28
NOVEMBRE 2016
Cette
page concerne l'année 158 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
LE
SOLEIL INVAINCU DIEU A ROME.
Le
problème posé par Sol Invictus est bien connu, mais il a toujours
laissé place à des interprétations divergentes, il nécessite
encore, une mise au point en partant d'éléments concrets. La
plupart des études faites jusqu'ici aboutissent à une constatation
qui paraît d'évidence : Sol (le soleil) aurait connu deux moments
forts au cours du IIIe siècle, sous Héliogabal, et, sous Aurélien.
Même si, à 50 ans d'écart, les formes extérieures ne sont plus
tout à fait semblables, il faut cependant tenter d'expliquer non
seulement l'échec de l'un, mais aussi comment la transmission s'est
faite de l'un à l'autre et ce qui a permis le succès. Pour arriver
à cette compréhension il faut porter son attention sur ce qui s'est
passé avant Héliogabal et entre la tentative de ce dernier et celle
d'Aurélien, il n'y a pas eu phénomène de génération spontanée.
Chaque élément fait partie d'un ensemble que seule la longue durée
peut éclairer, en effet la volonté personnelle d'un empereur ne
peut être suffisante et le succès est la marque d'une évolution
des esprits qu'il faut prendre en compte même si, sur ce plan, lés
éléments dont nous disposons sont minces.
Le
dieu Sol est connu depuis longtemps à Rome et en Italie, il est déjà
présent dans le calendrier archaïque... Titus Tatius a instauré
son culte en tant que régulateur des saisons et des mois.
Le
11 décembre est la fête de Sol Indiges.
En
outre Varron présente le culte du soleil comme un culte gentilice
des Aurelii avec son lieu sacré, le pulvinar Solis sur le Quirinal.
On
peut aussi noter l'existence de sacerdotes Solis et Lunae à Ostie,
au Ier siècle, il n'est pas inconnu à Rome même alors.
Mais
il est évident que le Sol du IIIe siècle n'est plus le même ne
serait-ce que par la rupture avec la Lune. Plus encore, le IIIe
siècle est celui de la proclamation officielle du rôle éminent de
Sol. On doit le placer dans le cadre officiel qui lui est alors donné
et, de ce fait, les séries monétaires peuvent nous permettre de
définir le rôle assigné à Sol.
Au
Ier siècle et au début du IIe. l'image du soleil n'apparaît que de
façon tout à fait épisodique. Il s'agit toujours, à ce moment, de
la représentation de la tête ou du buste de Sol radié, sans
légende... C'est le cas sous Auguste, sous Vespasien, Trajan et
Hadrien.
La
première émission, formée de deniers, porte, à l'avers, le nom du
monétaire L. Aquilius Florus, en 18 av. J.-C.
Le
premier denier porte au revers l'inscription CAESAR AVGVSTVS et la
représentation d'un quadrige et d'épis de blé.
Le
second, avec la légende SIGN REC et la représentation d'un Parthe à
genoux face à une enseigne légionnaire fait allusion à la remise à
Auguste des enseignes prises par les Parthes à Crassus, c'est un des
épisodes importants du principat d'Auguste et il est évident ici
que s'établit une liaison précise entre Sol et l'Orient.
L'émission
suivante, sous Vespasien, est un denier des années 69/71. Il
présente, à l'avers, la tête de Sol de face et au revers la
représentation de Vespasien, la main droite levée, tenant une lance
et avec la simple légende VESPA- SIANVS.
Il
s'agit de la reprise d'une monnaie des premiers temps augustéens, de
L. Mussidius Longus, se rapportant à la bataille d'Actium,
c'est-à-dire à une victoire remportée sur l'Orient.
