28
MARS 2017...
Cette
page concerne l'année 30 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
LES
DEUX PARTIS RELIGIEUX PRINCIPAUX COMPOSANT LE SANHEDRIN
Les
Évangiles font souvent référence aux Sadducéens et aux Pharisiens
car Jésus est souvent en conflit avec eux. Les Sadducéens et les
Pharisiens forment la classe dirigeante d’Israël. Si les 2 groupes
sont très semblables sur un grand nombre de points, ils divergent
également sur beaucoup d’autres.
Les Sadducéens : À l’époque de la vie de Jésus et pendant la période du Nouveau Testament, sont des aristocrates. La plupart sont des gens fortunés occupant des fonctions élevées, y compris celles de prêtres et de sacrificateurs, ils occupent aussi la majorité des 70 sièges du conseil suprême, appelé le Sanhédrin.
Les Sadducéens : À l’époque de la vie de Jésus et pendant la période du Nouveau Testament, sont des aristocrates. La plupart sont des gens fortunés occupant des fonctions élevées, y compris celles de prêtres et de sacrificateurs, ils occupent aussi la majorité des 70 sièges du conseil suprême, appelé le Sanhédrin.
Travaillant
à maintenir la paix en s’alignant sur les décisions de Rome
(Israël est à cette époque sous le joug Romain), et ils semblent
plus concernés par la politique que la religion. Conciliants avec
Rome et faisant partie de la haute société, ils n’ont que peu ou
pas d’affinités avec les gens ordinaires, ce qui rend leurs
rapports difficiles avec eux, et les gens de la rue ne les tiennent
pas non plus en haute estime. (C'est un peu
ainsi que nous traite la dirigeante actuelle)
Les
gens ordinaires ont plus d’affinités avec ceux d’entre les rangs
des Pharisiens. Bien que les Sadducéens occupent la majorité des
sièges du Sanhédrin, l’histoire nous montre que la plupart du
temps, ils doivent s’aligner sur les idées de la minorité
Pharisienne, parce que ceux-ci ont la faveur du peuple.
Sur le plan religieux, les Sadducéens sont plus conservateurs sur un point doctrinal particulier : Si les Pharisiens accordent autant d’autorité à la tradition orale qu’aux Écritures, les Sadducéens quant à eux considèrent les Écritures seules comme venant de Dieu. Les Sadducéens préservent l’autorité de la parole écrite de Dieu, particulièrement les livres de Moise (de la Genèse au Deutéronome).
Sur le plan religieux, les Sadducéens sont plus conservateurs sur un point doctrinal particulier : Si les Pharisiens accordent autant d’autorité à la tradition orale qu’aux Écritures, les Sadducéens quant à eux considèrent les Écritures seules comme venant de Dieu. Les Sadducéens préservent l’autorité de la parole écrite de Dieu, particulièrement les livres de Moise (de la Genèse au Deutéronome).
Bien
que leur attachement à cette doctrine soit tout à fait louable, ils
sont par contre loin d’y être fidèles. Voici quelques exemples
des croyances qu’ils professent et qui sont en contradiction avec
les Écritures :
Ils sont extrêmement suffisants, au point de nier l’intervention de Dieu dans leur vie quotidienne.
Ils nient toute résurrection des morts (Matthieu 22.23, Marc 12.18-27, Actes 23.8).
Ils nient le fait d'une vie quelconque après la mort, disant que l’âme périt au moment de la mort, et qu’il n’y a pas de conséquences (châtiment ou récompenses) après la vie terrestre.
Ils nient l’existence d’un monde spirituel, c’est-à-dire, des anges et des démons (Actes 23.8).
Les Sadducéens étant plus intéressés par la politique que par la religion, ils ne s’intéressent à Jésus qu’assez tardivement, lorsqu’ils commencent à avoir peur qu’il attire l’attention des Romains inutilement... C’est à ce stade que les Sadducéens et les Pharisiens s’unissent et complotent pour mettre Jésus à mort (Jean 11.48-53, Marc 14.53, 15.1). On trouve d’autres mentions des Sadducéens en Actes 4.1 et Actes 5.1, les Sadducéens sont aussi impliqués dans la mort de Jacques selon l’historien Flavius Josèphe (Actes 12.1-2).
