dimanche 8 juin 2014

1073... EN REMONTANT LE TEMPS

Cette page concerne l'année 1073 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

UN ORDRE NOUVEAU DANS L’ÉGLISE !

Hildebrand Grégoire (saint) VII (1020 env.-1085), devient pape le 22 avril 1073 et prend le nom de Grégoire VII, Ancien moine de Cluny, il s'est acquis une excellente réputation auprès des Romains en servant les papes précédents, Léon IX et Alexandre II, ce moine d'environ 50 ans, originaire de Soana, en Toscane, est porté sur le trône de Saint Pierre par la foule Romaine, contrairement au décret qu'il a lui-même inspiré en 1059, réservant l'élection des papes au collège des cardinaux (ou prêtres de premier rang, d'après le mot latin cardo).
Ce nouveau pape modifie profondément l'Église catholique pour la rendre plus morale et surtout plus indépendante des seigneurs et des souverains.
Ses mesures restent connues sous le nom de « Réforme Grégorienne », certaines, toutefois, ont déjà été ébauchées par ses prédécesseurs sous son inspiration. Elle apparaissent avec Léon IX, pape imposé à Rome en 1049 par Henri III, le plus énergique de tous les empereurs Germaniques. Pendant les 5 années de son pontificat, Léon IX n'a de cesse de parcourir l'Occident pour réformer l'institution ecclésiastique et résoudre deux problèmes majeurs :
- la simonie, c'est-à-dire le trafic des biens d'Église contre argent. Le mot simonie vient de Simon le Magicien, un personnage légendaire qui aurait offert à l'apôtre Saint Pierre de lui acheter le don de faire des miracles.
- le mariage et le concubinage des prêtres (nicolaïsme), précédemment tolérés : les prêtres mariés sont en effet tentés de s'enrichir et de constituer une rente au profit de leurs descendants, privant l'Église des moyens matériels indispensables à l'accomplissement de sa mission... Pour réussir dans son entreprise, le pape qui, au début du Moyen Âge, est simplement considéré comme l'évêque de Rome, veut imposer sa prééminence sur les autres évêques. C'est ainsi que s'élargit le fossé entre l'Église de Rome, qui prétend au qualificatif de catholique, c'est-à-dire universelle, et l'Église de Constantinople, qui se qualifie d'orthodoxe (en grec : conforme à la vraie Foi).
Grégoire VII commence par proscrire le mariage et le concubinage des prêtres puis condamne fermement la simonie. Il s'attelle ensuite à la formation des curés qui sont trop souvent incultes, se soucient assez peu d'évangéliser leurs ouailles.
Enfin, par 27 propositions célèbres de 1075 (le Dictatus papae), il réserve au collège des cardinaux l'élection des papes, il condamne les investitures laïques, c'est-à-dire le droit qu'ont les souverains de nommer les évêques. C'est une révolution dans un monde où, selon la tradition antique, on est encore porté à penser que l'empereur est le représentant de Dieu sur la Terre et que le clergé a vocation à le servir...
