Cette
page concerne l'année 161 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
UN TRÈS GRAND ET TRÈS DIGNE EMPEREUR.
ANTONIN LE PIEUX. |
C'est
dans l'administration civile qu'Antonin le Pieux commence sa
carrière. Il devient d'abord questeur, puis préteur.
En
120 il est consul. Il montre ensuite ses talents d'administrateur en
dirigeant un district d'Italie, puis comme proconsul d'Asie.
L'empereur
devient l'oncle d'Antonin par son épouse, Faustine l'Ancienne étant
une nièce de l'impératrice Sabine, femme d'Hadrien ce dernier
l'adopte mais il ne fait de lui son successeur qu'à condition
qu'Antonin adopte Marcus Aurelius Antoninus (futur Marc Aurèle) et
Lucius Verus. Ce qu'il fait. Hadrien pense qu'Antonin, âgé de 52
ans à son avènement, ne régnera pas longtemps, mais il règne 23
ans.
Faustine
lui donne 2 fils et 2 filles :
Marcus
Aurelius Fulvus Antoninus (mort avant 138) son inscription funéraire
se trouve dans le mausolée d'Hadrien à Rome.
Marcus
Galerius Aurelius Antoninus (mort avant 138) son nom est inscrit dans
le mausolée d'Hadrien à Rome.
Aurelia
Fadilla (morte en 135) épouse Lucius Lamia Silvanus, consul en 145.
Annia
Galeria Faustina Minor, dite Faustine la Jeune pour la distinguer de
sa mère, (née vers 125-130, morte en 175), future impératrice
Romaine, mariée à son cousin germain Marc Aurèle.
À
la mort de son épouse en 141 Antonin très attristé, porte le deuil
et la fait diviniser.
Antonin
doit son surnom de « Pieux » au Sénat. Il semble que sa
dévotion et son respect envers son père, le sénat, les lois et les
dieux en aient été la raison.
Comme
Auguste avant lui, il est honoré d'un bouclier proclamant sa
« pietas erga deos patriamque » « piété envers
les dieux et la patrie ».
Son
règne n'est pas marqué de conquêtes, mais par une volonté de
consolidation. Il fait ériger le Mur d'Antonin en Grande-Bretagne,
entre le Firth of Forth et la Clyde ce mur double le Mur d'Hadrien.
On
considère traditionnellement que l'empire atteint son apogée durant
son règne du fait de l'absence de guerre et de révolte majeure dans
les provinces. C'est pourtant cette politique défensive et
attentiste qui annonce les difficultés financières et militaires à
venir de l'Empire Romain.
En
effet, la richesse de Rome réside dans les conquêtes et les
guerres, souvent défensives, que les empereurs ont menées.
Par
exemple, l'empereur Trajan ramène de ses guerres Daciques contre le
roi Dace Décébale d'immenses richesses, ainsi que l'ajout de la
province de Dacie Romaine.
Antonin
le pieux représente le plus long règne depuis Auguste, dépassant
de quelques mois celui de Tibère, Antonin le Pieux meurt le 7 mars
161 emporté par des fièvres à Lorium en Étrurie, à 19 km de
Rome.
Il
semble qu'il soit mort du paludisme, comme Trajan en 117. Son corps
est placé dans le mausolée d'Hadrien (non-incinéré), on lui dédie
une colonne sur le Campus Martius, et le temple qu'il a construit en
141 dans le Forum pour son épouse divinisée, est dédié à son
épouse Faustine et à lui-même...
Le
règne d'Antonin, « l'immobilisme au pouvoir ». Et pas
uniquement parce qu'à l'inverse de son prédécesseur Hadrien, grand
voyageur devant l'Éternel, ce sédentaire ne met pas souvent les
pieds hors de Rome ! Dans tous les domaines, l'empereur se contente
de gérer l'Empire en « bon père de famille », sans
faiblesse mais sans génie.
