Cette
page concerne l'année 1064 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
LA DESTINÉE D'ANI VILLE ARMÉNIENNE
L’ARMÉNIE BAGRATUNI |
La
ville d’Ani occupe une place particulière dans l’imagination
populaire des Arméniens, comme des non Arméniens. La célèbre
métropole est proclamée capitale du royaume d’Arménie en 961 par
les souverains Bagratides au pouvoir, qui la dotent à profusion
d’innombrables églises, monastères, palais et hostelleries, en
faisant un centre culturel et commercial florissant, lequel rivalise
avec Constantinople et Bagdad, à la même époque. Son statut de
ville prééminente dans la région demeure incontesté, même après
sa prise et son pillage par les Turcs seldjoukides en 1064. Mais, au
cours des siècles suivants, le sort d’Ani se mit à décliner lors
des invasions Turciques Mongoles et des guerres interminables qui
sévissent entre les empires Ottoman et Séfévide, et au XVIIe
siècle, la ville dépeuplée est abandonnée.
L'histoire
d'Ani (Turquie) est mouvementée et la ville a connu de nombreuses
invasions. Il faut dire que sa situation géographique peut attiser
les convoitises, d'une part parce qu'elle est située sur la route de
la soie, d'autre part parce qu'elle bénéficie de protections
naturelles (deux ravins ferment partiellement la ville, dont un sert
aujourd'hui de frontière avec l'Arménie. Elle vivait principalement
du commerce.
En
961, Ani est choisie par le roi Ashot III comme capitale, en
remplacement de Kars.
En 1045, la ville est prise par les Byzantins.
En 1064, par les Seldjoukides d'Iran, elle fait ensuite du royaume de Géorgie.
en 1239 les Mongols prennent la ville.
Par la suite, divers facteurs affaiblissent Ani, jusqu'à son extinction complète.
En 1319 un tremblement de terre en détruit une bonne partie, mais, on attribue aussi son déclin à une modification du tracé des routes commerciales, la privant ainsi de ses revenus.
Du temps de l'URSS, le site d'Ani se trouve dans le no man's land entre la Turquie et l'Union Soviétique. Elle existe aujourd'hui dans le no man's land Turco-Arménien.
En
1999, la visite s’effectue obligatoirement en compagnie de
militaires, en charge de la surveillance des lieux... Un poste
militaire est installé ici car on se trouve à la frontière entre
la Turquie et l'Arménie, et certains principes doivent être
strictement respectés, comme par exemple de ne pas pointer
d'appareil photo en direction de la frontière (Turcs et Arméniens
se retrouvent alors tous les 15 jours pour renouveler ce
protocole)... les militaires veillent donc à ce que les touristes ne
posent pas de problèmes.
ANI |
Récit
d'un touriste :
« En
discutant avec eux, nous avons su que ces militaires n'arrivent pas
là par hasard. Malgré le climat rude, ils ont malgré tout de la
chance, loin des manœuvres, car l'armée en Turquie ne semble pas
être une partie de plaisir... Les militaires d'Ani sont choisis en
fonction de leur niveau d'étude et de leurs capacités à parler les
langues étrangères, ils servent aussi de guides aux visiteurs. Le
nôtre parlait couramment le français et a pu nous donner tous les
détails concernant l'histoire du site...
Passés
les remparts, on découvre ce qui reste de la cité : d'une ville que
l'on disait habitée par 100 000 personnes, il ne reste que quelques
édifices religieux, éparpillés ça et là. Tout semble abandonné,
au gré des intempéries. Il y a quelque chose de mystérieux quand
on parcours un tel site, qui n'est pas (encore ?) aménagé pour le
tourisme. Il semble que personne n'ait parcouru cette cité depuis
des siècles...
On
peut encore voir quelques édifices :
L'église
du Rédempteur - XIe
siècle, facilement reconnaissable car il ne reste qu'une moitié de
l'église, coupée en deux par la foudre.
MONASTÈRE HRIPSIMIAN |
La
cathédrale - Xe siècle, est le plus grand édifice restant. Le même
architecte a conçu celle-ci est a effectué les réparations du dôme
de l'église Sainte-Sophie à Constantinople (Istanbul) après le
tremblement de terre de 989. Selon les invasions, la cathédrale fut
transformée successivement en mosquée ou en église.
