L'EPHEMERIDE ENTRE AMI(E)S
Remonter le temps jusqu’à ce que le locataire par erreur quitte la place, et deviser avec des ami(e)s, de tout de rien, de fleurs, d'animaux, d'art et d'histoires.
vendredi 29 novembre 2019
nana a tout osé
Entièrement d'accord avec vous depuis la première diffusion de cet horreur je me demande quand "quand va t-on interdire cette publicité, absolument dégoûtante... et il y en a d'autres. merci pour votre article.
dimanche 25 juin 2017
EN REMONTANT LE TEMPS... 29
29
MARS 2017...
Cette
page concerne l'année 29 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
LE
CHRIST FÛT-IL BAPTISE A L'OUEST OU A L'EST DU JOURDAIN.
Selon
des archéologues Jordaniens, c'est à Wadi Kharrar, sur la rive Est
du Jourdain, que le Christ a été baptisé.
Problème :
Un site de pèlerinage existe déjà à l'Ouest, en Israël... C'est
exactement ici que Jésus-Christ a été baptisé. Sur une carte de
la Jordanie, Mohammed Wahib, archéologue, pointe un endroit précis
: Wadi Kharrar, une petite vallée qui débouche sur le lit de la
rivière Jourdain, à une soixantaine de kilomètres de la capitale
Jordanienne.
Imposture
archéologique ? Pas du tout : Les arguments de Mohammed Wahib
et de son équipe sont si sérieux que le Vatican lui-même a décidé
d'ajouter cette étape au programme du grand pèlerinage en Terre
Sainte de l'an 2000.
Et
des pourparlers sont en cours entre le gouvernement Jordanien et
l'Unesco en vue de classer le site « patrimoine de
l'humanité ».
Au
croisement de la vallée et du Jourdain, les archéologues Jordaniens
ont mis au jour une église datant du Ve siècle de notre ère et
identifiée comme l' « église de Saint Jean-Baptiste »
décrite dans les récits des premiers pèlerins chrétiens. « A
l'endroit où le Seigneur a été baptisé (...) se trouve l'église
de Saint Jean-Baptiste, construite par l'empereur Byzantin
Anastase », écrit vers 530 Théodose d'Alexandrie, patriarche
de la ville du même nom. De plus, tout au long de Wadi Kharrar,
pas moins de 9 autres églises ont été exhumées, toutes de
l'époque Byzantine, à l'exception d'une petite chapelle qui, selon
les premières estimations, date de la fin de l'époque Romaine. Ce
qui en fait l'un des lieux de culte chrétiens le plus ancien
découvert à ce jour.
La
concentration exceptionnelle de bâtiments religieux sur une
superficie réduite montre la dévotion dont a fait l'objet le site
aux premières heures du christianisme. Outre ces trouvailles,
effectuées depuis moins de 3 ans, 5 bassins ont été découverts,
et partiellement reconstitués, attestant que le rite du baptême a
été pratiqué ici, à grande échelle, peu après le début de
notre ère. Parmi ces 5 cuves, (autrefois alimentées par une source
qui se trouve dans la vallée, grâce à un réseau hydraulique
complexe) 2 sont en effet datées de l'époque du Christ. Les 3
autres de la période Byzantine. Pour étayer sa thèse, Mohammed
Wahib se fonde également sur une phrase de l’Évangile selon Saint
Jean, dans laquelle l'apôtre évoque « Béthanie, au-delà du
Jourdain, où Jean prêche et baptise » (Jean, 1, 28).
BETHANIE EN JORDANIE |
Dans
le vocabulaire des Évangiles, « au-delà du Jourdain »
signifie en effet sur la rive Est du fleuve, donc bien en Jordanie
actuelle. Ainsi, ce sont les restes de la ville de Béthanie (à ne
pas confondre avec une autre cité du même nom, située près de
Jérusalem, où « Jésus ressuscite Lazare »)
qu'affirment avoir découverts les archéologues Jordaniens.
Sur
une colline en amont de la vallée, le Tell Kharrar, à moins de 2
kilomètres du fleuve, d'importantes excavations attestent une
occupation du site au tout début de notre ère. Des fragments de
poteries et des pièces de monnaie datant de cette époque y ont été
retrouvés et ont subi l'expertise d'une équipe d'archéologues
indépendants Italiens.
Le
travail de ces spécialistes, encore en cours, tend à confirmer
l'importance du peuplement de la zone à cette époque.
Sur
le Tell Kharrar, une autre découverte d'importance a été réalisée
: Un monastère Byzantin contemporain de l' « église de Saint
Jean-Baptiste ». Dans l'une des pièces, une mosaïque dédie
l'édifice au prophète Élie. Il semble, en effet, que les premiers
pèlerins ont associé la montée au ciel d’Élie « sur des
chariots de feu » (2 Rois, 2, 5-11) au baptême de Jésus.
« Nous
sommes arrivés là où le Seigneur a été baptisé, écrit, vers
570, l'anonyme Pèlerin de Piacenza.
C'est
le lieu où Élie est monté au ciel. A cet endroit se trouve la
petite colline de Hermon. » Colline qui n'est autre, selon
Mohammed Wahib, que le Tell Kharrar. S'il est indéniable, vu
l'ampleur des découvertes, que ce site ait fait l'objet au début du
christianisme d'un pèlerinage, les doutes persistent sur la réalité
de ce qui s'y est passé. « Selon toutes les sources dont nous
disposons, le Christ a été baptisé dans le lit même du Jourdain,
et pas ailleurs », conteste Michele Piccirillo, professeur de
géographie biblique.
Réponse
des archéologues Jordaniens : Il est peu probable que
l'événement se soit déroulé dans les eaux boueuses et saumâtres
du fleuve, mais plutôt dans une eau claire, comme celle qui alimente
les bassins retrouvés sur le site...
La
théorie de Mohammed Wahib a un autre point faible. L'exégète
Origène, mort vers 254, associe Béthanie à Bethabara, qui marque
selon lui l'endroit où les Hébreux traversent le Jourdain pour se
rendre en Terre Promise. Et, sur la « carte de Madaba »
une mosaïque monumentale du VIe siècle, découverte à Madaba
(Jordanie), qui représente avec précision la Palestine biblique -
Bethabara est située sur la rive Ouest du Jourdain, dans les
territoires actuellement occupés par Israël.
A
cela, les archéologues Jordaniens n'apportent que peu d'explications
et suggèrent une simple erreur des mosaïstes ayant élaboré cette
carte, la plus ancienne qu'on connaisse de la Palestine. « Les
ruines, elles, sont sur la rive Est du Jourdain et non sur sa rive
Ouest», note, narquois, Mohammed Wahib. Mais comment, étant donné
sa triple importance :
Passage
des Hébreux en Terre Promise,
Ascension
du prophète Élie
Baptême
du Messie
Le
site de Béthanie a-t-il pu être « oublié » pendant des
siècles ? « Avec l'avènement de l'Islam, puis avec les
croisades, le Jourdain est peu à peu devenu une ligne de front,
explique un Franciscain.
Et
les pèlerins chrétiens ont éprouvé de plus en plus de difficultés
à franchir le fleuve. » Voilà qui explique la construction, à
la fin du XIe siècle, d'un « monastère de Saint
Jean-Baptiste » sur la rive Ouest du Jourdain (sous contrôle
chrétien à l'époque). Le lieu du pèlerinage commémorant le
baptême de Jésus serait donc progressivement passé de la rive Est
à la rive Ouest.
