13
NOVEMBRE 2016...
Cette
page concerne l'année 173 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
LES PENSÉES PROFONDES DE MARC AURÈLE
Succession
de petits engagements dans les Guerres marcomanes, notamment contre
les Quades et leurs voisins les Naristae. Le roi des Naristae, Valao,
est tué en combat singulier par Valerius Maximianus. Marc Aurèle
reste à Carnuntum, où il écrit le second tome de ses Pensées.
Les
Suèves ont longtemps été confondus avec les Quades, en raison
d'une confusion avec le terme « souabe ». En réalité,
les Quades sont surtout à rapprocher de leurs plus proches voisins
Germaniques, les Marcomans, avec lesquels ils partagent nombre de
combats contre Rome.
L'origine
exacte des Quades est inconnue. Ils s'établissent très tôt dans
l'actuelle Moravie. Tacite (La Germanie, XLII, 1), les situe ainsi :
« À
côté des Hermundures, vivent les Naristes et, à leur suite, les
Marcomans et les Quades.
La
gloire et la puissance des Marcomans font leur supériorité, tout
comme leur territoire qu'ils ont acquis par leur bravoure en
expulsant autrefois les Boiens. Les Naristes et les Quades les valent
bien. Ils forment en quelque sorte le front de la Germanie de bout en
bout sur toute la rive du Danube. »
Rapidement,
ils deviennent des alliés récalcitrants de Rome. Ainsi, à l'époque
augustéenne, le futur roi des Marcomans, Marobod, a été otage à
Rome dans sa jeunesse.
Du
roi des Quades cité par Tacite, Tuder, on ignore tout. En tous cas,
ils entretenaient une « alliance » malaisée avec Rome
sous Domitien, vers 80. À ce dernier, refusant de fournir des
auxiliaires contre les Daces.
Vers
la même période (la date est incertaine), ils détruisent une
légion Romaine, et affrontent également les troupes de l'Empereur
dans une campagne qui s'avère désastreuse pour Rome, en 89.
Au
IIe siècle, les Quades chassent du Sud-Est de l'actuelle
Slovaquie les Daces qui s'y sont établis à l'époque de leur roi
Burebista, puis sont soumis par Rome à la fin du siècle
précédent...
Les
Quades exercent alors une pression constante sur le limes Danubien
avec leurs voisins Marcomans).
Ayant
franchi le Danube en 167, puis se heurtant aux armées Romaines, ils
repassent le fleuve en 168, après avoir demandé la paix à Rome.
Menaçant à nouveau les frontières de l'empire, sous la conduite de
leur roi Ariogaesus, ils sont défaits sur leur propre territoire par
Marc Aurèle en 169, dans une coalition malheureuse avec les
Marcomans. Soumis pendant un temps, ils se révoltent en 177. Cela
entraîne le retour de Marc Aurèle dans les régions Danubiennes
pour une nouvelle guerre qui voit l'installation provisoire de camps
militaires Romains en territoire Barbare.
Au
IIIe siècle, les Quades sont à nouveau défaits par Philippe
l'Arabe en 247, aux côtés des Carpes, un peuple Dace.
À
l'été 375, ils sont battus par Valentinien Ier qui, d'ailleurs, est
mort d'un accès de colère contre leurs ambassadeurs, en novembre de
la même année.
C'est
à la fin du IVe siècle qu'une nouvelle menace apparaît :
L'empire Hunnique soumet ou disperse les Quades, comme de nombreux
autres peuples Germaniques, entraînant la phase majeure des Grandes
Invasions portant sur l'Empire d'Occident.
Ainsi,
en 406-407, la majorité des Quades, chassée des Carpates de
l'actuelle Slovaquie par les Huns, franchit le Rhin en se joignant
aux Vandales. Ils suivent ces derniers au-delà des Pyrénées en
408, avant de conquérir l'actuelle province de León et de fonder un
royaume en Galice : Le royaume Suève. Une minorité reste sur
place jusqu’en 568 quand ils se joignent aux Lombards pour envahir
l'Italie...
Les
Varisques (en allemand: Varisker, en latin Varisci, Narisci) peuple
germanique habitant la Provincia Variscorum, identique (croit-on) au
Vogtland de Saxe.
Les
historiens anciens ont déformé le nom germanique de ce peuple :
Tacite, dans la « Germanie » (chapitre 42) les mentionne
comme Naristes avec pour variantes Narisci et Varistae. Tacite situe
le pays des Varisques le long du Danube, entre le pays des
Hermundures, des Marcomans et des Quades en Bohême.