Né entre 1015 et 1020 à Soano, en Toscane, dans une famille sans doute modeste, Hildebrand vient très tôt à Rome, où il étudie au monastère Sainte-Marie de l'Aventin et fait probablement profession monastique. Il passe ensuite au service du pape Grégoire VI et, lorsque l'empereur Henri III dépose celui-ci pour son indignité, il le suit en exil en Allemagne. Revenu à Rome sous Léon IX, il vit alors à l'abbaye de Saint-Paul, mais en est tiré par Étienne IX qui l'envoie annoncer à la Cour Germanique qu'il a été élu sans la traditionnelle intervention de l'empereur... Hildebrand s'acquitte au mieux de cette tâche et sait se faire estimer du parti réformateur Allemand, qui veut appuyer la réforme du clergé sur une étroite coopération entre le Sacerdoce et l'Empire.
En 1059, Nicolas II le promeut archidiacre de l'Église romaine, lui donnant ainsi une position fort importante. Il est ensuite le conseiller le plus écouté du pape Alexandre II, qui commence alors à mettre en œuvre une réforme plus radicale et à se méfier du jeune roi de Germanie, Henri IV, qui est moins disposé à la collaboration. C'est sous ce pontificat, semble-t-il, qu'il adopte les thèses du parti le plus ferme en matière de restauration.
Les papes, au début du Moyen Âge, sont élus par le peuple de Rome en tant qu'évêques de la Ville Éternelle. Ces élections se déroulent sous la pression des grandes familles qui se partagent le territoire de la ville.
Dans les dernières décennies de l'ère Carolingienne se succèdent des papes qui n'ont rien des qualités spirituelles qu'on leur prête... Brigands, jouisseurs, voleurs, guerriers, ils se comportent en chefs de gang, accumulant richesses sur richesses dans leur résidence officielle du Latran.
Ainsi, au début du IXe siècle, un certain Étienne VI fait-il exhumer et juger (!) la dépouille d'un prédécesseur, Formose, qui l'avait offensé de son vivant. Lui-même et ses successeurs immédiats sont assassinés ou exécutés.
Le pire est atteint avec Octavien (Jean XII), élu en 955, à 18 ans, sous la pression de son père Albéric, un aventurier qui gouverne Rome pendant 20 ans. jouisseur invétéré, le pape Jean XII appuie le roi de Germanie, Otton, contre le roi d'Italie, Bérenger II, il confère à Otton le titre d'empereur d'Occident pour le remercier de l'avoir sauvé des griffes de Bérenger II. En retour, le nouvel empereur s'autorise un droit d'intervention sur les élections pontificales à venir. Mais à peine l'empereur a-t-il le dos tourné que Jean XII se rallie à son ancien ennemi, Bérenger II !
Otton n'apprécie pas la plaisanterie et revient sur ses pas. Le 6 novembre 963, il fait déposer le pape pour immoralité et le remplace par Léon VIII. Les Romains, qui ne veulent pas d'un Empereur Germanique, rappellent Jean XII. Celui-ci châtie avec férocité ceux qui l'ont trahi mais il meurt l'année suivante... sans doute assassiné par un mari jaloux !
Dédaigneux de Léon VIII, le pape de l'empereur, les Romains élisent à sa place Benoît V. L'empereur sévit une nouvelle fois et châtie à son tour les partisans de ce nouveau pape... Pendant de nombreuses années, plusieurs papes se disputent le trône de Saint-Pierre, les uns soutenus par l'empereur Germanique, les autres par les Romains.
À considérer ce scandale permanent, on peut penser que c'en est fini de l'Église catholique et de la papauté ! Mais le salut va venir du clergé régulier, celui qui vit selon une règle monastique.
