taille. Les arcs supérieurs qui réunissent les aches sont en brique.
L’adduction vers Tunis se branche sur celle de Zaghouan, à 4 km au nord de la capitale, d’où elle suit un parcours passant par Ras el-Tabia, puis à travers la colline de la Rabta, pour aboutir à la casbah et à la Grande Mosquée.
En
1859, il ne fonctionne plus depuis 3 siècles lorsque le ministre de
Sadok Bey, Mustapha Khaznadar, le fait restaurer sur les conseils du
consul de France de l'époque, Léon Roches, et avec le concours d'un
ingénieur Français, Pierre Collin. (les
méchants colonisateurs qui cependant ont remis en état tant de
choses que les musulmans avaient détruit saccagés où simplement
abandonnés, comme ils recommencent à le faire aujourd'hui !).
Les
parties du canal à fleur de sol et en sous-sol sont remises en état
et les parties sur arcades sont remplacées par des conduites en
fonte. Les captages sont partiellement remis en service. Les travaux
coûtent 7 800 000 francs.
La
réparation, qui dure 3 ans, est complétée par la construction du
réservoir de Sidi Abdallah d'une capacité de 3 700 m3 par
jour.
Dès
1861, les eaux de Zaghouan et du Jouggar arrivent de nouveau à Tunis
avec un débit de 12 000 m3 en hiver et de 3 000 m3
en été. Elles contribuent ainsi à améliorer l'ordinaire des
habitants réduits à l'usage de l'eau des citernes.
AU-DESSUS DE L'OUED GOUISSATE |
Aqueduc
de Zaghouan — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Aqueduc_de_Zaghouan
L'aqueduc
de Zaghouan, ou aqueduc de Carthage, est un aqueduc romain reliant
Carthage ... Histoire. Année début travaux, 122. Remise en service,
1852.
Thermes
romains d’Afrique du Nord et leur contexte méditerranéen
https://books.google.fr/books?isbn=2728303983
Yvon
Thébert - 2003 - History
...
futuram ferait allusion à l'achèvement prochain de l'aqueduc de
Zaghouan. ... célébrée qu'en 162, l'année suivant la mort
d'Antonin (cf. ci-dessous, no 23).
Archivna:
Bref description
archive-photo-tunisie.blogspot.com/2011/06/bref-description.html
17
juin 2011 - L'aqueduc hafside diffère de l'aqueduc romain par son
mode constructif. ... L'adduction vers Tunis se brancha sur celle de
Zaghouan, à 4 km au nord ... à l'année de l'inauguration des
établissements thermaux en 162 après ...
Carthage
- Ernest Babelon
www.mediterranee-antique.fr/Auteurs/Fichiers/ABC/Babelon/.../Carthage_6.htm
162
et 205 ; Tissot, Géogr. comp., L I, p. ... Il y a peu d'années, on
y conservait une mosaïque, aujourd'hui détruite, qui représentait
la toilette de ...... l'aqueduc de Carthage fut une dernière fois
détruit, et les eaux du Zaghouan et du Djouggar, ..
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