L'église
Saint-Grégoire de Honentz - début XIIIe siècle, en bon état de
conservation renferme des murs intérieurs couverts de peintures
illustrant des scènes de la Bible, relativement bien conservées. On
trouve aussi de nombreux détails de sculptures sur les façades
extérieures.
La
forteresse (Kale), Elle n'a rien de fantastique en elle-même. Par
contre, ses ouvertures (fenêtres) offrent un panorama sans égal. De
là, on peut admirer le Couvent de la Vierge (encore interdit
aux visiteurs en 1999), les restes du pont enjambant la rivière
Arpaçay (porte de l'Anatolie sur la route de la soie), et bien sûr
quelques miradors Arméniens.
ARAKELOTS APOSTOLES D'ANI |
L'église
Saint-Grégoire d'Aboughamrentz - début XIe siècle, sur laquelle on
ne possède que peu d'informations celle-ci domine une vaste plaine
semi-désertique et semble posée au milieu de nulle part.
Il
subsiste bien sûr d'autres éléments remarquables, dont le double
mur d'enceinte, le caravansérail, les restes d'une mosquée, etc...
En
1892 les premières fouilles ont lieu sous l’égide de l’Académie
des Sciences de Saint-Pétersbourg.
Malgré
plusieurs demandes Russes, puis Arméniennes, le site demeure au sein
de la Turquie alors qu’il n’est qu’à quelques centaines de
mètres de la frontière.
Les
principaux vestiges d’Ani sont la double enceinte et les nombreuses
églises Arméniennes.
Ani
possède également d’autres lieux de culte appartenant à d’autres
religions.
L’ÉGLISE SAINT GRÉGOIRE |
On
y trouve la mosquée Menüçer Camii qui est érigée par les
Seldjoukides en 1072. La bichromie de ses matériaux retient
l’attention. Un temple zoroastrien du feu atteste de l’ancienneté
d’Ani car, il est antérieur à la présence Arménienne. Il sera
transformé en chapelle par les chrétiens.
Enfin,
une église Géorgienne est bâtie au XIe siècle. Elle conserve des
bas-reliefs de l’Annonciation sur sa façade. Elle s’est
effondrée en 1840...»
Les
immigrés sont souvent des marchands transportant avec eux
d'importants capitaux. C'est ainsi que s'affirme au XIe siècle,
particulièrement à Mélitène et à Édesse, un puissant patriciat
urbain qui participe aux échanges entre l'Irak et les ports de
Syrie. Les monastères, quant à eux, sont non seulement des foyers
culturels importants lesquels au XIIe siècle, vont être les
artisans de la Renaissance Syriaque, mais aussi des centres
d'exploitation pour des campagnes environnantes, grâce à une
paysannerie nombreuse et laborieuse.
La
défense de la frontière, c'est l'immigration Arménienne, source
d'un peuplement s'étendant sur l'arc Taurique, depuis le Taurus
Cilicien jusqu'au secteur occidental du Taurus Arménien, qui joue ce
rôle essentiel.
Vers
l’an mille, Ani compte environ 100 000 habitants. Le roi Gagik Ier
inaugure la cathédrale en 1001.
Entre
1020 et 1040, deux frères Bagratides exercent une co-royauté sur le
royaume d'Ani, permettant ainsi aux maisons féodales, comme les
Pahlawouni, de mettre plus ou moins en tutelle la famille régnante.
Mais c'est surtout l'expansionnisme Byzantin qui cause la ruine des
royaumes Arméniens. Aux incursions des Turcs et des Daylamites, dans
l'émigration (1023) du roi Hovhannês-Sének'érim en Cappadoce.
En
1045, si les émirs, Kurdes de Dwin sont mobilisés contre le royaume
Bagratide, c'est cependant la capture par trahison de Gagik II,
appelé à Constantinople, qui détermine la capitulation d'Ani, le
dernier roi d'Ani, véritable proscrit, est alors assigné à
résidence en Cappadoce, dans les deux décennies qui suivent, les
Turcs se déchaînent... C'est pourtant en Cappadoce autant pour
payer le prix de la restauration du patriarcat Arménien, supprimé
pendant quelques années, que pour trouver un refuge Gagik- Abas,
souverain de Kars, cède son royaume (1065).
