29
MARS 2017...
Cette
page concerne l'année 29 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
LE
CHRIST FÛT-IL BAPTISE A L'OUEST OU A L'EST DU JOURDAIN.
Selon
des archéologues Jordaniens, c'est à Wadi Kharrar, sur la rive Est
du Jourdain, que le Christ a été baptisé.
Problème :
Un site de pèlerinage existe déjà à l'Ouest, en Israël... C'est
exactement ici que Jésus-Christ a été baptisé. Sur une carte de
la Jordanie, Mohammed Wahib, archéologue, pointe un endroit précis
: Wadi Kharrar, une petite vallée qui débouche sur le lit de la
rivière Jourdain, à une soixantaine de kilomètres de la capitale
Jordanienne.
Imposture
archéologique ? Pas du tout : Les arguments de Mohammed Wahib
et de son équipe sont si sérieux que le Vatican lui-même a décidé
d'ajouter cette étape au programme du grand pèlerinage en Terre
Sainte de l'an 2000.
Et
des pourparlers sont en cours entre le gouvernement Jordanien et
l'Unesco en vue de classer le site « patrimoine de
l'humanité ».
Au
croisement de la vallée et du Jourdain, les archéologues Jordaniens
ont mis au jour une église datant du Ve siècle de notre ère et
identifiée comme l' « église de Saint Jean-Baptiste »
décrite dans les récits des premiers pèlerins chrétiens. « A
l'endroit où le Seigneur a été baptisé (...) se trouve l'église
de Saint Jean-Baptiste, construite par l'empereur Byzantin
Anastase », écrit vers 530 Théodose d'Alexandrie, patriarche
de la ville du même nom. De plus, tout au long de Wadi Kharrar,
pas moins de 9 autres églises ont été exhumées, toutes de
l'époque Byzantine, à l'exception d'une petite chapelle qui, selon
les premières estimations, date de la fin de l'époque Romaine. Ce
qui en fait l'un des lieux de culte chrétiens le plus ancien
découvert à ce jour.
La
concentration exceptionnelle de bâtiments religieux sur une
superficie réduite montre la dévotion dont a fait l'objet le site
aux premières heures du christianisme. Outre ces trouvailles,
effectuées depuis moins de 3 ans, 5 bassins ont été découverts,
et partiellement reconstitués, attestant que le rite du baptême a
été pratiqué ici, à grande échelle, peu après le début de
notre ère. Parmi ces 5 cuves, (autrefois alimentées par une source
qui se trouve dans la vallée, grâce à un réseau hydraulique
complexe) 2 sont en effet datées de l'époque du Christ. Les 3
autres de la période Byzantine. Pour étayer sa thèse, Mohammed
Wahib se fonde également sur une phrase de l’Évangile selon Saint
Jean, dans laquelle l'apôtre évoque « Béthanie, au-delà du
Jourdain, où Jean prêche et baptise » (Jean, 1, 28).
BETHANIE EN JORDANIE |
Dans
le vocabulaire des Évangiles, « au-delà du Jourdain »
signifie en effet sur la rive Est du fleuve, donc bien en Jordanie
actuelle. Ainsi, ce sont les restes de la ville de Béthanie (à ne
pas confondre avec une autre cité du même nom, située près de
Jérusalem, où « Jésus ressuscite Lazare »)
qu'affirment avoir découverts les archéologues Jordaniens.
Sur
une colline en amont de la vallée, le Tell Kharrar, à moins de 2
kilomètres du fleuve, d'importantes excavations attestent une
occupation du site au tout début de notre ère. Des fragments de
poteries et des pièces de monnaie datant de cette époque y ont été
retrouvés et ont subi l'expertise d'une équipe d'archéologues
indépendants Italiens.
Le
travail de ces spécialistes, encore en cours, tend à confirmer
l'importance du peuplement de la zone à cette époque.
Sur
le Tell Kharrar, une autre découverte d'importance a été réalisée
: Un monastère Byzantin contemporain de l' « église de Saint
Jean-Baptiste ». Dans l'une des pièces, une mosaïque dédie
l'édifice au prophète Élie. Il semble, en effet, que les premiers
pèlerins ont associé la montée au ciel d’Élie « sur des
chariots de feu » (2 Rois, 2, 5-11) au baptême de Jésus.
« Nous
sommes arrivés là où le Seigneur a été baptisé, écrit, vers
570, l'anonyme Pèlerin de Piacenza.
