dimanche 22 juin 2014

1059... EN REMONTANT LE TEMPS



Cette page concerne l'année 1059 du calendrier julien. Ceci est une évocation ponctuelle de l'année considérée il ne peut s'agir que d'un survol !

ET LES ÉGLISES D'ORIENT ET D'OCCIDENT SE SÉPARÈRENT
LES 2 ÉGLISES

Michel Ier Cérulaire ou Cerularios (1000-1058) patriarche de Constantinople (1043-1058) Il planifie le schisme entre les Églises d'Orient et d'Occident (1054) en reprochant aux Latins l'usage du pain azyme, le jeûne du sabbat et le célibat des prêtres. Mais le schisme était surtout dû aux empiétements de Rome sur les évêchés Byzantins d'Italie du Sud.

Issu d'une famille de la classe sénatoriale, Michel Cérulaire est attiré par la politique. On lui prête même des visées impériales. À la suite de l'échec d'un complot contre Michel IV (1040), il se fait moine.
En 1043, par la faveur de Constantin IX Monomaque, ont l'élit patriarche, porté par une suite d'événements propices, il se conduit en maître absolu de son Église rêvant d'être le premier dans l'Empire.
Les possessions Byzantines d'Italie sont en péril. L'empereur trouve son intérêt à rallier la coalition anti Normande soutenue par le pape Léon IX. Michel Cérulaire pressent que cette collusion passera par un compromis religieux dont son prestige ne peut que souffrir.
Il mine le projet (1052-1053) :
En fermant à Constantinople, les lieux de culte des Latins,
En Italie, en faisant adresser par l'archevêque Léon d'Ochrida, à l'évêque Jean de Trani, (Romano-Byzantin), un réquisitoire contre les déviations disciplinaires et liturgiques de Rome.
Le patriarche, dans ses calculs, suppose que la lettre arrivera au pape, il ne s'est pas trompé. L'entourage de Léon IX rédige une réponse cinglante, qui ne part pas.
La situation a empiré en Italie, Constantin IX Monomaque, appuyé par une lettre assez modérée de son patriarche, presse Léon IX de négocier.
Au début de 1054, une ambassade Romaine s'embarque, conduite par l'irascible cardinal Humbert, les légats commettent la maladresse de traiter avec le Basileus par-dessus la tête du patriarche.
CONSTANTIN IX
Celui-ci décide de les ignorer et conteste même la validité de leur mandat, le pape étant mort dans l'intervalle (19 avril 1054)... Excédés, les légats déposent une bulle d'excommunication contre lui sur l'autel de Sainte-Sophie (16 juillet 1054), et quittent la ville.
L'empereur les supplie de revenir, mais le patriarche leur a préparé, pour les accueillir, un tel climat d'émeute qu'ils s'enfuient.
Michel Cérulaire pousse à fond son avantage : 8 jours après, le synode patriarcal flétrit la conduite des légats.
ISAAC Ier

Cela constitue une défaite pour le pouvoir impérial Byzantin, qui favorable à un compromis, hâte la perte des possessions Byzantines en Italie et contribue à creuser le fossé déjà ancien qui sépare Byzance de l'Occident. La période qui s'étend de l'avènement de Michel Ier Cérulaire, en 1043, à la prise de Constantinople par les Latins, en 1204, se caractérise du point de vue politique par un siècle glorieux, encadré de plusieurs décades moins brillantes. On assiste d'abord au déclin irrémédiable de la dynastie Macédonienne, qui ne survit plus que par les mariages successifs d'une princesse porphyrogénète ( membre de la famille impériale d'orient né d'un père régnant)... La révolution de 1057 y met fin.

LÉON IX
2 ans plus tard, commence la dynastie des Doucas, qui ne tient le trône que 20 ans seulement (1059- 1078), elle est renversée par une insurrection... L'usurpateur est bientôt chassé par un autre, qui inaugure, lui aussi, une dynastie, celle des Comnènes (1081-1186), où l'Empire puisera pour un siècle une nouvelle force et un nouvel éclat... 3 grands monarques l'illustrent. Elle s'achève, quelques années après la mort du dernier d'entre eux, dans l'agitation et le sang... Une autre dynastie la remplace (1186-1204), qui périt à son tour dans des révolutions de palais, laissant l'Empire affaibli tomber comme un fruit mûr entre les mains des barons Latins.


