Cette
page concerne l'année 157 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
L'AVANCEMENT
DANS LES ARMÉES ROMAINES LORS DE LA CONQUÊTE DE LA DACIE
Marcus
Statius Priscus (en latin : Marcus Statius Licinius Priscus
Italicus floruit : (132-162) est un général, homme politique
et sénateur Romain qui sert comme gouverneur de plusieurs provinces
(notamment la province de Bretagne) et effectue une carrière
exemplaire au cœur du IIe siècle.
Il
commence sa carrière en 132, comme préfet de la cohorte IV Lingonum
en Bretagne. Puis, il rejoint la Gaule comme tribun militaire de la
Legio III Gallica, puis envoyé en Judée pour écraser la révolte
de Bar Kokhba. Pour sa participation à la campagne, l'empereur
Hadrien le décore en tant qu'officier de rang équestre.
Ensuite
nommé tribun de la legio X Gemina vraisemblablement toujours au
cours de la guerre contre Bar Kokhba, il incorpore la legio I
Adiutrix sans doute après un retour en Pannonie inférieure.
Après
cette série exceptionnelle de tribunats de légion, il reçoit le
commandement de l'aile I praetoriae civium Romanorum en Cappadoce.
Ensuite,
il sert comme procurateur dans le sud de la Gaule avant d'entrer au
sénat et de mener une carrière militaire et provinciale durant le
règne d'Antonin le Pieux après avoir exercé les premières
magistrature du cursus en tant que questeur, tribun de la plèbe et
préteur.
En
tant qu'ancien préteur, il commande la legio XIV Gemina en Pannonie
et la legio XIII Gemina en Dacie. Nommé gouverneur de Dacie entre
157 et 158 il reçoit l'honneur d'un consulat ordinaire en 159.
Après
le consulat, il devient curateur du Tibre, de ses rives et des eaux
usées de Rome (Curator alvei Tiberis et riparum et cloacarum Urbis).
Puis,
il se voit confier les provinces les plus exposées : Mésie
entre 160-161 et devient gouverneur de la Bretagne Romaine, poste
qu'il n'occupe que très brièvement puisqu'il est rappelé d'urgence
en Cappadoce.
Une
telle progression rapide de carrière indique un homme d'une capacité
et d'une force particulière dans la gestion de provinces
prestigieuses mais préoccupantes.
Marc
Aurèle et Lucius Verus le nomment en Cappadoce, lors de sa campagne
contre Vologèse IV en 163. Les forces de Statius Priscus sont
composées d'auxiliaires Orientaux et de plusieurs légions
transférées des limes du Rhin et du Danube.
Elles
écrasent rapidement les troupes Parthes et détruisent la ville
d'Artaxata. Statius Priscus installe alors sur le trône d'Arménie
un protégé de Rome, Sohaemus, et construit une nouvelle capitale à
Vagharchapat. La renommée de Statius Priscus est alors à son
maximum... Il semble s'être retiré ou mourt peu de temps après, la
fin de la guerre Parthique étant confiée à d'autres généraux :
Avidius Cassius et Publius Martius Verus.
Sa
fille épouse de Lucius Fufifius Pollio, consul ordinaire de l'année
166. Il a sans doute eu des fils et Marcus Statius Longinus,
gouverneur de Mésie inférieure vers 217, est sans doute un de ses
descendants.
Longtemps
après sa mort, sa mémoire est encore célébrée dans la famille de
son arrière-petite-fille, Fufidia Clementiana.
Marcus
Statius Priscus Licinius Italicus est un homme politique Romain et un
général actif pendant les règnes d'Hadrien, d'Antonin le Pieux,
et de Marc-Aurèle .
Sa
carrière a commencé comme officier équestre, recevant une
décoration d' Hadrien pendant la rébellion juive. Procureur dans le
sud de la Gaule avant d'être nommé sénateur et commandant deux
légions successives.
Gouverneur
de Dacie entre 157 et 158 il occupe le consulat en 159.
évidemment,
au vu des éléments que l'on possède, les corps d’archers n’ont
cessé de se développer tout au long du Haut-Empire et surtout à
partir de la deuxième moitié du IIe sècle. On compte 10 ailes, 38
cohortes, 5
numerii.