C'est
le lieu où Élie est monté au ciel. A cet endroit se trouve la
petite colline de Hermon. » Colline qui n'est autre, selon
Mohammed Wahib, que le Tell Kharrar. S'il est indéniable, vu
l'ampleur des découvertes, que ce site ait fait l'objet au début du
christianisme d'un pèlerinage, les doutes persistent sur la réalité
de ce qui s'y est passé. « Selon toutes les sources dont nous
disposons, le Christ a été baptisé dans le lit même du Jourdain,
et pas ailleurs », conteste Michele Piccirillo, professeur de
géographie biblique.
Réponse
des archéologues Jordaniens : Il est peu probable que
l'événement se soit déroulé dans les eaux boueuses et saumâtres
du fleuve, mais plutôt dans une eau claire, comme celle qui alimente
les bassins retrouvés sur le site...
La
théorie de Mohammed Wahib a un autre point faible. L'exégète
Origène, mort vers 254, associe Béthanie à Bethabara, qui marque
selon lui l'endroit où les Hébreux traversent le Jourdain pour se
rendre en Terre Promise. Et, sur la « carte de Madaba »
une mosaïque monumentale du VIe siècle, découverte à Madaba
(Jordanie), qui représente avec précision la Palestine biblique -
Bethabara est située sur la rive Ouest du Jourdain, dans les
territoires actuellement occupés par Israël.
A
cela, les archéologues Jordaniens n'apportent que peu d'explications
et suggèrent une simple erreur des mosaïstes ayant élaboré cette
carte, la plus ancienne qu'on connaisse de la Palestine. « Les
ruines, elles, sont sur la rive Est du Jourdain et non sur sa rive
Ouest», note, narquois, Mohammed Wahib. Mais comment, étant donné
sa triple importance :
Passage
des Hébreux en Terre Promise,
Ascension
du prophète Élie
Baptême
du Messie
Le
site de Béthanie a-t-il pu être « oublié » pendant des
siècles ? « Avec l'avènement de l'Islam, puis avec les
croisades, le Jourdain est peu à peu devenu une ligne de front,
explique un Franciscain.
Et
les pèlerins chrétiens ont éprouvé de plus en plus de difficultés
à franchir le fleuve. » Voilà qui explique la construction, à
la fin du XIe siècle, d'un « monastère de Saint
Jean-Baptiste » sur la rive Ouest du Jourdain (sous contrôle
chrétien à l'époque). Le lieu du pèlerinage commémorant le
baptême de Jésus serait donc progressivement passé de la rive Est
à la rive Ouest.
Aujourd'hui
plus que jamais, la polémique est vive. En prévision du pèlerinage
du millénaire, les responsables du ministère du Tourisme Israélien
clament que le Christ a bien été baptisé sur la rive Ouest du
Jourdain, tandis que le département des Antiquités Jordanien (qui
dépend du ministère du Tourisme) explique que c'est de l'autre côté
que l'événement s'est produit... L'enjeu est de taille : Des
millions de visiteurs sont attendus dans la région au cours des
prochains mois.
ENLISE DE JORDANIE |
En
outre, les tractations avec l'Unesco ont suscité un débat nouveau
dans le royaume Hachémite : faut-il ou non ouvrir le lieu au
tourisme de masse ?
A
l'heure actuelle, Wadi Kharrar (zone militaire voilà peu de temps
encore) n'est toujours pas libre d'accès, et, affirment les
archéologues, « l'essentiel est encore à découvrir ».
Al
Maghtas (« Béthanie au-delà du Jourdain ») aussi nommé
Wadi al Kharrar (« la vallée mélodieuse ») est situé
le long du Jourdain, côté Jordanien, à 25 kilomètres de la
capitale Amann.
Pour
Israël, le lieu du baptême est Qasr el Yahud, situé sur la rive
Ouest du Jourdain, et rouvert en 2011 après des années de fermeture
à cause du conflit entre les deux pays.
L'Église,
elle, ne fait pas de différence entre les 2 sites : Le site
Jordanien de Wadi Kharrar, où le pape François s'est rendu le 24
mai 2014, ainsi que celui de Qasr el-Yahud, ont été désignés par
le Vatican comme lieux les plus probables du baptême de Jésus.
Al
Maghtas, côté Jordanien, est devenu un parc naturel touristique,
édifié autour des fouilles archéologiques réalisées depuis 20
ans. De nombreux vestiges archéologiques ont été mis à jour au
cours des dernières années, dont pas moins de 9 églises et
chapelles, plusieurs monastères, des piscines baptismales, des
bassins et des aménagements hydrauliques, datant des époques
Romaine et Byzantine, rapporte l’agence Apic.