Cet effort et cette attention, ont été fournie pour l'établissement du IIIe fascicule des Registres des Patriarches de Constantinople. A l'époque le patriarcat Byzantin, institution essentielle de l'Empire, occupe une place toujours plus importante dans la considération publique et dans ses rapports avec le pouvoir impérial.
Son titulaire est le second personnage de l’État. De fortes personnalités comme Photius, et plus encore Nicolas Ier le Mystique, ont beaucoup fait dans le passé pour grandir son prestige. Le patriarche dont il est question ici est de cette veine... Moins instruit qu'eux, il les dépasse par l'ardeur de la passion et l'énergie de la volonté.
PHOTIUS
D'autres patriarches, de moindre relief, contribuent aussi par des mérites divers à accroître l'importance de la charge. Quoi qu'il en soit du titulaire, c'est l'institution qui le grandit et qui, avant tout compte. Celle-ci est montée à un niveau où la participation du patriarche à toutes les affaires publiques s'avère indispensable...
Plus d'une fois, son rôle est décisif dans la politique intérieure de l'Empire, spécialement à ces tournants critiques où s'engagent des intrigues ou des luttes intestines pour la conquête du pouvoir. Son importance apparaît dans la politique extérieure elle-même, où sa signature est parfois jugée indispensable pour garantir les traités conclus avec les princes étrangers.
[On voit de même l'influence du patriarche s'accroître dans le domaine de la législation :
Le contrat du mariage a toujours été considéré, à Byzance, comme une affaire relevant directement de l’État. Et nous voyons, dans notre période même, l'empereur Alexis Comnène apporter de profondes modifications dans le droit matrimonial par la publication de ses nouvelles sur le mariage des esclaves et sur la bénédiction nuptiale, cela sans recourir au patriarche et à son synode. Mais ceux-ci, de leur côté, ont aussi leurs initiatives : elles portent sur la création de nouvelles causes d'empêchement, qu'ils réussissent à faire confirmer par l'empereur comme lois d’État.]
De plus, dans les questions courantes d'administration, il y a bien des cas où l'action du patriarche se conjugue avec celle de l'empereur :
Érection ou promotion des sièges épiscopaux.
Nomination de leurs titulaires.
Création de monastères.
Octroi à ceux-ci de privilèges.
Réglementation pour les biens d’Église.
Régulation des cas où l'intervention des deux pouvoirs spirituel et temporel sont requis.
Il y a là une pénétration dont il est malaisé de marquer les parts respectives, nombre de décrets des basileis sont provoqués ou confirmés par des actes patriarcaux ou synodaux, et réciproquement. Chacun des deux pouvoirs a besoin de l'autre, et agissent de concert. Leur parfaite entente est nécessaire à la bonne marche de l’État. Si elle manque, il y a malaise et troubles jusqu'à ce que l'un des deux, le patriarche ou l'empereur, quitte la place. Naturellement, sauf le cas d'émeute ou d'insurrection, c'est celui qui dispose de la force matérielle qui l'emporte, pendant cette période sur 25 patriarches, 3 sont chassés du patriarcat, et 8 autres ont dû abdiquer.
Si le rôle du patriarche est grand dans la vie publique et dans les occasions où le temporel coudoie le spirituel, on comprend qu'il l'est bien davantage, qu'il est nécessaire et, en un certain sens, prépondérant, dans tout ce qui ressort au domaine proprement ecclésiastique. Même dans les cas où l'empereur prend l'initiative, comme il arrive souvent pour les questions théologiques, il est évident qu'il ne peut absolument rien sans l'adhésion du patriarche et de son synode, et c'est à l'obtenir qu'il emploie toute sa puissance ou toute sa diplomatie. Ce n'est que par cette voie qu'il peut parvenir au résultat particulier qu'il recherche. Et il arrive parfois que la résistance du patriarche et du synode amène l'autocrate à modifier son point de vue ou même l'oblige à y renoncer.
MICHEL Ier CERULAIRE
Les questions théologiques ont, à Byzance, une importance d’État. Aussi, quand un nouveau problème dogmatique est soulevé qui suscite des divergences et provoque des divisions, et le patriarche avec son synode et l'empereur n'ont de cesse qu'il ne soit résolu et le conflit apaisé. Le synode tranche le débat, non sans l'intervention, le plus souvent prépondérante, de l'empereur.
Aux siècles antérieurs, dans les cas les plus importants, où sa présence et sa participation apparaissaient absolument nécessaires pour dénouer la crise, Rome était appelée à ces assises et les définitions conciliaires, revêtues de la signature impériale, devenaient lois d'Empire... Le triomphe de la vérité et le retour de la paix étaient célébrées dans la liturgie... Des fêtes spéciales commémoraient les divers conciles œcuméniques... En outre, une solennité particulièrement importante est instituée pour rappeler le triomphe définitif de l’Église sur l'iconoclasme...
