jeudi 26 juin 2014

1055...EN REMONTANT LE TEMPS

Cette page concerne l'année 1055 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

CHASSES-CROISES DESTRUCTIFS D'EMPEREURS CONDUISANT A L'EXTINCTION DE LA DYNASTIE MACÉDONIENNE




CONSTANTIN IX ET ZOÉ ENTOURANT LE CHRIST
Constantin IX Monomaque (leur nom de famille, signifie « celui qui combat seul » 1000 - 11 janvier 1055) empereur Byzantin du 12 juin 1042 au 11 janvier 1055.
Constantin Monomaque est le fils de Théodose Monomaque, bureaucrate important sous Basile II et Constantin VIII. C'est le grand-père de Vladimir II Monomaque, grand-duc de Kiev.

Il épouse d'abord une noble Byzantine, Pulchérie Sklérina († 1042 morte d'une maladie pulmonaire) et a pour enfant Marie Monomaque († 1067), laquelle sera mariée à Vsevolod Ier, grand-duc de Kiev.

Il se remarie le 11 juin 1042 avec l'impératrice Zoé (978 † 1050), dont il était l'amant, elle l'associe au trône impérial. Après son mariage, Constantin mène une vie quasi conjugale avec une nièce de sa première épouse, surnommée la Sklérène. Son règne est marqué par l'affaiblissement de l'administration provinciale, la consolidation de la puissance féodale et la perte des possessions Siciliennes et Italiennes de Byzance. Constantin IX, par ses fantaisies, a contribué à l'épuisement du trésor impérial qu'avaient accumulé ses prédécesseurs. Ce trésor manquera cruellement pour la lutte contre les Turcs car il doit combattre les insurrections :
De Georges Maniakès en 1043
De Léon Tornikios en 1047,
Lutter contre les Turcs Seldjoukides en Orient.
Les Normands.
Les Petchenègues.
Les Oghouzes.
Les Coumans en Occident.
Et contre le schisme de 1054 entre Rome et Constantinople.

Malgré les désastres successifs qui marquent son règne, Constantin IX encourage les arts et les sciences, s'entourant d'hommes capables, parmi lesquels l'historien Michel Psellos, le juriste Jean Xiphilin, le poète Jean Mauropous et l'administrateur Constantin Likhoudès :
C'est à ces hommes que l'on doit la renaissance en 1045 de l'Université de Constantinople.
La r
econstruction du Saint-Sépulcre de Jérusalem. C'est le monument le plus important de la chrétienté, a été commanditée par Constantin et sa mère Hélène en 325/326. Cependant beaucoup de points sont encore sujets à débats, l’ensemble comporte, lorsqu'il est achevé, un atrium, une basilique à 5 nefs, une cour à 3 portiques, le Golgotha, un baptistère et la tombe du Christ entourée d'une rotonde...

Un désaccord sur la date précise des différents éléments subsiste, mais les recherches récentes semblent montrer que la basilique, appelée Martyrion, et la rotonde, Anastasis, faisaient partie du programme primitif. La suite de l'histoire du Saint-Sépulcre est liée aux vicissitudes du sort de Jérusalem.

En 614 les Perses Sassanides attaquent la ville de Jérusalem et emportent la Vraie Croix, la destruction partielle de l’église du Saint-Sépulcre entraîne sa restauration sous le règne d’Héraclius (610-641)
LA COURONNE DE CONSTANTIN
Ce dernier y ramène triomphalement la Vraie Croix en 630.

En 638, à la suite d’un siège, Jérusalem tombe aux mains des Arabes.

En 1009, le calife fatimide al-Hakim bî ‘amr Allâh (996-1021) ordonne la destruction de l’église du Saint-Sépulcre.

Les relations s’améliorent entre l'Empire Byzantin et les califes après 1027, ce qui aboutit à un accord entre l’empereur Michel IV (1034-1041) et le calife al-Mustansir (1036-1094). L’église est alors reconstruite aux frais de l’empereur.

Le travail est achevé en 1048 sous Constantin IX Monomaque (1042-1055)...

Une équipe de maçons Byzantins envoyée par l’empereur reconstruit le Saint-Sépulcre en collaboration avec une équipe locale. Si la sculpture architecturale conservée du monument original a été réemployée, la maçonnerie du XIe siècle diffère de celle du bâtiment originel. La différence la plus importante entre le premier édifice et celui du XIe siècle est le plan, dont la superficie a été réduite de moitié :
La basilique à 5 nefs et l’atrium, c’est-à-dire toute la partie orientale, ont été abandonnés.

En revanche, la cour à 3 portiques, entre la basilique et la rotonde, a été restaurée avec les mêmes dimensions qu’auparavant.

À l’ouest de la cour, 3 nouvelles chapelles ont été construites, mais ne nous sont connues que par des sources écrites.