Les frontières de l'Empire sont défendues avec vigilance, mais sans provocations hasardeuses. Cette stratégie résolument défensive trouve toute son expression dans la muraille que l'empereur fit construire en Bretagne (Grande).
Les frontières de l'Empire sont défendues avec vigilance, mais sans provocations hasardeuses. Cette stratégie résolument défensive trouve toute son expression dans la muraille que l'empereur fit construire en Bretagne (Grande).
Au
point de vue religieux, Antonin « le Pieux » commence par
abroger les lois d'Hadrien qui interdisent la religion juive.
Cependant, il maintient en vigueur les mesures qui freinent le
prosélytisme juif.
Jusqu'à cette époque, ce prosélytisme concurrence fortement, et souvent avec grand succès, la propagande chrétienne. La politique religieuse d'Antonin, est donc une bonne affaire pour ces Chrétiens qui, depuis l'écrasement de la dernière grande révolte juive de 136, commencent à prendre de très nettes distances avec le judaïsme.
Jusqu'à cette époque, ce prosélytisme concurrence fortement, et souvent avec grand succès, la propagande chrétienne. La politique religieuse d'Antonin, est donc une bonne affaire pour ces Chrétiens qui, depuis l'écrasement de la dernière grande révolte juive de 136, commencent à prendre de très nettes distances avec le judaïsme.
C'est
d'ailleurs à ce moment que, très progressivement les Chrétiens
commencent à ne plus célébrer la Pâque à la même date que les
Juifs... Ceux -ci faisant leurs Pâques le 14 du mois de Nisan, quel
que soit le jour de la semaine. À partir du milieu du IIe siècle,
les Chrétiens, eux, célèbrent leur Pâques le dimanche qui suit
cette date.
Il
adopte envers les Chrétiens la même politique de méfiance libérale
(ou de tolérance soupçonneuse) que ses prédécesseurs Trajan et
Hadrien.
L'historien
ecclésiastique Eusèbe de Césarée nous a conservé un fragment de
lettre où le bon Antonin donne ses instructions à ce sujet : « De
nombreux gouverneurs de province ont écrit à mon divin Père
(Hadrien) au sujet de ces gens (les Chrétiens).
Il
leur a répondu : « Ces individus ne doivent nullement
être maltraités tant qu'ils ne seront pas trouvés à comploter
contre l'Empire Romain. Beaucoup ont eu aussi recours à moi à leur
sujet, et je leur ai répondu en suivant la décision de mon Père.
Si donc quelqu'un continue à attaquer l'un de ces Chrétiens et le
dénonce parce que tel, que ce Chrétien soit absous, même s'il
apparaît qu'il est Chrétien ».
La
lettre d'Antonin concernant les Chrétiens ne constitue donc ni un
blanc-seing, ni un certificat de bonne vie et mœurs pour l'ensemble
de la communauté chrétienne.
Antonin
possède une fortune personnelle considérable, augmentée par de
nombreux héritages. il a en Italie, en Étrurie probablement, de
grandes propriétés agricoles qu'il fait valoir lui-même.
Gentilhomme
campagnard, il réside sur ses terres et il encourage l'agriculture
autour de lui en faisant des prêts aux fermiers, son biographe
rapporte qu'il se contente d'un intérêt de 4 %.
La
fortune d'Antonin ne consistait pas seulement dans ses propriétés
foncières, elle est encore alimentée en grande partie par des
revenus industriels. Il possède en effet d'immenses briqueteries,
qui emploient tout un monde d'intendants et d'esclaves, comme on peut
s'en faire une idée en étudiant les estampilles inscrites sur les
briques qui sont sorties des fours d'Antonin.
C'est
Antonin qui a le mieux réalisé l'accord de ces deux choses qui
semblent s'exclure mutuellement, le principat et la liberté.