[Une procession part du palais des Blachernes, traverse toute la ville et aboutit à Sainte-Sophie, renouvelant pour ainsi dire la reprise de possession de la Grande-Église qui eut lieu sous l'impératrice Théodora et le patriarche Saint Méthode. Ensuite, à l'intérieur de Sainte-Sophie, une longue litanie d'acclamations d'éternelle mémoire aux défenseurs de l'orthodoxie, aux empereurs et aux patriarches orthodoxes se fait entendre, auxquelles la foule des fidèles fait écho. Puis se sont les anathèmes contre les briseurs d'images qui retentissent à leur tour. Cette fête a éclipsé en importance toutes les fêtes antérieures de même nature, devenant comme la fête propre de l'Orthodoxie, d'autant qu'à la suite des anathèmes contre les iconoclastes, trouvent place d'autres anathèmes, qui, en forme brève, frappent tous les hérétiques des temps passés. De la sorte, le Synodicon de l'Orthodoxie, ainsi désigne-t-on cette pièce liturgique, mérite bien son nom, comme en étant un résumé de toutes les condamnations portées contre les hérésies...]
Le Synodicon de l'Orthodoxie représente la foi commune de l'Orient et de l'Occident, l'orthodoxie commune de Rome et de Byzance, on y célèbre directement l'œuvre du septième concile œcuménique, qui n'avait pu être réalisée qu'avec la participation Romaine, donc, en fait, sinon dans la perspective ultérieure, un triomphe commun de Rome et de Byzance sur l'hérésie.
Cette charte de l'orthodoxie, n'a encore, a l'époque de Michel Ier Cérulaire, c'est- à-dire après 2 siècles, reçu aucune addition...
L'occasion ne s'en était pas présentée, non pas que l’Église Byzantine n'ait eu à souffrir de divisions et de troubles, mais ils ne concernent point le dogme...
Or, voici que, sous les Comnènes, surgissent d'assez nombreuses discussions théologiques, qui nécessitent l'intervention du synode et de l'empereur, et ne peuvent s'apaiser que par des décrets dogmatiques. Considérés en eux- mêmes, de tels décrets ne peuvent avoir l'autorité des définitions élaborées et promulguées par les conciles œcuméniques... C'est pour y suppléer, et, en quelque sorte, leur communiquer cette autorité souveraine qu'on les incorpore dans le Synodicon du dimanche de l'orthodoxie. Et c'est une des principales caractéristiques de notre période qu'une telle utilisation du Synodicon, que cet exercice, par son moyen, du magistère ecclésiastique à Byzance, que ce développement autonome du dogme chez les Byzantins...
Il n'est peut-être pas nécessaire de l'expliquer par le schisme de Michel Ier Cérulaire, mais il est certain que l'ambiance créée par cet événement n'a pu que favoriser une telle évolution de la théologie Byzantine...
LE FILIOQUE
L'action du patriarche est encore essentielle dans les relations avec les autres patriarcats et les autres Églises. Son initiative est directe dans ses rapports avec les autres patriarches... Son influence sur eux est décisive, toutes les fois du moins qu'il ne s'agit pas d'intérêts particuliers. Quant aux Églises avec lesquelles l’Église Byzantine n'est pas en communion, c'est, semble-t-il, toujours l'empereur qui prend l'initiative des pourparlers de réconciliation religieuse. La collaboration du patriarche et de son synode s'impose ici de par la nature même des choses. C'est de la façon dont ceux-ci réagissent que se décident les résultats. On constate dans ces occasions que l’Église Byzantine ressent une répugnance beaucoup plus grande, déjà à cette époque, c'est-à-dire avant les rancœurs provoquées par le désastre et le sac de la capitale en 1204, pour s'unir avec l’Église Latine ou avec l’Église Arménienne. La raison en est évidemment que l'union avec Rome risque d'apparaître comme une soumission humiliante pour la fierté Byzantine, tandis que rien de semblable n'est à craindre du côté des Arméniens, ceux-ci devant plutôt faire effort pour ne point paraître céder aux Grecs.
Enfin, il y a pour l'activité du patriarche tout un domaine canonique et liturgique, où il est pour ainsi dire le maître, et qu'il réglemente avec son synode. Nombre de décrets, de solutions, de réponses, d'avis sont portés sans aucun recours à l'autorité civile et sans confirmation de sa part. La période où nous sommes est particulièrement riche à cet égard, l'une des plus riches du patriarcat Byzantin. Elle l'emporte de beaucoup sur la période précédente, et peut-être même sur la période suivante, si l'on en excepte les cas individuels.