Les citernes à l’ouest de ces bâtiments ont été transformées en une chapelle souterraine.

Entre le Patriarcat et l’Anastasis ont été ajoutées différentes nouvelles chapelles, 3 sont construites au sud de l’Anastasis, celle du centre servant de baptistère. Ces chapelles remplacent la basilique de Constantin et Hélène.

nomisma histamenon
L’ensemble du nouvel édifice est richement décoré d’un pavement de mosaïque de pierres de différentes couleurs. Le pavement de mosaïques présente surtout des motifs géométriques. Le pavement de l’Anastasis comporte une dizaine de panneaux. Au milieu de ces panneaux se trouvent des plaques de marbre, entourées d’une bordure en motifs de losanges. Sur les quatre côtés se trouvent encore, sur fond blanc, quatre représentations figuratives différentes. Il s’agit à chaque fois de deux animaux affrontés, par exemple deux poissons de part et d’autre d’un calice ou deux oiseaux étranges attaquant un poisson. Ces motifs décoratifs sont d’inspiration islamique et se retrouvent également sur des plaques sculptées, des céramiques, des objets en métal ou des étoffes. Cela montre sans doute l'intervention d'artisans locaux, mais il faut remarquer que ce répertoire s'est largement répandu dans le monde Byzantin.

Michel Psellos (1018-1080)

Philosophe, né à Byzance. De 1041-1042, présent à la cour de l'empereur Michel V le Calfat. De 1042-1055, il est à la cour de l'empereur Constantin IX Monomaque (durant la même période). En 1045, il obtient la chaire de philosophie (consul des philosophes) que Constantin vient de restaurer. Il entretient des relations avec Jean Mavropous, Nicétas de Byzance, Constantin Likhoudès, Jean Xiphilin de Trébizonde et Isaac Comnène (futur empereur).
Il soutient courageusement le Pape contre les tenants du schisme de l’Église byzantine
En 1054, a lieu l'excommunication de Michel (Keroularios) Cérulaire par les légats du pape Léon IX. Kéroularios réunit un synode qui se prononce contre la bulle pontificale. Michel Psellos prend parti courageusement contre Michel Cérulaire, aussitôt il est en disgrâce à la cour. Il entre dans les ordres au couvent du mont Olympe sous le nom de Michel. En 1055-1056, l'impératrice Théodora le rappelle à la cour, et le nomme responsable d'une nouvelle chaire. Son œuvre est à la fois celle d'un philosophe et d'un théologien
Très actif dans la vie intellectuelle politique et religieuse, écrivant sur ces sujets de nombreux ouvrages, souvent de circonstance. Panégyriques, blâmes d'hommes de son entourage, oraisons funèbres, (Jean Xiphilin), questions théologiques (l'impeccabilité de la Vierge, procession de l'Esprit-Saint), remarques sur Basile, Grégoire de Nysse ou Jean Chrysostome, sur les dogmes ou le Cantique des cantiques, homélies sur l'Annonciation ou les miracles...
Mais il est aussi un remarquable philosophe, et peut être une des origines du courant platonicien de la Renaissance Italienne pour atteindre l'Occident tout entier. « Je me suis dirigé, écrit-il, vers Plotin, Porphyre et Jamblique pour m'arrêter à l'admirable Proclus comme dans un vaste port. C'est lui qui m'a fourni la science. »
Et de Proclus, il ajoute :
« Mon seul mérite consiste en ce que j'ai recueilli quelques doctrines philosophiques puisées à une source qui ne coulait plus. »
Il veut ôter :
« l'enveloppe profane et exhumer l'esprit qui y est caché et qui luit comme une perle ».
C'est ainsi que maître de l'université, il réorganise les études selon le livre VI de la République de Platon. Au trivium il ajoute le quadrivium, avec les sciences énumérées par le livre VI. Mais on verra que ces sciences conduisent tout droit à Aristote. Il y a donc chez Psellos la reconnaissance du rôle de la raison et des sciences dans l'explication des faits (il s'oppose ainsi à la magie de Cérulaire). Mais il reconnaît aussi l'allégorie pour traiter des choses divines.
Il a beaucoup et merveilleusement écrit sur la Vierge Marie, notamment, dans son Homélie pour l'Annonciation (§ 4), on peut lire ceci : « La Vierge est vraiment vierge, elle conserva vraiment intègre les pensées de son esprit et demeura dans son corps comme un soleil avec les grâces intelligibles, en l’illuminant et en l’ennoblissant (…). Seule entre toutes les âmes humaines, cette âme très ressemblante à Dieu, brille dans son corps immaculé comme une splendeur céleste, et elle n’est pas tant contenue par son corps, c’est plutôt elle qui le contient, le conserve, et lui communique son propre éclat. Son esprit est vraiment rempli de Dieu, bien qu’il n’y ait pas en elle la divinité, et son corps est tellement uni à son esprit que la Vierge en est toute pénétrée en Dieu. »
CONSTANTIN IX
Demeuré seul empereur à la mort de Zoé en 1050, Constantin IX meurt le 11 janvier 1055 d'une pleurésie.