« Ce
que j'ai vu dans mon père, dit Marc-Aurèle (Pensées, I, 16) : La
mansuétude jointe à une rigoureuse inflexibilité dans les
jugements portés après mûr examen, le mépris de la vaine gloire
que confèrent de prétendus honneurs, l'amour du travail et
l'assiduité, l'empressement à écouter ceux qui vous apportent des
conseils d'utilité publique » [...]
« Dans
les délibérations il ne néglige aucune recherche; il y met toute
la patience imaginable, et ne se satisfait pas des premières
apparences » [...].
« Il
veille sans cesse à la conservation des ressources nécessaires à
la prospérité de l’État. Ménager dans la dépense
qu'occasionnent les fêtes publiques, il ne trouve pas mauvais qu'on
censure à ce sujet sa parcimonie.
[De
fait, il laisse un trésor considérable]. Il conforme toujours sa
conduite sur les exemples de nos pères, cependant il n'affecte pas
d'étaler sa fidélité aux traditions antiques » [...].
« C'est
en tout la conduite d'un homme qui a en vue ce que le devoir lui
impose » [...].
« Agis
toujours comme un disciple d'Antonin, dit encore Marc-Aurèle dans un
autre passage (VI, 30). Rappelle-toi sa constance dans
l'accomplissement des prescriptions de la raison » [...]
« Sa
douceur extrême, son mépris pour la vaine gloire, son application à
pénétrer le sens des choses » [...]
« Rien
de modeste comme son habitation, son lit, ses vêtements, sa
nourriture, le service de sa maison. »
Avec
Antonin, la sagesse et la raison sont montées sur le trône. Le
nouvel empereur a toutes les vertus morales de l'Antiquité païenne.
Rome entière salue en lui un nouveau Numa Pompilius, et le Sénat se
fait l'interprète des sentiments d'admiration et de respect de tout
l'empire, en lui décernant ce surnom de Pieux, pour garder ce qu'il
y a d'un peu vague dans l'expression latine, de vertueux ou
d'honnête, sous lequel il doit passer à la postérité. Les vertus
personnelles d'Antonin et la prospérité générale que connaît
l'empire à cette époque ont fait que, si le siècle des Antonins a
été l'âge d'or de l'empire, le règne d'Antonin le Pieux est la
partie la plus belle de ces temps si heureux...
Ce
bonheur est en grande partie le résultat de la paix à peu près
ininterrompue dont jouit alors l'empire Romain, ces 23 années sont
l'apogée de la « pax romana ». Antonin disait qu'il vaut
mieux sauver un citoyen que tuer 1 000 ennemis.
Cependant
les légions impériales ont eu à marcher à diverses reprises
contre les peuples Barbares de la frontière de l'empire ou à
réprimer quelques révoltes locales. Les historiens anciens parlent
de soulèvements en Germanie, chez les Daces, chez les Juifs, en
Achaïe et en Égypte.
En
Bretagne, le légat Lollius Urbicus fait une expédition contre les
Brigantes situés sur les confins de la Britannia (Angleterre) et de
la Caledonia (Écosse), et, après des succès militaires, construit,
pour les tenir en respect, un grand système de fortifications.
Sur
la frontière de la Numidie il faut réprimer quelques mouvements des
Maures.
En
Orient, les Parthes songent à envahir l'empire, Antonin, qui n'a pas
l'humeur voyageuse de son prédécesseur parce que les voyages d'un
prince sont toujours, selon lui, une lourde charge pour les
provinciaux, n'hésite pas à se transporter sur la frontière de
Syrie et il parvient à écarter, par son attitude énergique, tout
danger de ce côté... Les Parthes ne recommenceront leurs attaques
que lorsque Antonin sera mort.
Ce
règne, qui n'a pas eu l'éclat militaire de celui de Trajan, a su
cependant, lui aussi, imposer le respect du nom Romain.
Les
Quades sur les bords du Danube, les Arméniens en Orient reçoivent
des rois de la main d'Antonin, les Grecs des colonies de Pont-Euxin
sont protégés contre les incursions des Scythes.