Pour ce qui concerne l'organisation intérieure des offices de la Grande-Église, cette période apporte nombre de renseignements intéressants soit sur les préséances, soit sur certaines conditions de fonctionnement ou de recrutement des services. Et plusieurs sont produits ici pour la première fois. Dans ce domaine, on voit l'empereur intervenir pour la distribution générale des offices et les disputes de préséances, mais c'est le patriarche qui règle les questions de fonctionnement et de recrutement...Tel est le tableau d'ensemble du patriarcat Byzantin depuis le milieu du XIe siècle jusqu'au début du XIIIe, où l’Église Byzantine développe sa vie autonome et réalise jusque sur le plan doctrinal son autarcie complète, surtout depuis sa rupture avec l’Église Romaine, autarcie non seulement exercée, mais, pour ainsi dire, officielle et publiquement vécue... Michel Ier Cérulaire patriarche de Constantinople, après Alexis, en 1043, se déclare, en 1035, contre l’Église Romaine, dans une lettre qu'il écrivit à Jean, évêque de Trani dans les Pouilles, afin qu'il la communique au pape et à toute l'Église d'Occident.
« Outre l'addition Filioque, (Le principal grief théologique que les orthodoxes font valoir contre les catholiques est relatif à la querelle du filioque qui serait, selon eux, un ajout hérétique au credo du concile de « Nicée-Constantinople » qui parle de la seule procession du père. Certains Orthodoxes veulent bien entendre parler d’une procession du Fils selon laquelle le Fils aurait la mission de faire procéder l’Esprit Saint du Père, mais non pas d’une procession d’origine, prenant sa source autant dans le père que dans le fils. Ils recourent alors à un montage historique dans lequel ils imputent à Charlemagne, et à ses successeurs, la responsabilité du filioque, hérétique à leurs yeux, qu’ils auraient imposé aux papes, eux-mêmes hostiles, jusqu’alors, au filioque afin de légitimer la restauration de la fonction impériale en Occident. Comme si les empereurs d’occident ne pouvaient légitimer la restauration de l’empire d’occident qu’en décrétant hérétique l’empereur d’Orient. Ces orthodoxes dénoncent implicitement ou explicitement les  empiétements du temporel sur le spirituel caractéristique, selon eux, de l’occident faite au Symbole, de l'usage du pain sans levain pour le sacrifice,
Michel Ier Cerulaire, dit le P. Longueval :
Fait un crime aux Latins, de manger de la chair le mercredi, des œufs et du fromage le vendredi, et de manger de la chair d'animaux étouffés ou immondes.
Il trouve même mauvais que les moines qui se portent bien, usent de graisse de porc, pour assaisonner les mets, et qu'on serve de la chair de porc à ceux qui sont malades.
Que les prêtres se rasent la barbe.
Que les évêques portent des anneaux aux doigts, comme des époux.
Qu'à la messe, au temps de la communion, le prêtre mange seul les azymes, et se contente de saluer les assistants.
Qu'on ne fait qu'une immersion au baptême. »
Michel Ier Cerulaire, trouvant dans ses différent reproches, la plupart frivoles, un prétexte pour consommer le schisme, fait fermer les, églises des Latins à Constantinople, et ne garde plus de mesures.
Léon IX commence par faire une réponse savante et étendue à la lettre de Michel Ier, ensuite il envoie des légats à Constantinople, qui excommunient le patriarche, qui les excommunie à son tour, et depuis ce temps-là, l’Église d'Orient demeure séparée de l’Église Romaine.
Ce prélat ambitieux fait soulever le peuple contre Michel VI qui ne se prête pas à toutes ses vues. Il favorise l'élection d'Isaac Comnène, par les officiers de l'armée. Michel Ier ne cesse de demander au nouvel empereur des grâces, quand il les lui refuse, il ose le menacer de lui faire ôter la couronne qu'il lui a mise sur la tète. Il a même la témérité de prendre la « chaussure de pourpre », qui n'appartient qu'au souverain, disant qu'il n'y a peu ou pas de différence entre l'empire et le sacerdoce... L'empereur Isaac Comnène, indigné de son audace et redoutant son ambition, le fait déposer en 1059 , et l'exile dans l'île Proconèse, où il meurt de chagrin peu de temps après...
Baronius nous a conservé 3 Lettres de ce patriarche. Les successeurs de Michel Ier Cerulaire conservent leur autorité et leur crédit, tant que Constantinople est sous la puissance des empereurs Grecs.
Depuis la prise de cette ville par Mahomet II, en 1453, la faveur, le caprice, l'intrigue, et surtout l'argent, créant ou renversant les patriarches, l'épiscopat est avili en Orient. A peine les prélats « voient-ils le gouvernement de leurs églises, d'où ils sont chassés ou exilés. Plusieurs sont déposés et rétablis jusqu'à 5 ou 6 fois de suite, et après toutes ces alternatives, il n'est pas rare de les voir terminer leurs jours en prison ou pendu. Dans cette instabilité, la discipline et la théologie ne peuvent qu'être négligées

