31 MARS 2016...
Cette
page concerne l'année 404 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
L'INTERVENTION
DE TELEMAQUE DE SYRIE
1er
janvier 404... le moine Télémaque prive à jamais l'Occident des
combats de gladiateurs.
Les
jeux du cirque à l'époque de la Rome antique, C'était autre chose
qu'une corrida avec un individu habillé en sapin de Noël qui
massacre un taureau innocent...
Deux
hommes, viriles s'affrontant Dans une arène avec la foule qui hurle
à mort, le pouce Baissé. Le Barbare qui nous a privés à jamais
d'un tel spectacle se nomme Télémaque.
Il
s'agit d'un ascète du IVe/Ve siècle, Probablement originaire de
Turquie. Son histoire nous est connue grâce à Théodore, évêque
de Cyrrhus (Syrie) au Ve Siècle, et historien à ses heures perdues.
Telle
Jeanne d'Arc, Télémaque entendit un beau jour de juin une voix lui
dicter de se rendre illico presto à Rome.
La
voix n'a pas la politesse de lui prodiguer la moindre
explicitation... Bon petit soldat de Dieu, Télémaque se met en
route.
Certainement
la première qui se présente à lui puisqu'à l'époque, déjà,
elles mènent toutes à Rome. Après un mois d'un voyage éreintant,
notre bon moine finit par atteindre les faubourgs de la capitale de
l'Empire Romain.
Immédiatement,
il est pris dans une foule qui se déverse au Colisée pour assister
aux Jeux du cirque offert par l'empereur Honorius.
Il
se laisse entraîner, pénètre dans l'enceinte et s'installe dans
les tribunes, pour voir un genre de spectacle ou le sang coule à
flots,et, qui lui répugne.
Les
Chrétiens de l'époque condamnent formellement les combats de
gladiateurs... Aussi, quand 2 d'entre eux apparaissent sur le sable
et entament le combat, Télémaque n'y tient plus : Il saute
Dans l'arène pour s'interposer entre les deux combattants, criant à
3 reprises «Au nom du Christ, reculez ! »...
On
imagine la stupeur des 2 bonshommes pressés d'en découdre. Le bon
moine se retourne vers la foule alors adorateurs des idoles et
toujours prêt à sacrifier aux dieux Païens... Celle-ci lui répond
par « non » rugissant de fureur.
(Bon
sang, encore un chretien qui se mêle de ce qui ne le regarde pas)...
Le publique hurle, tempête, on dirait un molosse à qui un
inconscient a arraché un os. Le moine ne fait pas la mine de
s'éclipser. Alors les projectiles pleuvent sur lui. Les plus enragés
lui balancent de grosses pierres. Le malheureux finit par s'écrouler,
touché à mort... Le combat peut alors reprendre.
Cependant,
il n'est pas mort pour rien, l'empereur Honorius, à qui on a
rapporté l'histoire, s'émeut, et d'après l'évêque Théodore, il
décrète la fin de ce « spectacle impie ».
L'histoire
de Télémaque ou comment la tenue des Jeux de gladiateur prennent
fin... Voici un bref résumé de l'histoire telle qu'elle est
généralement racontée :
Au
IVe/Ve siècle, un petit moine nommé Télémaque d'Asie (Turquie
moderne comprend la province romaine d'Asie, ou peut-être l'Asie
Mineure), a été guidé par une voix intérieure pour aller à Rome
sans but précis.
Il
a suivit la foule du Colisée. 2 gladiateurs se battent, et Télémaque
essaie d'intervenir entre eux pour les arrêter,Télémaque est tué
par l'épée d'un des gladiateurs. Quand la foule voit le petit moine
gisant dans une mare de sang, ils se taisent, et quitte le stade, un
par un. En raison de la mort de Télémaque, 3 jours plus tard,
l'empereur par décret met fin aux Jeux.
Les
erreurs trouvées dans l'histoire ci-dessus sont les suivants :
L'événement
n'a pas lieu au IVe siècle, mais en 404 (Ve siècle)
Télémaque
est tué par l'épée d'un gladiateur, laissant la foule médusée et
apeurée, à tel point qu'elle quitte l'arène... Hors Télémaque
est tué par lapidation à mort par la foule furieuse, envers celui
qui a osé interférer dans leur « divertissement ».
Certains
critiques affirment que la mort de Télémaque ne peut pas avoir
sonné la mort des Jeux du Coliseum, parce que les Jeux ont eu lieu
encore après le début du Ve siècle.
L'histoire
vraie se trouve dans les écrits de Théodoret, évêque de Cyr en
Syrie (393-457 ), l'Histoire Ecclésiastique de Théodoret couvre la
période de temps jusqu'à 429
Théodoret
de Cyrus (Cyrrhus en Syrie), Histoire Ecclésiastique Livre V,
chapitre XXVI : De Honorius l'Empereur et Télémaque le moine.