Ptolémée
(livre 2, chapitre 10) ajoute que des Ouaristoi habitent au sud des
montagnes de la chaîne des Sudètes et à l'ouest de la « Forêt
de Gabreta ». Les sources correspondent bien à ces endroits.
Lors
des ses campagnes Marc Aurèle a transcrit ses réflexions et ses
pensées, elle sont devenues un recueil de pensée philosophiques
stoïciennes, En voici quelques unes dignes d'être lues et écoutées
encore aujourd'hui.
« Du
raisin vert, du raison mûr et du raisin sec, tout cela est
changement, non pour ne plus être mais pour devenir ce qui n'est pas
encore. »
« Bien
souvent on se rend coupable en négligeant d'agir, et non pas
seulement en agissant. »
« S'il
arrive à quelqu'un de manquer envers toi, réfléchis aussitôt à
l'opinion qu'il a dû se faire du bien ou du mal pour manquer
ainsi. »
« Accoutume-toi
à prêter sans distraction l'oreille aux paroles des autres et entre
autant qu'il se peut dans la pensée de celui qui parle. »
« L'homme
ambitieux fait consister son bien dans l'action d'un autre, le
voluptueux, dans ses propres sensations, l'homme sensé, dans les
actions qui lui sont propres. »
« Parce
qu'une chose offre une difficulté énorme, ne va pas croire que ce
soit une chose impossible aux forces humaines, et si c'est quelque
chose de possible et même de naturel à l'homme, pense que toi aussi
tu es en état de le faire. »
« Le
monde n'est qu'une transformation perpétuelle, la vie n'est qu'une
idée et une opinion. »
« Nous
devons être droits et non redressés. »
« Les
hommes sont faits pour les autres, corrige-les donc ou
supporte-les. »
« La
colère et le chagrin nous font beaucoup plus de mal que les choses
mêmes dont nous nous plaignons, et qui les font naître. »
« Qu'exiges-tu
de plus, si tu as fait du bien à quelqu'un ? Ne te suffit-il pas
d'avoir agi selon ta nature, mais cherches-tu encore à en être payé
? C'est comme si l’œil exigeait une récompense pour voir, et les
pieds pour marcher. »
« Se
rendre libre de toutes les préoccupations, or, tu t'en rendras
libre, si tu accomplis chaque action de ta vie comme si c'était la
dernière. »
« Je
donne le nom de peste à la corruption de l'intelligence, bien plus
sûrement qu'à l'infection de l'air qui nous entoure. »
« La
perfection morale consiste en ceci : A passer chaque jour comme si
c'était le dernier, à éviter l'agitation, la torpeur, la
dissimulation. »
« Se
rappeler toujours cette sentence d'Héraclite : La mort de la terre,
c'est de se changer en eau, la mort de l'eau, c'est de se changer en
air, la mort de l'air, de se changer en feu, et réciproquement. »
« Ne
point se laisser entraîner par le tourbillon, mais, dans toute
entreprise, s'appliquer a ce qui est juste, et, dans toute pensée,
conserver avant tout la plénitude de l'intelligence, qui comprend
les choses. »
« Ne
te conduis pas comme si tu devais vivre des millions d'années.
L'inévitable dette est suspendue sur toi. Pendant que tu vis,
pendant que tu le peux encore, deviens homme de bien. »
« Sur
le même autel, il y a bien des grains d'encens, tel grain est le
premier qui tombe dans le feu, tel autre n'y tombe qu'un peu plus
tard. Ce n'est pas une différence. »
« As-tu
la raison en partage ?
Oui, sans doute, je l'ai.
Alors, pourquoi n'en uses-tu pas ? Car, du moment que la raison remplit le rôle qui est le sien, que peux-tu vouloir de plus ? »
Oui, sans doute, je l'ai.