Aujourd'hui
plus que jamais, la polémique est vive. En prévision du pèlerinage
du millénaire, les responsables du ministère du Tourisme Israélien
clament que le Christ a bien été baptisé sur la rive Ouest du
Jourdain, tandis que le département des Antiquités Jordanien (qui
dépend du ministère du Tourisme) explique que c'est de l'autre côté
que l'événement s'est produit... L'enjeu est de taille : Des
millions de visiteurs sont attendus dans la région au cours des
prochains mois.
ENLISE DE JORDANIE |
En
outre, les tractations avec l'Unesco ont suscité un débat nouveau
dans le royaume Hachémite : faut-il ou non ouvrir le lieu au
tourisme de masse ?
A
l'heure actuelle, Wadi Kharrar (zone militaire voilà peu de temps
encore) n'est toujours pas libre d'accès, et, affirment les
archéologues, « l'essentiel est encore à découvrir ».
Al
Maghtas (« Béthanie au-delà du Jourdain ») aussi nommé
Wadi al Kharrar (« la vallée mélodieuse ») est situé
le long du Jourdain, côté Jordanien, à 25 kilomètres de la
capitale Amann.
Pour
Israël, le lieu du baptême est Qasr el Yahud, situé sur la rive
Ouest du Jourdain, et rouvert en 2011 après des années de fermeture
à cause du conflit entre les deux pays.
L'Église,
elle, ne fait pas de différence entre les 2 sites : Le site
Jordanien de Wadi Kharrar, où le pape François s'est rendu le 24
mai 2014, ainsi que celui de Qasr el-Yahud, ont été désignés par
le Vatican comme lieux les plus probables du baptême de Jésus.
Al
Maghtas, côté Jordanien, est devenu un parc naturel touristique,
édifié autour des fouilles archéologiques réalisées depuis 20
ans. De nombreux vestiges archéologiques ont été mis à jour au
cours des dernières années, dont pas moins de 9 églises et
chapelles, plusieurs monastères, des piscines baptismales, des
bassins et des aménagements hydrauliques, datant des époques
Romaine et Byzantine, rapporte l’agence Apic.
Détruit
par les guerres successives et les tremblements de terre, couvert
d’alluvions, envahi par les marais et la forêt de tamariniers, le
site est tombé dans un oubli quasi-total depuis des siècles.
Durant
près de 30 ans de 1967 à 1994, il est même totalement interdit
d’accès puisque situé à la ligne de démarcation de 2 États en
guerre, Israël et la Jordanie. La signature d’un traité de paix
en 1994, suivie du déminage de la zone, a permis les premières
fouilles qui ont vite persuadé une majorité de chercheurs qu’ils
se trouvent bien sur le lieu même où Jésus est baptisé,
Consciente
du potentiel touristique du site de Wadi al Kharrar, la monarchie
Hachémite a décidé d’offrir gratuitement aux diverses
confessions chrétiennes des parcelles de terrain, charge à elles
d’y construire de nouveaux édifices religieux, sanctuaires,
monastères ou maisons de pèlerins.
Une
fois achevé, le site devra comprendre une douzaine de lieux de
culte.
Lorsque
Jésus se fait baptiser, Dieu se manifeste. Le baptême de Jésus est
une Épiphanie (manifestation de Dieu) !
C'est pour cette raison que, chez les chrétiens orthodoxes, le jour de l’Épiphanie, on lit l’Évangile du Baptême de Jésus.
Chez les chrétiens catholiques, l’Évangile du Baptême de Jésus est lu à la fin du temps de Noël. Il clôt ce temps.
C'est pour cette raison que, chez les chrétiens orthodoxes, le jour de l’Épiphanie, on lit l’Évangile du Baptême de Jésus.
Chez les chrétiens catholiques, l’Évangile du Baptême de Jésus est lu à la fin du temps de Noël. Il clôt ce temps.
A
la suite d'un appel : « Changez de comportement... (exemple :
Matthieu 3,1), les habitants de Judée marchent vers Jean. Ce
déplacement, cette marche nous disent qu'ils ont soif d'autre
chose... Ils désirent changer de vie, grandir à La Lumière de
Dieu.
« Les
habitants vont vers Jean et confessent publiquement leurs
péchés. »
Confesser son péché, c'est le reconnaître, le regretter, l'avouer, ne pas avoir envie de le répéter (On retrouve ici le sacrement de réconciliation). Avec Jean, l'aveu du péché est public. Il est suivi du baptême par immersion du corps. Ce plongeon dans les eaux du Jourdain est un rite qui veut marquer l'homme. L'être s'enfonce dans l'eau (comme alourdi par le poids de son péché), bloque sa respiration, puis remonte vers la surface, vers la lumière, vers la vie, et respire pleinement un air plus léger, plus pur, plus proche de la Vie même de Dieu.
Confesser son péché, c'est le reconnaître, le regretter, l'avouer, ne pas avoir envie de le répéter (On retrouve ici le sacrement de réconciliation). Avec Jean, l'aveu du péché est public. Il est suivi du baptême par immersion du corps. Ce plongeon dans les eaux du Jourdain est un rite qui veut marquer l'homme. L'être s'enfonce dans l'eau (comme alourdi par le poids de son péché), bloque sa respiration, puis remonte vers la surface, vers la lumière, vers la vie, et respire pleinement un air plus léger, plus pur, plus proche de la Vie même de Dieu.
BETHANIE EN JORDANIE |
Il
se sent neuf, allégé, purifié ! Il peut se lever et marcher vers
la terre des hommes.
Le
baptême de Jean, vécu avec la profondeur d'un cœur qui regarde
vers Dieu, qui entame une conversation avec LUI, qui s'abandonne en
LUI, est naissance, passage de la mort à la Vie...
Pour
l'évangéliste Marc, il y a l'avant (Jésus vient de Nazareth, petit
bourg de Galilée ; il y grandit avec sa famille. Il est connu pour
être le charpentier du village Marc (6,3)) et l'après (Jésus
change, les villageois ne le reconnaissent plus (Marc,6), il part sur
les routes annoncer La Bonne Nouvelle de Dieu).
Entre
les 2, Jésus se fait baptiser par Jean dans les eaux du Jourdain.
Pour
Marc, ce baptême ne semble pas poser de problème. C'est
naturellement qu'il en parle. Pour lui, c'est par sa vie tournée
vers Le Tout Autre et vers les autres, sa vie pleinement offerte, que
Jésus devient « Grand ». Et cette vie de générosité
commence en ce jour de baptême...
Pour
Matthieu, pour qui Jésus est plus Grand que Jean dès l'origine, le
geste est plus difficile à admettre. On voit donc Jean s'opposer au
baptême : « C'est moi qui devrais être baptisé par toi. »
Matthieu(3,14).
Pour
Luc, il n'est pas besoin que Jean s'oppose au baptême. En effet,
dans son récit d'enfance, Luc a déjà dit qui est le plus Grand
(Elisabeth s'incline devant Marie, la mère de Son Seigneur...).
En
Luc, pas d'opposition au baptême, mais un rappel par la voix de Jean
: « Il vient celui qui est plus puissant que moi. Je ne suis
pas digne... »
L'évangéliste
Jean, quant à lui, ne dit pas que Jésus se fait baptiser.
BETHANIE EN JORDANIE |
Jésus
quitte son village, sa famille, son métier (il se détache de sa vie
habituelle, il part à l'écart comme pour une retraite... tout cela
est propice à la réflexion, à la méditation, au regard vers
Dieu...) pour rejoindre Jean qui baptise au bord du Jourdain. Avant
de se lever pour recevoir le baptême de conversion, Jésus écoute
(avant d'appeler des disciples, Jésus est lui-même disciple). Il
connaît donc ce que propose Jean, de quoi son baptême retourne (il
n'arrive pas précipitamment, à la dernière minute... Il ne bâcle
pas son engagement.) ! Il sait que Jean ne propose pas un rite de
plus, mais qu'il espère un retournement des esprits et des cœurs
vers Dieu. Par son baptême, il veut atteindre le tréfonds de
l'homme, il veut toucher les âmes, les aider à s'épanouir au
Soleil Divin.