Vespasien
rappelle par cette monnaie ses propres succès dans ses campagnes
Orientales et les relie étroitement aux victoires d'Auguste qui ont
légitimé son pouvoir. Trajan, parmi les monnaies de restauration
qu'il fait frapper à partir de 107 laisse une place à un denier
portant à l'avers la tête de Sol radiée et au revers un croissant
et sept étoiles à la légende L. LVCRETI TRIO. Ce choix, au milieu
de bien d'autres monnaies restituées, n'a peut-être pas de
signification particulière. Il n'en est pas de même des émissions
d'aureii et de deniers réalisées dans les dernières années du
principat, entre 114 et 117. Sol est représenté en buste, radié,
et la légende du revers, sur la plupart des monnaies, est PARTHICO
PMTR Ρ COS VI PP SPQR Sol symbolise une fois de plus l'Orient vaincu
par Rome.
Le
thème est repris sur un aureus de 117 où le revers porte la légende
explicite ORIENS.
Au
tout début de son principat Hadrien reprend cette même frappe sur
des émissions d'aurei, en 118 comme pour affirmer que la politique
suivie en Orient se place dans la même ligne que celle de Trajan.
Cette frappe est reprise en 123, sur des aureii, mais sans légende
particulière, peut-être s'agit- il d'une émission orientale ?
Enfin,
entre 125 et 128, un dupondius est frappé avec le buste de Sol radié
et drapé, sans la mention de l'Orient. Sol connaît alors une grande
éclipse puisque, sous les derniers Antonins, il n'est possible de
noter qu'une émission d'aureii, en 185, sous Commode, sans légende.
Certains voient Sol accompagnant Faustine l'Ancienne sur des aureii,
ce n'est qu'une hypothèse. Nous pouvons dire que, dans cette
première période, les apparitions de Sol sur les monnaies
correspondent presque toujours à des campagnes militaires Orientales
victorieuses, la divinité symbolise l'Orient vaincu intégrant le
monde Romain. Mais il est tout aussi évident que Sol tient une place
limitée dans les préoccupations impériales.
Cette
impression change profondément dès l'avènement de Septime Sévère,
l'inflexion donnée alors est importante. Il faut même parler dans
ce domaine d'une inflexion décisive. Il suffit déjà de remarquer
l'abondance des émissions avec Sol, dans tous les métaux. De plus
ces émissions présentent des innovations fondamentales dans la
représentation de la divinité : Sol sur un quadrige. D'autres
monnaies présentent Sol debout, radié, levant la main droite. Pour
la plupart ces monnaies ont été émises en 197/198, une seule a
été émise en 208.
Une
série de deniers, difficiles à dater entre 202 et 210, montre Sol
debout, tenant un globe et une lance transversale, cette série porte
maintenant une légende nouvelle, très claire, RECTOR ORBIS.
Des
monnaies de Caracalla, du vivant de son père avec qui il partage le
pouvoir en tant qu'Auguste, reprennent ces thèmes et
représentations, sauf le quadrige, avec le globe et la lance, avec
le globe et un sceptre. La légende RECTOR ORBIS existe sur des
monnaies où l'on peut voir Sol tenir globe et lance ou globe et
sceptre.
C'est
ainsi que Sol est passé au rang de divinité qui dirige le monde,
elle n'est pas la seule, mais elle prend rang parmi les divinités
les plus importantes dans la conduite, droite, du monde Romain.
L'expression utilisée ici est ancienne et peut paraître banale,
mais elle élargit la puissance du dieu à l'ensemble du monde...
Auguste, Néron, Galba ont déjà reçu cette qualification. Ce titre
est normalement étroitement lié à Jupiter comme pour Hadrien sur
des aureii de 121 où le prince reçoit le globe des mains de
Jupiter, il en est de même de Didius Julianus qui tient le globe et
un rouleau avec la légende RECTOR ORBIS. Sol n'est pas présent dans
ces deux derniers cas, mais il est clair qu'à partir de Septime
Sévère cette divinité joue le même rôle que Jupiter, en tant que
RECTOR ORBIS.
Jupiter
et Sol occupent désormais des places parallèles dans le
gouvernement du monde, Septime Sévère les a mis sur un pied
d'égalité. Durant le principat de Caracalla des monnaies de 214,
215, 216 et 217, donc tous les ans, reprennent l'image de Sol avec le
quadrige, ou tenant globe et lance ou globe seul ou fouet. Le fils
suit précisément la ligne tracée par le père.
