samedi 7 juin 2014

1074... EN REMONTANT LE TEMPS

Cette page concerne l'année 1074 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

ANNE PRINCESSE DE KIEV ET REINE DES FRANCS.

ANNE DE KIEV
Après la mort de son épouse Mathilde de Frise, Henri Ier cherche à contracter un nouveau mariage, mais l’Allemagne, dont la famille est selon lui son seul espoir, lui est interdite, cette alliance étant assimilée par l’Église comme consanguine par les origines de la reine défunte (jusqu'au septième degré)... Sur le conseil de son beau-frère Baudouin de Boulogne, il envoie dès 1045 des observateurs de confiance dans tous les royaumes d’Orient, il les charge de lui signaler toutes les princesses à marier dont ils pourraient entendre parler dans ces lointaines contrées.
Pendant 4 ans, Henri attend qu’on lui signale une fiancée possible, car toutes les princesses dont on lui parle sont peu ou prou ses parentes... Son humeur s’en trouve modifiée : il devient coléreux et méchant, même avec ses concubines, et lorsqu’elles manifestent un désir de tendresse, « il fait l’agacé, nous dit un chroniqueur, et les bat durement ». Elles finissent par s’enfuir du palais, laissant le roi déçu, amer et sans consolation.
L’extraordinaire destin de cette princesse venue de l’Orient, aux confins des mondes Byzantins et Slaves, par qui le sang Russe et Viking s'est mélangé à celui des Capétiens … Anne de Kiev, en russe et en ukrainien russe : Анна Ярославна (Anna Iaroslavna), est la fille de Iaroslav le Sage, grand-prince de Kiev et de sa seconde épouse, Ingigerd, fille du roi suédois Olaf.
Les manuels d'histoire l'ont longtemps appelée Anne de Russie, la date exacte de la naissance d'Anne est inconnue. (1024 ou 1025 la date de 1032, est donnée par l'historien Russe V. Tatichtchev). Les anciennes chroniques Ruthènes (Ukrainiennes) informent peu et sommairement sur les femmes, même les plus nobles... Le nom d'Anna Yaroslavna est surtout connu d'après les chroniques Françaises.
Nous connaissons cependant le destin de ses deux sœurs par des sources étrangères :
L'aînée, Anastasia, épouse du roi de Hongrie, André Ier (dans les chroniques Hongroises elle est évoquée comme « fille du prince de Ruthénie »), par le chroniqueur polonais Jan Dlugosz .
Élisabeth, par l'historien Islandais du XIIIe siècle, Snorri Sturlusson, dans «Heimskringli» (ce que l'on appelle « les sagas royales »). Élisabeth est l'épouse du célèbre Viking Norvégien, le conquérant Harald Hardrod qui devient roi de Norvège après la mort de son frère...

Anne est issue d’une lignée très récemment convertie au christianisme orthodoxe. Son grand-père Vladimir (958-1015) adore encore Odin et offre des sacrifices humains à tous les dieux du panthéon Scandinave. Converti au christianisme Byzantin, il fait de Kiev, la ville aux 400 églises, la rivale de Constantinople. Il descendait de Riourik, le fameux prince de Novgorod, et de princes Varègues...

Sa mère Ingigerd ou Ingrid ou Irène (1000-1048), est la fille du roi de Suède Olof Skötkonung et la petite fille d’ Olof III Skötkonung (980-1022), premier souverain chrétien Suédois... La Rous' (Ruthénie) Kiévienne, sous les règnes de Vladimir et de Yaroslav, est devenue un État puissant avec lequel doivent compter Byzance, l'empire Germanique et les royaumes Scandinaves...

Après la mort de son frère Mstyslav en 1036, Yaroslav le Sage devient l'unique dirigeant de la terre rous' (ruthène), et c'est dans cette grande et riche cité qu'elle passe son enfance et son adolescence, jeune fille instruite et d’Église chrétienne byzantine, Anne peut épouser à Reims en premières noces, le 19 mai 1051, le roi Henri Ier de France qui relève, quant à lui, de l'Église catholique romaine. Ces deux églises forment encore l'Église indivise, puisque nous sommes là avant le schisme de 1054...