Les Sadducéens ont disparu dès l’an 70 après Jésus-Christ. Puisque leur parti ne subsiste qu’en vertu de leurs liens politiques et de leurs liens avec le sacerdoce, lorsque Rome détruit Jérusalem et le Temple en l’an 70 après J.C, les Sadducéens disparaissent aussi.
Les Pharisiens : À l’inverse des Sadducéens, sont pour la plupart des hommes d’affaires de classe moyenne, qui entretiennent ainsi des liens étroits avec le peuple. Les Pharisiens jouissent d’une plus grande considération que les Sadducéens auprès des gens ordinaires. Bien qu’ils représentent une minorité au Sanhédrin et occupent un nombre minoritaire de sièges en tant que prêtres, il semble qu’ils aient été aux commandes des prises de décision du Sanhédrin beaucoup plus que les Sadducéens, et cela une fois encore parce qu’ils ont les faveurs du peuple.
Côté religion, ils considèrent les Écritures comme inspirées de Dieu. À l’époque du ministère terrestre de Jésus-Christ, cela correspond à notre Ancien Testament d’aujourd’hui. Ils accordent aussi une autorité équivalente à la tradition orale et défendent leur position en disant qu’elle remonte à Moïse.
Ils sont extrêmement suffisants, au point de nier l’intervention de Dieu dans leur vie quotidienne.
Ils nient toute résurrection des morts (Matthieu 22.23, Marc 12.18-27, Actes 23.8).
Ils nient le fait d'une vie quelconque après la mort, disant que l’âme périt au moment de la mort, et qu’il n’y a pas de conséquences (châtiment ou récompenses) après la vie terrestre.
Ils nient l’existence d’un monde spirituel, c’est-à-dire, des anges et des démons (Actes 23.8).
Les Sadducéens étant plus intéressés par la politique que par la religion, ils ne s’intéressent à Jésus qu’assez tardivement, lorsqu’ils commencent à avoir peur qu’il attire l’attention des Romains inutilement... C’est à ce stade que les Sadducéens et les Pharisiens s’unissent et complotent pour mettre Jésus à mort (Jean 11.48-53, Marc 14.53, 15.1). On trouve d’autres mentions des Sadducéens en Actes 4.1 et Actes 5.1, les Sadducéens sont aussi impliqués dans la mort de Jacques selon l’historien Flavius Josèphe (Actes 12.1-2).
Les Sadducéens ont disparu dès l’an 70 après Jésus-Christ. Puisque leur parti ne subsiste qu’en vertu de leurs liens politiques et de leurs liens avec le sacerdoce, lorsque Rome détruit Jérusalem et le Temple en l’an 70 après J.C, les Sadducéens disparaissent aussi.
Les Pharisiens : À l’inverse des Sadducéens, sont pour la plupart des hommes d’affaires de classe moyenne, qui entretiennent ainsi des liens étroits avec le peuple. Les Pharisiens jouissent d’une plus grande considération que les Sadducéens auprès des gens ordinaires. Bien qu’ils représentent une minorité au Sanhédrin et occupent un nombre minoritaire de sièges en tant que prêtres, il semble qu’ils aient été aux commandes des prises de décision du Sanhédrin beaucoup plus que les Sadducéens, et cela une fois encore parce qu’ils ont les faveurs du peuple.
Côté religion, ils considèrent les Écritures comme inspirées de Dieu. À l’époque du ministère terrestre de Jésus-Christ, cela correspond à notre Ancien Testament d’aujourd’hui. Ils accordent aussi une autorité équivalente à la tradition orale et défendent leur position en disant qu’elle remonte à Moïse.
Au
fil des siècles, ces traditions s’ajoutent progressivement à la
Parole de Dieu, ce qui est interdit (Deutéronome 4.2), et les
Pharisiens se sont efforcés d’obéir strictement à ces
traditions, parallèlement aux Écritures de l’Ancien Testament.
Les Évangiles regorgent d’exemples de Pharisiens qui considèrent
ces traditions comme équivalentes à la Parole de Dieu
(Matthieu 9.14, 15.1-9, 23.5, 23.16, 23, Marc 7.1-23,
Luc 11.42). Cependant, ils restent fidèles à la Parole de Dieu
sur quelques autres doctrines importantes. Contrairement aux
Sadducéens, leurs croyances sont les suivantes :
• Ils estiment que Dieu dirige toutes choses, mais aussi que les décisions prises par chacun jouent aussi un rôle dans le cours de son existence.