Ce
statut nouveau de Sol en tant que « dirigeant du monde » ne lui
donne pas encore la possibilité d'être un rassembleur ou un
dominateur, il est d'ailleurs nécessaire de noter que le nom de la
divinité n'a pas encore été utilisé sur les monnaies.
Il
est cependant vrai que c'est en s'appuyant sur cette base
qu'Héliogabal a pu bâtir une conception plus large et, en partie,
plus personnelle, de Sol.
Il
est évidemment allé plus loin que ses prédécesseurs, mais il a
pris appui sur ce qu'ils a fait et a tenté de se présenter comme
restant dans une même ligne. D'ailleurs des séries monétaires,
dans l'argent et dans le bronze, en 219, 220 et 221, reprennent, sans
légende, la représentation de Sol la main droite levée et tenant
un fouet de la gauche avec, comme seule vraie nouveauté,
l'apparition d'une étoile dans le champ. La tradition sévérienne
est ici parfaitement respectée.
Mais
l'important est dans l'apparition de revers nouveaux et très
diversifiés. Ils sont en relation étroite avec la politique menée
par l'empereur, c'est-à-dire faire jouer à son propre dieu
Héliogabal, à Rome, sous le nom bien connu de Sol, un rôle
primordial, sinon exclusif. Ces revers nouveaux sont frappés dans
tous les métaux, donc très répandus. Il y a la représentation
d'un quadrige portant la pierre noire conique d'Emèse sur laquelle
se trouve un aigle et qui est surmontée de quatre parasols avec la
légende SANCT DEO SOLI ELAGABAL. Le nom de SOL est présent pour la
première fois sur une série monétaire, une étape supplémentaire
est ainsi franchie. Sur d'autres monnaies où se trouve la
représentation habituelle de Sol debout, levant la main droite,
apparaît la légende nouvelle SOLI PROPVGNATORI.
D'autres
monnaies associent étroitement Héliogabal au dieu dont il est le
grand-prêtre, l'empereur debout sacrifie sur un trépied ou sur un
autel, une étoile est présente dans le champ, les légendes sont
alors tout à fait nouvelles et significatives des liens entre
Héliogabal et SOL : SVMMVS SACERDOS AVG, SACERD DEI SOLIS ELAGABAL,
INVICTVS SACERDOS AVG. Nous pouvons remarquer que sur ces dernières
séries le terme INVICTVS apparaît pour la première fois, attaché,
dans un même mouvement, à l'empereur et à la divinité.
Héliogabal
a incontestablement élargi le champ de Sol plutôt qu'il n'a importé
un dieu totalement nouveau. Pour l'empereur, probablement, le Soleil
représente la manifestation la plus haute et la plus claire du dieu
suprême, pourquoi ne peut-il être accepté ainsi par des Romains
qui le connaissent déjà ? Pourquoi ne peut-il pas représenter
Jupiter lui-même puisqu'ils sont, l'un et l'autre, RECTOR OPvBIS ?
Peu soucieux des habitudes romaines, Héliogabal ne peut conduire cet
essai qu'à l'échec. Mais, étant donné la présence ancienne et
acceptée de Sol à Rome, cet échec peut ne pas être définitif,
particulièrement dans le climat spécifique du IIIe siècle.
Après
une courte éclipse sous Maximin le Thrace la divinité retrouve sa
place sous la forme désormais classique, avec globe et sans légende,
sous Gordien III. Mais apparaît aussi une légende nouvelle dans son
association avec le Soleil représenté de la même façon,
AETERNITAS AVG, elle établit un lien inexistant jusqu'ici entre Sol
et l’Éternité. Ce pas est essentiel puisqu'il fait de Sol non
plus seulement le « dirigeant du monde », mais le garant de
l’Éternité de la Ville qui est une des plus anciennes notions
sous-tendant l'existence même de Rome et du monde Romain.