Détruit
par les guerres successives et les tremblements de terre, couvert
d’alluvions, envahi par les marais et la forêt de tamariniers, le
site est tombé dans un oubli quasi-total depuis des siècles.
Durant
près de 30 ans de 1967 à 1994, il est même totalement interdit
d’accès puisque situé à la ligne de démarcation de 2 États en
guerre, Israël et la Jordanie. La signature d’un traité de paix
en 1994, suivie du déminage de la zone, a permis les premières
fouilles qui ont vite persuadé une majorité de chercheurs qu’ils
se trouvent bien sur le lieu même où Jésus est baptisé,
Consciente
du potentiel touristique du site de Wadi al Kharrar, la monarchie
Hachémite a décidé d’offrir gratuitement aux diverses
confessions chrétiennes des parcelles de terrain, charge à elles
d’y construire de nouveaux édifices religieux, sanctuaires,
monastères ou maisons de pèlerins.
Une
fois achevé, le site devra comprendre une douzaine de lieux de
culte.
Lorsque
Jésus se fait baptiser, Dieu se manifeste. Le baptême de Jésus est
une Épiphanie (manifestation de Dieu) !
C'est pour cette raison que, chez les chrétiens orthodoxes, le jour de l’Épiphanie, on lit l’Évangile du Baptême de Jésus.
Chez les chrétiens catholiques, l’Évangile du Baptême de Jésus est lu à la fin du temps de Noël. Il clôt ce temps.
C'est pour cette raison que, chez les chrétiens orthodoxes, le jour de l’Épiphanie, on lit l’Évangile du Baptême de Jésus.
Chez les chrétiens catholiques, l’Évangile du Baptême de Jésus est lu à la fin du temps de Noël. Il clôt ce temps.
A
la suite d'un appel : « Changez de comportement... (exemple :
Matthieu 3,1), les habitants de Judée marchent vers Jean. Ce
déplacement, cette marche nous disent qu'ils ont soif d'autre
chose... Ils désirent changer de vie, grandir à La Lumière de
Dieu.
« Les
habitants vont vers Jean et confessent publiquement leurs
péchés. »
Confesser son péché, c'est le reconnaître, le regretter, l'avouer, ne pas avoir envie de le répéter (On retrouve ici le sacrement de réconciliation). Avec Jean, l'aveu du péché est public. Il est suivi du baptême par immersion du corps. Ce plongeon dans les eaux du Jourdain est un rite qui veut marquer l'homme. L'être s'enfonce dans l'eau (comme alourdi par le poids de son péché), bloque sa respiration, puis remonte vers la surface, vers la lumière, vers la vie, et respire pleinement un air plus léger, plus pur, plus proche de la Vie même de Dieu.
Confesser son péché, c'est le reconnaître, le regretter, l'avouer, ne pas avoir envie de le répéter (On retrouve ici le sacrement de réconciliation). Avec Jean, l'aveu du péché est public. Il est suivi du baptême par immersion du corps. Ce plongeon dans les eaux du Jourdain est un rite qui veut marquer l'homme. L'être s'enfonce dans l'eau (comme alourdi par le poids de son péché), bloque sa respiration, puis remonte vers la surface, vers la lumière, vers la vie, et respire pleinement un air plus léger, plus pur, plus proche de la Vie même de Dieu.
BETHANIE EN JORDANIE |
Il
se sent neuf, allégé, purifié ! Il peut se lever et marcher vers
la terre des hommes.
Le
baptême de Jean, vécu avec la profondeur d'un cœur qui regarde
vers Dieu, qui entame une conversation avec LUI, qui s'abandonne en
LUI, est naissance, passage de la mort à la Vie...
Pour
l'évangéliste Marc, il y a l'avant (Jésus vient de Nazareth, petit
bourg de Galilée ; il y grandit avec sa famille. Il est connu pour
être le charpentier du village Marc (6,3)) et l'après (Jésus
change, les villageois ne le reconnaissent plus (Marc,6), il part sur
les routes annoncer La Bonne Nouvelle de Dieu).
Entre
les 2, Jésus se fait baptiser par Jean dans les eaux du Jourdain.
Pour
Marc, ce baptême ne semble pas poser de problème. C'est
naturellement qu'il en parle. Pour lui, c'est par sa vie tournée
vers Le Tout Autre et vers les autres, sa vie pleinement offerte, que
Jésus devient « Grand ». Et cette vie de générosité
commence en ce jour de baptême...