• Ils croient en la résurrection des morts (Actes 23.7-8).
• Ils croient en une vie après la mort, avec des récompenses et des châtiments sur une base individuelle.
• Ils croient en l’existence des anges et des démons (Actes 23.8).
Bien que les Pharisiens soient le parti rival des Sadducéens, ils se sont arrangé pour mettre de côté leurs différends à une occasion très particulière : Le procès de Jésus-Christ. C’est à ce moment-là que les Sadducéens et les Pharisiens s’unissent pour mettre Jésus à mort (Marc 14.53, 15.1, Jean 11.48-50).
Alors que les Sadducéens cessent d’exister après la destruction de Jérusalem, les Pharisiens, qui s’intéressent plus à la religion qu’à la politique, continuent d’exister. En fait, les Pharisiens sont contre la rébellion qui provoque la destruction de Jérusalem en l’an 70, et ils sont les premiers à faire la paix avec les Romains ensuite.
• Ils estiment que Dieu dirige toutes choses, mais aussi que les décisions prises par chacun jouent aussi un rôle dans le cours de son existence.
• Ils croient en la résurrection des morts (Actes 23.7-8).
• Ils croient en une vie après la mort, avec des récompenses et des châtiments sur une base individuelle.
• Ils croient en l’existence des anges et des démons (Actes 23.8).
Bien que les Pharisiens soient le parti rival des Sadducéens, ils se sont arrangé pour mettre de côté leurs différends à une occasion très particulière : Le procès de Jésus-Christ. C’est à ce moment-là que les Sadducéens et les Pharisiens s’unissent pour mettre Jésus à mort (Marc 14.53, 15.1, Jean 11.48-50).
Alors que les Sadducéens cessent d’exister après la destruction de Jérusalem, les Pharisiens, qui s’intéressent plus à la religion qu’à la politique, continuent d’exister. En fait, les Pharisiens sont contre la rébellion qui provoque la destruction de Jérusalem en l’an 70, et ils sont les premiers à faire la paix avec les Romains ensuite.
Les
Pharisiens ont aussi reçu pour responsabilité de compiler la
Mishna, un document important, lié à la continuité du Judaïsme
après la destruction du Temple.
Les uns et les autres, Pharisiens et Sadducéens, méritent les nombreux reproches que Jésus leur adresse... La meilleure leçon que nous puissions peut-être apprendre de ces Pharisiens et Sadducéens, c’est de ne pas leur ressembler.
Les uns et les autres, Pharisiens et Sadducéens, méritent les nombreux reproches que Jésus leur adresse... La meilleure leçon que nous puissions peut-être apprendre de ces Pharisiens et Sadducéens, c’est de ne pas leur ressembler.
Contrairement
aux Sadducéens, nous devons recevoir l’enseignement biblique dans
son Ensemble, y compris les éléments miraculeux qu’il évoque.
Contrairement aux Pharisiens, nous ne devons pas considérer la
tradition comme étant sur un plan d’égalité avec les Écritures,
et nous ne devons pas permettre que notre relation avec Dieu soit
réduite à une liste de règles et de rituels légalistes.
Le
nom des Pharisiens viendrait de « parash »,
« séparer »... On les rattache au groupe des hassidîm
et à Esdras, le prêtre scribe. Les hassidîm sont les Juifs
« pieux » (c’est le sens du mot hébreu) qui, au temps
de la restauration nationale animée par Esdras, à la fin du Ve
siècle av. J.-C., pensent qu’il ne suffit pas de reconstruire
le Temple et Jérusalem, il faut aussi rebâtir une vie spirituelle
capable d’animer ces pierres, fondée sur l’étude de la Torah et
sur la prière.
Le
travail des scribes (les rabbis) continue cette tradition vivante qui
tient compte des conditions nouvelles et dialogue même avec des
conceptions hellénistiques (à condition de les fonder dans les
Écritures).
Entre
eux, les débats peuvent êtres vifs, comme en témoignent, sous
Hérode le Grand, les « écoles » de Hillel et de Chammaï
(cf. p. 00).