Une
prospérité pour ainsi dire sans précédent et sans lendemain règne
dans toutes les provinces. Tous les agents financiers de l'empire ont
l'ordre de ne percevoir les impôts que dans la limite strictement
légale. Antonin accueille volontiers, bien qu'il ait proscrit les
délateurs, les plaintes que les provinciaux peuvent adresser contre
eux, ceux qui sont convaincus d'avoir prévariqué sont destitués et
condamnés à des restitutions.
Il
maintient longtemps en charge les fonctionnaires provinciaux dont il
est satisfait.
Son
biographe dit de lui qu'il apporte en toutes choses, dans
l'administration de l'empire et dans le reste, l'attention et la
vigilance d'un père de famille gérant ses affaires personnelles.
Il
reçoit au palais impérial du Palatin, l'ancienne maison de Tibère,
tous ceux qui ont à lui parler, il aime qu'on lui rende compte
directement des affaires à lui-même, sans passer par
l'intermédiaire de tous les officieux qu'un empereur peut toujours
avoir autour de lui.
UN DES CÔTE DE LA COLONNE ANTONINE |
Les
hommes de lettres reçoivent la protection impériale, même un
traitement et des honneurs municipaux :
Le
recteur Hérode Atticus, et le rhéteur latin Cornelius Fronton, les
maîtres de Marc-Aurèle, arrivent tous deux au consulat en 143.
(Qu'il serait doux d'avoir un tel homme aux commandes de notre pauvre
France, certes on le gausse disant de lui qu'il a gouverné en « bon
père de famille »mais au moins les caisses de l'état n'était
pas vides à sa mort)
L'empereur
fait don de nombreuses sommes d'argent aux cités provinciales pour
les aider dans leurs travaux d'édilité. Des tremblements de terre
terribles ont ravagé les contrées de la Lycie et de la Carie, les
îles de Mytilène, Cos et Rhodes la ville de Rhodes en particulier a
été entièrement ruinée.
Antonin
distribue partout des secours et fait reconstruire avec magnificence
toutes les cités détruites. A Rome il fait terminer le Mausolée
d'Hadrien qui sera aussi son tombeau, aujourd'hui le Château
Saint-Ange, fait élever sur la voie Sacrée, dans le Forum, le
magnifique temple corinthien en l'honneur de sa femme, Faustine,
morte la 3e année de son règne, en 140, et dans lequel lui-même
recevra un culte après sa mort.
Les
ruines de ce temple se composent du mur d'enceinte, et d'un riche
portique de 10 colonnes en marbre cipolin, hautes de 16 mètres,
supportant une frise en marbre de Paros, ornée de griffons, elles
sont aujourd'hui parmi les plus magnifiques du Forum.
Elles
ont été déblayées à la fin du XIXe siècle, après avoir
renfermé jusqu'alors l'église de San-Lorenzo in Miranda.
A
Terracine, le port est recreusé, des quais de débarquements sont
reconstruits.
A
Alexandrie, le célèbre phare est réparé.
Ce
règne est l'un des plus féconds pour les travaux publics : Toutes
les provinces ont des monuments de cette époque.
Antonin
s'est encore signalé par son activité législative. Le Digeste
renferme un grand nombre de constitutions et de rescrits signés du
nom de cet empereur, et préparés par les nombreux jurisconsultes,
Vindius Verus, Salvius Valens, Volusius Maecianus, etc., qu'il a fait
entrer au Conseil impérial. Toutes les dispositions législatives
d'Antonin portent les traces de l'esprit de justice qui le
caractérise toutes sont faites dans le sens de l'humanité et de
l'équité.
Protection
pour l'esclave : Le propriétaire qui maltraite un esclave doit le
vendre, s'il le tue, son meurtre sera assimilé à un véritable
homicide, et comme tel puni de l'exil ou de la mort suivant la
condition sociale du coupable.