« Honorius,
qui a hérité de l'empire de l'Europe, a mis fin aux combats des
gladiateurs qui ont longtemps été tenus à Rome.
L'occasion
de le faire est née de la circonstance suivante : Un homme du
nom de Télémaque ayant embrassé la vie ascétique. Il est parti de
l'Est et pour cette raison a fait halte à Rome. Là, devant le
spectacle abominable exposé, devant lui ? Il se jette dans
l'arène et meurt en martyr. Lorsque l'admirable empereur en est
informé il compte Télémaque au nombre des martyrs Victorius, et
décide de mettre un terme à ce spectacle cruel »...L’article
parle d’événements historiques qui se sont déroulés en 404/405
: Le martyr de Télémaque (déclaré « saint » par les
catholiques et les orthodoxes).
Cette
histoire nous est racontée dans le livre « Histoire
Ecclésiastique » de Théodoret de Cyr un évêque Grec
contemporain des événements.
Rome
continue de s’enivrer de jeux et de fureurs, se croyant éternelle,
alors que les Germains sont déjà à l’intérieur.
80
ans auparavant, l’édit de Milan a été promulgué, assurant ainsi
aux chrétiens le droit de croire et de vivre selon le Christ.
Cependant, l’Empire lui-même n’a pas changé en profondeur. Il y
a toujours plus de lieux de cultes aux dieux de pierre que des lieux
d’adoration au Dieu vivant.
Pour
une église, 10 amphithéâtres. Pour un service de louange, 10 jeux
sanglants. En quoi ces jeux-ci sont-t-ils différents des autres ?
Pour
les gladiateurs de ce jour de 404, ils ne sont pas différents :
Comme depuis 600 ans, ils vont se battre à mort, l’un sera
sacrifice humain, et l’autre objet de gloire et d’adoration. L’un
va verser son sang jusqu’à la dernière goutte, tandis que l’autre
se fera lécher ses plaies par des femmes insensées. (Les
mêmes qui aujourd'hui se pâment pour les courses de taureau, où
écrivent des lettres enflammées aux pires criminels).
La
foule au dehors est encore pire que celle des temps anciens :
Assoiffée de sang comme un ogre, l’esprit embrumé par la violence
qu’elle va voir, les cris rauques d’un plaisir anticipé.
Ce
ne sont plus des hommes, ce sont des bêtes.
Ce
n’est pas un public, c’est une ménagerie.
Les
gladiateurs au milieu ne sont que 2 idoles de plus.
Le
signal est donné. Les gladiateurs se tournent l’un autour de
l’autre, cherchant une faille.
La
tension est montée, la foule est silencieuse, se délectant de la
haine des gladiateurs. Encore quelques minutes, et le sang va couler.
«
Arrêtez au nom du Christ ! » retentit alors une voix énorme,
auquel d’abord ils ne font pas attention. « Arrêtez, au nom du
Christ ! » et l’instant se fige.
Toute
colère enlevée, les gladiateurs regardent vers le public. Au milieu
des gens assis, un homme petit, maigre, revêtu d’une robe de bure
se fraye un chemin parmi le public.
Il
arrive au bord de l’arène, enjambe sans hésiter la balustrade et
saute dans le sable.
Ce
moine court ensuite vers les gladiateurs en leur criant de nouveau :
« Arrêtez, au nom du Christ ! » Les deux gladiateurs veulent
reprendre leur danse mortelle, mais le moine se jette entre eux deux
et dit : « N’agissez pas ainsi, au nom du Christ ! » Les
gladiateurs n'osent pas faire du mal à ce moine qui pourtant n’est
pas plus épais que du papier.
C'est
la foule qui s’en charge : Comment ! Cet homme interrompt leur
juste plaisir ! Il bafoue leur droit de voir de la violence éclater
! Il les empêche de se divertir ! L’offense est trop grave, le
blasphème trop violent.
Des
centaines de personnes se jettent elle-même dans l’arène, pour
venger leur droit au divertissement violent. Le moine leur parle
alors du nom du Christ, fils du Dieu vivant, mort lui-même sur une
croix pour mettre fin à toutes ces abominations sanglantes.
Avant
d’avoir eu le temps de débiter tout son message, le moine est
frappé, piétiné, écrasé et démembré par une foule folle de
rage et de sang.
Puis
chacun reprend ses esprits.
Nul
ne sait pourquoi, mais devant ce corps en charpie, toute envie de
sang s’est envolée, tout désir de violence s’est apaisé.
Chacun est à présent dégoûté d’être dans l’amphithéâtre,
et tout le public s'enfuit immédiatement, sans attendre la fin d’un
spectacle qui n’a plus de raison d’être.
A
la fin, il ne reste plus que les deux gladiateurs pleurant autour de
la masse de chair qui a été un moine.