Dès
1040, le palais devient un un lieu de contestations impliquant
beaucoup de participants, dont les filles de Basile II, Zoé et
Théodora...
Michel
IV et Zoé entretiennent une relation amoureuse aux dépens de Romain
III, alors empereur. Romain III est trouvé mort dans son bain le 11
avril 1034, et Michel IV devient empereur le 12 avril.
Les
attaques des Serbes, des rebelles Bulgares, des principautés
indépendantes du Levant, des tribus Turques, ainsi que des Latins en
Italie ponctuent son règne, avec l’impopularité des hausses de
taxes mises en place par son frère Jean. Finalement il meurt en
1041. Avant de mourir, il convainc Zoé d’adopter son neveu Michel
V, qui lui succède.
Michel
V ne perd pas de temps et exile Jean l’Orphanotrophe (qui élève
des orphelins) dans un monastère et expulse Zoé du trône, ce qui
lui coûte la révolte populaire de Constantinople. Fléchissant sous
la pression des foules en colère, Michel ramène Zoé sur le trône,
mais il est arrêté quelques mois plus tard, et meurt en 1042 dans
un monastère, castré et aveuglé.
En
1048 commence réellement le déferlement des Seldjoukides en Arménie
En
1053, le sac de la ville royale de Kars, en 1057-1059, le débordement
à l'ouest de l'Euphrate (menace de Kamakh, et sac de Mélitène).
Constantin
IX Monomaque est ensuite choisi comme successeur par Zoé. Son règne
s’étire de 1042 à 1055. Celui-ci entreprend une réforme
administrative à deux volets dès 1043 et aussi pendant les
rébellions de Maniakès et Tornikios, d’abord, il créer un
nouveau ministère appelé l’epi ton kriseon, (Juge qui présidait
un tribunal tout comme le droungarios tes viglas, le questeur et
l’éparque.
Il devait régler les problèmes juridiques présentés par les juges
des thèmes lorsque ceux-ci n’avaient pas une connaissance
suffisante de la loi). De plus il réorganise l’éducation
supérieure légale.
Ces
réformes se concrétisent par une grande amélioration du pouvoir
des juges dans les thèmes (circonscription militaire et
territoriale), la démobilisation de l’armée thématique de
l’Ibérie (lire Caucase) et une ingérence impériale accrue dans
les thèmes au dépend des strategos.
A
partir de 1059, la Cappadoce, puis la Phrygie et la Galatie sont
parcourues par des bandes de nomades Turcomans qui, simultanément à
leurs campagnes vers l'ouest, lancent des incursions de moindre
importance vers le sud et la Syrie.
En
1064, la prise d'Ani, ex-capitale des Bagratouni.
Après
sa mort et 1055, Théodora choisit le logothètes (responsable des
taxes pesant sur les soldats de l’armée) Michel Bringas, qui
devient empereur en 1056 sous le nom de Michel VI Stratiotikos, règne
un an avant d’être renversé par une rébellion menée par Isaac
Comnène, qui se voit refusé la faveur impériale quand il mène une
délégation de chefs militaires des thèmes Anatoliens à
Constantinople.
Isaac
élimine vite le patriarche Michel Cérulaire et entreprend vite de
nouvelles réformes, il limite les donations de terres, réduit les
salaires et pensions des fonctionnaires de la cour, et fait en sorte
que les taxes en retard affluent dans le trésor impérial. Isaac
Comnène génère de ce fait très vite des opposants (les membres de
l’aristocratie militaire ou civile) concernés par ses coupures
budgétaires.
Constantin
X le remplace peu après, renverse les politiques d’Isaac, son
règne est donc bien calme, malgré l’empiétement de plus en plus
visible des tribus Turques dans les marches de l’empire qui
culminent en 1064 avec la prise d’Ani.