Lorsque
Jésus se lève pour recevoir le baptême, son acte est voulu,
réfléchi, pensé intimement, profondément ( ce n'est pas une
démarche fausse, superficielle ou indifférente; il ne s'agit pas
pour lui d'être en règle). Son déplacement est déplacement du
corps, de l'esprit et du cœur vers le Tout Autre. Il est
véritablement vrai !
Jésus
et Jean sont en harmonie : Le péché est à « balayer »,
c'est un poids qu'il faut abandonner, dont il faut se délester parce
qu'il alourdit notre marche vers l'Amour. L'envie de changer de vie,
de se tourner vers Dieu, de revenir à Lui et de décider de
construire sa vie avec Lui, est aussi nécessaire...
Jésus
nous montre le chemin... Humblement, il se lève et marche vers Jean
parce qu'il croit en ce baptême, en sa beauté.
Lorsqu'il
plonge dans le Jourdain, comment ne pas penser qu'il est entièrement
présent à son acte... Présent avec toute la force de son être
unifié ! Il a l'envie profonde de changer : Il veut offrir sa
vie, donner son âme...
A
l'origine d'une Naissance, il y a beaucoup d'abandons (abandon d'une
partie de ce que l'on a toujours connu, abandon au courant qui nous
entraîne vers la Lumière, La Fécondité de la vie), une humilité
nécessaire (on se laisse conduire, on ne sait pas, nous ne sommes
rien, si petits, si pauvres devant Dieu), une offrande à la Présence
d'Amour et un accueil du don de Dieu... Nous devenons réceptacle
pour transmettre...
Jordanie:
Le site du baptême du Christ inscrit au patrimoine mondial de
l'UNESCO
Amman,
07.07.15 (cath.ch-apic) Le site du baptême du Christ, à Béthanie
au-delà du Jourdain, en Jordanie a été inclus à la liste du
patrimoine mondial de l’UNESCO. La décision a été prise à
l’unanimité le 3 juillet 2015 par le Comité du patrimoine mondial
réuni à Bonn, en Allemagne, rapporte le site catholique Jordanien
abouna.org.
Jordanie:
Le site du baptême du Christ inscrit au patrimoine mondial ...
https://www.cath.ch/.../jordanie-le-site-du-bapteme-du-christ-inscrit-au-patrimoine-mo...
7
juil. 2015 - Le site du baptême du Christ à Béthanie au-delà du
Jourdain, en Jordanie ... bien sur le lieu même où Jésus fut
baptisé par Jean-Baptiste.
Termes
manquants : gué bethbarra macheronte
Le
site du baptême de Jésus classé au « patrimoine mondial ...
https://radionotredame.net/.../le-site-du-bapteme-de-jesus-classe-au-patrimoine-mondi...
11
févr. 2016 - Le site du baptême de Jésus, à Béthanie sur la rive
jordanienne du Jourdain, est désormais classé au « patrimoine de
l'humanité » par ...
Termes
manquants : gué bethbarra domaine macheronte
EN REMONTANT LE TEMPS... 30
28
MARS 2017...
Cette
page concerne l'année 30 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
LES
DEUX PARTIS RELIGIEUX PRINCIPAUX COMPOSANT LE SANHEDRIN
Les
Évangiles font souvent référence aux Sadducéens et aux Pharisiens
car Jésus est souvent en conflit avec eux. Les Sadducéens et les
Pharisiens forment la classe dirigeante d’Israël. Si les 2 groupes
sont très semblables sur un grand nombre de points, ils divergent
également sur beaucoup d’autres.
Les Sadducéens : À l’époque de la vie de Jésus et pendant la période du Nouveau Testament, sont des aristocrates. La plupart sont des gens fortunés occupant des fonctions élevées, y compris celles de prêtres et de sacrificateurs, ils occupent aussi la majorité des 70 sièges du conseil suprême, appelé le Sanhédrin.
Les Sadducéens : À l’époque de la vie de Jésus et pendant la période du Nouveau Testament, sont des aristocrates. La plupart sont des gens fortunés occupant des fonctions élevées, y compris celles de prêtres et de sacrificateurs, ils occupent aussi la majorité des 70 sièges du conseil suprême, appelé le Sanhédrin.
Travaillant
à maintenir la paix en s’alignant sur les décisions de Rome
(Israël est à cette époque sous le joug Romain), et ils semblent
plus concernés par la politique que la religion. Conciliants avec
Rome et faisant partie de la haute société, ils n’ont que peu ou
pas d’affinités avec les gens ordinaires, ce qui rend leurs
rapports difficiles avec eux, et les gens de la rue ne les tiennent
pas non plus en haute estime. (C'est un peu
ainsi que nous traite la dirigeante actuelle)
Les
gens ordinaires ont plus d’affinités avec ceux d’entre les rangs
des Pharisiens. Bien que les Sadducéens occupent la majorité des
sièges du Sanhédrin, l’histoire nous montre que la plupart du
temps, ils doivent s’aligner sur les idées de la minorité
Pharisienne, parce que ceux-ci ont la faveur du peuple.
Sur le plan religieux, les Sadducéens sont plus conservateurs sur un point doctrinal particulier : Si les Pharisiens accordent autant d’autorité à la tradition orale qu’aux Écritures, les Sadducéens quant à eux considèrent les Écritures seules comme venant de Dieu. Les Sadducéens préservent l’autorité de la parole écrite de Dieu, particulièrement les livres de Moise (de la Genèse au Deutéronome).
Sur le plan religieux, les Sadducéens sont plus conservateurs sur un point doctrinal particulier : Si les Pharisiens accordent autant d’autorité à la tradition orale qu’aux Écritures, les Sadducéens quant à eux considèrent les Écritures seules comme venant de Dieu. Les Sadducéens préservent l’autorité de la parole écrite de Dieu, particulièrement les livres de Moise (de la Genèse au Deutéronome).
Bien
que leur attachement à cette doctrine soit tout à fait louable, ils
sont par contre loin d’y être fidèles. Voici quelques exemples
des croyances qu’ils professent et qui sont en contradiction avec
les Écritures :
Ils sont extrêmement suffisants, au point de nier l’intervention de Dieu dans leur vie quotidienne.
Ils nient toute résurrection des morts (Matthieu 22.23, Marc 12.18-27, Actes 23.8).
Ils nient le fait d'une vie quelconque après la mort, disant que l’âme périt au moment de la mort, et qu’il n’y a pas de conséquences (châtiment ou récompenses) après la vie terrestre.
Ils nient l’existence d’un monde spirituel, c’est-à-dire, des anges et des démons (Actes 23.8).
Les Sadducéens étant plus intéressés par la politique que par la religion, ils ne s’intéressent à Jésus qu’assez tardivement, lorsqu’ils commencent à avoir peur qu’il attire l’attention des Romains inutilement... C’est à ce stade que les Sadducéens et les Pharisiens s’unissent et complotent pour mettre Jésus à mort (Jean 11.48-53, Marc 14.53, 15.1). On trouve d’autres mentions des Sadducéens en Actes 4.1 et Actes 5.1, les Sadducéens sont aussi impliqués dans la mort de Jacques selon l’historien Flavius Josèphe (Actes 12.1-2).
Les Sadducéens ont disparu dès l’an 70 après Jésus-Christ. Puisque leur parti ne subsiste qu’en vertu de leurs liens politiques et de leurs liens avec le sacerdoce, lorsque Rome détruit Jérusalem et le Temple en l’an 70 après J.C, les Sadducéens disparaissent aussi.
