vendredi 16 juin 2017

EN REMONTANT LE TEMPS... 32

27 MAI 2017...

Cette page concerne l'année 32 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

CONSIDÉRATIONS SUR LES PREMIÈRES ÉGLISES ORIENTALES.
« Quelle est la première Église ou l’Église Originelle ?
S’agit-il de la véritable Église ? »

Plusieurs Églises, dont notamment l’Église Catholique, l’Église Orthodoxe Grecque, certaines dénominations protestantes et certaines sectes se disant chrétiennes, se fondent sur la lignée ininterrompue qui leur permet de remonter à l’Église Primitive par la succession apostolique afin de revendiquer le statut de « seule véritable Église ». Comment savoir laquelle a raison ?

La première Église, sa croissance, sa doctrine et ses pratiques nous sont décrites dans le Nouveau Testament. Jésus, de même que ses Apôtres, ont annoncé la venue de faux docteurs et certaines Épîtres du Nouveau Testament montrent que les Apôtres les combattent déjà.
Une lignée de succession apostolique impeccable ou des racines remontant à la « première Église » ne sont pas le gage de fidélité d’une Église : Ce qui compte est plutôt la comparaison répétée entre les enseignements des faux enseignants et ceux de l’Église primitive, que l'on trouve dans les Écritures.
On ne peut déterminer l’authenticité d’une Église qu’en comparant ses enseignements et pratiques à ceux de l’Église du Nouveau Testament, trouvés dans les Écritures.

Dans les Actes 20.17-38, par exemple, l’Apôtre Paul profite d’une dernière occasion de s’adresser face à face aux responsables de l’église de la grande ville d’Éphèse. Il les avertit que des faux enseignants viendront non seulement parmi eux, mais aussi « du milieu d’eux (v. 29-30). Il n’enseigne pas pour autant qu’ils doivent suivre la « première » église organisée en vue de préserver la vérité, mais il les confie à la garde de « Dieu et au message de sa grâce » (v. 32).
On peut donc connaître la vérité en s’appuyant sur Dieu et sur « le message de sa grâce » (c’est-à-dire les Écritures, voir Jean 10.35).

La dépendance de la Parole de Dieu plutôt que d’individus « fondateurs », se manifeste encore en Galates 1.8-9, où Paul déclare :
« Mais si quelqu’un – même nous ou même un ange venu du ciel – annonce un Évangile différent de celui que nous vous avons prêché, qu’il soit maudit ! Nous l’avons déjà dit, et je le répète maintenant : Si quelqu’un vous annonce un autre Évangile que celui que vous avez reçu, qu’il soit maudit ! » Ainsi, le fondement pour distinguer la vérité de l’erreur n’est pas l’identité de l’enseignant,
« nous ou un ange du ciel », mais la fidélité à l’Évangile déjà reçu, qu’on trouve dans les Écritures.

On trouve un autre exemple de cette dépendance de la Parole de Dieu en Pierre : Dans cette Épître, l’Apôtre Pierre combat les faux enseignants et commence par affirmer que nous avons une « parole plus certaine » sur laquelle nous appuyer que si nous entendions même la voix de Dieu venant du ciel, comme ils l’ont entendue à l’occasion de la transfiguration de Jésus (Pierre 1 :16-21).
Cette « parole plus certaine » est la Parole écrite de Dieu. Pierre leur redit plus loin de se souvenir des « paroles prononcées autrefois par les Saints Prophètes ainsi que le commandement du Seigneur et Sauveur enseigné par vos Apôtres » (Pierre 3.2). Les paroles des Saints Prophètes et les commandements que Jésus a donnés aux Apôtres se trouvent dans les Écritures.