PONT DETRUIT |
En
1064 Thughril Beg, à la tête de ses armées, dévaste l'Arménie
dans la région du lac de Van, mais les forces Byzantines, bien
retranchées derrière les murailles de leurs forteresses résistent
et empêchent que la ville de Malâzgerd (Mantkizert) ne tombe entre
ses mains.
A
toutes ces villes, l'arrivée de la Première Croisade (1097) permet
de rejeter la tutelle Turque. Si les Francs d'Édesse, gênés en
Euphratèse par le maintien du pouvoir Arménien, s'en débarrassent
assez vite, en revanche, ceux d'Antioche s'appuient sur les princes
de Cilicie, précieux alliés contre l'irrédentisme de Byzance
(annexion fédérative de pays de même culture) Totalement
émancipés, les anciens districts du sud-est de l'Empire, désormais
imbriqués dans les États Croisés septentrionaux, dessinent une
nouvelle géographie chrétienne celle de l'époque des Croisades, où
sont juxtaposées principautés Arméniennes et principautés
Franques.
Ani
est cédée à la famille Kurde des Cheddalides de Ganjak.
En
1161, ses habitants se soulevant contre les Cheddalides et demandent
l’aide du royaume de Géorgie.
Malgré
un retour des Seldjoukides en 1163, Ani est intégrée au royaume
Géorgien vers 1174.
En
1199, les Zakarian, princes Arméniens, réussissent à rendre la
cité à nouveau indépendante.
CATHÉDRALE D'ANI |
En
1231 son déclin débute avec la prise de la ville par les Mongols.
Ani devient alors la capitale d’une dynastie Turcomane : les Qara
Qoyunlu.
La
ville est abandonnée après le passage de Tamerlan (1400-1403)...
En
1198, les armées de Tamar, reine de Géorgie, enlèvent
définitivement aux émirs cheddadides, installés par Alp Arslan en
1072, la métropole d'Ani, ancienne résidence des rois Bagratides
Arméniens,
Jusqu'à
l'arrivée des Mongols, en 1239, la ville connaît une période
relativement paisible marquée par le succès des armées
Géorgiennes, qui dominent l'ensemble de la Transcaucasie et aident
même Alexis Comnène à fonder l'empire de Trébizonde en 1204,
après la prise de Constantinople par les Croisés.Si les routes caravanières, qui mènent, à l'époque Bagratide, de la Perse à Byzance, par Ani et Duin, a travers la plaine de l'Araxe, sont concurrencées, au début du XIIIe siècle, par des itinéraires plus méridionaux traversant la Syrie, la ville demeure un centre de négoce important, d'où rayonnent de nouveaux courants commerciaux vers Tbilisi, le Caucase, le sud de la Russie,la Crimée, et, le littoral oriental de la mer Noire.
Tandis que Zakare fait édifier deux tours supplémentaires au nord et au sud de l'enceinte, en rehaussant systématiquement les murailles, et construisant une magnifique église à l'extrême sud de la cité, dans la forteresse d'Aljkaberd, qui est la partie la plus ancienne du site, le négoce continue de prospérer dans le quartier commercial du Sahastan, la ville nouvelle, entre le rempart d'Asot et la muraille de Smbat, de part et d'autre de la rue principale, qui s'étire depuis la mosquée de Menuçehr jusqu'à la Porte principale.
Quiconque
a visité ou jeté un coup d’œil sur des photos d’Ani, qui se
trouve maintenant à l’intérieur des frontières de la Turquie,
face à l’Arménie, sait que la ville n’est plus que l’ombre
d’elle-même, car dévastée et à l’état de ruines, peu de
choses ont survécu de la période médiévale, mis à part la double
enceinte de murailles qui jadis entourait la ville, quelques églises,
une mosquée et la citadelle. Il existe, de même, peu de signes de
présence humaine, hormis quelques touristes et villageois locaux,
visitant ce site à l’occasion. Il serait toutefois illusoire de
penser que cette situation ait prévalu sans discontinuer, depuis 3
siècles. Même si les conditions d’existence deviennent
impossibles le long de la frontière volatile Ottomano-Séfévide,
les perspectives d’avenir d’Ani s’améliorent grandement,
lorsque le sandjak (district) de Kars, où se trouve Ani, est annexé
par l’empire Russe, après la fin de la guerre Russo-Turque de
1877-1878.