Quelques Canons, quelques homélies des Pères, et un peu de Controverse contre l’Église Romaine, voilà à quoi se bornait la science des évêques Grecs. Les Papas (c'est le nom des prêtres) sont encore moins éclairés, pris indistinctement dans tous les états, ne jouissant d'aucune considération, ils se dédommagent de leur avilissement, en faisant payer leurs fonctions le plus cher qu'ils peuvent. Les Grecs conquis par les Turcs ne tournent plus leurs regards vers l'Occident...
Le schisme est éternel, dès qu'ils désespèrent d'avoir des secours contre leurs ennemis, dans les armes des papes et des princes Occidentaux. Leur éloignement de toute réunion se fortifie par le cours des années. Les Mahométans, leurs oppresseurs, ne leur sont pas plus odieux que les Latins et les missionnaires Catholiques n'ont jamais eu de plus grands ennemis qu'eux, dans les contrées de l'Orient où ils ont pénétré...

Nouveau dictionnaire historique: ou Histoire abregée de ...

books.google.fr/books?id=mvkDAAAAYAAJ
MICHEL-CERULAIRE, patriarche de Constantinople , après Alexis, en 1043, ... indigné de son audace et redoutant son ambition, le fit déposer en 1059 , et ...
MICHEL CÉRULAIRE - Encyclopædia Universalis
www.universalis.fr/encyclopedie/michel-cerulaire/
Issu d'une famille de la classe sénatoriale, Cérulaire est attiré par la politique. On lui prête même ... CÉRULAIRE MICHEL (1000-1058) patriarche de Constantinople (1043-1058). Issu d'une ... 1061) empereur d'Orient (1057-1059). Écrit par : ...

Le patriarcat byzantin: de Michel Cérulaire à la conquête ...

www.persee.fr/web/revues/.../rebyz_0766-5598_1946_num_4_1_942
de V Grumel - ‎1946
Le patriarcat byzantin : de Michel Cérulaire à la conquête latine (1043-1204). ... de Michel Ier Cérulaire, en 1043, à la prise de Constantinople par les Latins, ... que vingt ans seulement (1059- 1078); elle est renversée par une insurrection.


2 commentaires:

  1. Toutefois, pour les communautés chrétiennes dans le monde prennent le nom d'Eglises, celles dont l’ensemble des sacrements ont été conservés intégralement , c'est le cas des orthodoxes et des Eglises orientales. Une amie orthodoxe, son époux et ses enfants catholiques, suit sans problème la liturgie catholique. La rupture est née de conflits sur l'enseignement du Christ et sur l'insuffisance de la réconciliation chez certains dignitaires religieux hélas ! Mais nous avons tous un point en commun, chrétiens dans l'Eglise de Jésus-Christ par le baptême

    RépondreSupprimer
  2. Bonjour mon Amie j'ai une cousine par alliance qui est orthodoxe là non plus il n'y a aucun problème entre les époux et la liturgie n'est pas si différente de la nôtre.... Déjà au départ de la séparation je pense que c'est l'égo des antagonistes qui est à l'origine de cette fracture, le pape et le patriarche ont une grande responsabilité dans le schisme entretenu par des intérêts bien éloigné de la religion, et des préceptes de Dieu et du Christ... Nos frères d'Orient le payent encore aujourd'hui.

    RépondreSupprimer