Les Pharisiens : À l’inverse des Sadducéens, sont pour la plupart des hommes d’affaires de classe moyenne, qui entretiennent ainsi des liens étroits avec le peuple. Les Pharisiens jouissent d’une plus grande considération que les Sadducéens auprès des gens ordinaires. Bien qu’ils représentent une minorité au Sanhédrin et occupent un nombre minoritaire de sièges en tant que prêtres, il semble qu’ils aient été aux commandes des prises de décision du Sanhédrin beaucoup plus que les Sadducéens, et cela une fois encore parce qu’ils ont les faveurs du peuple.
Côté religion, ils considèrent les Écritures comme inspirées de Dieu. À l’époque du ministère terrestre de Jésus-Christ, cela correspond à notre Ancien Testament d’aujourd’hui. Ils accordent aussi une autorité équivalente à la tradition orale et défendent leur position en disant qu’elle remonte à Moïse.
Ils sont extrêmement suffisants, au point de nier l’intervention de Dieu dans leur vie quotidienne.
Ils nient toute résurrection des morts (Matthieu 22.23, Marc 12.18-27, Actes 23.8).
Ils nient le fait d'une vie quelconque après la mort, disant que l’âme périt au moment de la mort, et qu’il n’y a pas de conséquences (châtiment ou récompenses) après la vie terrestre.
Ils nient l’existence d’un monde spirituel, c’est-à-dire, des anges et des démons (Actes 23.8).
Les Sadducéens étant plus intéressés par la politique que par la religion, ils ne s’intéressent à Jésus qu’assez tardivement, lorsqu’ils commencent à avoir peur qu’il attire l’attention des Romains inutilement... C’est à ce stade que les Sadducéens et les Pharisiens s’unissent et complotent pour mettre Jésus à mort (Jean 11.48-53, Marc 14.53, 15.1). On trouve d’autres mentions des Sadducéens en Actes 4.1 et Actes 5.1, les Sadducéens sont aussi impliqués dans la mort de Jacques selon l’historien Flavius Josèphe (Actes 12.1-2).
Les Sadducéens ont disparu dès l’an 70 après Jésus-Christ. Puisque leur parti ne subsiste qu’en vertu de leurs liens politiques et de leurs liens avec le sacerdoce, lorsque Rome détruit Jérusalem et le Temple en l’an 70 après J.C, les Sadducéens disparaissent aussi.
Les Pharisiens : À l’inverse des Sadducéens, sont pour la plupart des hommes d’affaires de classe moyenne, qui entretiennent ainsi des liens étroits avec le peuple. Les Pharisiens jouissent d’une plus grande considération que les Sadducéens auprès des gens ordinaires. Bien qu’ils représentent une minorité au Sanhédrin et occupent un nombre minoritaire de sièges en tant que prêtres, il semble qu’ils aient été aux commandes des prises de décision du Sanhédrin beaucoup plus que les Sadducéens, et cela une fois encore parce qu’ils ont les faveurs du peuple.
Côté religion, ils considèrent les Écritures comme inspirées de Dieu. À l’époque du ministère terrestre de Jésus-Christ, cela correspond à notre Ancien Testament d’aujourd’hui. Ils accordent aussi une autorité équivalente à la tradition orale et défendent leur position en disant qu’elle remonte à Moïse.
Au
fil des siècles, ces traditions s’ajoutent progressivement à la
Parole de Dieu, ce qui est interdit (Deutéronome 4.2), et les
Pharisiens se sont efforcés d’obéir strictement à ces
traditions, parallèlement aux Écritures de l’Ancien Testament.
Les Évangiles regorgent d’exemples de Pharisiens qui considèrent
ces traditions comme équivalentes à la Parole de Dieu
(Matthieu 9.14, 15.1-9, 23.5, 23.16, 23, Marc 7.1-23,
Luc 11.42). Cependant, ils restent fidèles à la Parole de Dieu
sur quelques autres doctrines importantes. Contrairement aux
Sadducéens, leurs croyances sont les suivantes :
• Ils estiment que Dieu dirige toutes choses, mais aussi que les décisions prises par chacun jouent aussi un rôle dans le cours de son existence.
• Ils croient en la résurrection des morts (Actes 23.7-8).
• Ils croient en une vie après la mort, avec des récompenses et des châtiments sur une base individuelle.
• Ils croient en l’existence des anges et des démons (Actes 23.8).
Bien que les Pharisiens soient le parti rival des Sadducéens, ils se sont arrangé pour mettre de côté leurs différends à une occasion très particulière : Le procès de Jésus-Christ. C’est à ce moment-là que les Sadducéens et les Pharisiens s’unissent pour mettre Jésus à mort (Marc 14.53, 15.1, Jean 11.48-50).
Alors que les Sadducéens cessent d’exister après la destruction de Jérusalem, les Pharisiens, qui s’intéressent plus à la religion qu’à la politique, continuent d’exister. En fait, les Pharisiens sont contre la rébellion qui provoque la destruction de Jérusalem en l’an 70, et ils sont les premiers à faire la paix avec les Romains ensuite.
• Ils estiment que Dieu dirige toutes choses, mais aussi que les décisions prises par chacun jouent aussi un rôle dans le cours de son existence.
• Ils croient en la résurrection des morts (Actes 23.7-8).
• Ils croient en une vie après la mort, avec des récompenses et des châtiments sur une base individuelle.
• Ils croient en l’existence des anges et des démons (Actes 23.8).
Bien que les Pharisiens soient le parti rival des Sadducéens, ils se sont arrangé pour mettre de côté leurs différends à une occasion très particulière : Le procès de Jésus-Christ. C’est à ce moment-là que les Sadducéens et les Pharisiens s’unissent pour mettre Jésus à mort (Marc 14.53, 15.1, Jean 11.48-50).
Alors que les Sadducéens cessent d’exister après la destruction de Jérusalem, les Pharisiens, qui s’intéressent plus à la religion qu’à la politique, continuent d’exister. En fait, les Pharisiens sont contre la rébellion qui provoque la destruction de Jérusalem en l’an 70, et ils sont les premiers à faire la paix avec les Romains ensuite.
Les
Pharisiens ont aussi reçu pour responsabilité de compiler la
Mishna, un document important, lié à la continuité du Judaïsme
après la destruction du Temple.
Les uns et les autres, Pharisiens et Sadducéens, méritent les nombreux reproches que Jésus leur adresse... La meilleure leçon que nous puissions peut-être apprendre de ces Pharisiens et Sadducéens, c’est de ne pas leur ressembler.
Les uns et les autres, Pharisiens et Sadducéens, méritent les nombreux reproches que Jésus leur adresse... La meilleure leçon que nous puissions peut-être apprendre de ces Pharisiens et Sadducéens, c’est de ne pas leur ressembler.
Contrairement
aux Sadducéens, nous devons recevoir l’enseignement biblique dans
son Ensemble, y compris les éléments miraculeux qu’il évoque.
Contrairement aux Pharisiens, nous ne devons pas considérer la
tradition comme étant sur un plan d’égalité avec les Écritures,
et nous ne devons pas permettre que notre relation avec Dieu soit
réduite à une liste de règles et de rituels légalistes.
Le
nom des Pharisiens viendrait de « parash »,
« séparer »... On les rattache au groupe des hassidîm
et à Esdras, le prêtre scribe. Les hassidîm sont les Juifs
« pieux » (c’est le sens du mot hébreu) qui, au temps
de la restauration nationale animée par Esdras, à la fin du Ve
siècle av. J.-C., pensent qu’il ne suffit pas de reconstruire
le Temple et Jérusalem, il faut aussi rebâtir une vie spirituelle
capable d’animer ces pierres, fondée sur l’étude de la Torah et
sur la prière.