Comment déterminer si une Église enseigne ou non la saine doctrine ?
La seule norme infaillible dont nous disposons, selon les Écritures, est la Bible (Ésaïe 8.20, 2 Timothée 3.15-17, Matthieu 5.18, Jean 10.35, Ésaïe 40.8, 1 Pierre 2.25, Galates 1.6-9).
Toutes les Églises ont chacune leur tradition, mais cette tradition doit être comparée à la Parole de Dieu pour s’assurer qu’elle ne va pas à l’encontre de la vérité (Marc 7.1-13). S’il est vrai que les sectes, et parfois certaines églises orthodoxes, tordent leur sens afin de justifier leurs pratiques, les Écritures, étudiées fidèlement dans leur contexte, peuvent néanmoins nous guider sur la voie de la vérité.

Ainsi, quand Flavius Josèphe (37 – †100/110), l'historien Juif au service de Rome, traitant du gouvernement de Ponce Pilate en Palestine évoque le Christ et les chrétiens dans ses Antiquités Juives (livre XVIII), voilà ce qu'il écrit :       
« Vers le même temps, vient Jésus, un homme sage […]. Et il attire à lui beaucoup de Juifs et beaucoup de Grecs... C'est le Christ.
Et lorsque […], Pilate l'a condamné à la croix, ceux qui l'ont d'abord aimé ne cessent de suivre ses principes […].
Et le groupe appelé d'après lui celui des chrétiens n'a pas encore disparu. »
(selon le texte d'Agapius, un historien chrétien Arabe du Xe siècle)
Flavius Josèphe ne parle donc du Christ que pour expliquer le nom étrange d'un groupe qui, à son grand étonnement, se réclame encore de ce personnage 70 ans après la mort de ce dernier.
De même, quand l'historien Romain Tacite (50 – †120 ) évoque l'incendie de Rome et la persécution anti-chrétienne qui s'en suit, il explique dans ses Annales  (écrites entre 100 et 120) que :
« Ce nom (chrétien) leur vient de Christ, qui sous le principat de Tibère, a été livré au supplice par le procurateur Ponce-Pilate » (Annales XV,44)
Par sa brièveté et sa sécheresse, ce texte dénué de toute digression interprétative ramène à sa juste proportion l'intérêt que, vu de Rome, on porte sur l'événement au début du IIe siècle de notre ère : Deux lignes seulement dans l'histoire de l'empire ! Et encore, il s'agit simplement d'expliquer le nom christianus, qui doit paraître exotique pour des oreilles Romaines.

D'après le livre des Actes des apôtres (11,26), c'est à Antioche que les disciples de Jésus-Christ sont appelés « chrétiens » pour la première fois, vers l'an 43.
« Chrétien », un terme que certains chrétiens d'aujourd'hui surinterprètent sans doute quand ils y comprennent le sens de  « porteur de Christ » ou encore « petit Christ » !
Dans la foi, cette appellation peut sans doute être vécue ainsi, mais du point de vue de l'étymologie, « chrétien » est simplement un dérivé du mot « Christ » signifiant vraisemblablement « partisan » ou « adepte du Christ ». Tout comme les  herodianos, les hérodiens, sont les partisans d'Hérode.

Il se trouve que le mot chrétien est un mot rare puisqu'il n'apparaît évidemment jamais dans les évangiles, Jésus n'a en effet semble-t-il jamais eu l'intention de fonder une nouvelle religion.
Le mot chrétien est absent aussi des épîtres Pauliniennes, et de la plupart des autres épîtres comme encore de l'Apocalypse. Ce mot n'est finalement présent que 3 fois en tout dans le Nouveau Testament :
2 fois dans le livre des Actes (qui date des années 80/85)
1 fois  dans la première épître de Pierre (qui est aussi datable entre 70 et 90).
En ce qui concerne les textes eux-même, le mot chrétien pour désigner le groupe des adeptes de l'enseignement de Jésus en qui ils reconnaissent le Christ, apparaît donc comme un vocable tardif.
C'est un mot tardif, rattaché à la période post-apostolique, c'est-à-dire à la période qui suit la mort des figures principales du mouvement de Jésus.
L'appellation « chrétien » est donnée juste après que l'apôtre Pierre, Judéo-Chrétien de Jérusalem ait fait l'expérience de s'être rendu chez un païen bientôt converti au message du Christ, et que ce même Pierre ait dû s'en expliquer auprès des disciples Jérusalémites qui le lui reprochent, puisqu'il transgresse ainsi les règles de pureté du judaïsme.
Cependant, l'auteur du livre de Actes des apôtres, appartenant à cette période post-apostolique fait remonter l'origine de cette appellation de « chrétiens » bien avant.