Un
certain quantité de ces troupes, sont créées sur un socle
républicain. on ne retiendra que les unités attestées par les
sources d’Auguste à Trajan.
Il
convient donc ici d’étudier successivement chacun de ces corps et
d’exposer ce que les documents, essentiellement épigraphiques,
nous apprennent sur leur formation.
Lorsque
la guerre sociale tari les sources habituelles de recrutement, Rome
doit se tourner vers les provinces. Elle recrute dès le Ier siècle
avant notre ère de plus en plus d’auxiliaires pérégrins (Dans
l'Empire Romain, les pérégrins sont des étrangers, hommes libres,
habitant les provinces conquises par Rome, mais ne disposant pas de
la citoyenneté romaine, ni du statut juridique des Latins.) Les
historiens qui se sont intéressés au recrutement des auxiliaires
dans
l’armée Romaine ont pu se rendre compte que l'incorporation de ces
auxiliaires s’effectue de plus en plus en Occident. La prédominance
des Espagnols et des Gaulois à l’époque pré-flavienne est, en ce
sens, tout à fait
remarquable.
Il y a donc une véritable volonté du régime d'ancrer les provinces
Occidentales dans l'empire.
Qu’en
est-il du recrutement des archers ? Leur recrutement suit-il la
tendance générale des autres unités d’auxiliaires ? Il faut
d'abord analyser le nom de chaque unité, l’origine de leur
constitution... Le nom du peuple entrant dans la dénomination d’une
unité auxiliaire indique l’endroit où celle-ci est constituée,
et où elle a fait son premier recrutement.
la
tendance qui apparaît par le recrutement des archers dans les
contrées situées à l’Est de la Mare Nostrum n’est pas
nouvelle, elle ne fait qu’accentuer un phénomène ayant vu le jour
dès la fin du IIe siècle av. J.-C.... Aussitôt constitués, les
régiments auxiliaires quittent donc leur patrie pour gagner des
provinces
lointaines, la politique impériale étant de supprimer toute
possibilité de cohésion nationale et de sympathie locale au sein
des nouvelles troupes. afin d'éviter toute révolte à caractère
ethnique.
AUXILLIAIRES |
vérifie
pas, du moins pour le Ier siècle. Pour cette étude, l’épigraphie
reste la source essentielle. On vient de voir l’origine ethnique de
ces troupes. L’autre aspect de l’examen consiste à étudier
individuellement les soldats dans chaque troupe. Les stèles sont
d’une première importance pour ce type de travail, surtout
lorsqu’elles comportent les noms de la recrue, sa filiation, sa
tribu,
son lieu d’origine, son âge ainsi que la longueur de son service.
Certains
de ces archers, ou ceux qui ont fait élever les monuments, ont
indiqué leur origine. C’est ainsi que l'on découvre que :
Hyperanor
est Crétois
Tiberius
Abdes est originaire de Sidon (ville de Phénicie, dans l’actuel
Liban),
Proclus
vient de Philadelphia
Rabilius,
que Biddu Astor est originaire de Tripoli en Syrie,
Albanus
est de Belavos
Bargathès
est d’origine Ituréenne.
Les
premiers de ces hommes viennent d’une ville ou d’une région se
trouvant dans l’Est de l’Empire, le septième est de Crète. En
ce
qui
concerne l’archer C. Iulius Dapnus, son origine, à en juger par
son
cognomen,
est très certainement Syrienne. Monimus est aussi un nom Syrien.
L’étude onomastique montre que ce sont des Orientaux, dans le cas
notamment de l’archer
Domitius
fils de Domitius, de Philadelphia qui a servi dans la Coh. II Mil.
Sag (Diplôme 2),
P.
Insteius fils d’Agrippa, d’origine Cyrrhestique, qui a servi dans
la Coh. I Aug. Ituraeorum (Diplôme 5), pour Bargati fils de Zali,
Hamiens
qui a servi dans l’Ala I Hamiorum sagittariorum (Diplôme 9) et
enfin
Thaemo
fils de Horatius, Ituréen, soldat dans l’Ala I Augusta Ituraeorum
(Diplôme
12).
Il
faut ajouter comme nom sémitique
celui
d’Abdas originaire de Chalcis.
D’autres
noms que ceux que nous venons de citer démontrent l’origine
sémitique de ces archers.