Le
travail des scribes (les rabbis) continue cette tradition vivante qui
tient compte des conditions nouvelles et dialogue même avec des
conceptions hellénistiques (à condition de les fonder dans les
Écritures).
Entre
eux, les débats peuvent êtres vifs, comme en témoignent, sous
Hérode le Grand, les « écoles » de Hillel et de Chammaï
(cf. p. 00).
C’est
de la Torah orale que sont nées des idées telles que l’égalité
foncière des hommes et la valeur de l’individu, ainsi que la
croyance en la rétribution (jugement selon les mérites), à
l’immortalité, à la résurrection des morts.
Dans
la mesure où l’on respecte la Torah, écrite et orale, on acquiert
les mérites nécessaires au salut et à l’envoi du Messie qui
établira enfin le Royaume de Dieu, chassant du même coup toute
présence étrangère hors de la terre d’Israël...
Au
contraire des Sadducéens et des Esséniens, les Pharisiens ont
survécu à la catastrophe de 70. Bien structuré, profondément
religieux malgré ses excès, le Pharisaïsme a permis la renaissance
du judaïsme à Yavneh (Jamnia, non loin de la côte Méditerranéenne)
sous la conduite de Yohanan ben Zakkaï, disciple de Hillel.
Un
épisode unique, révélateur et particulièrement détaillé est
rapporté par les 4 évangélistes-biographes de Jésus avec une
unanimité et une précision qui attestent de son authenticité... La
violente colère qui a envahi le prophète dans le temple de
Jérusalem et qui l'a conduit à provoquer un tohu-bohu scandaleux :
Il se saisi de cordes servant à amener les bestiaux destinés au
sacrifice, et, les repliant de manière à en faire une sorte de
fouet, se sert de cette arme improvisée pour se lancer à l'assaut
des « changeurs » c'est-à-dire les banquiers-usuriers de
l'époque qui officient sur place et qui y tiennent boutique, ainsi
que de la populace qui amène, garde et vend les bêtes à sacrifier
et toutes sortes d'autres produits destinés à l'offrande.
Il
faut se représenter la scène d'un justicier en fureur qui pénètre
dans l'enceinte d'un édifice religieux grouillant de pèlerins, de
marchands et de bestiaux.
Faisant
tournoyer au-dessus de sa tête un fouet bricolé avec des cordes :
Il
renverse les tables recouvertes de pièces de monnaie des
traficoteurs, les traite de voleurs et de brigands, frappe les hommes
et les animaux afin de les pousser vers la sortie.
Il
doit avoir présenté un aspect suffisamment effrayant pour que la
population de changeurs, de maquignons et de vendeurs de blé et de
farine destinés aux sacrifices végétaux, et qui se livrent à qui
mieux mieux à une simonie éhontée, préférant ramasser ce qu'ils
peuvent de pièces de monnaie et de marchandises avant de prendre la
poudre d'escampette.
Mais
il fallait le faire promptement car le justicier au fouet « ne
laisse personne transporter aucun objet à travers le temple »
précise l'évangéliste Marc.
Les
bêtes courent, les taureaux, les boucs, les béliers mugissent,
bêlent, ruent, urinent, les volières tombent à terre et s'ouvrent,
les pigeons piaillent, impossible d'éviter de patauger dans les
excréments et l'urine.
Il
règne un bruit infernal d'animaux entassés, terrorisés, que
l'odeur du sang rend fous. Pour un scandale, c'est un beau scandale !
Ce
vacarme attire « les chefs des prêtres et les scribes, ainsi
que les notables et les sacrificateurs ».
Au
spectacle de ce sacrilège, qui porte une atteinte décisive à leurs
propres finances, « ils cherchent les moyens de le faire
périr » .
Dans
les premières pages d'un ouvrage paru en 1923 et critiquant le
système monétaire créé aux États-Unis le 23 décembre 1913 , The
True Function of Money & the False Foundation of Our Banking
System Bank, non traduit en français (La véritable fonction de la
monnaie et les fondements frauduleux de notre système bancaire)
ouvrage largement antérieur à celui de Eustace Mullins - Secrets of
the Federal Reserve , The London Connection , 1952 - Frederick
Raphael Burch est le premier historien à avoir analysé cette
contestation révolutionnaire d'un système financier fondé sur une
fraude et à la comparer à la création d'un autre système
frauduleux, lequel sévit depuis un siècle, et dont le monde
continue de subir les conséquences désastreuses, la création de la
Réserve Fédérale (FED) et l'invention de la monnaie privée des
banquiers, le dollar. (et
ce n'est pas fini puisque nous avons à la tête de notre pays un
Banquier)...
L'histoire
est facétieuse. Un court billet dans le Monde daté du 5 janvier
2013 signale que les terminaux de paiement par carte de crédit dans
l’État du Vatican viennent d'être désactivés et que la Banque
d'Italie interdit le Vatican de carte de crédit. Motif invoqué par
la filiale de la Deutsche Bank qui gère le terminal de paiements par
carte de ce mini-État : Insuffisance en matière de lutte contre le
blanchiment et le financement du terrorisme.
Il
est inévitable que dans un tel environnement, un spirituel révolté
qui vient crier : « Ne faites pas de la maison de mon Père une
maison de trafic » ne pouvait que passer pour un agitateur
écervelé et pour un destructeur irresponsable de l'ordre religieux
et social établi, donc pour un « terroriste » et, faute
de cul de basse-fosse et de Guantanamo, à l'époque, afin de le
faire disparaître du monde des vivants, il était inévitable qu'il
soit exécuté. C'est bien pourquoi « les principaux
sacrificateurs et les scribes, l'ayant entendu, cherchent les moyens
de le faire périr ».
Mais
l'argent, c'est aussi la monnaie, c'est-à-dire le numéraire bien
concret, celui qu'on tient dans la main et qu'on peut manipuler. Et
là, les correspondances sont saisissantes au point qu'on pense
irrésistiblement au poème de Baudelaire, à ses « forêts de
symboles » et à la « ténébreuse et profonde unité »
des symboles qui ont jailli du cerveau humain.
L'antiquité
ne connaît pas le mot « juif ». On parle d'Israélites à
propos des tribus d'Hébreux Sémites ayant pour ancêtre éponyme
Israël, nouveau nom du personnage mythique Jacob.
Un
fils tout aussi mythique, Juda, dont le nom hébreu est Yehuda, a
donné naissance aux Yehudim, mot traduit en français par Judaïtes.
L'hébreu
Yehudim est traduit en grec par Ioudaiôn et en latin par Iudaean.
Du
temps de la courte indépendance du territoire qui correspond à
l'actuelle Palestine, les populations sont désignées par leur
origine géographique.
Les
Judéens habitent la Judée,
Les
Samaritains la Samarie,
Les
Galiléens la Galilée
Les
Iduméens l'Idumée.
Mais
après leur conquête, les Romains ne se sont pas embarrassés de
subtilités régionales et désignent globalement ces confettis de
leur immense empire sous le nom général de Iudaea.
Ainsi,
lors de la crucifixion de Jésus, Ponce Pilate a fait inscrire sur la
croix : Iesus Nazarenus rex Iudaeorum, c'est-à-dire, Jésus de
Nazareth roi ou plutôt chef des Judéens, bien qu'il soit Galiléen
En
effet, Iudaeorum est le génitif pluriel de Iudaeus, c'est-à-dire
Judéen. Quant au mot rex, il n'a été traduit par roi
qu'ultérieurement...
Ainsi
Vercingéto-rix (rex) n'est pas le roi des Gaulois, mais un chef de
tribu.
Il
n'existe pas non plus d'universalisme du culte du Dieu Jahvé.