Pour
Matthieu, pour qui Jésus est plus Grand que Jean dès l'origine, le
geste est plus difficile à admettre. On voit donc Jean s'opposer au
baptême : « C'est moi qui devrais être baptisé par toi. »
Matthieu(3,14).
Pour
Luc, il n'est pas besoin que Jean s'oppose au baptême. En effet,
dans son récit d'enfance, Luc a déjà dit qui est le plus Grand
(Elisabeth s'incline devant Marie, la mère de Son Seigneur...).
En
Luc, pas d'opposition au baptême, mais un rappel par la voix de Jean
: « Il vient celui qui est plus puissant que moi. Je ne suis
pas digne... »
L'évangéliste
Jean, quant à lui, ne dit pas que Jésus se fait baptiser.
BETHANIE EN JORDANIE |
Jésus
quitte son village, sa famille, son métier (il se détache de sa vie
habituelle, il part à l'écart comme pour une retraite... tout cela
est propice à la réflexion, à la méditation, au regard vers
Dieu...) pour rejoindre Jean qui baptise au bord du Jourdain. Avant
de se lever pour recevoir le baptême de conversion, Jésus écoute
(avant d'appeler des disciples, Jésus est lui-même disciple). Il
connaît donc ce que propose Jean, de quoi son baptême retourne (il
n'arrive pas précipitamment, à la dernière minute... Il ne bâcle
pas son engagement.) ! Il sait que Jean ne propose pas un rite de
plus, mais qu'il espère un retournement des esprits et des cœurs
vers Dieu. Par son baptême, il veut atteindre le tréfonds de
l'homme, il veut toucher les âmes, les aider à s'épanouir au
Soleil Divin.
Lorsque
Jésus se lève pour recevoir le baptême, son acte est voulu,
réfléchi, pensé intimement, profondément ( ce n'est pas une
démarche fausse, superficielle ou indifférente; il ne s'agit pas
pour lui d'être en règle). Son déplacement est déplacement du
corps, de l'esprit et du cœur vers le Tout Autre. Il est
véritablement vrai !
Jésus
et Jean sont en harmonie : Le péché est à « balayer »,
c'est un poids qu'il faut abandonner, dont il faut se délester parce
qu'il alourdit notre marche vers l'Amour. L'envie de changer de vie,
de se tourner vers Dieu, de revenir à Lui et de décider de
construire sa vie avec Lui, est aussi nécessaire...
Jésus
nous montre le chemin... Humblement, il se lève et marche vers Jean
parce qu'il croit en ce baptême, en sa beauté.
Lorsqu'il
plonge dans le Jourdain, comment ne pas penser qu'il est entièrement
présent à son acte... Présent avec toute la force de son être
unifié ! Il a l'envie profonde de changer : Il veut offrir sa
vie, donner son âme...
A
l'origine d'une Naissance, il y a beaucoup d'abandons (abandon d'une
partie de ce que l'on a toujours connu, abandon au courant qui nous
entraîne vers la Lumière, La Fécondité de la vie), une humilité
nécessaire (on se laisse conduire, on ne sait pas, nous ne sommes
rien, si petits, si pauvres devant Dieu), une offrande à la Présence
d'Amour et un accueil du don de Dieu... Nous devenons réceptacle
pour transmettre...
Jordanie:
Le site du baptême du Christ inscrit au patrimoine mondial de
l'UNESCO
Amman,
07.07.15 (cath.ch-apic) Le site du baptême du Christ, à Béthanie
au-delà du Jourdain, en Jordanie a été inclus à la liste du
patrimoine mondial de l’UNESCO. La décision a été prise à
l’unanimité le 3 juillet 2015 par le Comité du patrimoine mondial
réuni à Bonn, en Allemagne, rapporte le site catholique Jordanien
abouna.org.
Jordanie:
Le site du baptême du Christ inscrit au patrimoine mondial ...
https://www.cath.ch/.../jordanie-le-site-du-bapteme-du-christ-inscrit-au-patrimoine-mo...
7
juil. 2015 - Le site du baptême du Christ à Béthanie au-delà du
Jourdain, en Jordanie ... bien sur le lieu même où Jésus fut
baptisé par Jean-Baptiste.
Termes
manquants : gué bethbarra macheronte
Le
site du baptême de Jésus classé au « patrimoine mondial ...
https://radionotredame.net/.../le-site-du-bapteme-de-jesus-classe-au-patrimoine-mondi...
11
févr. 2016 - Le site du baptême de Jésus, à Béthanie sur la rive
jordanienne du Jourdain, est désormais classé au « patrimoine de
l'humanité » par ...
Termes
manquants : gué bethbarra domaine macheronte
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