L’enchaînement des empereurs Byzantins de la dynastie Macédonienne...
A sa mort, Basile II laisse derrière lui un Empire riche et considérablement agrandi, comme il ne l’avait jamais été depuis Justinien, cependant, les successeurs de Basile II ne parviennent pas à conforter leurs nouvelles positions, et, une fois de plus, l’Empire Byzantin entre dans une phase critique.
1) Constantin VIII (1025 à 1028) né en 961, se retrouve seul à la tête de l’Empire Byzantin, suite à la mort de son frère Basile II. En effet, si en théorie le pouvoir est partagé entre les deux hommes (chacun avait reçu le titre de co Empereur.), Constantin VIII a laissé Basile II gouverner seul. Constantin VIII, qui est un souverain faible, ne s’oppose pas aux exigences de l’aristocratie, et ne défend pas les plus pauvres comme l’avait fait Basile II. En novembre 1028, l’Empereur, malade, décide de marier sa seconde fille Zoé avec le sénateur Romain Argyre (ce dernier, déjà marié, est alors contraint de divorcer.). Constantin VIII meurt peu de temps après.
2) Romain III (1028 à 1034) descendant de Romain Ier Lécapène, est né en 968. Sénateur, il est contraint de se séparer de sa première épouse (qui est envoyée dans un monastère.) et d’épouser Zoé afin d’accéder au pouvoir. En 1030, il tente une expédition en Syrie, qui est un échec. Par la suite, Romain III se consacre à la religion, édifiant plusieurs églises. En avril 1034, l’Empereur est retrouvé mort alors qu’il est aux bains. Aujourd’hui, l’on ne sait pas exactement s’il meurt de manière naturelle ou si son épouse Zoé l'a empoisonné. Suite à la mort de son époux, cette dernière se remarie avec son amant, Michel IV le Paphlagonien.
3) Michel IV le Paphlagonien (1034 à 1041), né en 1010, Michel IV commence sa carrière en entrant au service de Romain III en tant que valet de chambre. Par la suite, il devient l’amant de l’impératrice Zoé, qui le fait Empereur suite à la mort de son mari. Michel IV, bien que de santé précaire, est un souverain compétent. Il confie les finances de l’Empire à son frère Jean l’Orphanotrophe (surnommé ainsi car directeur d’un orphelinat à Constantinople.), et met en place une expédition contre la Sicile en 1038. Cependant, l’assaut contre l’île est une nouvelle fois un échec. Michel IV tente alors de renverser la vapeur en confiant la flotte à son beau frère Étienne Calaphatès, en vain (les Byzantins se retirent en 1040.). L’année suivante, Michel IV mène une nouvelle campagne contre la Bulgarie, et meurt peu de temps après. Zoé décide alors d’adopter le neveu d’Étienne Calaphatès, qui monte sur le trône en prenant le nom de Michel V.
4) Michel V le Calaphatès (1041 à 1042) né en 1015, est adopté et associé au trône en 1041 par l’Impératrice Zoé. L’Empereur, dès son accession au trône, décide de mettre fin aux privilèges de l’aristocratie Byzantine. Ces réformes radicales accroissent sa popularité auprès du peuple, mais évidemment pas auprès de la noblesse de l’Empire. Michel V, qui a déjà exilé son oncle Jean l’Orphanotrophe dans un monastère, décide en avril 1042 de s’en prendre à Zoé (qu'il veut envoyer dans un monastère afin de pouvoir régner seul.). Cependant, accusé de régicide par la population qui est attachée à la dynastie Macédonienne, Michel V doit fuir Constantinople ; poursuivi, l’Empereur est capturé et aveuglé, Zoé, rétablie sur le trône, épouse son amant du moment, Constantin IX, qui accède ainsi au trône.
LA BASILIQUE SAINTE SOPHIE
5) Constantin IX le Monomaque (1042 à 1055) né en 1000, avait eu pour première épouse une aristocrate Byzantine du nom de Pulchérie Sklérian ensemble, ils ont une fille. Il est rappelé par l’impératrice Zoé qui le choisit comme prince consort et qui l’épouse le 11 juin 1042 la veille de son couronnement. Après la disparition de Zoé à l’âge de 72 ans en 1050, il demeure seul empereur jusqu’à sa propre mort d’une pleurésie le 11 janvier 1055. (Il est inhumé aux côtés de Maria Sklèraina dans le somptueux tombeau qu’il s’est fait édifier dans le monastère de Saint-Georges-des-Manganes, dont il est le fondateur). Le règne de ce souverain est désastreux : les féodaux de l’Empire prennent de plus en plus de puissance, comme cela est le cas en Occident, Constantin IX dilapide