Les
Pharisiens, les Sadducéens, les Zélotes ou les Esséniens se
combattent et se haïssent cordialement.
Ces
mouvements, ou plutôt ces sectes, possèdent chacun leur manière
particulière de participer au culte de Jahvé, mais, par rapport aux
« païens » hellénisés, ils sont désignés sous la
terminologie générale de Yehudim, c'est-à-dire, comme il est dit
plus haut, de fidèles d'un culte qui a son origine dans le royaume
de Juda.
Le
fondateur du christianisme est un Galiléen appartenant probablement
à la secte des Esséniens, mais les avis divergent sur ce dernier
point. Il n'est donc ni un Yehudim puisque seuls les Pharisiens
Judéens peuvent se réclamer de ce terme ni, à plus forte raison,
un Juif, puisque ni le mot, ni la notion que recouvre ce mot
n'existent en ce temps-là.
L'ouvrage
le plus connu de l'historien hiérosolémite de l'époque, Flavius
Josèphe (env.37 à env. 100) est traduit en français sous le titre
La guerre des Juifs. Or, ce récit rédigé dans la langue de la
région depuis le retour de Babylone, à savoir l'araméen, a été
traduit en grec à destination de l'élite cultivée romaine sous le
titre littéral : Historia Ioudaikou polemou pros Rômaious,
c'est-à-dire Histoire de la guerre judéenne ( ou des Judéens)
contre les Romains.
Le
titre actuel, La guerre des Juifs, est un anachronisme, Ioudaikou n'a
jamais voulu dire « des Juifs ». Il s'agit de la même
racine que dans le latin Iudaeus, c'est-à-dire Judéen. D'ailleurs
cette guerre s'est déroulée à Jérusalem, donc en Judée.
Le mot « juif », avec ou sans majuscule, est relativement récent dans un texte écrit français. Il résulte d'une contraction phonétique du mot latin Iudaeus.
En
France, le prévôt des marchands de Paris, Etienne Boileau est le
premier à utiliser ce mot à la fin du XIIIe siècle dans son
ouvrage Les métiers et corporations de la ville de Paris.
Rédigé
en 1268, ce texte juridique compile les statuts des différents
métiers réglementés. Quant au moine de Saint-Médard et poète
religieux, Gautier de Coincy, il est le premier à parler de judaïsme
dans son recueil intitulé les Miracles de Notre-Dame (1218).
Le
terme général de judaïsme, existe cependant chez l'historien Juif
Flavius Josèphe, détesté par ses co-religionnaires, parce que
considéré comme un traître. Longtemps rejeté par les membres de
cette communauté eux-mêmes, l'emploi de ce terme est donc devenu
courant lorsqu'il s'est agi de distinguer le christianisme, devenu la
religion dominante, de la religion du dieu Jahvé, quelles que soient
les sectes, pratiquée par ses fidèles hors de Palestine.
Il
est intéressant de noter que le mot « Juif » écrit avec
une majuscule apparaît pour la première fois dans un ouvrage qui
recense les métiers et les corporations.
Comme
tout ce qui survient dans le temps, le vocabulaire a une histoire. Un
mot s'impose lorsqu'il exprime une réalité sociologique ou
économique et n'est jamais le fruit du hasard. Or « Juifs »
n'étant ni un métier, ni une corporation, il est logique d'en
déduire que ce groupe est directement associé à l'exercice d'une
profession spécifique, immédiatement identifiable et qu'il n'est
pas nécessaire de la préciser davantage.
C'est
là que nous retrouvons la formulation maladroite du Président
Hollande avec sa désignation des « Juifs de France »,
redevenus, semble-t-il, 8 siècles plus tard, des « étrangers
de l'intérieur » dans une société Française laïque et
proclamée républicaine et égalitaire.
Cette
petite mise au point étymologique a semblé importante pour
démontrer que le discours du Président François Hollande est
chargé à outrance d'une idéologie politique calquée sur la
narration imaginaire de son hôte du moment. Parler de « Juifs
de France » aujourd'hui, c'est retrouver spontanément l'esprit
ségrégationniste et les catégories mentales du haut Moyen-Age,
celles des talmudistes de cette époque, mais qui demeurent encore et
toujours celles des talmudistes d'aujourd'hui, rebaptisés
« sionistes ».
L'USURE,
axe central de l'histoire de l'occident,
« Que
peuvent les lois, là où seul l'argent est roi ? »
Pétrone
« Si la population comprenait le système bancaire, je crois qu'il y aurait une révolution avant demain matin . »
L'industriel Henry Ford.
Pétrone
« Si la population comprenait le système bancaire, je crois qu'il y aurait une révolution avant demain matin . »
L'industriel Henry Ford.
Qui
étaient les Sadducéens et les pharisiens ? - Got Questions
https://www.gotquestions.org/Francais/pharisiens-sadduceens.html
Les
Sadducéens et les Pharisiens formaient la classe dirigeante
d'Israël. ... y compris celles de prêtre et de sacrificateur ; ils
occupaient aussi la majorité ... Les gens ordinaires avaient plus
d'affinités avec ceux d'entre les rangs des Pharisiens ...
Les
pharisiens à l'époque de Jésus | S.B.E.V. - Bible Service
https://www.bible-service.net/extranet/current/pages/200378.html
On
les rattache au groupe des hassidîm et à Esdras, le prêtre qui
était scribe. ... civile traîne six années pendant laquelle des
milliers d'entre eux sont crucifiés. ... Au contraire des sadducéens
et des esséniens, les pharisiens ont survécu à la ...
Termes
manquants : coalition herodiens 30
EN REMONTANT LE TEMPS... 31
27
MAI 2017...
Cette
page concerne l'année 31 du calendrier julien. Ceci est une
évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que
d'un survol !
LA FIÈVRE DU POUVOIR CHEZ LES CLAUDII
GENEALOGIE DES CLAUDII |
Selon
une légende propagée par la famille, une nuit, Atia endormie dans
le Temple d’Apollon Guérisseur reçoit en songe la visite du
dieu sous la forme d’un serpent et s’unit à lui. Selon Suétone,
sitôt fécondée par Apollon « apparaît sur son corps une
tache qui ressemble à un serpent, ne pouvant l'effacer, elle renonce
pour toujours à se rendre aux bains publics » La légende
fonctionne très bien dans la famille puisque Octave devient
prêtre d’Apollon et inscrit son règne sous sa protection.
Adopté par César et désigné comme héritier, c’est un bon départ pour Octave, mais il est loin du but... 14 ans lui seront nécessaire.
Adopté par César et désigné comme héritier, c’est un bon départ pour Octave, mais il est loin du but... 14 ans lui seront nécessaire.
Disons
le, les erreurs accumulées par Antoine l’aideront beaucoup. Nous
sommes en -40, comme dans toutes les familles Romaines : Il faut le
marier il a déjà 23 ans. Dans son milieu c’est un peu tard, les
affaires du grand oncle Jules passent avant tout.
Pas
d’inquiétude une famille est là : Les Claudii. Fulvie, la très
riche veuve de Clodius, désormais épouse d’Antoine, a une fille.
Elle
se nomme Claudia Pulchra. Octave a besoin un moment d’une alliance
avec Antoine pour éliminer les assassins de César. Il épouse donc
la fille de la veuve incendiaire. Pour les mêmes raisons il donne sa
propre sœur Octavie à Antoine après lui avoir fait répudier
Fulvie. Néanmoins, en moins d'1 an Octave renvoie Pulchra
à sa mère « vierge comme elle était venue » (Suétone Aug 62).
Je sais chez les Claude c’est curieux !