Les prémices de la réforme apparaissent avec Léon IX, pape imposé à Rome en 1049 par Henri III, le plus énergique de tous les empereurs germaniques. Pendant les cinq années de son pontificat, Léon IX n'a de cesse de parcourir l'Occident et de réunir évêques et abbés en synodes pour les convaincre de l'urgence de réformer l'institution ecclésiastique.
L'évêque Yves de Chartres et les moines de Cluny sont les principaux inspirateurs de la « Réforme Grégorienne » qui vise à instaurer l'autorité du pape sur la chrétienté et à ne plus cantonner le Saint-Siège dans les fonctions symboliques qui sont jusque-là les siennes.
De leur côté, plusieurs empereurs Allemands ont fait des efforts très sincères pour relever la papauté de l'avilissement où elle est tombée, et pour réformer les mœurs du clergé.
En 1048, Brunon, évêque de Toul et parent de l'empereur, est proclamé pape par une diète tenue à Worms. Il n'accepte qu'à la condition d'obtenir le consentement du clergé et du peuple romains ; confirmé dans cette résolution par Hildebrand, dont il a remarqué les talents et la vie austère, et qu'il veut attacher à sa personne. Celui-ci le persuade de quitter ses vêtements épiscopaux et de se rendre à Rome comme un simple pèlerin, pour demander le renouvellement et la confirmation de sa nomination. Élu par le clergé et par le peuple (12 février 1049), Brunon prend le nom de Léon IX, nomme Hildebrand sous-diacre et le charge de l'administration des revenus du Saint-Siège, laquelle est dans le plus grand désordre. Les actes les plus importants de ce pontificat sont conseillés et dirigés par Hildebrand, dont l'influence ou plutôt l'autorité s'accroît de jour en jour. Il en est de même sous les successeurs de Léon IX :
Victor II (1055-1057).
Étienne IV (1057-1058).
Nicolas II (1058-1061).
Alexandre II (1061-1073).
Les règnes de ces papes ne forment guère que des chapitres de l'histoire de Hildebrand... Avant de devenir pape lui-même, il a été pendant 25 ans, non seulement le conseiller, mais le directeur des papes, et même faiseur de papes. Les vers suivants, qui lui sont adressés par Pierre Damien, sous le pontificat d'Alexandre II, montrent la souveraineté dont il est investi aux yeux de ses contemporains, même avant son couronnement :
« Papam rite colo, sed te prostratus adoro; 
Tu facis hunc dominum, te facit ipse Deum ».
Aussitôt après la mort d'Alexandre II, Hildebrand est élu par les cardinaux, sous la pression tumultueuse du peuple. Cette élection effraie les évêques, qui redoutent sa sévérité. Comme on n'a pas attendu, pour y procéder, le consentement impérial, ainsi que l'exige encore le droit établi, les évêques de France, qui ont subi l'expérience de son zèle réformateur, quand il est venu chez eux comme légat, supplient l'empereur Henri IV de ne pas reconnaître ce pape.
Hildebrand en sollicite la confirmation, et il ne prend possession du siège apostolique qu'après l'avoir obtenue, mais, dans l'intervalle, il a accompli des actes importants du pouvoir pontifical. Il adopte le nom de Grégoire, et on attribue généralement ce choix au souvenir pieux qu'il avait voué à Grégoire VI...
Dès son avènement :
Il réclame, en vertu de la donation de Constantin, la Corse, la Sardaigne et même l'Espagne.
Il soutient que la Saxe a été donnée au Saint-Siège par Charlemagne.
La Hongrie par le roi Étienne.
Il réclame de la France le denier de Saint-Pierre.