L'appellation « chrétien » est donnée juste après que l'apôtre Pierre, Judéo-Chrétien de Jérusalem ait fait l'expérience de s'être rendu chez un païen bientôt converti au message du Christ, et que ce même Pierre ait dû s'en expliquer auprès des disciples Jérusalémites qui le lui reprochent, puisqu'il transgresse ainsi les règles de pureté du judaïsme.

L'appellation « chrétien » est donnée après que la prédication des Hellénistes (Philippe et les autres) auprès des non-Juifs aient été réaffirmée. (Lapidation d'Etienne à Jérusalem vers 36/37). Il faut ici donner quelques précisions pour ceux qui imaginent que le mouvement de Jésus a parfaitement fédéré aux origines... En effet plusieurs groupes ayant des compréhensions divergentes de l'œuvre de Jésus et de son message existent. Parmi ceux-ci  :
Il y a la communauté Judéo-Chrétienne de Jérusalem (les « hébreux » Ses membres sont Jérusalémites (ou judéens) parlent l'araméen et lisent la Torah en hébreu... Ils sont très attachés à leur identité Juive et au Temple.
Ils ont compris Jésus comme celui qui vient renouveler de l'intérieur le judaïsme
(Matthieu 5,17-20).
Jésus est pour eux le « nouveau Moïse », l'interprète ultime de la Torah qu'il vient a
ccomplir, c'est le fondateur d'un rabbinisme chrétien.
Ils vont donc se tourner vers le peuple d'Israël seulement (Matthieu 10,5b-6)
pour promouvoir un renouveau de la foi juive en conservant ses 2 marques identitaires essentielles : La circoncision et le sabbat (Actes 15,1.5).
De fait, ces pratiques renvoient à l'ensemble des prescriptions de la loi de Moïse. Cette communauté de Jérusalem se comprend elle-même comme le centre du mouvement de Jésus, et entend contrôler se qui se passe dans tous les champs de mission hors de Jérusalem (Actes 8,14 ; 11,22), ce qui ne va pas sans créer des conflits !  (Actes 15,1s ; 21,20-21 ; Galates 2,11s)