Protection
de la femme et de l'enfant : La femme ne peut être poursuivie
en adultère par le mari, qu'autant que le mari n'aura pas manqué
lui-même à la fidélité conjugale, l'adopté est désormais assuré
d'avoir une part sur les biens de l'adoptant par l'institution de la
célèbre Quarte Antonine, si connue en droit romain, de nouvelles
fondations charitables sont faites pour les jeunes filles pauvres,
que l'empereur appelle les Jeunes Faustiniennes, en mémoire de son
épouse.
L'empereur
se montre très attaché à la religion romaine, il en restaure avec
soin tous les cultes.
Le
Sénat lui fait élever un monument ob insignem erga caerimonias
publicas curam ac religionem (Corp. inscr. lat., VI, 1001).
Cependant
il faut le créditer de n'avoir pas eu pour les dieux de crainte
superstitieuse, suivant le mot de Marc-Aurèle, et d'avoir montré
pour les chrétiens assez de tolérance.
C'est
à ce prince que Saint Justin a dédié son Apologie, le célèbre
martyre de Saint Polycarpe, évêque de Smyrne, et de ses compagnons,
s'il se place sous ce règne, est un incident isolé et auquel
l'empereur a dû demeurer étranger. Les annalistes chrétiens
reconnaissent eux-mêmes qu'à cette époque l’Église connaît la
paix, elle se recueille avant l'assaut qui va lui être livré sous
le règne suivant.
En
résumé ce prince humain, philanthrope, excellent administrateur,
sous lequel le monde antique a connu sa plus grande tranquillité et
sa plus grande prospérité, mérite à tous égards de donner son
nom à une série de princes souvent excellents (Les Antonins).
L'éclat littéraire n'a pas non plus manqué à cette époque qui a
vu fleurir Fronton, Aulu-Gelle, Apulée, Appien, Pausanias, Lucien,
Ptolémée, etc., le jurisconsulte Gaius est aussi de ce temps.
L'empereur
Antonin a toujours conservé une passion très vive pour la campagne
et la vie des champs : Un de ses grands bonheurs est de quitter
le Palatin pour aller vivre dans une de ses villas des environs, où
il aime à se livrer à des exercices physiques, à chasser, à
pêcher à la ligne, à faire la vendange en compagnie de ses
héritiers adoptifs, Marc-Aurèle et Lucius Verus, et des intimes
qu'il a invités à partager ces plaisirs champêtres.
C'est
dans une de ses maisons de plaisance, à Lorium, là même où s'est
écoulée son enfance, qu'il rend le dernier soupir, au mois de mars
161, à l'âge de 75 ans. Quand il est mort, le Sénat avec lequel il
a toujours vécu dans la plus étroite harmonie, malgré une ou deux
tentatives de conspiration, lui décerne tous les honneurs dont sa
reconnaissance peut disposer, il le met au rang des dieux, lui
consacre un collège spécial de prêtres et lui fait élever au
Champ-de-Mars une colonne de granit (Colonne Antonine).
Ajoutons
qu'on a, sous le nom d'Antonin, un Itinerarium provinciarum (publ.
par G. Torin, chez H. Etienne, 1512; par Wesseling, Amst., 1735; par
Parthey, Berl., 1848), précieux pour la géographie ancienne; il est
probable que cet ouvrage est été rédigé par les ordres de
l'empereur. (G. L.-G.).
Empereurs
romains - Antonin le pieux (Titus aurelius pius)
www.empereurs-romains.net/emp16.htm
Empereurs
romains : Antonin le Pieux (Antoninus Pius) - Notice ... 138 - 161.
Antonin le Pieux (Titus Aurelius Pius) ... Mais le bon Antonin était
plus solide qu'il ne le croyait et tint les rênes de l'Empire
pendant 23 longues années ! C'est peu ..
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