PHILIPPE Ier
En avril 1049, l’un de ses informateurs lui révèle que le grand-duc Iaroslav Vladimirovitch, qui règne à Kiev, a une fille prénommée Anne, qui n’a aucun lien de parenté avec Henri Ier et qui est, d’une beauté ravissante. Sa mère est Ingrid de Suède et de Norvège... La future épouse du roi ne manque pas de patronymes, puisqu’on la connaît sous les noms d’Anne de Kiev, Anne de Russie, Anne de Ruthénie, Anne d’Ukraine, Anne d’Esclavonie et quelques autres.
En apprenant qu’on parle d’elle, de sa grâce, de son esprit, de ses cheveux blonds et de sa bouche sensuelle jusqu’à Constantinople, le roi a l’œil pétillant... Il charge Roger, évêque de Châlons-sur-Marne, de porter des bijoux à Iaroslav de la part du roi de France et de lui demander la main de sa fille. Favorable à une politique d’ouverture, le prince de Kiev, l’un des 12 fils de Vladimir le Grand qui a converti le pays au christianisme, accepte la proposition, et Anne arrive à Reims au printemps 1051, apportant une dot considérable en belles pièces d’or frappées à Byzance.
Si Henri Ier l’attend avec une grande émotion et un peu d’inquiétude, ses craintes s’évanouissent lorsqu’il voit la fille du grand-duc. Il est immédiatement conquis.
La légende veut qu’au moment où elle descend de son chariot, le roi, incapable de se maîtriser plus longtemps, se soit précipité sur elle pour l’embrasser avec une belle ferveur. La princesse n’ayant pas protesté contre cette ardeur un peu hâtive, dit-on, la foule peut contempler les fiancés, qui ne se sont jamais vus encore, serrés l’un contre l’autre comme des amants... On assure également que, lorsqu’ils se sont séparé, Anne dit à Henri Ier, en rougissant un peu : « Je suppose que c’est vous, n’est-ce pas, qui êtes le roi ?... »
Le mariage a lieu à Reims le 19 mai 1051. le roi a 39 ans et Anne 27. La reine, sacrée le même jour par l’archevêque Guy de Châtillon, est appliquée à la prière, libérale envers les pauvres, sensible au malheur, n’occupant le trône que pour y paraître comme compagne du roi, et pour accorder des grâces.
En arrivant en France, Anne apporte un livre qui, selon la légende, va beaucoup compter pour tous les sacres des rois de France à Reims. A compter de 1059 et jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, tous les rois de France, en accédant au trône ont prêté serment sur un très ancien Evangéliaire Ruthène, écrit en écritures cyrillique et glagolitique... En réalité, c'est le cardinal Charles de Lorraine qui l’offre en 1534 au Chapitre de la cathédrale de Reims, après l'avoir revêtu d'une reliure précieuse abritant des reliques. Ce livre est l'un des plus anciens textes connus de la langue Russe et l'un des plus anciens documents de la langue littéraire Ruthène (Ukrainienne) et sa première partie (cyrillique) peut avoir été écrite par Saint Procope, qui meurt vers 1030 (Pierre le Grand au XVIIe siècle et Nicolas II au début du XXe siècle, voyageant en France, se le feront présenter)... C'est aussi cette princesse qui introduit le prénom Philippe (venant de ses ancêtres Macédoniens) à la cour de France en le donnant au fils aîné de son premier mariage qui règne sous le nom de Philippe Ier.