B.
Lorincz a parfaitement mis en évidence, par exemple, l’origine
sémitique de
Soranus
Iamelici f., soldat servant dans la première cohorte Augusta
Ituraeorum.
Monimus
est, incontestablement attesté comme nom syrien. Il ne fait aucun
doute qu’au Ier siècle les archers sont recrutés dans les
provinces susceptibles de fournir les meilleurs spécialistes. Cette
exception ne concerne, que les troupes d’archers et non toutes les
troupes Orientales. Par exemple, la question de savoir si l’ala
Parthorum et Araborum est une aile d’archers, cela pourrait faire
débat si, sur la stèle de Maris, ce dernier n’était représenté
à cheval, tirant à l’arc, il en va de même pour l’ala
Scubulorum : T. I. Rufus est représenté à cheval en train de
cribler deux adversaires de flèches.
Le
recrutement de l’auxiliaire constitue une étape importante qui
obéit à certaines règles. Nous pouvons citer, parmi elles, la
probatio et l’inscription du nom du soldat sur les registres de
l’unité. La première étape de ce recrutement est parfaitement
décrite par Végèce.
«
Recherchons maintenant à quel âge il convient de former des
soldats. Si l’on veut suivre l’ancienne coutume, il est certain
qu’on peut comprendre dans les levées ceux qui entrent en âge de
puberté : Ce qu’on apprend alors s’imprime plus promptement et
plus fortement dans l’esprit. [...] Il faut prendre les soldats
parmi les adolescents, car, comme dit Salluste, autrefois, dès que
la
jeunesse
était en âge de porter les armes, on l’exerçait dans les camps.
Ne vaut-il pas mieux qu’un soldat tout dressé se plaigne de
n’avoir pas encore l’âge de se battre, que de le voir se désoler
de l’avoir passé ? Ne faut-il pas aussi un certain temps pour tout
apprendre ? Car la science de la guerre est d’une grande étendue,
qu’il faille former des archers ou en faire de bons tireurs à pied
ou à cheval ».
Si
les conditions de l’âge requis pour l’apprentissage d’un
soldat se
retrouvent
dans le recrutement des archers, Végèce, lui-même, les associe à
l’apprentissage
du tir à l’arc. Sachant que les auxiliaires font un service de 25
ans sous Auguste, 26 ans au milieu du Ier siècle et enfin 28 ans à
partir de Caracalla.
Au
vu de ce tableau, l’âge de recrutement de ces archers ne reflète
pas l’idéal de Végèce, qui se situe entre 15 et 16 ans. Aucun
n’y répond, sauf Astor recruté à l’âge de 12 ans. L’âge
semble tellement bas que l’on peut se demander s’il n’y pas une
faute de gravure ! D'autres sont situés entre 18 et 19 ans.
Si
l’on se réfère au tableau que propose Holder sur les âges de
recrutement des auxiliaires, établit à partir de 191 inscriptions,
nous nous apercevons que la grande majorité est recrutée entre 18
et 21 ans
Au
Ier siècle, l’armée Romaine n’a peut-être pas les moyens
d’offrir un enseignement, une formation adaptés à ce type d’arme.
Il est donc
plus
facile de recruter des hommes possédant l’expérience et fournir
ainsi à l’armée de véritables professionnels.
Cet
âge relativement avancé explique certainement le fait que tous
ces
combattants n’arrivent pas à accomplir l’intégralité de leur
service. L’on peut penser aussi que, lorsque de grands troubles et
de grandes crises éclatent, certaines étapes de la conscription ne
sont pas respectées.
Le
simple soldat, pour sa part, après un temps de présence plus ou
moins long et au regard de ses capacités, peut devenir
sous-officier.
Dans
l’aile, notamment, le vexillarius du régiment se situait à la
tête de l’unité,
immédiatement
suivi par l’imaginifer Ce dernier avait pour mission de porter le
buste de l’empereur lors des cérémonies.
Pour
transmettre les ordres au moment de la bataille, les unités comptent
dans leurs rangs un certain nombre de musiciens qui, par
l’intermédiaire de la musique, font manœuvrer l’armée. C’est
ainsi que Sibbaeus est tubicien dans la Cohorte I Ituraeorum.