C’est
de la Torah orale que sont nées des idées telles que l’égalité
foncière des hommes et la valeur de l’individu, ainsi que la
croyance en la rétribution (jugement selon les mérites), à
l’immortalité, à la résurrection des morts.
Dans
la mesure où l’on respecte la Torah, écrite et orale, on acquiert
les mérites nécessaires au salut et à l’envoi du Messie qui
établira enfin le Royaume de Dieu, chassant du même coup toute
présence étrangère hors de la terre d’Israël...
Au
contraire des Sadducéens et des Esséniens, les Pharisiens ont
survécu à la catastrophe de 70. Bien structuré, profondément
religieux malgré ses excès, le Pharisaïsme a permis la renaissance
du judaïsme à Yavneh (Jamnia, non loin de la côte Méditerranéenne)
sous la conduite de Yohanan ben Zakkaï, disciple de Hillel.
Un
épisode unique, révélateur et particulièrement détaillé est
rapporté par les 4 évangélistes-biographes de Jésus avec une
unanimité et une précision qui attestent de son authenticité... La
violente colère qui a envahi le prophète dans le temple de
Jérusalem et qui l'a conduit à provoquer un tohu-bohu scandaleux :
Il se saisi de cordes servant à amener les bestiaux destinés au
sacrifice, et, les repliant de manière à en faire une sorte de
fouet, se sert de cette arme improvisée pour se lancer à l'assaut
des « changeurs » c'est-à-dire les banquiers-usuriers de
l'époque qui officient sur place et qui y tiennent boutique, ainsi
que de la populace qui amène, garde et vend les bêtes à sacrifier
et toutes sortes d'autres produits destinés à l'offrande.
Il
faut se représenter la scène d'un justicier en fureur qui pénètre
dans l'enceinte d'un édifice religieux grouillant de pèlerins, de
marchands et de bestiaux.
Faisant
tournoyer au-dessus de sa tête un fouet bricolé avec des cordes :
Il
renverse les tables recouvertes de pièces de monnaie des
traficoteurs, les traite de voleurs et de brigands, frappe les hommes
et les animaux afin de les pousser vers la sortie.
Il
doit avoir présenté un aspect suffisamment effrayant pour que la
population de changeurs, de maquignons et de vendeurs de blé et de
farine destinés aux sacrifices végétaux, et qui se livrent à qui
mieux mieux à une simonie éhontée, préférant ramasser ce qu'ils
peuvent de pièces de monnaie et de marchandises avant de prendre la
poudre d'escampette.
Mais
il fallait le faire promptement car le justicier au fouet « ne
laisse personne transporter aucun objet à travers le temple »
précise l'évangéliste Marc.
Les
bêtes courent, les taureaux, les boucs, les béliers mugissent,
bêlent, ruent, urinent, les volières tombent à terre et s'ouvrent,
les pigeons piaillent, impossible d'éviter de patauger dans les
excréments et l'urine.
Il
règne un bruit infernal d'animaux entassés, terrorisés, que
l'odeur du sang rend fous. Pour un scandale, c'est un beau scandale !
Ce
vacarme attire « les chefs des prêtres et les scribes, ainsi
que les notables et les sacrificateurs ».
Au
spectacle de ce sacrilège, qui porte une atteinte décisive à leurs
propres finances, « ils cherchent les moyens de le faire
périr » .
Dans
les premières pages d'un ouvrage paru en 1923 et critiquant le
système monétaire créé aux États-Unis le 23 décembre 1913 , The
True Function of Money & the False Foundation of Our Banking
System Bank, non traduit en français (La véritable fonction de la
monnaie et les fondements frauduleux de notre système bancaire)
ouvrage largement antérieur à celui de Eustace Mullins - Secrets of
the Federal Reserve , The London Connection , 1952 - Frederick
Raphael Burch est le premier historien à avoir analysé cette
contestation révolutionnaire d'un système financier fondé sur une
fraude et à la comparer à la création d'un autre système
frauduleux, lequel sévit depuis un siècle, et dont le monde
continue de subir les conséquences désastreuses, la création de la
Réserve Fédérale (FED) et l'invention de la monnaie privée des
banquiers, le dollar. (et
ce n'est pas fini puisque nous avons à la tête de notre pays un
Banquier)...