Parmi les divers mouvances des partisans de Jésus, il y aussi les hellénistes (Actes 6,1). Ce sont aussi des disciples de Jésus  d'origine Juive, mais il viennent de la diaspora, et leurs ancêtres ont émigré de Palestine depuis longtemps.
Ils sont de culture et de langue grecques. S'ils ne parlent plus l'araméen, ni ne lisent l'hébreu, ils restent cependant attachés à leurs racines qu'ils maintiennent notamment à travers la lecture synagogale de la Septante (traduction grecque de la Bible hébraïque).
Dans leur catéchèse, ils donnent un rôle important aux lois morales (Marc 2,27) et non aux lois rituelles. Cela provoque avec les Judéo-Chrétiens du mouvement précédent de nombreux débats qui transparaissent dans les récits de controverse entre Jésus et Pharisiens (et autres). Leur base de départ semble être Antioche (Actes 11,19s ; et Damas ? 9,10s).
Ces 2 mouvements se sont affrontés sur le point fondamental de la compréhension de « l'événement Jésus », c'est-à-dire de la définition du christianisme : S'agit-il d'une simple réforme du judaïsme, ou la nouveauté de l’Évangile fait-elle éclater le cadre ethnique et traditionnel du judaïsme pour donner naissance à une réalité nouvelle ? (Marc 2,21-22)
Ce conflit d'interprétation porte sur 2 points essentiels : La dimension ethnique du Judaïsme contre l'ouverture aux païens, et le salut obtenu par l'observance de la loi de Moïse contre le salut acquis par la mort de Jésus.
Or, c'est juste après que la position universaliste des Hellénistes l'ait emportée, puisque même Pierre s'y rallie, que l'auteur du livre des Actes fixe l'apparition du vocable « chrétien » pour désigner le groupe des disciples du Christ.
Ce nom de « chrétien » est donné aux disciples du Christ à Antioche (Antioche sur l'Oronte, capitale de la province Romaine de Syrie, aujourd'hui en Turquie sous le nom d'Atay).
Le nom de « chrétien » n'est pas donné à Jérusalem, mais dans une grande cité cosmopolite païenne, un carrefour important dans l'empire Romain.  Dans la suite du livre des Actes (13,1-3 ; 14,26-28 ; 15,35-36 ; 18,22 ; ...), Antioche devient même un centre missionnaire stratégique, une véritable plaque tournante de l'annonce de l’Évangile. De nouveau une connotation nettement universaliste.

On envoie tout de suite chercher Saul/Paul à Tarse. Paul, celui dont on sait par ailleurs (par ses lettres) qu'il a très tôt entrepris l'annonce de l’Évangile en milieux Juifs comme en milieux païens.
L'apôtre Paul est l'emblème, et peut-être le premier a avoir explicité la dimension universelle de l’Évangile présente dans la vie, la mort et la résurrection du Christ. La qualification « chrétiens » semble être donnée à la communauté des disciples par des gens extérieures au groupe...
Un autre fois seulement, dans les Actes, le groupe reçoit un autre nom donné là aussi par des gens de l'extérieur, c'est au chapitre 24 (v.5) quand Paul, mis en procès est désigné comme « le chef de file de la secte des Nazôréens ». Avant (et encore après), l'auteur du livre des Actes utilise les expressions les frères, les croyants, les disciples, la Voie, les saints, ...
C'est dans ce même verset 26, où apparaît l'appellation « chrétien », que le mot ekklèsia , « Église », est utilisé pour la première fois pour désigner une communauté de disciples du Christ extérieure à la Palestine. De nouveau la dimension universaliste intrinsèquement liée à l'appellation « chrétien ».
Enfin, immédiatement après que ce vocable soit utilisé pour la première fois, la perspective d'une solidarité financière des communautés Chrétiennes Hellénistiques en faveur de la communauté de Jérusalem frappée par une famine est évoquée. De nouveau un universalisme qui transcende les frontières ethniques, culturelles, économiques ou autres. Ces 7 remarques sur le passage que nous avons lu montre que pour l'auteur du livre des Actes, le mot « chrétien » n'a de sens que lié à l'universalité de l’Évangile du Christ. Ce mot « chrétien » apparaît encore une seconde fois à la fin du livre de Actes quand l'apôtre Paul comparaît à Césarée devant le gouverneur Festus et le roi Agrippa (roi de Chalcis [au Liban] Marcus Juilius Agrippa II, 27– † v.100).
La défense de Paul en forme de prédication est si convaincante que, selon l'auteur des Actes, le roi Agrippa dit à Paul :
« Encore un peu, tu m'aurais persuadé, tu aurais fait de moi un chrétien ! »
(Actes 26,28)...


AMMAN – Sous l'église Saint-Georges à Rihab, Mafraq, a été retrouvée ce que les archéologues décrivent comme ayant été la première église Chrétienne du monde.