La
solde des auxiliaires archers. L’organisation du stipendium des
unités d’archers ne diffère pas des autres corps d’auxiliaires.
Ici,
encore, on possède peu d’informations sur le sujet, tous les
auxiliaires ne mentionnent pas forcément leur solde.
2
des inscriptions montrent qu'Antiochus touche une solde triple de la
solde ordinaire,
Dexter
une solde et demie.
même
de formuler une hypothèse à l’appui de ces trois indications. Les
travaux
de M. Speidel, laissent penser qu'un archer devait avoir sensiblement
la solde d’un légionnaire.
La
question des origines du peuple Roumain a été au cœur d’une
vaste controverse à l’échelle Européenne durant 200 ans,
opposant partisans d’une continuité d’un peuplement Romain sur
l’actuel territoire de la Roumanie depuis la conquête de la Dacie
par Trajan jusqu’à l’époque contemporaine, et adversaires
« discontinuistes » soutenant que la Dacie a été une
tabula rasa entre la fin de la domination Romaine et la conquête
Hongroise.
À
la querelle entre « continuistes » et « discontinuistes »
s’est ajouté, chez ces derniers, le problème de savoir si les
Roumains sont les descendants des colons Romains installés en Dacie
à la suite des armées de Trajan ou ceux des Daces Romanisés.
Entre
la fin du XVIIIe siècle et l’époque du régime de Nicolae
Ceausescu, 2 étapes de l’histoire de la controverse ont été
particulièrement importantes : Celle marquée par les thèses
de Roesler dans les années 1860 et celle de son apogée dans les
années 1930.
Précisons
tout d'abord qu'à partir de ce moment on peut compter sur
l'appoint
de découvertes archéologiques toujours plus nombreuses dont
l'utilité pour une présentation chronologique n'est plus à
démontrer. Cela est d'autant plus important que la période explorée
débute par l'une des
plus
impressionnantes épreuves de forces de l'histoire ancienne, qui a vu
s'affronter le grand stratège Trajan et le vaillant roi des Daces,
Décébale.
Le
suicide de ce dernier à l'issue de la seconde guerre Dacique (106 ),
qui s'est
achevée
par la transformation de la Dacie en province Romaine (une des
dernières conquêtes stables de l'Empire), restera dans l'histoire
comme l'un des exemples les plus exaltants de sacrifice pour la
liberté et l'indépendance d'un peuple. La suite des événements
montre le conquérant Romain, transformé en organisateur et
éducateur, jouer un rôle déterminant dans le processus de symbiose
Daco-Romaine qui constitue la base génétique du peuple Roumain.
La
Dobroudja n'est pas épargnée par les 2 armées qui s'affrontent. En
portent témoignage non seulement plusieurs textes antiques, mais
surtout l'autel
funéraire
et le monument triomphal d'Adamclissi, ainsi que la cité de
Nicopolis
ad
Istrum (Bulgarie).
ces
combats sont ressentis par d'autres villes de la Dobroudja, mais il
semble que plusieurs d'entre elles aient subi des destructions au
début du IIe siècle. Quoiqu'il en soit, une fois le premier danger
passé, ces villes voient commencer pour elles, à la veille de
l'affrontement décisif avec les Daces de Décébale, l'une des
périodes les plus prospères, illustrée par l'adoption de mesures
efficaces dans le domaine de l'organisation et par une activité
constructrice sans précédent.
Marcus
Statius Priscus — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Marcus_Statius_Priscus
Des
informations de cet article ou section devraient être mieux reliées
aux sources ... Il est nommé gouverneur de Dacie entre 157 et 158 et
il reçoit l'honneur d'un ... Sa fille est l'épouse de Lucius
Fufifius Pollio, consul ordinaire de l'année 166 ...
DF]La
Dobroudja Roumaine - cIMeC
www.cimec.ro/arheologie/pdf/dl.asp?filename=Suceveanu_Barnea-Doubrodja...
Le
processus de romanisation des autochtones géto-daces de la
Dobroudja, ...... la douane romaine dans la zone, qui existait dès
les premières années de notre ère, .... Apparemment, rien ne
semble avoir troublé l'essor des villes gre. ...... ~urtout les
habitants de la ville indigène de Troesmis (ISM, V, 143-145, 157,
158).