26
mai 2017...
Cette
page concerne l'année 34 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
L'UN
DES PREMIER MARTYR CHRÉTIEN.
SAINT ÉTIENNE Ier MARTYR CHRÉTIEN |
Étienne
est le premier martyr de la chrétienté, d’où le nom de
proto-martyr qui lui est traditionnellement accolé. Son nom vient du
grec Stephanos (Le Couronné) c'est un Juif Helléniste. Dans les
Actes des Apôtres les Hellénistes sont des juifs de culture et de
langue grecques vivant en Palestine. Il lise la Septante, version
grecque de l’Ancien Testament, alors que le judaïsme orthodoxe ne
reconnait que le texte hébreux.
La
Communauté chrétienne de Jérusalem augmentant, il se crée une
certaine tension au sujet des aides apportées aux veuves, car celles
des Hellénistes se plaignent d’être oubliées ou moins bien
servies. Les Apôtres, désireux de se consacrer exclusivement à la
prière et à la prédiction, chargent l’assemblée des fidèles
d’élire 7 hommes qui seront chargés du service des tables lors
des repas collectifs.
Étienne
est élu à la tête de ces diacres, ainsi qu’ils sont nommés.
Mais, outre ces nouvelles obligations, il continue à prêcher et à
exalter la nouvelle religion.
En
34 ou 36 prêchant dans la Synagogue des Affranchis (Descendants des
Juifs emmenés par les Romains en esclavage puis relâchés) ses
paroles l’amènent devant le Sanhédrin (tribunal religieux présidé
par le Grand Prêtre). Lorsqu’il s’exclame qu’il voit les Cieux
Ouverts et le Fils de l’Homme (Jésus) debout à la droite de Dieu,
les Juifs, horrifiés par ces paroles sacrilèges, le traînent hors
de la ville et le lapident.
Pendant
son supplice il exalte la Gloire de Dieu, et à l’exemple du
Christ, pardonne à ses bourreaux.
Son
corps, abandonné sur la voirie est enterré par les soins de
Gamaliel à Caphargamala et retrouvé en 415 suite à une vision du
Prêtre Lucien.
Son
corps est d’abord transféré à Jérusalem puis à Constantinople.
Considéré comme un thaumaturge (faiseur de miracles), des parties
de son corps sont dispersées dans diverses églises et couvents de
Terre Sainte, mais la plupart de ces reliques sont emportées en
Occident par les Croisés.
Il
est fêté le 26 décembre, et le Saint Patron des tailleurs de
pierre et des fondeurs.
L'Église
naissante présente un visage original. Deux types de figures,
différentes mais intimement liées, s'en détachent :
Celle
du martyr, à travers Étienne.
Celle
de l'apôtre à travers Paul.
Étienne,
qui est plein de la grâce et de la puissance de Dieu, accomplit
parmi le peuple des prodiges. Un jour, on voit intervenir les gens
d'une synagogue (la synagogue dite des esclaves affranchis, des
Cyrénéens et des Alexandrins) et aussi des gens originaires de
Cilicie et de la province d'Asie. Ils se mettent à discuter avec
Étienne, mais sans pouvoir tenir tête à la sagesse et à l'Esprit
Saint qui inspirent ses paroles. Alors ils soudoient des hommes pour
qu'ils disent : « Nous l'avons entendu prononcer des paroles
blasphématoires contre Moïse et contre Dieu. »
Ils
ameutent le peuple, les anciens et les scribes, ils vont se saisir
d'Étienne, et l'amènent devant le grand conseil, présentent des
faux témoins, qui déclarent :
« Cet
individu ne cesse pas de parler contre le Lieu Saint et contre la
Loi... Nous l'avons entendu affirmer que ce Jésus, le Nazaréen,
détruira le Lieu Saint et changera les lois que Moïse nous a
transmises. » Tous ceux qui siègent au grand conseil ont les
yeux fixés sur Étienne, et son visage leur apparaît comme celui
d'un ange. Actes 6, 8-15
Étienne
n'occupe dans les Actes que tout juste 2 chapitres, tandis que Paul,
lui, en remplit 13.
S'il
est difficile de les mettre en parallèle, il est impossible de les
séparer... Saül voit dans Étienne la figure même du Juif qui a
trahi la foi d'Israël, et jusqu'à ce que s'achève sa dernière
pierre et qu’Étienne à genoux expire dans un grand cri :
« Seigneur,
ne leur impute pas ce péché » (7, 60), il le surveille pour
s'assurer que l'honneur de Dieu est vengé » (7, 58 ; 8, 1).