Mais, comme la poursuite de ces prétentions aurait rencontré des résistances fort difficiles à surmonter, il concentre tous ses efforts dans la lutte qu'il a commencée sous ses prédécesseurs, pour réduire les prêtres au célibat, réprimer la simonie, et, ce faisant, affranchir l’Église de toute dépendance envers les laïques et soumettre tous les chrétiens à sa juridiction souveraine. 


Dès l'an 303, au concile d'Elvire, près de Grenade, l'Église a recommandé la chasteté et le célibat à ses membres, par souci d'élévation morale mais cette recommandation a été peu appliquée par la suite. Le Saint-Siège a dû tolérer le mariage et le concubinage des prêtres, en particulier des séculiers.
Dans un concile tenu à Rome (1074), Grégoire fait interdire l'entrée des églises aux prêtres coupables de fornication, (prêtres mariés ou vivant en concubinage). Le même concile condamna, comme simonie, toute investiture de bénéfice ou de dignité ecclésiastique, donnée par des laïques; défendant, en conséquence, aux seigneurs de la donner, et aux évêques et aux abbés de la recevoir. L'exécution de ces décisions est poursuivie en divers pays, avec des différences qui semblent montrer que chez Grégoire la rigueur n'excluait pas complètement la souplesse.
Dès 1073, il a attaqué Philippe Ier, roi des Francs, pour simonie, en 1074, il essaie de soulever contre lui les évêques de son royaume, il leur écrit :
« Entre tous les princes qui, par une cupidité abominable, ont vendu l’Église de Dieu, nous avons appris que Philippe, roi des Francs, tient le premier rang. Cet homme, qu'on doit appeler tyran et non roi, est la tête et la cause de tous les maux de la France [...]. S'il ne veut pas s'amender, qu'il sache qu'il n'échappera pas au glaive de la vengeance apostolique. Je vous ordonne de mettre son royaume en interdit. Si cela ne suffit pas, nous tenterons, avec l'aide de Dieu, par tous les moyens possibles, d'arracher le royaume des Francs de ses mains; et ses sujets, frappés d'un anathème général, renonceront à son obéissance, s'ils n'aiment mieux renoncer à la foi chrétienne. Quant à vous, sachez que, si vous montrez de la tiédeur, nous vous regarderons comme complices du même crime, et que vous serez frappés du même glaive. » 
Philippe promet de s'amender, mais continue sa « mâle vie », les évêques ne mettent pas le royaume en interdit, et le pape s'abstient de donner suite à ses menaces.
En Angleterre, où Guillaume est conseillé et soutenu par Lanfranc, archevêque de Canterbury, le concile de Winchester (1076) mitige, de sa propre autorité, les décrets romains sur le célibat, en permettant aux prêtres des villages et des châteaux de garder leurs femmes, le roi continue d'exercer le droit d'investiture, et le pape cède ou se tait.
C'est contre l'empereur Henri IV que Grégoire VII dirige tous ses efforts. II y est encouragé par les rebellions des sujets de ce prince qui leur avait donné de trop nombreux sujets de mécontentement. Après plusieurs péripéties (excommunications, entrevues, et traités). L'empereur fait renouveler par les conciles de Mayence et de Brixen la déposition de Grégoire VII. A Brixen (juin 1080), il fait élire un antipape, archevêque de Ravenne, qui prend le nom de Clément III.
En mars 1081, Henri passe en Italie, ravage les domaines de la comtesse Mathilde, puis marche sur Rome.
Après 3 attaques repoussées, il entre dans la ville, dont les nobles lui ont livré les portes (1084), il y installe son pape Clément III, qui le couronne empereur. 
Grégoire, enfermé dans le château Saint-Ange, est délivré par Robert Guiscart, qu'il a excommunié en 1074, mais avec qui il s'est réconcilié pour résister à Henri IV.
Ne pouvant rester à Rome, où le peuple lui reproche les horreurs commises par les Normands, ses alliés, il se retire avec eux à Salerne. C'est là qu'il meurt, environ une année après. On dit que ses dernières paroles ont été : J'ai aimé la justice et haï l'iniquité, c'est pourquoi je meurs en exil.
Avant de mourir, il a levé toutes les excommunications prononcées par lui, à l'exception de celles qui concernent Henri IV, l'antipape Guibert, leurs fauteurs et leurs adhérents... tous ses adversaires !...
L'Église sort considérablement rajeunie de la Réforme Grégorienne. Elle entraîne l'Occident médiéval dans une expansion sans précédent, illustrée par la construction d'églises et de cathédrales, l'éclosion des Universités et une relative paix civile. Les croisades seront une conséquence plus contestable du renouveau de la foi en Occident.
Paul II a permis à l'archevêque de Salerne de l'honorer comme Saint
Grégoire XIII introduit son nom dans le calendrier romain. A la fin de son pontificat (1729),
Benoît XIII autorise sa légende et condamne les écrits composés contre cette canonisation qui est vivement repoussée en France et en Allemagne, à cause des entreprises de Grégoire contre les droits des Églises nationales et surtout contre ceux de l’État, représenté par les princes. 
Raoul Glaber, un clerc Bourguignon du XIe siècle, mort en 1047, reste connu pour ses chroniques de l'époque de l'An Mil. Il témoigne du renouveau qui saisit l'église d'Occident à la veille de l'élection de Grégoire VII.
Son texte ci-après annonce l'art roman :
« 
Comme approchait la troisième année qui suivit l'an mil, on vit dans presque toute la terre, mais surtout en Italie et en Gaule, rénover les bâtiments des églises, une émulation poussait chaque communauté chrétienne à en avoir une plus somptueuse que celles des autres. C'était comme si le monde lui-même se fut secoué et, dépouillant sa vétusté, eut revêtu de toutes parts une blanche robe d'églises » (Histoires) .
À la suite de la « Réforme Grégorienne », les XIe et XIIe siècles vont entraîner la naissance de l'art roman (ou romain, c'est-à-dire d'inspiration latine). Différentes provinces périphériques de France en conservent de précieux témoignages. Ainsi l'église de la Madeleine, à Vézelay, en Bourgogne, Notre-Dame-la-Grande, à Poitiers, ou encore l'église Saint-Front, à Périgueux.