Cette première alliance Franco-Russe n'est pas de longue durée, Henri Ier meurt brusquement à Vitry-aux-Loges le 4 août 1060... Aussitôt, la reine Anne se retire au château de Senlis avec son fils Philippe, qui a été sacré roi du vivant de son père.
Baudouin V, oncle du roi mineur, qui est désigné tuteur-régent, afin d’éviter les troubles, la famille royale se montre dans le royaume:
en 1060, séjour à Dreux, Paris, Senlis, Étampes.
En 1061, à Compiègne, Reims, Senlis, Paris.
Anne vit dès lors libre de tout souci politique dans son domaine du Valois se retirant d’abord à l’abbaye de Saint-Vincent de Senlis. (Un chroniqueur nous dit qu’elle aimait beaucoup Senlis, « tant par la bonté de l’air qu’on y respire que pour les agréables divertissements de la chasse à laquelle elle prend un singulier plaisir »). Elle y ajoute rapidement d’autres agréments...
En effet, malgré son veuvage récent, la reine Anne se met à organiser des réceptions qui sont très courues. De nombreux seigneurs des environs prennent l’habitude de venir lui faire leur cour et plus d’un parmi eux, rapporte le vicomte de Caix de Saint-Aymour, « apportait ses hommages non seulement à la reine, mais aussi à la femme ».
En 1060 , Anne de Kiev participe au renouveau monastique en fondant l’abbaye Saint-Vincent à Senlis, elle fait bâtir une église dédiée à Saint Vincent et un monastère destiné à des chanoines réguliers. Dans la lettre de fondation, elle précise que son intention est de réparer les fautes du roi Henri Ier, de ses amis et les siennes (sans doute songe-t-elle à son second mariage).

C’est ainsi qu’au bout de 3 ans elle épouse Raoul le Grand, comte de Crépy-en-Valois, son aîné de quelques années, possédant de nombreux titres : comte de Crépy, de Valois, du Vexin, d’Amiens, de Bar-sur-Aube, de Vitry, de Péronne et de Montdidier, c'est l’un des plus puissants seigneurs de France, se plaisant à dire qu’il ne craint ni les armes du roi, ni les censures de l’Église.
En juin 1063, il répudie Haquenez, sa tendre et juvénile épouse, et enlève la reine, (complice), lors d’une des promenades en forêt dont elle a l’habitude, pour l’épouser.
L'enlèvement, le mariage expéditif causent un grand scandale dans tout le royaume, en suivant un homme marié, et en l'épousant la reine semble commettre un adultère... Haquenez apprenant la raison pour laquelle elle a été répudiée, se rend à Rome pour se plaindre au pape Alexandre II, qui l’accueille avec bonté charge Gervais, archevêque de Reims, d’effectuer une enquête, avant d’enjoindre Raoul de se séparer de la reine et de reprendre sa femme légitime.... Devant le refus du comte, le pape l’excommunie et déclare nul son mariage avec Anne... Bravant les foudres de Rome, les deux amoureux voyagent ensemble dans le royaume, se cachant si peu, montrant une telle absence de remords, qu’on finit par admettre leur union.
En 1065, lors de la consécration de l’église, elle émet le vœu qu’en ce lieu « puisse vivre des religieux, dans le calme et la paix, pour y servir Dieu jour et nuit, en renonçant au monde et en embrassant canoniquement la vie régulière, c'est-à-dire la règle écrite des Saints Apôtres et de Saint Augustin. »

Quelques années plus tard, le roi Philippe Ier trouve sage de se réconcilier avec eux, admettant même Raoul de Valois à la cour. Anne y reparaît à son tour avec le titre de reine mère lorsqu'elle se retrouve veuve pour la seconde fois vers 1074. On a pour elle le plus grand respect, et elle règne sur le palais, bien qu’elle ne s’occupe point des affaires de l’État... A la mort de Raoul de Crépy, Anne de Kiev se retire vraisemblablement à Senlis. Déjà, après la mort d'Henri 1er, Anne a vécu au château de Senlis. Là, près du château, dans le faubourg de Vietel, sur l'emplacement d'une chapelle « en ruines et complètement dévastée » on édifie sur son ordre l'église de Saint-Vincent et une abbaye. Cette abbaye perdure jusqu'au XVIIe siècle. Chaque année on y célèbre une messe à son souvenir.
Anne de Kiev a demandé à son fils Philippe Ier de prendre le titre de fondateur de l'abbaye. Le roi accepte, et le patronage devient héréditaire dans La famille royale... L’année suivante, elle est mentionnée une dernière fois, en tant que « Anne mère du roi Philippe », sur une charte en faveur de l’abbaye de Pont Levroy, puis elle disparaît de la vie publique...