le trésor impérial, sur le plan intérieur, Constantin Monomaque néglige toute administration et dilapide le trésor pour satisfaire ses caprices les plus frivoles. C'est sous son règne que la dépréciation monétaire s'accélère (passant de 0,1 % par an à 0,6 % par an). La concavité de l'histamenon  augmente alors, comme pour affirmer la qualité et la légitimité de la monnaie... La forme scyphate n'y est donc associée, ni au Pantocrator (Christ magnifié), ni à l'or. En revanche, on voit bien la signification idéologique du message, et son opportunité : l'empereur est ici le représentant, et même la représentation, de la Victoire. L’analogie avec les coupoles en est amoindrie, la thèse de l’intentionnalité de la forme en est renforcée.
Suivent 24 ans d’instabilité dynastique, de désastres militaires, de dépréciation monétaire de plus en plus vertigineuse. Les usurpateurs qui se succèdent maintiennent la forme scyphate (en forme de coupelle avec des bords évasées) pour le nomisma histamenon seul. La concavité augmente, comme pour affirmer la qualité de la monnaie et la légitimité de l’empereur. Le Christ occupe toujours le droit, avec des variantes dans le geste de la main. Notons que si un empereur (Isaac Comnène) s’y fait représenter en tenue militaire et non en costume sacré, il se fait critiquer par les dignitaires religieux De plus il perd beaucoup de territoires en Italie méridionale, face aux attaques : des Normandes, des Turcs Seldjoukides, des Pétchenègues, etc... qui deviennent menaçants, ainsi qu'en 1054 au Grand Schisme entre les Églises de Rome et de Constantinople. Constantin IX n’ayant pas d’enfants, c'est Théodora, la sœur de Zoé, qui monte alors sur le trône.
6) Théodora (1055 à 1056) (née vers 980.), suite à la mort de son père Constantin VIII, elle est associée au pouvoir avec sa sœur Zoé et son époux Romain III. Cependant, ce dernier a préféré l’envoyer dans un couvent, où elle reste jusqu’en 1055. A cette date, elle est mise sur le trône par la population de Constantinople, attachée à la dynastie Macédonienne. En 1056, peu de temps avant sa mort, elle adopte le général Michel VI (sans doute influencée par les fonctionnaires de la cour.), et en fait son successeur.
MOSAÏQUE BYZANTINE
7) Michel VI Stratiotikos (1056 à 1057), est déjà âgé lorsqu’il se retrouve au pouvoir. Lointain descendant de Joseph Bringas, le nouvel Empereur n’a occupé dans l’armée qu’une fonction de logothète (magistrats chargés de gérer les finances de l’Empire byzantin.), et n'est pas capable de gérer l’Empire convenablement. A peine Michel VI est-il proclamé Empereur, (août 1056), que Théodose, cousin de Constantin IX, décide de se révolter. Cependant, la révolte est un échec, et l’usurpateur se fait exiler à Pergame. Par la suite, l’Empereur s’aliène l’aristocratie militaire en favorisant l’aristocratie civile. Les militaires, qui luttent depuis des siècles pour sauvegarder l’Empire Byzantin, ne comprennent absolument pas la décision de Michel VI. De ce fait, l’armée se révolte et proclame Isaac Comnène Empereur, en juin 1057. Ce dernier est soutenu par les forces d’Asie, alors que l’Empereur compte sur l’appui des armées d’Occident. Les deux adversaires s’affrontent finalement au cours de la bataille du mont Sophôn. Michel VI, vaincu, décide alors d’adopter Isaac Comnène (août 1057.). Peu de temps après, le patriarche Michel Cérulaire dépose Michel VI, qui meurt quelques années plus tard, en 1059.
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Le travail fut achevé en 1048 sous Constantin IX Monomaque (1042-1055). Une équipe de maçons byzantins envoyée par l'empereur reconstruisit le ...

Michel Psellos (1018-1080) - Marie de Nazareth

pl.mariedenazareth.com/2230.0.html?L=0
De 1042-1055, il est à la cour de l'empereur Constantin IX Monomaque (1042-1055). En1045, il obtient la chaire de philosophie (consul des philosophes) que ...

Les Macédoniens, de Constantin VIII à Michel VI (1025 à ...

www.histoire-fr.com/byzance_empire_byzantin_grandeur_decadence_5....
Constantin IX le Monomaque (1042 à 1055) – Constantin IX, né en 1000, avait eu pour première épouse une aristocrate byzantine du nom de Pulchérie ...


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