Quelques
lignes plus bas, le récit raconte la rencontre de Paul et de Jésus
sur la route de Damas.
Les deux hommes et leur mission sont en continuité directe. Les sévérités d’Étienne dénonçant la profanation du Temple et les caricatures de la Loi (6, 14), sonnant à l'oreille de ces Juifs comme des blasphèmes, seront chez Paul moins brutales dans l'expression, mais non poins radicales ?
Les deux hommes et leur mission sont en continuité directe. Les sévérités d’Étienne dénonçant la profanation du Temple et les caricatures de la Loi (6, 14), sonnant à l'oreille de ces Juifs comme des blasphèmes, seront chez Paul moins brutales dans l'expression, mais non poins radicales ?
Étienne
ne va pas vraiment plus loin que les prophètes dénonçant les
péchés d'Israël. Il développe un thème commun, que Jésus
lui-même avait repris avec une violence sans exemple : « Malheur
à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! » (Matthieu 23,
13-36)
Lorsqu'il
prend à parti les chefs Juifs, la situation est toute différente.
En apparence pourtant, rien n'est changé. Comme Jésus, son disciple
se trouve devant le grand prêtre et le Sanhédrin (Luc 22, 54, Actes
7, 1), accusé, lui aussi, de prétendre abolir la Loi et détruire
le Temple (6, 11-14).
LA DÉPOUILLE DE SAINT ÉTIENNE |
Comme
son Maître, il va périr.
Alors,
à son dernier instant, lui apparaît le Crucifié dans sa gloire.
On
peut s'étonner que, face à ses adversaires, il n'ait rien dit de
Jésus ressuscité, qui est depuis le premier jour le thème
essentiel de Pierre et des Douze.
Ce
silence est significatif. La résurrection n'est pas l'argument
suprême propre à convaincre les sceptiques et à confondre les
opposants. C'est la certitude bienheureuse offerte à l'espérance du
croyant.
Au
Sanhédrin, muré dans son refus, Étienne ne peut que répéter le
« Malheur ! » de Jésus quittant les scribes, alors même
que dans la ville en émoi, Pierre et les Douze remuent les foules et
répandent la foi...
Si
Étienne est sévère pour ses compatriotes, sans pour autant jamais
rompre avec eux, Paul, lui, est moins sensible aux fautes et aux
faiblesses de son peuple qu'au choix irréversible de Dieu et à la
mission confiée à Israël, envers lequel il entretient jusqu'au
bout une loyauté totale et un dévouement littéralement fanatique.
Voulant
attirer des adeptes mais les garder dans la confidence, les chrétiens
se retrouvent entre eux sous le vocable discret « La Voie »,
qui désigne à la fois la direction qu'ils prennent et l'élan qui
les anime (9, 2). Quand on apprend à Jérusalem qu'un rameau du
nouveau groupe vient de se signaler à Damas, hors d'Israël, c'est
la panique ? Paul est le premier à réagir : « Ne respirant
que menaces et carnage » (9, 1). .
Faut-il mettre l'appel d’Étienne, puis celui de Paul en parallèle avec ceux des premiers disciples au bord du lac ? Rien ne le prouve, mais Luc, toujours attentif aux correspondances, peut bien indiquer discrètement qu'après avoir éveillé son Église à Jérusalem et l'avoir mise debout, Jésus maintenant l'envoie dans le monde poursuivre son action... P. Jacques Guillet, jésuite
Faut-il mettre l'appel d’Étienne, puis celui de Paul en parallèle avec ceux des premiers disciples au bord du lac ? Rien ne le prouve, mais Luc, toujours attentif aux correspondances, peut bien indiquer discrètement qu'après avoir éveillé son Église à Jérusalem et l'avoir mise debout, Jésus maintenant l'envoie dans le monde poursuivre son action... P. Jacques Guillet, jésuite
Après
la Pentecôte et l'effusion du Saint Esprit sur les Apôtres,
nombreux sont ceux qui commencent à se convertir, saisis par les
paroles de feu des Apôtres et par leurs miracles. Une fois devenus
membres du Corps du Christ par le Saint Baptême, les croyants
abandonnent tous leurs biens pour en déposer le prix aux pieds des
Apôtres et, se détachant de tout lien et de toute affection, ils
mènent la vie commune, n'ayant qu'un cœur et qu'une âme.