Octave
choisit ensuite: Scribonia, tiens encore une Claudia ! une
veuve avec enfants qui est de 5 ans son aînée. Il lui fait une
fille et la répudie aussitôt outré par sa conduite dépravée.
CLAUDE SEJEAN ET TEBERE |
Bienvenue
à Julia Caesaris Filia, on l’appelle Julia l’aînée pour ne pas
la confondre avec ses grands-mères, ses grands tantes et la fille
morte de Jules son arrière grand oncle. Craignant sans doute de
passer inaperçue elle s’acharnera à marquer l’histoire.
3e
épouse Livie. Prenons notre temps, l’affaire mérite d’être
étudiée avec soin. On peut remarquer en passant le goût marqué
d’Auguste pour les mères alors qu’il n’a pas touché la petite
Pulchra.
Livie
est mariée et enceinte de son 2e fils quand elle est instamment et
chaudement priée par Octave de venir s’installer chez
lui.
Chez
lui où, pendant ce temps, Scribonia termine sa grossesse. Octave
rencontre Livie le 23 septembre -39, Scribonia accouche de Julie en
octobre... Les pontifes ne voient aucun obstacle au remariage avec
Livie en janvier -38.
C’est
ainsi que dans la même maison, Drusus frère de Tibère vient au
monde le 11 avril 38. Sur le forum les gens bien informés assurent
que les Dieux permettent ce genre de prodiges. Ne faut-il pas voir la
main de Jupiter dans ce « coup de foudre » ? Livie appartient à
la Gens Claudia son ex mari aussi. Ses deux fils Tibère et Drusus
sont des Claude à 100%.
Le
propos n’est pas de présenter :
La
succession des empereurs.
Les
tourments de Tibère.
Le
règne fulgurant de Caligula.
La
surprenante montée de Claude sur le trône.
L’histoire
méconnue de Néron...
Mais
plutôt ce qui concerne les femmes de la famille.
Livie n’est pas particulièrement appréciée par Tacite. (Annales livre 1 chap 3) Pour le moment Auguste n’a pas encore renoncé à lui faire des enfants et il n’en est pas encore à adopter ceux de sa femme.
Le
Princeps Auguste a une fille Julie, veuve sans enfant, et il a
un ami de son âge : Agrippa, à qui il doit tout.
LIVIA |
Agrippa
est marié... Pas de problème quand on est empereur, on a tout les
droits.
On
divorce de facto l’ami de toujours et on lui fait épouser Julia.
Elle
a 17/18 ans et déjà une réputation épouvantable, lui a 43 ans,
l’âge de son beau-père. C’est son 3e mariage Ils auront 5
enfants.
Mais, Agrippa meurt en –12 av JC... Qu’importe on fait divorcer Tibère qui est justement marié avec la propre fille d’Agrippa (d’un premier mariage, Vipsania agrippina).
Mais, Agrippa meurt en –12 av JC... Qu’importe on fait divorcer Tibère qui est justement marié avec la propre fille d’Agrippa (d’un premier mariage, Vipsania agrippina).
Auguste
doit s’occuper de tout
1. Il marie son fils adoptif, Tibère, à une fille d’Agrippa
2. Puis sa propre fille Julie devenant veuve, il oblige Tibère à divorcer pour lui faire épouser sa fille.
3. Puis l’ami Agrippa mourant à 50 ans et sa fille étant de nouveau veuve, on divorce Tibère pour lui faire épouser Julie... Et on ose se demander pourquoi Tibère est renfrogné.
1. Il marie son fils adoptif, Tibère, à une fille d’Agrippa
2. Puis sa propre fille Julie devenant veuve, il oblige Tibère à divorcer pour lui faire épouser sa fille.
3. Puis l’ami Agrippa mourant à 50 ans et sa fille étant de nouveau veuve, on divorce Tibère pour lui faire épouser Julie... Et on ose se demander pourquoi Tibère est renfrogné.
Un
détail incongru en passant.
Il
semble bien que Tibère était heureux en mariage avec Vipsania
Agrippina.
Il
semble aussi que sa propre mère Livie n’ait pas été étrangère
à ce méli-mélo. Pour elle, un mariage de son fils Tibère, même
un peu forcé, avec la fille d’Auguste le rapproche encore un peu
plus du trône... On n’est jamais sûr de rien, il y a tellement
d’accidents.
Mais
de quoi se plaint Tibère ? Il était le gendre d’Agrippa il
devient le mari de sa veuve. Mariage forcé et adoptions forcées des
enfants d’Agrippa.
Il
est désormais le mari forcé d’une ravageuse, (pas question pour
Julia de changer de conduite), au point que le vieil Auguste l’en
libère en bannissant sa fille et en acceptant la dissolution du
mariage.
De
sa première femme, Tibère a un enfant Drusus II et, de Julie, il
est forcé d’adopter les 5 enfants d’Agrippa.
La
vie, la guerre, le tout venant des épidémies, les accidents
auxquels on ajoute les bons soins de Livie, une véritable hécatombe
décime les rangs des enfants de Julie... Du sang d’Auguste, il ne
reste plus qu’Agrippine l’aînée. N’oublions pas que pour
Livie, qui veille toujours, la descendance de Julie n’est jamais
que la descendance de Scribonia.
Si ce n’est un dernier garçon de Julia/Agrippa (Agrippa Postumus) qui a réussi à se faire détester par tout le monde même par son grand père, Tibère est devenu le dernier espoir de succession pour Auguste.
Si ce n’est un dernier garçon de Julia/Agrippa (Agrippa Postumus) qui a réussi à se faire détester par tout le monde même par son grand père, Tibère est devenu le dernier espoir de succession pour Auguste.
Il
est nécessaire de s’intéresser à une des complexités
surprenantes de la politique d’Auguste... Poursuivre et éliminer
Marc Antoine - Cléopâtre et Caesarion, ne lui a pas fait
oublier qu’il avait jugé bon de marier, un temps, sa sœur Octavie
avec le même Antoine.
À
Octavie il confie les enfants qu’Antoine a eu de Cléopâtre élevés
avec les deux filles qu’il a eu d’ Octavie... Ces deux filles,
Antonia Major et Antonia Minor auront toutes deux une descendance
impériale.
Auguste
peut rêver d’avoir le choix mais il vieillit. Lorsqu'il meurt, en
14, seul Tibère est apte à prendre sa place.
Livie,
sa mère promue au rang d’Augusta avec culte et prêtres, ne
lâche pas facilement les rennes du pouvoir qu’elle tient en mains
depuis les derniers mois de la vie d’Auguste.
Tout
cet excès d’honneurs de culte et de vénération n’est pas
adressé à l’Empereur qui, lui, en manque plutôt. Un désaccord
public peut devenir une faille par laquelle s’engouffrent les
familles (gens) et leurs complots, 12 ans d’une cohabitation de
plus en plus tendue entre la mère et le fils entraînent des
frictions peut- être à l’origine de la retraite du Prince à
Capri en 26.
Après
avoir dû subir les avanies de sa femme, il doit supporter celles de
sa mère. Pourtant c’est à lui maintenant que se pose le problème
de se trouver un successeur.
1- Il n’a qu’un fils issu de son premier mariage avec Vispinia Agrippina : Drusus II qui lui aura un fils Tiberius Gemellus.
2- De son mariage forcé avec Julia, il lui reste aussi une fille (adoptive) du couple Julia/ Agrippa : Agrippine l’Aînée. Un caractère bien forgé, mais elle ne sera jamais impératrice.
3- De Drusus I son frère mort et de sa belle sœur Antonia Minor il a deux neveux et une nièce Germanicus, Claude et Julia Livilla... C’est en faisant épouser la fille de son frère, Julia Livilla à son fils Drusus II qu’il aura un petit fils Tibérius Gemellus. Tout va bien ! Tibère a un fils, deux neveux et un petit fils
1- Il n’a qu’un fils issu de son premier mariage avec Vispinia Agrippina : Drusus II qui lui aura un fils Tiberius Gemellus.