Alors, pourquoi n'en uses-tu pas ? Car, du moment que la raison remplit le rôle qui est le sien, que peux-tu vouloir de plus ? »
PLATON PAR RAPHAËL |
« Tout
ce qui ne rend pas l'homme plus mauvais vis-à-vis de lui-même, ne
peut pas non plus rendre sa vie plus mauvaise, et ne peut lui nuire
ni au dehors ni au dedans. »
« Supprime
l'idée que tu t'es faite, et, du même coup, tu supprimes aussi ta
plainte : Je suis blessé. Supprime le Je suis blessé, et, du même
coup, la blessure est supprimée également. »
« Si
l'intelligence est notre bien commun à tous, la raison, qui fait de
nous des êtres raisonnables, nous est commune aussi. »
« Ne
fais jamais quoi que ce soit à la légère, et règle uniquement
tous tes actes d'après la réflexion, complément nécessaire de la
pratique. »
« Quand
la flamme de la lampe continue de briller jusqu'à extinction sans
rien perdre de son état, la sincérité, la justice, la tempérance
qui sont en toi vont-elles s'éteindre avant l'heure ? »
« Prends
garde de ne jamais éprouver à l'égard des misanthropes ce que les
misanthropes éprouvent à l'égard des autres hommes. »
« L'art
de vivre ressemble plutôt à la lutte qu'à la danse en ce qu'il
faut toujours se tenir en garde et d'aplomb contre les coups qui
fondent sur nous et à l'improviste. »
« Fouille
en dedans. C'est en dedans qu'est la source du bien et elle peut
jaillir sans cesse si tu fouilles toujours. »
« Ce
qui n'est pas utile à l'essaim n'est pas utile à l'abeille non
plus »
LE REGARD EN SOI MÊME |
« Dès
l'aurore, dis-toi d'avance : Je rencontrerai un indiscret, un ingrat,
un insolent, un fourbe, un envieux, un égoïste. »
« Examiner
la vie humaine quarante ans ou dix mille ans, c'est la même chose.
Que verrait-on de plus ? »
« Que
la force me soit donnée de supporter ce qui ne peut être changé,
et le courage de changer de qui peut l'être, mais aussi la sagesse
de distinguer l'un de l'autre. »
« Celui
qui aime la gloire met son propre bonheur dans les émotions d'un
autre. Celui qui aime le plaisir met son bonheur dans ses propres
penchants. Mais l'homme intelligent le place dans sa propre
conduite. »
« La
grande puissance dominante de notre planète, qui pourrait
ambitionner le rôle de guide spirituel d'un monde à la dérive. »
« Tout
ce qui arrive est aussi habituel et prévu que la rose au printemps
et les fruits en été, il en est ainsi de la maladie, de la mort, de
la calomnie, des embûches et de tout ce qui réjouit ou afflige les
sots. »
« Il
n'est pas facile de voir un homme malheureux pour n'avoir point
arrêté sa pensée sur ce qui passe dans l'âme d'un autre. Quant à
ceux qui ne se rendent pas compte des mouvements de leur âme propre,
c'est une nécessité qu'ils soient malheureux. »
« Dusses-tu
vivre trois fois mille ans et même autant de fois dix mille,
souviens-toi toujours que personne ne perd d'autre existence que
celle qu'il vit et qu'on ne vit que celle qu'on perd. »
« Ai-je
été utile à mes semblables ? Si oui, je me suis rendu service à
moi-même. »
« Ce
qui n'est pas nuisible à la cité ne l'est pas non plus au citoyen.
Applique cette règle à tout ce qui te paraît être nuisible : « Si
cela ne nuit pas à la cité, cela ne me nuit pas non plus. »
« N'aie
pas honte de te faire aider, car tu te proposes de faire ce qui est
utile, comme le soldat à l'assaut des murs. Quoi donc ! si tu es
boiteux et si tu ne peux monter seul au créneau, mais si c'est
possible, grâce à un autre ? »
« Personne
ne se lasse d'être aidé. L'aide est un acte conforme à la nature.
Ne te lasse jamais d'en recevoir ni d'en apporter. »
Présentation
de Marc Aurèle, philosophe stoïcien - Les Philosophes
www.les-philosophes.fr/auteur-marc-aurele.html
Quelle
a été la vie de Marc-Aurèle ? Voici une biographie de ce célèbre
sage grec, auteur des Pensées pour Moi-même, une œuvre phare du
stoïcisme.
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avez consulté cette page le 27/12/16.
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Marc Aurèle - Ses meilleures citations - Dicocitations & Le ...
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de Marc Aurèle - Les citations les plus célèbres de Marc Aurèle
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Biographie de Marc Aurèle
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Sur
les guerres du Danube à l'époque de Marc Aurèle, d'après une ...
www.persee.fr/doc/crai_0065-0536_1956_num_100_1_10536
de
HG Pflaum - 1956
Sur
les guerres du Danube à l'époque de Marc Aurèle, d'après une ...
Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et
Belles-Lettres Année 1956 .... Marc Aurèle l'a appelé sur le
Danube, en 173, jusqu'à la date de l'inscription
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