Certains on pensé qu'elle était retournée en Russie, mais sa tombe, trouvée en 1682 dans l’abbaye de Villiers, près de La Ferté-Alais, donnerait à penser qu’elle n’a pas quitté la France, à moins que le monument funèbre qui porte pour inscription : Anne, femme de Henri, ne soit qu’un hommage de la reconnaissance des religieux, et non le lieu de la sépulture de cette princesse. Plus sûrement, ayant obtenu une terre sise à Verneuil, près de Melun, elle y serait morte vers 1076 et assurément avant 1080, sans avoir connu son petit-fils, le futur Louis VI, né en 1081...
Anne de Kiev donne 4 enfants a Henri Ier :
Philippe, né en 1052, (roi de France Philippe Ier) ;
Robert, né en 1054 et mort vers 1063 ;
Emma, née en 1055 et morte vers 1109 ;
Hugues, né en 1057 et mort en 1102, (comte de Vermandois sous le nom de Hugues Ier)
LA FUITE DES AMOUREUX

Depuis le XVIIe siècle, les érudits se disputent sur cette question. Anne est-elle retournée en Ukraine pour y terminer ses jours, ou a-t-elle été inhumée en France ?...
1°) Première hypothèse :
Le retour au pays natal, les historiens du XIXe, désespérant retrouver un jour la tombe de la reine Anne, se sont résignés. Après 1074, la reine serait retournée à Kiev et y serait morte. C’est ce que l’on lit encore dans beaucoup d’ouvrages, sans que cela soit en rien étayé. Certes, deux reines de France connurent plus tard ce destin, Éléonore d’Autriche, seconde épouse de François Ier et Élisabeth d’Autriche, épouse de Charles IX, ces deux reines ne se sont jamais intégrée dans leur nouvelle patrie... la première est même restée isolée à la cour. En outre, Éléonore n’a pas eu d’enfants et Élisabeth n’a pas donné de dauphin à son époux.
Rien de tel avec Anne de Kiev qui s’est parfaitement acclimatée au royaume de France, y menant une vie libre aimant son fils Philippe, malgré une brouille passagère causée par son remariage, de plus ses fondations monastiques qu’elle suit de près ne dénotent aucun détachement de l’Île de France.
Notons qu’il n’y a ni trace ni archive en Ukraine attestant un retour de la reine Anne dans son pays natal.
2°) Deuxième hypothèse :
Un tombeau à l'abbaye de Villiers-aux-Nonnains à Cerny près de La Ferté-Alais dans l'Essonne.
Les Archives Nationales Françaises conservent un étrange document du 22 juin 1682 intitulé Nouvelles Découvertes pour l'Histoire de France, dans lequel le Père Menestrier a donné une description exacte de ce qu'il estime être la pierre tombale d'Anne de Kiev... En voici le texte original ci-dessous, y compris les lettres et signes qui en français moderne ne sont plus utilisés. En français ancien, le S dit s long ressemblait à notre f moderne sans la barre horizontale. La traduction du texte latin : ci-gît la dénommée Agnes femme du roi Henri… que par la grâce de Dieu leur(s) âme(s) reposent en paix).
ANNE DE KI8EV SERAIT LA 2e EN PARTANT DE LA GAUCHE