L'histoire
est facétieuse. Un court billet dans le Monde daté du 5 janvier
2013 signale que les terminaux de paiement par carte de crédit dans
l’État du Vatican viennent d'être désactivés et que la Banque
d'Italie interdit le Vatican de carte de crédit. Motif invoqué par
la filiale de la Deutsche Bank qui gère le terminal de paiements par
carte de ce mini-État : Insuffisance en matière de lutte contre le
blanchiment et le financement du terrorisme.
Il
est inévitable que dans un tel environnement, un spirituel révolté
qui vient crier : « Ne faites pas de la maison de mon Père une
maison de trafic » ne pouvait que passer pour un agitateur
écervelé et pour un destructeur irresponsable de l'ordre religieux
et social établi, donc pour un « terroriste » et, faute
de cul de basse-fosse et de Guantanamo, à l'époque, afin de le
faire disparaître du monde des vivants, il était inévitable qu'il
soit exécuté. C'est bien pourquoi « les principaux
sacrificateurs et les scribes, l'ayant entendu, cherchent les moyens
de le faire périr ».
Mais
l'argent, c'est aussi la monnaie, c'est-à-dire le numéraire bien
concret, celui qu'on tient dans la main et qu'on peut manipuler. Et
là, les correspondances sont saisissantes au point qu'on pense
irrésistiblement au poème de Baudelaire, à ses « forêts de
symboles » et à la « ténébreuse et profonde unité »
des symboles qui ont jailli du cerveau humain.
L'antiquité
ne connaît pas le mot « juif ». On parle d'Israélites à
propos des tribus d'Hébreux Sémites ayant pour ancêtre éponyme
Israël, nouveau nom du personnage mythique Jacob.
Un
fils tout aussi mythique, Juda, dont le nom hébreu est Yehuda, a
donné naissance aux Yehudim, mot traduit en français par Judaïtes.
L'hébreu
Yehudim est traduit en grec par Ioudaiôn et en latin par Iudaean.
Du
temps de la courte indépendance du territoire qui correspond à
l'actuelle Palestine, les populations sont désignées par leur
origine géographique.
Les
Judéens habitent la Judée,
Les
Samaritains la Samarie,
Les
Galiléens la Galilée
Les
Iduméens l'Idumée.
Mais
après leur conquête, les Romains ne se sont pas embarrassés de
subtilités régionales et désignent globalement ces confettis de
leur immense empire sous le nom général de Iudaea.
Ainsi,
lors de la crucifixion de Jésus, Ponce Pilate a fait inscrire sur la
croix : Iesus Nazarenus rex Iudaeorum, c'est-à-dire, Jésus de
Nazareth roi ou plutôt chef des Judéens, bien qu'il soit Galiléen
En
effet, Iudaeorum est le génitif pluriel de Iudaeus, c'est-à-dire
Judéen. Quant au mot rex, il n'a été traduit par roi
qu'ultérieurement...
Ainsi
Vercingéto-rix (rex) n'est pas le roi des Gaulois, mais un chef de
tribu.
Il
n'existe pas non plus d'universalisme du culte du Dieu Jahvé.
Les
Pharisiens, les Sadducéens, les Zélotes ou les Esséniens se
combattent et se haïssent cordialement.
Ces
mouvements, ou plutôt ces sectes, possèdent chacun leur manière
particulière de participer au culte de Jahvé, mais, par rapport aux
« païens » hellénisés, ils sont désignés sous la
terminologie générale de Yehudim, c'est-à-dire, comme il est dit
plus haut, de fidèles d'un culte qui a son origine dans le royaume
de Juda.
Le
fondateur du christianisme est un Galiléen appartenant probablement
à la secte des Esséniens, mais les avis divergent sur ce dernier
point. Il n'est donc ni un Yehudim puisque seuls les Pharisiens
Judéens peuvent se réclamer de ce terme ni, à plus forte raison,
un Juif, puisque ni le mot, ni la notion que recouvre ce mot
n'existent en ce temps-là.
L'ouvrage
le plus connu de l'historien hiérosolémite de l'époque, Flavius
Josèphe (env.37 à env. 100) est traduit en français sous le titre
La guerre des Juifs. Or, ce récit rédigé dans la langue de la
région depuis le retour de Babylone, à savoir l'araméen, a été
traduit en grec à destination de l'élite cultivée romaine sous le
titre littéral : Historia Ioudaikou polemou pros Rômaious,
c'est-à-dire Histoire de la guerre judéenne ( ou des Judéens)
contre les Romains.