L'expression
officielle de l'Éternité apparaît dès Tibère, sous Claude et
sous Néron. C'est sous Vespasien que sont frappées les monnaies
portant la légende AETERNITAS et créant la personnalisation
féminine de l’Éternité tenant les têtes du Soleil et de la Lune
ou sous la forme AETERNITAS P(opuli) R(omani) et la représentation
de la Victoire et de Vespasien lui-même.
L'Éternité
peut aussi porter corne d'abondance et sceptre sous Titus.
Sous
le principat de Gordien III Sol est devenu un des garants de
l'Éternité de Rome, de sa grandeur, de sa puissance. Il est déjà
possible de parler d'une banalisation de Sol dans un nouveau rôle,
plus important, plus impliqué dans l'histoire de Rome qu'auparavant.
Tout
cela est bien marqué par les séries avec AETERNITAS qui sont
frappées sous Philippe, pour l'empereur, pour l'impératrice et pour
leur fils et héritier désigné.
Le
règne conjoint de Valérien et de Gallien voit une très grande
abondance de ces séries avec AETERNITAS, elles sont émises presque
chaque année et continuent à l'être lorsque Gallien est seul
empereur. Cette grande banalisation de Sol peut aussi être soulignée
par les émissions reprenant la légende ORIENS AVG. Plus
significative encore, sous le règne de Gallien seul, après 260, la
réapparition du nom de SOL dans les légendes, sous la forme SOLI
INVICTO (ou INVICTO seul, mais qui sous-entend SOLI) avec la
représentation classique.
C'est
l'affirmation du lien étroit qui existe entre la divinité et
l'empereur, Sol protège le prince et l'ensemble de sa famille, il
l'accompagne et le conseille. Deux nouvelles légendes sont utilisées
SOLI CONS AVG et SOLI COMTI AVG. On peut y voir un élément nouveau,
l'image de Pégase jaillissant dans le ciel ou de Pégase au galop,
ce dernier peut être considéré comme celui qui établit ce lien
entre l'empereur et la divinité qui, d'habitude, est Jupiter et qui
est ici SOL. Le terme CONS(ervator) revêt ici une particulière
importance, en effet ce qualificatif est très anciennement attaché
à Rome à Jupiter, le dieu qui assure la conservation de ce qui
existe, Rome, sa domination sur le monde, l'empereur dans sa charge
en le sauvant des ennemis intérieurs et extérieurs. Maintenant SOL
est considéré comme réalisant les mêmes actions bénéfiques que
Jupiter, il lui est parfaitement assimilé.
Cette
assimilation acceptée doit faire considérer le principat de Gallien
comme l'étape fondamentale et décisive pour le succès de SOL, pour
sa prise d'influence, pour sa montée en puissance dans le monde des
dieux. Tous les ateliers, à cette époque, à quelques nuances près,
frappent ces monnaies dans tous les métaux. Gallien est l'empereur
qui a fait franchir à SOL le pas essentiel.
Comme
Jupiter, Sol est associé à la Victoire, donne la Victoire et, par
là même, légitime le pouvoir de l'empereur. Il est normal, dans
ces conditions, que la légende RESTITVTOR ORIENTIS soit utilisée
avec Sol. D'ailleurs, là aussi comme Jupiter, Sol donne le pouvoir,
avec les légendes SOLI CONSERVATORI ou CONSERVAT AVG, il est
représenté donnant le globe à l'empereur. L'ambiance des
principats précédents n'a pas changé, l'empereur doit son pouvoir
aux dieux, mais maintenant Sol est devenu la divinité principale.
Vers
la fin du règne l'officialisation du culte de Sol, au centre de
Rome, dans son nouveau temple a permis la frappe de monnaies où la
légende utilisée est encore plus significative : SOL DOM (ou
DOMINVS) IMPERI ROMANI.
Par
cette « maîtrise du monde romain » attribuée au Soleil Aurélien
couronne l'approche de ses prédécesseurs, surtout celle de Gallien.
Le Soleil est le seul vrai protecteur de l'Empire et tout le monde
l'admet. S'il n'y a pas eu cette lente et progressive maturation
Aurélien n'aurait pas pu mener à bien sa politique religieuse. Sol
est maintenant accepté et adopté comme divinité suprême, ce
qu'avait déjà voulu Héliogabal.