« C’eſt une tombe plate dont les extrémitez sont rompuës. La figure de cette Reine y eſt gravée, ayant ſur ſa teſte une couronne à la manière des Bonnets que l’on donne aux Electeurs : il y a un retour en demicercle, où commence ſon Epithaphe en ces termes Hic jacet Domina Agnes uxor quondam Henrici Regis, le reſte eſt rompu, & ſur l’autre retour on lit, Eorum per miſericordiam Dei requieſcant in pace. L'on apprend par cette épitaphe. I. Que le véritable nom de cette Reine eſtoit Agnes, quoy que Meſſieurs de ſainte Marthe ayent dit Environ l'an de grace 1044. le Roy Henry ſut conjoint par mariage avec Anne de Ruſſie, aucuns la nomment mal Agnes, d'autres Malthilde. On voit qu'elle eſt morte en France. »
Ce tombeau a été détruit avec l’abbaye en 1792...Toutefois, cette hypothèse est immédiatement réfutée dans cette même Chronique de Nestor qui la rapporte.
En premier lieu, étant donné que l'abbaye de Villiers n'a été fondée que vers 1220, soit près de 140 ans après cette inhumation, et qu'aucun texte ne parle d'un transfert des restes de la reine Anne dans l'abbaye, il est difficile d'admettre qu'elle y soit inhumée dès sa mort. Cette abbaye est détruite à la Révolution Française consécutivement au vote par l'assemblée nationale d'une loi/décret sur la destruction des mausolées. Les pierres de l'abbaye ont été utilisées pour la construction de certaines maisons de La Ferté-Alais.
De plus, si le père Mesnestrier a lu « Hic jacet domina Agnès uxor quondam Henrici regis », en 1642 M. Magdelon Theulier, délégué du vicaire-général de l’ordre y avait lu : « Hic jacet domina Agnes,… », tout en remarquant qu’à ces mots on avait ajouté ensuite « … quae fuit uxor Henrici »
Et en 1749, D.P.F. Nicot, prieur de Loya, y lut : « Hic jacet domina Agnes, quoe fuit uxor Henrici »...
ANNE DE KIEV REINE DES FRANCS

Bref, les 2° et 3° témoins n’ont jamais lu « Henrici regni ». Dans toutes les chartes, Anne de Kiev est appelée Anne et non Agnès. Pourtant, cette hypothèse ne doit pas être totalement balayée d’un revers de main. Un transfert de sépulture a pu être fait plus de 150 ans après la mort de la reine, et Melun est très près de la Ferté-Alais. Souvenons-nous que la reine a très bien pu mourir sur sa terre de Verneuil l’Etang, près de Melun. La date de construction de l'abbaye de Villiers-aux-Nonnains à Cerny n’est pas forcément un argument imparable. si l’hypothèse est très fragile, on ne peut l’écarter totalement...
3°) Troisième hypothèse :
Une inhumation en l’abbaye Saint-Vincent de Senlis, est la plus probable. Le corps de la reine aurait été rapatrié à Senlis.


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26 juil. 2013 - Anne semblait digne en tou… Hébergé par ... Anne de Kiev, reine de France, comtesse de Valois .... Raoul de Péronne mourut en 1074.








3 commentaires:

  1. Une belle page d'histoire d'une reine venue du fin fond de l'Est a marqué son temps par ces nombreux couvents puis s'en fut comme une luciole dont on ne retrouve réellement trace. Une autre énigme de notre histoire parmi tant d'autres. Merci Chantal.

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  2. Bonsoir joli Lys, comme vous avez raison cette jeune femme expédier si loin de sa famille devenue reine des Francs... Mais c'est si difficile de laisser une trace dans l'histoire... surtout lorsqu'on est une femme.

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  3. Chère Chantal, chère Lys,

    Pour ma part ces mots rapportés par Chantal me touchent "La légende veut qu’au moment où elle descend de son chariot, le roi, incapable de se maîtriser plus longtemps, se soit précipité sur elle pour l’embrasser avec une belle ferveur".. A travers le temps cette scène nous interpelle, nous montrant des êtres de chair et de sang..

    Amitiés

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