Le
titre actuel, La guerre des Juifs, est un anachronisme, Ioudaikou n'a
jamais voulu dire « des Juifs ». Il s'agit de la même
racine que dans le latin Iudaeus, c'est-à-dire Judéen. D'ailleurs
cette guerre s'est déroulée à Jérusalem, donc en Judée.
Le mot « juif », avec ou sans majuscule, est relativement récent dans un texte écrit français. Il résulte d'une contraction phonétique du mot latin Iudaeus.
En
France, le prévôt des marchands de Paris, Etienne Boileau est le
premier à utiliser ce mot à la fin du XIIIe siècle dans son
ouvrage Les métiers et corporations de la ville de Paris.
Rédigé
en 1268, ce texte juridique compile les statuts des différents
métiers réglementés. Quant au moine de Saint-Médard et poète
religieux, Gautier de Coincy, il est le premier à parler de judaïsme
dans son recueil intitulé les Miracles de Notre-Dame (1218).
Le
terme général de judaïsme, existe cependant chez l'historien Juif
Flavius Josèphe, détesté par ses co-religionnaires, parce que
considéré comme un traître. Longtemps rejeté par les membres de
cette communauté eux-mêmes, l'emploi de ce terme est donc devenu
courant lorsqu'il s'est agi de distinguer le christianisme, devenu la
religion dominante, de la religion du dieu Jahvé, quelles que soient
les sectes, pratiquée par ses fidèles hors de Palestine.
Il
est intéressant de noter que le mot « Juif » écrit avec
une majuscule apparaît pour la première fois dans un ouvrage qui
recense les métiers et les corporations.
Comme
tout ce qui survient dans le temps, le vocabulaire a une histoire. Un
mot s'impose lorsqu'il exprime une réalité sociologique ou
économique et n'est jamais le fruit du hasard. Or « Juifs »
n'étant ni un métier, ni une corporation, il est logique d'en
déduire que ce groupe est directement associé à l'exercice d'une
profession spécifique, immédiatement identifiable et qu'il n'est
pas nécessaire de la préciser davantage.
C'est
là que nous retrouvons la formulation maladroite du Président
Hollande avec sa désignation des « Juifs de France »,
redevenus, semble-t-il, 8 siècles plus tard, des « étrangers
de l'intérieur » dans une société Française laïque et
proclamée républicaine et égalitaire.
Cette
petite mise au point étymologique a semblé importante pour
démontrer que le discours du Président François Hollande est
chargé à outrance d'une idéologie politique calquée sur la
narration imaginaire de son hôte du moment. Parler de « Juifs
de France » aujourd'hui, c'est retrouver spontanément l'esprit
ségrégationniste et les catégories mentales du haut Moyen-Age,
celles des talmudistes de cette époque, mais qui demeurent encore et
toujours celles des talmudistes d'aujourd'hui, rebaptisés
« sionistes ».
L'USURE,
axe central de l'histoire de l'occident,
« Que
peuvent les lois, là où seul l'argent est roi ? »
Pétrone
« Si la population comprenait le système bancaire, je crois qu'il y aurait une révolution avant demain matin . »
L'industriel Henry Ford.
Pétrone
« Si la population comprenait le système bancaire, je crois qu'il y aurait une révolution avant demain matin . »
L'industriel Henry Ford.
Qui
étaient les Sadducéens et les pharisiens ? - Got Questions
https://www.gotquestions.org/Francais/pharisiens-sadduceens.html
Les
Sadducéens et les Pharisiens formaient la classe dirigeante
d'Israël. ... y compris celles de prêtre et de sacrificateur ; ils
occupaient aussi la majorité ... Les gens ordinaires avaient plus
d'affinités avec ceux d'entre les rangs des Pharisiens ...
Les
pharisiens à l'époque de Jésus | S.B.E.V. - Bible Service
https://www.bible-service.net/extranet/current/pages/200378.html
On
les rattache au groupe des hassidîm et à Esdras, le prêtre qui
était scribe. ... civile traîne six années pendant laquelle des
milliers d'entre eux sont crucifiés. ... Au contraire des sadducéens
et des esséniens, les pharisiens ont survécu à la ...
Termes
manquants : coalition herodiens 30
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