Bien
que la domination impériale Russe sur l’Arménie Orientale ne
bénéficie pas entièrement aux sujets Arméniens du tsar, elle
amène une certaine stabilité dans la région. Un des développements
culturels les plus remarquables qui eut lieu est la décision de
l’Académie Impériale des Sciences de Russie en 1892 d’inaugurer
la première de plus d’une dizaine d’expéditions archéologiques
à Ani, laquelle est dirigée par Nikolaï Y. Marr, archéologue et
historien Russe de renom.
L'EMPIRE DE BIZANCE EN 1045 |
L’imposition
de la domination Russe procure un certain niveau de sécurité aux
villageois Arméniens, tandis que le renouveau de la vie culturelle
Arménienne est saisi de manière poignante par Artashes Vruyr (né
en 1897) dans son livre...
«
Ani, une étude semi-biographique publiée en 1964. Avec son père
Aram Vruyr (1863-1924), né Mak’achtchyan), photographe au service
de Marr, Artashes Vruyr, qui poursuit ensuite une carrière d’acteur
en Arménie Soviétique, visite Ani à intervalles réguliers et
observe non seulement les fouilles, mais aussi une ville, auparavant
donnée pour morte et qui, soudain, reprend vie. L’histoire de ses
années d’enfance dans l’ancienne capitale médiévale compose un
riche abrégé de récits personnels et de rencontres avec de hautes
figures de la société Arménienne. Un texte où l’humour se mêle
au chagrin, lorsque l’auteur se lamente sur l’expulsion de la
population Arménienne locale et les nouvelles destructions qui
frappent cette ville de légende, après sa prise par les forces
Turques sous Mustafa Kemal en 1920. »
Kars,
située dans le nord-est de la Turquie, est une petite ville où de
nombreuses curiosités méritent un détour. La cité peut servir de
point de départ pour une journée de visite à Ani. Ce site
archéologique est situé à la frontière entre la Turquie et la
république d’Arménie...
Visiter
la forteresse de Kars permet d’avoir un point de vue sur la ville.
La citadelle est reconstruite à l’époque du sultan Ottoman Mourad
III, en 1579. Elle serale siège de nombreux combats qui opposeront
les armées Ottomanes à celles du tsar de Russie.
DOUBLE ENCEINTE NORD |
L’église
des Apôtres (Kumbet Camii) est une construction étonnante, elle est
construite comme une église Arménienne. Lors de l’occupation
Russe, au XIXe siècle, elle devient orthodoxe. Un porche est ajouté.
En
1998, elle est transformée en mosquée, mais conserve néanmoins son
aspect d’église Arménienne. Dans le centre de Kars, il y a aussi
une église Russe orthodoxe qui a été transformée, à l’intérieur,
en mosquée.
Le
petit musée archéologique renferme une collection d’objets
provenant de la région, on y trouve des bronzes urartéens (1er
millénaire avant notre ère), des monnaies Romaines et Byzantines et
de nombreux objets Arméniens.
Persée : Les Arméniens sur la frontière sud-orientale de ...
persee.cines.fr/web/ouvrages/.../mom_0766-0510_1993_sem_21_1_180...
(prise
définitive de Mélitène sous Romain Lécapène), on trouve
constamment dans les ...... Un flux migratoire important est
déterminé par la prise
d'Ani
en 1064.
www.persee.fr/web/revues/.../crai_0065-0536_2001_num_145_3_1634...
de
JP Mahé - 2001
Sur
la chronologie générale d'Ani,
voir H. Vahramian, 1984, p. ...... sultan salguqide Alp Arslan et la
prise
d'Ani
en 1064
», Revue des Études arméniennes 2, p.
The God-Borne Days of Ani / Les temps bénis d'Ani
armeniantrends.blogspot.com/.../god-borne-days-of-ani-les-temps-benis....
17
déc. 2011 - Ani,
Eglise Saint-Grégoire de Gaguik, photographie prise
en 1906 ... même après sa prise
et son pillage par les Turcs seldjoukides en 1064.
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