frenchinfluence.over-blog.fr/article-22-avril-1073-68199487.html
27 févr. 2011 - source : http://www.herodote.netHildebrand devient pape le 22 avril 1073 et prend le nom de Grégoire VII.Ce moine d'environ 50 ans, ...

22 avril 1073 - Grégoire VII et la réforme grégorienne ...

www.herodote.net/22_avril_1073-evenement-10730422.php
14 mars 2013 - Hildebrand devient pape le 22 avril 1073 et prend le nom de Grégoire VII. Ce moine d'environ 50 ans, originaire de Soana, en Toscane, s'était ...

GRÉGOIRE VII saint, HILDEBRAND - Encyclopædia ...

www.universalis.fr/encyclopedie/gregoire-vii-hildebrand/
GRÉGOIRE VII saint, HILDEBRAND (1020 env.-1085), pape (1073-1085). L'un des papes les plus importants de l'histoire, personnage tenace et courageux, ...

Grégoire VII (pape).

www.cosmovisions.com/GregoireVII.htm
Grégoire VII (Saint), 162e' pape, élu le 22 avril 1073, mort le 25 mai 1085. Paul Il avait permis à l'archevêque de Salerne de l'honorer comme saint; Grégoire XIII ...

2 commentaires:

  1. La chrétienté avait à peine plus de mil ans, les églises, les monastères se construisent un peu partout, que des règles furent nécessaires. L'Eglise d'Orient et d'Occident ne faisaient qu'une, puis voilà Grégoire qui décide de réformer ou de changer quelques pratiques, séparation. Il est dommage que l'histoire pure, de la chrétienté ne soit pas enseignée réellement sans faire du prosélytisme pour autant ce qui est valable pour les deux autres religions monothéistes d'ailleurs chez nous. Nos jeunes ne sont guère formés et ne sont pas capables par la suite de comprendre les textes sacrés. Ils confondent la religion, la foi et les comportements ecclésiastiques.... En France je trouve que l'enseignement historique et religieux est bien médiocre. En revanche en Espagne, je suis toujours étonnée positivement de la manière dont elle est abordée. Mes neveux ont une formation très solide. Ma nièce est toujours chez les Frères des Ecoles chrétiennes, mon neveu est aujourd'hui étudiant en médecine, ceci pour dire que l'histoire chrétienne est enseignée dans cet établissement comme tous les établissements religieux, comme une matière à part entière. On n'est pas obligé de croire, mais la connaissance est importante pour en parler en connaissance de cause et non sur des préjugés glanés ici et là..... Merci Chantal pour cette intéressante page.

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  2. Personnellement je trouve un peu dommage, même dommageable que Saint Grégoire ait initié la séparation des Églises romaines et byzantines... Et comme vous, je déplore que l'enseignement privent les élèves et les étudiants de pans entiers d'histoire du monde... Bonne soirée chère amie.

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