LIEU OU VIVAIT ÉTIENNE |
Après
s'être acquittés assidûment de leurs devoirs religieux au Temple,
ils se réunissent en particulier pour suivre l’enseignement des
Apôtres, louer le Seigneur Jésus-Christ et participer avec
allégresse au festin de la vie éternelle, la Sainte Eucharistie,
sceau de leur communion avec Dieu et de leur mutuelle charité (cf.
Actes 2:42-47; 5:32-34).
Comme
les disciples augmentent sans cesse, les Douze décident de désigner
7 frères, appréciés de tous pour leur sagesse et remplis de
l'Esprit Saint, pour les soulager dans le soin matériel de la
communauté, notamment dans le service des frères pendant les repas
communs et dans l'assistance des veuves et des déshérités, de
sorte que les Apôtres puissent se consacrer sans autre souci à la
prière et à l'enseignement.
Ces
7 Diacres, sont Étienne – Philippe – Prochore – Nicanor –
Timon - Parménas et Nicolas (Actes 6:1-6).
L'activité
d’Étienne, qui est à leur tête, s’étendra bien au-delà de la
seule subsistance matérielle de la communauté.
Rempli
de la grâce de l'Esprit Saint pour accomplir des miracles et parler
avec l'autorité des envoyés de Dieu, il fait l'admiration de tous,
à tel point qu'un jour des Juifs, furieux de ne pouvoir répondre à
ses arguments, l'accusent faussement de blasphème et de complot
contre les institutions de la Loi, et le mènent devant le Sanhédrin,
le tribunal du grand-Prêtre.
Le
jeune homme s'avance sans crainte devant les juges et l'Esprit que le
Christ a promis de donner à Ses disciples en de telles circonstances
(Mat. 10:19), lui inspire un discours enflammé, dans lequel il
rappelle aux Juifs durs de cœur quelle bienveillance et quelle
patience Dieu n'a cessé de montrer pour son peuple, promettant Son
alliance aux Patriarches et venant sans cesse au secours de ses élus.
LA LAPIDATION. |
Merveilles,
prodiges, actions d'éclat, promesses, révélations terrifiantes par
l'entremise de Moïse, au Sinaï, dans le désert et dans toute
l'histoire d'Israël, sans se lasser Dieu fait tout pour élever son
peuple élu au-dessus de l'attachement aux créatures et pour le
délivrer de l'idolâtrie, mais toujours ils résistent, et lorsque
vient sur la terre le Juste, le Sauveur et Rédempteur, la promesse
des Patriarches et l'accomplissement des prophéties, ils montrent le
même cœur incirconcis, la même résistance obstinée aux voies de
l'Esprit Saint : « Tels sont vos Pères, tels vous êtes !
Lequel des Prophètes vos pères n'ont-ils pas persécutés ? Ils ont
tué ceux qui prédisaient la venue du Juste celui-là même que
maintenant vous venez de trahir et d'assassiner » (Actes 7:51-52).
La
grâce de Dieu, qui remplit le cœur d’Étienne et le rend
semblable au Ciel, fait jaillir de sa bouche ces paroles inspirées
et se répandre sur son corps, irradiant son visage d'une lumière
divine, comme le Seigneur le jour de sa Transfiguration (cf. Mat.
17:6; Luc 9:29).
En
le voyant ainsi revêtu de gloire étincelante, tel un Ange de Dieu
(Actes 6:15), les Juifs siégeant au tribunal grincent les dents de
haine, et leur rage éclate quand, levant les yeux au ciel et
contemplant la gloire de Dieu et Jésus debout à la droite du Père
aussi clairement que lorsqu’il reviendra à la fin des temps, le
Saint s'écrie : « Je vois les cieux ouverts et le Fils de
l'homme debout à la droite de Dieu » (Actes 7:56).
Incapables
de supporter cette révélation de l'exaltation au ciel de
Jésus-Christ et de son séjour corporel dans le sein de la
bienheureuse Trinité, les Juifs se bouchent les oreilles et, se
ruant sur Étienne, ils le mènent hors de la ville où ils le
lapident.