Il
est certain que, dans l'histoire de Sol, les deux grands épisodes
d'Héliogabal et d'Aurélien ne doivent pas être séparés de leur
temps et des évolutions qui se sont produites. Leur action, à l'un
comme à l'autre, découle du contexte dans lequel ils vivent. De ce
fait plusieurs explications peuvent, probablement, être écartées.
Ainsi que, pour l'un comme pour l'autre, il s'agit d'affirmer un
pouvoir de caractère despotique, à l'Orientale pour Héliogabal, au
caractère théocratique pour Aurélien, ce dernier n'a pas inventé
la dominatio. Il faut aussi écarter l'idée qu'Aurélien a «
découvert » Sol.
On
peut d'ailleurs douter fortement de l'influence de sa terre natale et
de sa mère, prêtresse du Soleil à Sirmium. Il ne faut pas non plus
croire que la prudence d'Aurélien lui a permis le succès là où
Héliogabal n'a été que maladresses.
Les
raisons sont certainement plus profondes si on admet que le succès
de l'initiative d'Aurélien découle directement de l'importance
donnée à Sol par Gordien III et surtout par Gallien. Sol symbolise
l'Orient et la Victoire de Rome sur ces régions. Il est normal que
le vainqueur accueille le dieu des vaincus et en fasse un dieu
protecteur de Rome puisque l'Orient est considéré comme partie
intégrante de l'Empire. En permettant la victoire Romaine, Sol a
choisi son camp, il est normal de l'introduire. De plus, durant cette
période politiquement et militairement difficile, chaque empereur a
besoin de s'appuyer sur l'unité politique et, surtout, morale de
l'empire face aux dangers qui le menacent. Cette unité peut se
démontrer dans la religion, une divinité ne peut-elle pas
cristalliser cette unité recherchée ? Pourquoi ne pas choisir une
divinité qui a accepté d'intégrer le monde Romain et qui, pour
beaucoup déjà, rassemble en elle toutes les vertus des autres
divinités ? Sol peut jouer ce rôle.
On
ne peut oublier que le Soleil est, pour beaucoup de philosophes et de
rhéteurs, le parfait rassembleur. Dès le début du IIe siècle,
face à des Romains, Dion Chrysostome a pu ainsi présenter le Soleil
dans son IIIe Discours Sur la Royauté :
«
Tu vois le soleil, combien il l'emporte sur les hommes en félicité,
lui qui est un dieu et comme il ne refuse pas, à travers les âges,
de nous assister et de tout faire pour notre sauvegarde... Il ramène
l'été au fur et à mesure qu'il approche plus près de notre lieu
d'habitation, afin de tout faire pousser, de tout nourrir, de tout
mener à maturité, et de procurer aux hommes une divine allégresse
et une fabuleuse réjouissance... Là où un dieu, le meilleur et le
plus visible de tous, ne dédaigne pas de veiller constamment sur les
hommes, est-ce qu'il convient qu'un homme, aimé des dieux et sage,
se sente accablé par un devoir semblable, ou qu'au contraire, dans
la mesure du possible, il imite la force du dieu et son dévouement ?
»
Beaucoup
d'esprits sont préparés. Encore ne faut-il pas négliger le vieux
fond Romain. Contrairement à Héliogabal, Gordien III, Gallien,
Aurélien s'y sont employés avec succès en faisant de Sol le garant
de la conservation et de l’Éternité de Rome.
Sol
Invictus : des Sévères à la tetrarchie d'après les monnaies -
Persée
www.persee.fr/doc/ccgg_1016-9008_2000_num_11_1_1537
de
JP Martin - 2000 - Cité 3 fois - Autres articles
Le
problème posé par Sol Invictus est bien connu, mais il a toujours
laissé place à des interprétations divergentes ; il nécessite
encore, peut-être, ... L'émission suivante, sous Vespasien, est un
denier des années 69/716. ..... 158, n° 492 ; p.
Sol
Invictus (religion) — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Sol_Invictus_(religion)
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