3
jours après ce lynchage, l’empereur Honorius publie un décret
mettant fin à tout combat de gladiateurs... Ce que 300 ans de
critiques n’ont pas réussi à faire, un homme seul l’a fait. Cet
homme a simplement considéré la justice de Dieu comme plus
importante que sa vie.
Cet
homme s’appelle Télémaque, et c’est un disciple de Christ, fils
du Dieu vivant.
Traditionnellement,
le lieu de l'événement est considéré comme le Colisée, bien que
Théodoret ne mentionne que « stade », sans préciser les
détails. Ainsi, grâce à l'intervention de Saint Télémaque
le combat de gladiateurs du 1 Janvier 404, est le dernier dans
l'histoire du combat de gladiateurs Romains. Les écoles de
gladiateurs ont été fermées quelques années avant, (399) La
mémoire de Saint Télémaque placé dans le « martyre »
de Saint Bede, Saint-Ado Vennskogo et Usuarda, un moine du monastère
de Saint-Germain-en-Pré, donne cette version de la mort de
Télémaque :
Le
saint a été tué sur les ordres du préfet de Rome Alypins
Un
siècle après la mort de l'empereur arabe Philippe, les chrétiens
prétendent, sans preuves suffisantes, que ce prince a été l'un des
adeptes de leur foi, or, l'homme qu'ils tiennent à compter pour un
des leurs a, à l'occasion d'un soi-disant millénaire de Rome fait
combattre 1 000 couples, et l'on ne voit rien de contradictoire entre
cette hécatombe et la morale nouvelle ! Saint Augustin, en
racontant dans ses Confessions l'histoire de son ami Alypins devenu,
malgré le cri de sa conscience, l'un des plus fanatiques habitués
des arènes, prouve que la fureur des jeux doit subsister tant que
subsistera la tentation. Constantin les supprime, il est vrai,
officiellement, par l'édit de Béryte (1er octobre 326), mais ce
n'est là qu'une mesure partielle, applicable seulement dans un
certain rayon,
En
365, une loi de Valentinien défend d'interner les condamnés
chrétiens dans des écoles de gladiateurs.
Enfin,
en 404, Honorius interdit à Rome les jeux sanglants. Il a d'abord
été vainement adjuré par Prudence, mais on raconte qu'un
anachorète nommé Télémachus (ou Almachus), s'étant jeté un jour
au milieu des combattants pour les séparer et ayant été massacré
par la populace indignée, son maître décide la mesure définitive.
A
cette époque, il ne devait déjà plus y avoir de gladiateurs en
Orient, car dans aucun des sermons de Saint Jean Chrysostome ne
mentionne ce spectacle parmi ceux qu'il condamne.
Quant
aux tueries d'animaux, elles se continuent jusqu'au VIe siècle,
ainsi les arènes de Lutèce voient de grandes chasses,
particulièrement celles qui charment l'empereur Gratien.
A-t-il
fait donné des combats de gladiateurs ? On ne le sait.
Le
monde latin est le dernier à se priver de ces joies criminelles, le
nom de Télémachus est un nom Grec et c'est d'Orient qu'est venu ce
solitaire... l'hellénisme s'est montré réfractaire à la férocité
Romaine, Athènes surtout, qui a consacré un autel à la Pitié et
où Hadrien a tenté vainement d'acclimater les combats de
gladiateurs. (Marcel Charlot).
Sang, violence, morts : Tels sont les ingrédients d'un bon spectacle de cirque à la romaine. Pour certains fans, les venationes, c'est un peu mou. En revanche, les combats avec des lions, ça c'est palpitant.
De
plus, les bestiaires utilisent des crochets à testicules pour
exciter les bêtes sauvages et dangereuses.
Autre
grand succès, les belluaires : Ces hommes sont spécialement
entraînés pour combattre les fauves. Ils utilisent seulement un
glaive court et un bouclier.
Les
animaux sont parfois dressés pour amuser le public : Des singes
apprennent à conduire un char, des lions qui pourchassent des
lapins, les attrapent et les ramènent aux dresseurs qui les
relâchent. Mais quand le lion est autorisé à croquer le lapin, il
n'hésite pas. Autre divertissement : Un condamné est déguisé en
Orphée, chante et se fait croquer !
début
de la fin des gladiateurs
inkblood.over-blog.com/article-debut-de-la-fin-des-gladiateurs-grace-a-a...
1
janv. 2013 - Saint Almaque. Telemachus.gif. Martyr et ermite en
Orient. Fête le 1er janvier. † arène du Colisée, Rome, v. 400.
Autres graphies : Almaque .
Le
martyr de Télémaque - La Rébellution
www.larebellution.com/2015/05/24/le-martyr-de-telemaque/
24
mai 2015 - L'article parle d'événements historiques qui se sont
déroulés en 405 : le martyr de Télémaque (déclaré « saint »
par les catholiques et les ...
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