La première Église Chrétienne du temps de Jésus se forme à Jérusalem et ses premiers membres sont d'abord des Juifs qui reconnaissent en Jésus le Messie. Ce sont les premiers Judéo-Chrétiens qui seront suivis par les Juifs Hellénisés de la Diaspora et ensuite par les Pagano-Chrétiens

Des archéologues ont découvert l’église la plus ancienne du monde à Rihab, dans le nord de la Jordanie, non loin de la frontière Syrienne. Elle a près de 2 000 ans...
« On a mis à jour ce que l'on croit être la première église du monde. Elle semble dater de 30 à 70 », a déclaré Abd el Kader Al Husan, directeur du centre d’études archéologiques Rihab de Jordanie.
Il explique que les vestiges ont été découverts sous l’église Saint Georges à Rihab, dans le nord de la Jordanie, non loin de la frontière Syrienne. Cette église remonte elle, à l’an 230.
« Des preuves nous permettent de croire que les premiers chrétiens, les 70 disciples de Jésus-Christ, ont trouvé refuge dans cette église », a-t-il ajouté.
Ces chrétiens, décrits dans une mosaïque comme « les 70 bien aimés de Dieu et du Seigneur », ont fuit les persécutions à Jérusalem et ont fondé des églises dans le nord de la Jordanie, rappelle Al Husan.
Une trentaine d’églises existent à Rihab et la croyance populaire veut que Jésus et la Vierge Marie soient passés dans la région.

« On y a découvert des poteries qui datent du IIIe au VIIe siècle, » dit-il. Les découvertes montrent que les premiers Chrétiens et leurs successeurs ont continué à vivre jusque tard pendant le règne Romain. (VIIe siècle n'est-ce pas la montée de l'islam surtout dans cette région ?)
« En descendant quelques marches dans la cave, on peut voir une zone en forme de cercle, qu'on pense avoir été l'abside, et plusieurs sièges en pierre pour le clergé, » dit-il.
L'archimandrite Nektarious, vicaire épiscopal de l'archidiocèse Grec-Orthodoxe, a décrit la découverte comme une « étape importante pour les Chrétiens du monde entier. »
Dans une entrevue donnée à Amman, le prêtre dit que « la seule autre cave dans le monde ayant forme et but similaires se trouve à Thessalonique, en Grèce. »
La cave est aussi le lieu de vie des premiers Chrétiens. « Un mur avec une entrée est la seule séparation entre l'Autel et le lieu de vie, » dit Hussan.
Il y a aussi un profond tunnel, que l'on pense avoir mené les 70 Chrétiens vers leur source d'eau, ajoute l'archéologue.
Les officiels à Mafraq déclarèrent qu'ils tireraient parti de la découverte pour promouvoir la région...
Le gouverneur, Zeid Zreiqat, a fait remarquer que Rihab est riche de sites archéologiques uniques, et qu'avec cette nouvelle découverte, ces sites pourront attirer le tourisme religieux. « Nous travaillons à développer Rihab, afin qu'elle devienne dans un proche avenir une attraction touristique majeure, » a-t'il dit au
Jordan Times.
9 Juin 2008



La première église chrétienne retrouvée en Jordanie - France 24
www.france24.com/.../20080610-premiere-eglise-chretienne-retrouvee-jordanie-jorda...
10 juin 2008 - Des archéologues ont découvert l'église la plus ancienne du monde à Rihab, dans le nord de la Jordanie, non loin de la frontière syrienne.

Quelle était la première Église ou l'Église originelle ? S'agit-il de la ...
https://www.gotquestions.org/Francais/eglise-originelle.html
La première Église, sa croissance, sa doctrine et ses pratiques nous sont décrites dans le ... de doctrines et pratiques catholiques parmi les premiers chrétiens.

Saint Materne: Archéologie: la première église au monde découverte ...
stmaterne.blogspot.com/2008/06/archologie-la-premire-glise-au-monde.html
11 juin 2008 - Archéologie: la première église au monde découverte en Jordanie? ... décrivent comme ayant été la première église Chrétienne du monde.

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