2- De son mariage forcé avec Julia, il lui reste aussi une fille (adoptive) du couple Julia/ Agrippa : Agrippine l’Aînée. Un caractère bien forgé, mais elle ne sera jamais impératrice.
3- De Drusus I son frère mort et de sa belle sœur Antonia Minor il a deux neveux et une nièce Germanicus, Claude et Julia Livilla... C’est en faisant épouser la fille de son frère, Julia Livilla à son fils Drusus II qu’il aura un petit fils Tibérius Gemellus. Tout va bien ! Tibère a un fils, deux neveux et un petit fils
Tout
ira même encore mieux si on marie le petit fils de Livie :
Germanicus, avec la petite fille d’Auguste : Agrippine
l’Aînée. Ils feront 6 enfants dont un adorable petit dernier.
Tout
irait bien si Germanicus déjà pétri d'orgueil par nature n’avait
sous l’influence de sa femme « la petite fille d’Auguste »,
acquis un égo surdimensionné … Au point de froisser Tibère.
Très
à cheval sur des questions de préséance il ne faut pas se
risquer à faire de l’ombre à Germanicus et Agrippine
l’Aînée, « la petite fille d’Auguste » même si on est
l’envoyé de l’empereur et son représentant direct...
Cela
coûtera la vie à Pison.
Au Palatin, régnerait le calme si le Prince daignait y séjourner un peu et si, à Rome, la permanence et le regain des jalousies, des ambitions, en somme de toutes les conditions génératrices de la guerre civile depuis plus d’1 siècle ne faisaient des ravages.
Au Palatin, régnerait le calme si le Prince daignait y séjourner un peu et si, à Rome, la permanence et le regain des jalousies, des ambitions, en somme de toutes les conditions génératrices de la guerre civile depuis plus d’1 siècle ne faisaient des ravages.
Le
succès des Claudii n’est pas étranger à cette montée des périls
. La « gens » Claudia est venue se greffer sur la gens Julia pour
en tirer, seule, le profit. Et nous ? Et nous ?...
Si eux l’ont fait pourquoi pas nous ?.
Si eux l’ont fait pourquoi pas nous ?.
Nous
ne manquons pas de filles à marier ni de généraux capables.
Les
appétits sont aiguisés, ils sont loin d’être assouvis.
Les
intrigues pour accéder au pouvoir ne sont pas le monopole des
femmes
Lucius Aelius Seianus est un parvenu provincial méprisé par les Optimates...
Lucius Aelius Seianus est un parvenu provincial méprisé par les Optimates...
Il
n’est que chevalier,
Il
n’a pas accompli le cursus honorum
Il
accède au rang de préfet du prétoire (chef des troupes de Rome)
nommé par Tibère... Il est son confident, son ami, son homme
de main.
L’homme
est d’une ambition démesurée, rien ne lui semble interdit.
Numéro
2, de l’empire, tous ses actes tendent à le conduire à la 1ère
place.
On
flatte le Prince,
On
se conduit mal en ville en son nom.
On
s’élève en faisant choir le Prince dans l’esprit des
Romains.
Le prince devient cruel, ou prête des forces à la cruauté d’autrui... C'est l’ouvrage d’Elius Séjanus, préfet des cohortes prétoriennes. (Tacite, annales, livre IV, 1).
Le prince devient cruel, ou prête des forces à la cruauté d’autrui... C'est l’ouvrage d’Elius Séjanus, préfet des cohortes prétoriennes. (Tacite, annales, livre IV, 1).
Séjean
toujours présent au palais, devient l’amant de la bru de Tibère.
Devenu encombrant, le mari, fils de l’Empereur est empoisonné par
les soins de sa femme Livilla.
Une
fois le pauvre Drusus II empoisonné, Sejean, un peu sans gêne,
demande en mariage la veuve, femme de l’héritier, belle
fille de l’empereur.
Tibère
ne voulant pas vexer son ami déploie des trésors de diplomatie pour
refuser diplomatiquement.
MARIAGE ROMAIN |
À
Séjean tout est permis. Le neveu Germanicus opportunément mort, les
manœuvres de Séjean s’attaquent à Agrippine, « la petite fille
d’Auguste » et ses petits Néron Caesar et Drusus III
qui sont ostracisés et envoyés en exil...
Tibère joue les aveugles et les sourds à Capri.
Tibère joue les aveugles et les sourds à Capri.
Séjean
devient le maître véritable de Rome, on lui érige une
statue,(normalement réservée aux Dieux ou aux empereurs divinisés)
Le Sénat enrage de tous ces honneurs attribués à ce parvenu,
simple chevalier.
La
coupe déborde quand Tibère le nomme Consul par 5 fois... La colère
est à son comble.
À
Capri Tibère exulte ou ricane.
Enfin,
quand on ne s’y attend plus le Prince renverse tout et abat
son favori.
Il
nomme un nouveau préfet du prétoire le chevalier Marcus Sertorius
Macron à qui il confie l’arrestation de Séjean comme première
mission
La
fille d’Antoine Antonia minor (femme de son frère Drusus I) n’est
pas étrangère à ce retournement, elle a pris sur elle d’ouvrir
les yeux de son beau frère l’empereur. L'ambitieux finit
déchiqueté sur les marches des Gémonies, puis les morceaux sont
jetés au Tibre.
Poursuivant
sur sa lancée l’ex femme trompée de Séjean s’étant
suicidée après avoir livré des révélations sur les crimes
de son mari, Tibère fait exécuter ses enfants. Une de ses fille
protégée par sa virginité, on la fait violer par le bourreau qui
peut ensuite l’exécuter l’âme en paix Tacite (annales V chap
9)
Disposant
d’appuis puissants à Rome Séjean a été proche de réussir.
Il a dans l’ombre de la complicité tacite du Prince, réussi à
décimer la progéniture de Germanicus. Agrippine l’Aînée, est
devenu impuissante, ses perpétuels « Je suis la petite fille
d’Auguste » ont contribué à sa relégation, et les
dents de sa fille Agrippine la jeune ne sont pas encore assez
longues.
LIVIA |
Le
petit dernier semble se complaire à jouer au docteur avec ses sœurs
avec la complicité, de l’adultère empoisonneuse Livilla,
l’empereur vieillissant n’a pas été un obstacle insurmontable à
l’homme qui tient toutes les ficelles et tous les couteaux.
Les
Julio Claudiennes. Sauvés par le petit neveu (2) « MaisDisons ...
https://www.disons.fr/?p=25362&cpage=1
30
janv. 2012 - Le complot de Séjean. Les intrigues pour accéder au
pouvoir ne sont pas le monopole des femmes. Lucius Aelius Seianus est
un parvenu ...
Vous
avez consulté cette page 2 fois. Dernière visite :
02/06/17
Figures
de la parenté: Une histoire critique de la raison structurale
https://books.google.fr/books?isbn=2130740022
François
Héran - 2015 - Social Science
...
Claude avant d'être l'aïeule de Caligula. Elle avait déjoué en
l'an 31 le complot de Séjean contre Tibère. D Chapitre 8. Du droit
romain à l'analyse structurale :
Les
Julia Claudiennes. Une dynastie c'est un métier(4) « MaisDisons ...
www.disons.fr/?p=25735&cpage=1
8
févr. 2012 - On attend 4 ans et c'est Aelia Paetina(2) sœur
adoptive de Séjean, ( oui .... refuse, Néron la fait tuer sous
prétexte qu'elle fomentait un complot.
Inscription à :
Articles (Atom)