Tandis
qu'on le met à mort, Étienne, calme et radieux, exulte de joie de
suivre ainsi l'exemple de son Maître, et les pierres qu'on lui jette
deviennent pour lui autant de degrés qui l'élèvent jusqu'à la
vision glorieuse du Christ qu'il a entrevue.
En
invoquant le Nom du Seigneur, il laisse échapper dans son dernier
souffle, comme Jésus sur la Croix, ce cri de suprême amour pour ses
ennemis : Ornant l’Église des perles précieuses de son sang,
Étienne est le premier à emprunter la voie que le Christ a ouvert
vers le Ciel par Sa Passion.
Sa
mort volontaire pour la vérité lui a ouvert les Cieux et lui a fait
voir la gloire de Dieu. Sa parfaite charité envers Dieu et pour son
prochain, allant jusqu'au pardon de ses bourreaux, l'a fait siéger
au premier rang des amis de Dieu, c'est pourquoi les fervents émules
des Martyrs, qui contemplent en ce jour la lumière resplendissante
de son visage mêlée à celle de l'astre de Bethléem, se fient avec
confiance en son intercession.
Le
corps de Saint Etienne, enseveli par des hommes pieux, est retrouvé
en 415 et transféré à Jérusalem dans l'église bâtie en son
honneur par l'Impératrice Eudoxie, épouse de Théodose le Jeune.
Par la suite, on les transfère de nouveau à Constantinople.
Étienne,
l'un des premiers martyrs chrétiens, et c'est à la suite de sa mort
par lapidation que s'est déclenchée la première persécution
laquelle sera suivie de beaucoup d'autres, ainsi que Jésus l'avait
prédit dans l'Évangile.
Tout
ce que nous savons de sa vie et de sa mort nous est rapporté dans un
récit des Actes des Apôtres.
Chargés
spécialement du service des tables pour permettre à Pierre et à
ses compagnons de s'adonner plus exclusivement à la prière et à la
prédication, les circonstances amènent les diacres à annoncer, eux
aussi, la Bonne Nouvelle du salut. Luc nous a rapporté le long
discours qu'Étienne adresse aux membres du tribunal devant lequel il
a été traduit.
Avec
la force et le courage des anciens prophètes, il dénonce
l'obstination de ses juges et l'endurcissement de leur cœur, qui les
empêchent de reconnaître en Jésus-Christ le Messie annoncé.
Puis,
rempli de l'Esprit Saint, il fixe son regard vers le ciel, voyant
alors la gloire de Dieu et Jésus-Christ debout à la droite du Père.
Il décrit sa vision, ce qui le fait passer pour blasphémateur et
signe son arrêt de mort.
Contrairement
à ce qui a lieu pour d'autres martyrs, son culte ne commence que
tardivement (au Ve siècle), à la suite de la découverte de son
corps. Saint Augustin, pourtant peu porté au merveilleux, contribue
à la dévotion en rapportant certains prodiges qui lui sont
attribués, (dans l'un de ses plus célèbres écrits : « La
Cité de Dieu »).
D'autres
ont déjà subi le martyre avant Étienne, mais ce qui a fait de lui
un martyr chrétien, c'est essentiellement le fait qu'il ait pardonné
à ses meurtriers, à l'exemple de Jésus. Celui qui devient l'Apôtre
Saint Paul assiste à la lapidation d'Étienne, qu'il approuve, ainsi
qu'il le dit lui-même, et l'on peut penser que la première semence
de sa conversion est déposée en lui ce jour-là, par sa conscience
compassionnelle. C'est ainsi que commence à se réaliser, d'une
manière éminente, ce qu'on dira par la suite : Sang de
martyrs, semence de chrétiens. Le diacre Étienne est fêté le 27
décembre dans l'Église orthodoxe.
Vie
et martyre de saint Etienne, Premier-Martyr (proto-martyre) et ...
www.icones-grecques.com/textes/synaxaires-vies-de.../vie-martyre-saint-etienne.htm
Le
27 décembre, nous célébrons la mémoire du Saint Premier-Martyr et
Archidiacre Etienne. saint etienne Après la Pentecôte et l'effusion
du Saint Esprit sur les ...
Saint
Etienne - Apotres de l'Amour
apotres.amour.free.fr/page4/etienne.htm
Iconographie.
SAINT ETIENNE fêté le 26 décembre. Etienne fut le premier martyr
chrétien, et c'est à la suite de sa mort par lapidation que s'est
déclenchée la ...
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